Le 7 novembre, le journal du soir a cru devoir publier une tribune intitulée «justice et tribalisme» signée par une dame Illouz, sociologue, qui œuvrerait à l’université hébraïque de Jérusalem.
Renseignements pris, cette française s’exprime de temps à autre dans la presse israélienne pour développer des points de vue extrêmes et gauchisants.
Son propos relève de la politique fiction : selon elle, si un innocent, tel Alfred Dreyfus, était accusé injustement en Israël dans les mêmes conditions, il n’aurait aucune chance de se voir rendre justice.
On ne sait, ce qui, dans cet article est le plus consternant. Le choix est cornélien.
Est-ce l’hommage rendu à la France de cette fin du XIXe siècle qui, certes, a fini par réhabiliter un capitaine patriote, mais après l’avoir laissé croupir pendant 12 ans dans les pires conditions, sur fond de haine antisémite pathologique et de falsifications malfaisantes ?
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Est-ce ce procès d’intention fait à la justice israélienne, dont même les pires détracteurs de l’État juif reconnaissent le sérieux, ou à sa démocratie si exigeante qu’elle produit dans tous les domaines, médiatique (à titre de simple exemple : Amira Haas, Gideon Levi dans Haaretz), cinématographique (Amos Gitaï…), littéraire (Amos Oz, David Grossman, A.B. Yehoshua), politique (Ahmed Tibi) des représentants tellement abrasifs que certains en deviennent parfois dangereux par leurs excès ?
Est-ce son insondable ignorance, qui fait que n’est pas mentionné, précisément, ce cas d’un membre du Shin Bet innocenté après avoir été injustement accablé dans un complot ourdi par des collègues malveillants ? Sans parler du cas du tortionnaire nazi ukrainien Demanjuk, acquitté faute de preuves, et qui sera condamné par la justice allemande.
Bien entendu, l’une des recettes éprouvée de ces articles indigestes réside essentiellement dans l’identité de son auteur. Dès lors que son patronyme est censé être implicitement insoupçonnable, dès lors que l’endroit où l’article a été commis est censé exclure la malveillance envers un certain peuple ou un certain état, alors tout peut s’écrire, tout peut se soutenir, en ce compris l’ignoble ou le stupide.
Il ne viendra décidément jamais à l’idée des rédacteurs du journal vespéral, de publier par exemple l’article d’un professeur de l’université de Tel-Aviv qui pourrait expliquer au public français la longue tradition antisémite des Frères Musulmans Egyptiens.
Pas davantage, ne faut-il compter sur lui pour publier le témoignage d’un enseignant de l’université Ben Gourion qui pourrait décrire la vie et les problèmes des habitants du sud d’Israël, lorsque les missiles du Hamas les consignent dans leurs abris.
Il résulte de ce qui précède, qu’un médiocre plumitif en mal de publicité a infiniment plus de chance de publier sa prose dans ce qu’il croit être toujours le journal de référence de la presse française, pourvu qu’il critique l’état juif, qu’un intellectuel digne de ce nom désireux d’informer les lecteurs sur une réalité plus complexe.
Mais en réalité, ce qui consterne le plus, c’est qu’un journal français, se fasse un plaisir de publier, hors de toute contrainte d’information, un article sottement spéculatif, dans la même semaine où les responsables français et Israéliens se rendaient à Toulouse pour rendre hommage aux victimes de la haine antijuive mais aussi anti Israélienne la plus stupide.
Cette haine compulsive d’Israël, qui effectivement, caractérisait déjà la France de l’affaire Dreyfus.
Le Monde désespérant d’aujourd’hui, n’est pas l’Aurore d’hier.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles William Goldnadel
Hélas, les haineux prolifèrent mais pas les Zola.
La question est de tenter de comprendre comment l’état juif et ses universités peut produire et réchauffer en son sein de tels individus animés d’une malveillance stupéfiante à l’égard de l’état qui les protège, ce qu’ils ne peuvent ignorer.
Haine de soi ? Masochisme ? Bêtise ? Envie de parler ? Autre ?…
Quant à l’état juif, son attitude est équivoque et à tout le moins incompréhensible, du moins pour moi !…
Dernier exemple: les étudiants arabes ont pu manifester sur un campus à l’occasion de la réponse aux roquettes de Gaza mais pas les étudiants israéliens pour manifester leur soutien…On croit rêver !
Filipetti ministre, donc parisienne, devrait d’abord se préoccuper de la sécurité et du respect des lois Républicaines dans la capitale du pays. Ensuite elle pourra aller faire son cinéma à Marseille.
Dans la capitale régionale du sud ouest, les règlements de compte liés à la drogue ont déjà fait des dizaines de morts en 2012, la langue la plus parlée y est l’arabe, la croyance dominante est l’islamisme et la culture imposée est celle de ces nouveaux colons.
Il est vrai que le chef Hollande vient d’être comparé à H Queuille.
Cet homme politique de la IVème république avait coutume de mettre en pratique sa maxime préfére: « Il n’y a pas de probllème qu’une absence de solution ne puisse règler »! Ne rien faire et laisser croire qu’on fait, c’est tout péhesse ça, en effet.
Pour l’édification de la ministre, un lien vers une vidéo de Paris en 2012.
http://www.youtube.com/watch?v=rcwelikqMFc&feature=player_embedded
Erreur d’article destination. Déplacé sur « Filipetti ».
…ainsi ce n’est pas le bon sens, la chose la mieux partagée de nos jours, mais bien le déni de réalité…
Le monde est mort ,qui lit le monde combien d’argent perd il par moi?En un seul mot who cares?
Le monde je ne lis jamais,BHL et consort…cause toujours mon lapin.
Lucide.
Désolant de lire de pareilles inepties !
Bel article de M.GOLDANEL, et je confirme qu’un journaliste du monde est intervenue sur cette chaîne France 24 pour encore une fois déverser sa haine contre Israël (quand on est antisémite …….)
La Democratie, elle est pas toujour bonne, quand l`on lese au mains de l`idiots.