Publié par Michel Garroté le 17 novembre 2012

Michel Garroté, réd en chef – Ces derniers jours, j’ai vu d’excellents reportages sur la situation dramatique des civils juifs israéliens soumis à des centaines de tirs de roquettes, obus et missiles tirés depuis Gaza. J’ai vu ces excellents reportages sur des chaînes de télévisions allemandes, britanniques et américaines (SAT1, ITV et CNBC). En revanche, le 99% des médias français, eux, titrent, 24h sur 24, 7 jours sur 7 : « Raids israéliens meurtriers su Gaza ». Les dirigeants américains, canadiens, allemands et britanniques ont évoqué le droit d’Israël à se défendre. Mais à l’Elysée et au Quai d’Orsay, l’on se perd en circonlocutions alambiquées et en déclarations ampoulées qui, en substance, laissent entendre qu’Israël doit cesser de se défendre.

En somme, selon la France, l’armée israélienne peut effectuer des raids, mais uniquement des raids qui ne frappent personne, pas même les criminels maffieux du Hamas & Consorts. De la part de l’armée israélienne, certains semblent, en quelque sorte exiger, que la guerre ne fasse pas de victimes, une guerre avec des missiles israéliens en carton-pâte, en sucre d’orge ou à base de caramel mou. J’aimerais écrire ici une fois encore, que si les arabo-musulmans de la région avaient accepté de conclure une paix véritable et durable avec le peuple juif israélien, alors, Israël, la Jordanie et la Bande de Gaza constitueraient aujourd’hui un pôle économique prospère, notamment avec le tourisme, l’agriculture et les nouvelles technologies.

Mais les arabo-musulmans de la région, notamment ceux de Gaza, plutôt que d’étudier et de travailler, préfèrent se consacrer aux tirs de roquettes, obus et missiles sur des civils juifs israéliens. Au 21e siècle, au 3e millénaire, ils préfèrent le choix suicidaire du terrorisme, au choix salutaire du travail et de la paix. Ils sont donc entièrement responsables de l’atteinte au droit d’Israël à exister et à se défendre. Personnellement, j’espère que contrairement aux interventions précédentes d’Israël dans la Bande de Gaza, celle qui a commencé il y a peu se poursuive, avec ou sans intervention terrestre, et, que cette fois, la totalité des infrastructures du Hamas soient littéralement pulvérisées une bonne fois pour toutes. J’aimerais rappeler ci-dessous, avec quelques citations d’auteurs, qu’en 2012 plus que jamais, la culture arabo-musulmane est une culture de mort.

Dans son dernier livre, Annie Laurent, experte au Synode des évêques sur le Moyen-Orient pose la question : ‘L’islam peut-il rendre l’homme heureux ?’. A partir des textes du Coran et de la Sunna, cet essai présente l’enseignement de l’islam sur l’homme, sa vocation et sa destinée. Extraits adaptés : le bonheur ainsi promis au musulman semble être un bonheur naturel, un bonheur de satisfaction, dû au sentiment de supériorité qui habite l’âme musulmane, et non d’un bonheur surnaturel. Avec l’islam, on est loin du secret du bonheur proposé par le christianisme qui, lui, est avant tout surnaturel. Le chrétien est heureux parce qu’il se sait aimé de Dieu et qu’il aime Dieu. Il trouve sa joie, non en se croyant supérieur aux autres hommes ou en suivant une Loi, mais en s’attachant à une Personne vivante, le Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, l’homme parfait, mort et ressuscité pour le salut de tous, conclut Annie Laurent.

Par ailleurs, Dans ‘La France au risque de l’Islam – Quand le muezzin s’éveillera’, Thierry Bouclier décrit comment la société se transforme dans des domaines aussi divers que l’école, l’alimentation, les hôpitaux, le droit civil, la banque ou les prisons. Extraits adaptés : les catholiques ont leurs églises. Pourquoi les musulmans n’auraient-ils pas leurs mosquées. La comparaison ne tient pas. L’église est nécessaire au culte catholique pour une raison évidente : c’est le lieu, consacré à cet effet, où les catholiques offrent à Dieu le sacrifice prescrit par le Christ. La messe, qui est le renouvellement non sanglant du sacrifice de la croix, a lieu à l’église. La situation de l’islam est autre.

Le seul sacrifice existant pour l’islam est celui du mouton, le jour de l’Aïd el-Kébir, qui (ndmg – selon la loi islamique) peut avoir lieu partout sauf à la mosquée. L’islam ne connaît pas la liturgie. Il ignore les cérémonies cultuelles. Il n’a pas besoin de clergé pour conduire le service divin. L’imam dirigeant seulement la prière, il ne reçoit aucun sacrement pour cela. Une fois désigné, il n’en délivre pas davantage. s’il est exact que les musulmans ont l’obligation de prier cinq fois par jour, ils ne sont pas tenus de le faire dans un lieu précis. Ils peuvent prier où ils le souhaitent. L’islam repose sur cinq piliers. Or, aucun de ces piliers ne nécessite une mosquée, conclut Thierry Bouclier.

Pour ce qui me concerne, je me souviens que lors d’un colloque sur les Chrétiens d’Orient, Annie Laurent avait déjà évoqué la dhimmitude. Extraits adaptés : l’Islam est un système politico-socio-religieux. Un tout globalisant, sans distinction des domaines. La laïcité y est un principe inconnu, y compris la distinction entre le pouvoir temporel et spirituel. Un Dieu transcendant, inaccessible même au Paradis, qui ne peut recevoir en aucun cas le nom de Père. Le Coran, parole de Dieu incréée préexistante au monde, consubstantielle à Dieu, ne peut donc en aucun cas être critiqué. C’est ce même Coran qui indique la position à tenir quant aux autres religions. « Vous êtes certes la meilleure communauté suscitée pour les hommes » indique la sourate 3 au verset 10. Le Juif ou le Chrétien, croyant en Dieu mais accusé d’avoir falsifié sa religion, reçoit un statut de dhimma, d’assujettissement.

C’est un contrat par lequel l’Oumma – la communauté musulmane – accorde l’hospitalité aux dhimmis, à condition qu’ils acceptent la suprématie de l’Islam. Contrat totalement imposé par une partie à une autre, pour en faire des citoyens de seconde catégorie. Il s’agit en fait d’une pression indirecte pour adhérer à l’Islam. La dhimmitude est encore appliquée dans la plupart des pays musulmans : blocages administratifs, interdiction d’évangéliser, interdiction d’épouser une musulmane etc. Les chrétiens ont parfois intériorisé leur situation de dhimmitude : ils mentent sur leurs conditions en disant que tout va bien, mais dès qu’ils peuvent parler en privé, ils montrent un autre discours, concluait Annie Laurent.

Toujours lors de ce colloque sur les Chrétiens d’Orient, le Père Samir Khalil Samir avait témoigné qu’au cours d’un voyage à Marrakech, 3 jeunes marocains entrent dans l’église un vendredi saint. Les trois jeunes commencent à interroger, il répond à leur question ; le franciscain en charge de l’église arrive sur ces entrefaites, chasse les trois jeunes et récrimine contre le jésuite copte, l’accusant de prosélytisme. « Mais je répondais juste à leur question », fait remarquer Père Samir. Voilà ce qui peut être considéré comme prosélytisme en Orient.

Joseph Fadelle (passé de l’islam au christianisme) en a fait la douloureuse expérience : « J’ai été repoussé de partout, je ne pouvais pas raconter mon histoire. J’ai fini par nouer des liens avec des chrétiens. Ce n’est qu’après trois ans, qu’un ami chrétien a réussi à me présenter à un prêtre ». Un franciscain de Damas indique : « quand un musulman veut se convertir, je lui dis d’aller chercher en dehors de la Syrie ». Quant à convertir les musulmans au christianisme, Joseph Fadelle (lui-même passé de l’islam au christianisme) indique qu’il faut permettre aux musulmans de voir et de comprendre leur religion. « Il m’a fallu cinq mois pour comprendre que le Coran n’était pas, ne pouvait pas être parole de Dieu. Quand je demandais des explications à mon ayatollah, c’était encore pire ».

A suivre certains médias, on a l’impression que les émeutiers en terres arabo-musulmanes sont tous sans exception de gentils démocrates épris de liberté. Je serais, quant à moi, absolument ravi, si 1,3 milliard de musulmans décidaient réellement de s’affranchir du totalitarisme obscurantiste qui les écrase sous sa chape de plomb. Seulement voilà, je ne suis pas du tout certain que tel soit le cas. Je signale tout de même – à cet égard – que sur certaines chaînes de télévisions allemandes, britanniques et américaines (pour ce qui me concerne, c’est sur SAT1, ITV et CNBC), l’on voit clairement des hommes barbus enturbannés et des femmes couvertes de la tête aux pieds brandir des pancartes qui n’ont strictement rien à voir avec la liberté et la démocratie.

Des pancartes – je peux l’écrire puisque je les ai vues sur le petit écran allemand, britannique et américain – des pancartes qui sont intégristes, christianophobes et judéophobes. Mais visiblement, ce nazislamisme ne choque personne ou presque. Bien au contraire, certains, notamment en France, semblent même y trouver plaisir. Et ils nous annoncent – encore – la fin imminente d’Israël. Nombre de médias, surtout francophones, nous avaient déjà fait le coup avec l’Ayatollah Khomeiny (par sa faute, un million de mort, avec la guerre contre l’Irak de 1980 à 1988), avec Mao (40 millions de victimes entre 1949 et 1976) et avec le Khmer rouge Pol Pot (1,8 million de victimes entre 1975 et 1979). A croire que certains journalistes étaient, demeurent et resteront des ‘Robespierre’ férus de régimes génocidaires. Au nom de quels Droits de l’Homme déjà ?

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