Israël reconstruit Jérusalem depuis près de cinquante ans. Voici son schéma directeur.
Benjamin Nethanyahu complètera-t-il la « couronne de Jérusalem » ?
Le 3 décembre dernier, le premier ministre israélien a annoncé que trois mille nouvelles unités d’habitation seraient construites dans la zone E1, à proximité de la cité-satellite de Maaleh Adoumim. C’est à dire à « Jérusalem-Est » : l’ancien secteur arabe de la Ville sainte, administré par la Jordanie entre 1948 et 1967.
Rappeler qu’Israël n’acceptera aucun « diktat » international
Il y a, dans cette décision, une part de politique à court ou moyen terme : Netanyahu a voulu rappeler – quatre jours après l’admission de la Palestine à l’Onu en tant qu’« Etat non-membre » , le 29 novembre – qu’Israël n’accepterait aucun « diktat » international. Ni sur Jérusalem, ni sur d’autres questions. Mais il y a aussi une part de politique à long terme : de géopolitique. « Nous construisons et continuerons à construire en fonction de nos intérêts vitaux », a précisé le premier ministre. Notamment à Jérusalem.
Cela fait près de cinquante qu’Israël rebâtit la Ville sainte. Pendant dix-neuf ans, de 1948 à 1967, celle-ci avait été partagée en deux : l’Ouest israélien, l’Est jordanien. Ou même en trois, si l’on tient compte des nombreux « no man’s lands » qui séparaient les deux secteurs. Mais la Guerre des Six Jours, en juin 1967, a soudain placé l’ensemble de l’agglomération sous contrôle israélien. Un nouveau partage était « inconcevable ». Le plus sûr était cependant de le rendre matériellement impossible. De grands chantiers ont été lancés. Les gouvernements successifs, de gauche ou de droite, les ont poursuivi sans relâche. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à consolider quelques maillons.
Jérusalem est la ville sainte du judaïsme
Pourquoi cette passion ? D’abord, bien entendu, Jérusalem est la ville sainte du judaïsme. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire la Bible : non seulement les livres historiques ou rituels, mais aussi les prophéties. Ou de se familiariser avec la tradition rabbinique. Les juifs se tournent vers Jérusalem pour prier. Ils mentionnent Jérusalem dans chacune de leurs prières. L’ère messianique, selon eux, commence à Jérusalem. Elle s’y épanouit. C’est par Jérusalem seulement que le destin juif, souvent tragique, trouve un sens.
Jérusalem est redevenue à majorité juive voici près de deux cents ans
Ensuite, fait méconnu mais essentiel, Jérusalem est redevenue une ville à majorité juive voici près de deux cents ans. Majorité relative en 1845 : 45 % de juifs contre 30 % de musulmans et 25 % de chrétiens. Majorité absolue en 1868 : 55 % de juifs, 23 % de chrétiens, 22 % de musulmans. Majorité des deux tiers, enfin, à partir de 1912 : les musulmans supplantant peu à peu les chrétiens, tout au long du XXe siècle, au sein du troisième tiers.
Le caractère juif de la Jérusalem moderne avait conduit paradoxalement, dans le cadre de la partition de la Palestine préconisée par l’Onu en 1947, au projet d’un « Corpus Separatum » englobant la Ville sainte et sa périphérie. Officiellement, cette entité – sous contrôle international – devait assurer pendant dix ans au moins la protection des Lieux saints de toutes les religions. Mais le motif réel des experts de l’Onu était d’empêcher le rattachement de Jérusalem à l’Etat juif, centré sur Tel-Aviv. L’invasion arabe de 1948 a frappé le plan de partage de nullité, et le Corpus avec lui. Même si l’idée d’une « internationalisation de Jérusalem » continue à circuler dans certaines chancelleries, et tout particulièrement au Quai d’Orsay.
Un retour à la ligne de 1949-1967 – la « ligne verte » – équivaudrait à un encerclement sur trois côtés, nord, est, sud
Enfin, Jérusalem est la clé stratégique du pays. Elle se situe à l’intersection de l’axe horizontal Méditerranée-Jourdain, d’ouest en est, et de l’axe vertical Galilée-Mer Rouge, du nord au sud. Entre les mains d’Israël, elle garantit la sécurité de la plaine côtière et de Tel-Aviv, la capitale économique, mais aussi celle de la Galilée et du Neguev. Entre les mains d’une puissance arabe hostile, ce serait l’inverse. Mais pour jouer efficacement son rôle stratégique, une Jérusalem israélienne doit contrôler ses alentours : alors qu’un retour à la ligne de 1949-1967 – la « ligne verte » – équivaudrait à un encerclement sur trois côtés, nord, est, sud.
Le plan directeur de Jérusalem adopté par les Israéliens en 1967 prévoyait dans un premier temps de réunifier la ville, c’est à dire d’abattre toutes les barrières – fortifications, fils barbelés – qui séparaient les secteurs définis en 1949. Puis, dans un second temps, de créer une couronne de nouveaux quartiers juifs, en prolongement de quartiers existants : Ramoth, Ramath-Eshkol et Neveh-Yaakov au nord, Armon Hanetziv à l’est, Guilo au sud.
L’opération a été menée à bien en moins de dix ans. En règle générale, ces nouvelles zones urbaines ont été bâties sur les anciens no man’s lands ou dans des secteurs déserts, propriété de l’Etat. Pour donner une assise juridique à ces modifications, les Israéliens ont créé une municipalité unique englobant l’ancienne municipalité d’avant 1948 et quelques villages avoisinants. Un corridor, vers le nord, remonte jusqu’à Ataroth, près de Ramallah, où un aéroport a été construit.
Relier le Grand Jérusalem aux routes et avant-postes « neutralisant », sur le plan sécuritaire, la Cisjordanie.
Mais à partir de 1977, Israël entreprend de créer une seconde couronne de villes satellites : en dehors de la municipalité de Jérusalem. Cette fois, l’objectif est de contourner des localités arabes et de relier le Grand Jérusalem aux routes et avant-postes « neutralisant », sur le plan sécuritaire, la Cisjordanie. Pisgath Zeev, créé en 1982, renforce l’emprise israélienne sur la banlieue nord. Maaleh Adoumim, à sept kilomètres à l’est de Jérusalem, contrôle depuis 1991 la route de Jéricho et de la Mer Morte. Har Homah, au sud-est, créé en 1997, surveille à la fois Bethléem et la route de Hébron. Quant à la zone E1, elle doit relier Maaleh Adoumim à Neveh-Yaakov.
A cet ensemble s’ajoute le Gush-Etzion (« Bloc d’Etzion »), au sud-ouest de Jérusalem. Son histoire est quelque peu différente. A l’origine, il ne fait pas partie du schéma directeur, mais regroupe quelques localités prises et détruites par les Jordaniens en 1948. Les enfants des premiers habitants s’y réinstallent dès 1967. La valeur stratégique du site n’apparaît qu’à partir des années 1980 : une ville satellite, Beitar Illith, est créée en 1984.
La seconde couronne s’interrompt dans un secteur assez étendu, entre Maaleh Adoumim et Har Homah : la localité arabe d’Abou Dis. Israël a proposé à plusieurs reprises à l’Autorité palestinienne d’y installer sa capitale. Ce qui lui permettrait d’affirmer qu’elle contrôle la Jérusalem arabe.
La mise en place du Grand Jérusalem a suscité bien des critiques. Les « majorités automatiques » de l’Onu (pays musulmans, nations communistes puis post-communistes, nationalistes du tiers-monde) ont sans cesse condamné la « judaïsation » de la Ville sainte, ce qui peut prêter à sourire. Plus sérieux est le grief désormais soutenu par la plus grande partie des pays occidentaux : tout ce qu’Israël a construit depuis 1967 serait « illégal »puisque réalisé dans un « territoire occupé ». C’est au nom de ce principe que l’Union européenne a condamné les déclarations de Netanyahu sur la zone E1. Et que certains de ses membres ont envisagé de prendre des sanctions contre Israël, notamment en refusant l’importation de toute production industrielle ou agricole provenant de « Palestine occupée ».
La contradiction est flagrante. Si la ligne verte est une frontière internationale, Jérusalem-Ouest est Israël.
Mais l’ « illégalité » pourrait être le fait de l’Union européenne. Quand elle était en vigueur, de 1949 à 1967, la « ligne verte » (démarcation israélo-jordanienne) n’était qu’une ligne de cessez-le-feu. Depuis qu’Israël contrôle l’ensemble de la ville, en vertu d’un nouveau cessez-le-feu mettant fin à la guerre des Six Jours, la plupart des chancelleries veulent y voir une « frontière internationale ». Sans expliquer comment elles en arrivent à une telle conclusion. En outre, elles se refusent à rattacher de plein droit à Israël l’ancien secteur israélien d’avant 1967, « Jérusalem-Ouest ». Et maintiennent leurs ambassades à Tel-Aviv. La contradiction est flagrante. Si la ligne verte est une frontière internationale, Jérusalem-Ouest est Israël.
30 % seulement des habitants arabes de Jérusalem souhaitaient être rattachés à un Etat arabe de Palestine.
L’ultime argument d’Israël sur Jérusalem, c’est que son administration a été peu à peu acceptée par la population locale arabe. Un sondage réalisé en 2011 par un institut palestinien, le Palestinian Center for Public Opinion (PCPO), révélait que 30 % seulement des habitants arabes de Jérusalem souhaitaient être rattachés à un Etat arabe de Palestine. 86 % d’entre eux redoutaient, dans cette hypothèse, « un niveau plus élevé de corruption », et 74 % « la perte de leur liberté d’information et d’opinion ».
Je vous aiderai à transformer Gaza en un Singapour du Moyen-Orient
Certains dirigeants arabes le savent. Le 23 novembre, l’émir du Qatar, s’est rendu à Gaza. Selon diverses sources arabes, il aurait demandé au Hamas de faire la paix avec Israël : « Dans ce cas, je vous aiderai à transformer Gaza en un Singapour du Moyen-Orient ». Selon le journal chiite libanais Al-Manar, proche du Hezbollah pro-iranien, il aurait même conseillé aux Palestiniens d’abandonner leurs revendications sur Jérusalem : « Nous devons construire notre avenir sur ce qui existe ».
© Michel Gurfinkiel & Valeurs Actuelles, 2012
La position de l’émir du Qatar est intéressante et je n’en avait jamais entendu parlé sur nos ondes …
Il me semble que nous l’avions mentionné.
mais alors comment l’émir du qatar peut il dire cela d’un côté et de l’autre financer les frères musulmans qui veulent la destruction d’israel?
Il y a franchement une grave incohérence dans tout ceci, ne trouvez-vous pas?
Wawh , mais c’est qu’il est intelligent quand il veut l’émir du Qatar ?
” il aurait même conseillé aux Palestiniens d’abandonner leurs revendications sur Jérusalem : « Nous devons construire notre avenir sur ce qui existe ».
en espérant qu’ Abbas se laisse influencer et qu’il suive les conseils
de l’émir du Qatar ….. ce n’est pas gagné !
mais ça nous enleverait une épine du pied !
Tres bon article, que je vais garder. J’aurais voulu en lire un peu plus sur la ligne verte… une question bien compliquée.
Sinon, a la vue de la photo de Jerusalem avec tous ces building (a l’entrée de la ville) une seule reaction: mon d.ieu quelle horreur! Ils veulent en faire une nouvelle tel-aviv?
Ce qui est beau a Jerusalem c’est justement les bâtiments construits avec la pierre de… Jerusalem !!!
Sublime architecture, limpide classe design Le top endroit pour faire un bon shabbat à Jérusalem Capitale d’Israël.
Au fait , quelqu’un sait-il comment s’appellent les habitants de Jérusalem ?
(interdiction de googler ce serait de la triche)
l’émir du quatar à besoin de petite filletes gazaouites dans sa madrassa autrement dit “école du viol ” ?
PAUVRE QUATAR ,lui il a compris la vie…..pu… de luxe ,alcools et hotels 5 etoiles
et il veut meme donner des sous aux gazaouis !
mais le gazaouis ,lui ne veut que …du sang et la mort !
Oui Jean Patrick tu l’avais mentionné et cela avait été une découverte d’ailleurs
En tout cas cet article est fort intéressant, reprenant les villes et villages que je connaissais bien sûr de nom, certains de visu, mais les reliant à une politique précise.
Il est évident que cela doit rester nôtre et je présume que les loyers y étant moins chers, ils doivent attirer des immigrants et jeunes israéliens.
Je ne comprends vraiment pas de quoi se mêle l’Europe, si ce n’est qu’elle est mue par un antisémitisme récurrent et une nostalgie post coloniale. A cela s’ajoute maintenant une islamisation galopante.
Quoi qu’il en soit ses justificatifs sont nauséabonds et nous ne devons en aucun cas nous y soumettre. J’espère vraiment que le prochain gouvernement sera composé d’hommes et femmes sans concessions
Je voulais aussi te remercier de nous avoir donné une ligne d’info continue pendant l’opération à Gaza. Cela t’a demandé beaucoup de travail, mais nous avions les infos heure après heure et dans l’angoisse où nous étions en galouth, c’était appréciable
Complétement d’accord avec votre commentaire… Jérusalem et la capitale une et indivisible d’Israël etl’Europe doit s’occuper de ses affaires.
Et Jacques Kupfer l’écrit et le dit haut et fort:
Ban Kimoon : Ignare ou antisémite ?, par Jacques Kupfer
décembre 26th, 2012 Europe-Israel.org ban-ki-moon
Voici la lettre ouverte de Jacques Kupfer à Ban Kimoon:
« J’ignore si vous savez qu’il n’y a aucun lien entre l’islam et Jérusalem, que son nom ne figure pas une seule fois dans tout le Coran. Ce n’est que la libération de Jérusalem par l’armée juive en 1967 qui a déclenché un attachement aussi soudain que suspect à Jérusalem.
Le seul peuple ayant un droit historique, national, religieux, moral sur Jérusalem est le seul peuple Juif. Et donc, si vous l’ignorez, vous êtes un ignare et si le sachant, vous réagissez en condamnant la construction chez nous, vous êtes un antisémite. »
M. Ban Kimoon
Dans les hautes fonctions qui sont les vôtres, il est évident que vous savez choisir les priorités. Les problèmes qui secouent notre planète sur tous les continents sont tellement intenses et nombreux que vous devez sélectionner avec soin ceux qui méritent toute votre attention et qui nécessitent une réaction immédiate.
Vous avez toutefois, à titre personnel et au nom de votre organisation, une prédilection particulière pour le Proche Orient. A juste titre, cette région du monde exige toute votre attention.
Les coptes massacrés en Egypte, les Syro Chaldéens tués et expulsés d’Irak, les maronites en voie de fuite au Liban, le peuple kurde bombardé par les avions turcs et privé de tous ses droits, le réacteur nucléaire en Iran et les tentatives syriennes…
C’est pourquoi je me pose des questions en lisant votre récente déclaration sur les événements se déroulant dans la capitale juive, Jérusalem.
Un promoteur immobilier a acquis de la manière la plus légale qui soit, un bâtiment anciennement dénommé « hôtel Shepherd ».
Cet immeuble abritait le mufti Hadj Amin El Husseini, l’allié d’Hitler et le créateur des unités SS musulmanes. Il est évident qu’un tel immeuble a une valeur historique indéniable pour les successeurs du mufti et leurs amis.
En fait ce lieu côtoie le tombeau de Simon le Juste, haut lieu de prières pour les Juifs.
Le promoteur, muni des autorisations municipales nécessaires, a détruit cette vieille carcasse en ruine pour y construire un ensemble d’habitations modernes et correspondant au style de Jérusalem. Une bouffée de fierté .
Vous avez immédiatement réagi, en condamnant cette opération qui mettrait « en danger les négociations » en cours entre Israël et les arabes de Judée Samarie.
Voyez-vous, M. Ban KI Moon, votre attitude m’inspire évidemment une bouffée de fierté en constatant qu’un immeuble à Jérusalem, surtout dans sa partie orientale, a une telle importance que le responsable de l’ONU s’attarde à le commenter.
Une construction juive dans la capitale juive de l’Etat Juif requiert une absolue priorité par rapport aux événements planétaires. Vous avez raison, de manière inconsciente certes, de sentir que la construction juive sur notre Terre hâte l’avènement d’une ère nouvelle.
Ma seconde réflexion consiste à me demander si vous êtes totalement ignare (ce que je ne peux croire) ou antisémite forcené (ce que je n’ose imaginer).
Permettez-moi de vous expliquer pourquoi.
Je ne peux douter un seul instant que vous ayez lu la Bible et que vous sachiez que Jérusalem est la ville du Roi David(non, pas Daoud!), la ville sainte pour le peuple juif où furent édifiés nos Temples sur le Mont du Temple (pas l’esplanade des mosquées).
Vous n’ignorez pas que Jérusalem est la ville de nos prophètes juifs et que c’est dans sa direction que mon peuple juif en exil s’est tourné pendant deux millénaires pour ses dévotions juives.
Vous ne pouvez également ignorer que nos prières pour la
reconstruction de notre capitale sont répétées quotidiennement depuis le premier jour de notre bimillénaire exil.
Vous savez que nous jurons au moment de fonder un foyer juif que «notre droite dépérisse » si jamais nous oublions Jérusalem.
Tout cela, à moins d’être effectivement un ignare bâté, vous le savez.
Ignare ou antisémite :
J’ignore si vous savez qu’il n’y a aucun lien entre l’islam et Jérusalem, que son nom ne figure pas une seule fois dans tout le Coran.
Ce n’est que la libération de Jérusalem par l’armée juive en 1967 qui a déclenché un attachement aussi soudain que suspect à Jérusalem.
Le seul peuple ayant un droit historique, national, religieux, moral sur Jérusalem est le seul peuple Juif.
Et donc, si vous l’ignorez, vous êtes un ignare et si le sachant, vous réagissez en condamnant la construction chez nous, vous êtes un antisémite.
Vous ne pouvez pas ignorer, M Ban Ki Moon, que la prime à l’agression n’est pas une pratique civilisée et que ce n’est pas l’agresseur vaincu, qui dicte ses conditions à l’agressé vainqueur.
Ce n’est pas l’Allemagne nazie qui a dicté ses conditions de reddition et ce n’est pas le Japon impérial qui a décidé des suites du conflit.
Les alliés, vainqueurs, ont imposé aux vaincus des conditions de reddition impératives.
Les îles Sakhaline furent annexées par l’Union Soviétique, Eupen et Malmédy repris par la Belgique, l’Alsace et la lorraine définitivement récupérées par la France.
Pouvez-vous ignorer que le Peuple juif est revenu sur sa terre, conformément à son destin éternel et en accord avec la Société des Nations, les accords de San Remo et le droit du vainqueur.
Le Peuple d’Israël fut agressé dès sa création par une coalition des états arabes voisins, attaqué à nouveau en 1956, menacé de disparition en 1967, attaqué le Jour le plus saint de son calendrier à Yom Kippour en 1973, soumis à la guerre d’usure, aux attaques terroristes à partir du Liban et des villes occupées par les arabes, obligé d’entrer en
guerre au Liban, soumis aux tirs des Kassams de Gaza et des tirs meurtriers sur sa frontière Nord.
Quel exemple avez-vous vu dans l’Histoire de l’Humanité, où un agresseur barbare est vaincu mais garde la faculté de dicter ses conditions pour « négocier ».
Il appartient et il a toujours appartenu au vainqueur de dicter les conditions de la reddition de son ennemi, de fixer les frontières de son pays et de déterminer librement où se situe sa capitale.
« peuple palestinien »:
Vous savez certainement que « le peuple palestinien » est une invention fort récente et que jamais une « Palestine » arabe » n’a existé dans l’Histoire.
Vous savez que les fonds versé aux prétendus « réfugiés palestiniens »permettent de continuer à entretenir des parasites malfaisants et corrompus depuis des générations, de fournir des sommes énormes pour la nomenclature terroriste, édifier des villas luxueuses à Gaza et
Ramallah.
Vous savez que les pays arabes où vivent ces parasites refusent de les naturaliser et de leur permettre une intégration en leur sein qu’ils réclament pour les arabes dans les pays occidentaux.
Vous savez que ces mannes financières qui alimentent le terrorisme arabe depuis six décennies auraient pu solutionner tous les problèmes que rencontre le continent africain.
Si vous l’ignorez, vous êtes un ignare mais si vous le savez, vous êtes un antisémite. A vous de choisir.
La troisième possibilité:
En fait il existe une troisième solution que je n’ose vous proposer, le cumul des deux qualifications soit ignare et antisémite.
Bien sûr, cette lettre sans changer un iota aurait pu être adressée à de nombreux hommes politiques occidentaux mais vous les représentez si bien!
D’ailleurs vous aurez une splendide opportunité de prouver une fois de plus votre attachement à la tolérance religieuse!
Désormais, les juifs auront enfin la possibilité de prier devant ce que nous appelons le « petit Kotel », un morceau de la muraille autour de notre Mont du temple.
Cet endroit se situe dans la partie encore peuplée d’arabes de notre capitale.
Je suis persuadé que vous déciderez que des prières juives en un tel lieu seront une raison suffisante pour mettre un terme aux « négociations ».
Vous serez sûrement rejoint sur ce point par un président européen qui trouve normal que des musulmans bloquent les rues de sa capitale en imposant leurs prières publiques mais qui trouvera anormal que les Juifs en Israël puissent prier devant un reste de leur gloire passée, une preuve de leur grandeur actuelle et un gage de leur splendeur future.
Comme l’affirmait M. Menahem Begin :
« Nous y sommes par la force du droit et non par le droit de la force ».
Mais s’il faudra, le démontrer par le droit de la force….
Avec mes salutations pas trop respectueuses.
Jacques Kupfer
Pétition contre le consul de France (palestine), l’horrible Frederic Deux-agneaux: soyez nombreux à signer, merci.
http://petition.jssnews.com/
Signe bien entendu.. Tres important de le faire..
Les Yerushalmim!! lol
euh… les Jerusalamitains? lol Non, je sais, “des gens chanceux car ils vivent dans la plus belle ville du monde”!
@ bat el
Les Jérusalemites , je crois ( sans tricher )
Il semble qu’en français on dise les Yérosolomitains…
Bon, j’ai triche, histoire de ne savoir comment on m’appelle (puisque je vis a Jerusalem)
Il parait que c’est soit les hiérosolymites ou hiérosolymitains.
C’est très moche, je garde en Hébreu: Yerushalmi/t!!
Mais la minute de Maitre capello était sympa!
Jerusalem est Une et indivisible !
Israel a adopté la bonne politique: Les occidentaux s’habitueront aux annonces de constructions, ils cesseront de pousser des cris de vierge effarouchée.
La politique des petits pas, celle que les palestiniens adoptent par ex en construisant illégalement en zone E1, est celle que nous devons faire notre: placer nos pions progressivement dans un contexte militaro-stratégique. Il nous faut façonner à l’avance le pays pour qu’il soit plus sur en prévision d’hypothétiques négociations et pour récupérer nos lieux saints et pour rendre.
En espérant que la haute cour d’Israël ne se mette pas en travers.
La gestion du mont du temple sera plus difficile à récupérer, quoi que … Il faudra profiter des troubles que nos voisins adorés ne manqueront pas de provoquer pour serrer la vis.
Moshé Dayan a commis une erreur historique la confiant au Warf
Qui sait que chypre, pays qui fait partie de l’europe je crois, a une partie de son teritoire volé en 1974 par la turquie.
M. ban kim ûne ne s’en offusque pas.
Pourquoi?
L’U.E. non plus!
Pourquoi?
C’est pourtant une partie de l’europe!
Ha, plus synique encore:
la partie “volée” par les turcs comprend un grand nombre de maisons de chypriotes “grec”.
Elles sont vendues à des europeens des Anglais en particulier!
Alors ashton, tu peses des tones!
Mes dires sont verifiables sans peines.