Publié par Jean-Patrick Grumberg le 28 décembre 2012
Philippe Pascal
Philippe Pascal – Un pont pour la Paix

Philippe Pascal président très actif de l’association avignonnaise « Un Pont pour la paix » (1), n’a pas pu livrer son camion aux Gazaouis.

Bloqué à la frontière turque

Bloqué en Turquie à proximité de la frontière turque, Philippe Pascal a été empêché d’acheminer son véhicule jusqu’au territoire palestinien.

L’humanitaire mal informé (son ridicule petit camion fait assez minable comparé aux dizaines de milliers de tonnes de marchandises et produits humanitaires qui sont livrés par des milliers de semi-remorques chaque semaine (250 par jour) par Israël à Gaza, par le passage de Kerem Shalom), était parti avec un camion bourré de matériel pour les Gazaouis : des fournitures scolaires, des ballons de foot, des fauteuils roulants.

250 semi remorques par jour
250 semi remorques par jour

« Je croyais qu’avec la chute de Moubarak, ce serait facile de traverser l’Egypte pour arriver à Gaza », explique l’humanitaire trompé par les médias qui ne révèlent pas que le seul blocus de Gaza, c’est celui imposé par leurs frères égyptiens.

Parti en 2011 de France jusqu’au sud de la Turquie, à Mersin, il pensait traverser la Méditerranée jusqu’en Egypte puis rejoindre Gaza. « Mais la douane turque n’a pas voulu me laisser partir. »

Il laisse alors son camion en Turquie et part seul pour Gaza.

Avion jusqu’au Caire, puis taxi dans le Sinaï, et comme la frontière entre l’Egypte et Gaza est bouclée à double tours, il finit à pied par un tunnel de contrebande.

Entre temps, l’hôtelier turc où il avait laissé son camion lui réclame 4 300 € ! « Il avait compté 20 € par jour, c’est le prix d’une chambre ! », s’exclame Philippe Pascal.

Après marchandage avec ce local hautement concerné par les missions humanitaires, P. Pascal décide de livrer sa maigre cargaison à une association Arménienne d’aide à l’enfance, laquelle, d’ailleurs, en a bien plus besoin que les grassouillets gazaouis.

Ne s’avouant pas vaincu, il veut maintenant repartir… avec un break.

Quelqu’un de charitable pourrait-il lui dire que les gazaouis sont surtout demandeurs d’Iphone 5, qui, selon al Arabiya News (2) se vend 1400 dollars, s’arrache comme des petits pains, et est en pénurie chronique ?

Boutique téléphonie Gaza city
Boutique téléphonie Gaza city

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

(1) http://www.laprovence.com/article/actualites/le-convoi-humanitaire-pour-gaza-offert-aux-armeniens
(2) http://english.alarabiya.net/articles/2012/10/16/244132.html

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