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Michel Garroté, réd en chef – Je me souviens, cela remonte à 2007 et 2008, qu’après la publication du rapport de l’Iraq Survey Group, les titres des médias avaient répété « Aucune Arme de Destruction Massive n’a été trouvée ». A l’époque, l’Equipe dreuz.info, nous avions pris contact avec des services de renseignements (entre autre David Gaubatz) et avec des experts militaires (entre autre Laurie Milroye). La plupart des articles avaient continué à dire que l’Irak ne constituait pas une menace pour les Etats-Unis et donc que ces derniers avaient eu tort d’éliminer Saddam Hussein. Leur conclusion se fondait sur la déduction que l’Irak n’était une menace que si elle avait des munitions avec des agents de destruction massive. Leur affirmation « l’Irak n’était pas une menace » faisait également écho à ceux qui ne voulaient pas faire de travail de recherches et ceux qui s’opposaient au Président Bush.
John A Shaw, officiel du Pentagone, membre de l’Iraq Survey Group, le groupe formé à l’automne 2003 pour rechercher des Armes de Destruction Massive en Irak, s’était exprimé à ce propos le 19 février 2006, lors une conférence du renseignement à Alexandrie, en Virginie. Le sous-secrétaire à la Défense John A Shaw avait ainsi expliqué que les Spetsnaz, les forces spéciales russes, ont aidé les Irakiens à déplacer et cacher leurs ADM en Syrie, au Liban et en Iran. Les experts américains avaient observé qu’une parade du Parti Baas en janvier 2002 montrait des armes non conventionnelles qui ont disparu depuis le début de la guerre, en mars 2003. La chercheuse Laurie Milroye avait confirmé à dreuz.info qu’un tiers de ADM de Saddam Hussein se trouvaient en Irak, un tiers en Iran et un tiers en Syrie et au Liban.
David Gaubatz, agent fédéral de l’OSI, la super-police américaine, qui a mené des opérations clandestines durant la guerre en Irak, avait déclaré en décembre 2007 à dreuz.info : Lorsque nous sommes arrivés en Irak, beaucoup d’Irakiens ont voulu aider les Américains et les forces de la coalition. Des Irakiens de toute condition sociale nous ont rapporté les emplacements exacts des Armes de Destruction Massive irakiennes (chimique, biologique et nucléaire). Les habitants nous ont expliqué que les ADM avaient été principalement enterrées au sud du pays, plus précisément dans des soutes étanches, cachées dans le système d’égouts sous une ville et sous l’Euphrate. Pour retirer ce matériel, nous avions besoin d’une main d’œuvre et de matériel conséquents. Nous n’avions ni l’un ni l’autre. J’ai alors contacté l’Iraq Survey Group, la commission américaine chargée par le Congrès de découvrir les ADM irakiennes, à Bagdad.
David Gaubatz nous avait en outre déclaré : Ils nous ont répondu qu’ils ne disposaient pas, eux non plus, du personnel nécessaire à ces travaux. De plus, ce qui nous a atterrés, nous autres agents, c’est que l’ISG a déclaré que le sud de l’Irak était trop dangereux pour qu’elle y envoie ses inspecteurs. Nous avions de la peine à y croire. Nos sources irakiennes (hauts responsables du gouvernement, officiers de police, militaires) nous avaient pourtant avertis : soit nous déterrions les ADM, soit nos ennemis allaient le faire un jour ou l’autre. J’ai quitté l’Irak en juillet 2003 et personne ne s’était, à l’époque, occupé des sites d’ADM. Plus tard, des agents américains m’ont informé que nombre des Irakiens qui nous avaient briefés sur les ADM avaient ensuite été kidnappés, torturés et tués par les insurgés. Finalement, ce matériel interdit est tombé entre les mains des insurgés irakiens et leurs alliés dans la région. Les Etats-Unis ont perdu une opportunité de priver les terroristes d’un arsenal d’ADM, concluait David Gaubatz dans ses déclarations en exclusivité pour dreuz.info.
Si aucune industrie de production à large échelle d’agents chimiques et biologiques n’a été mise à jour en Irak, de nombreux laboratoires clandestins, sous la houlette des renseignements irakiens, ont démontré que ces derniers étaient engagés dans la préparation de quantité d’agents chimiques, du gaz moutarde sulfurique, de gaz moutarde nitrogénique, de la ricine, de l’aflatoxine, ainsi que d’autres agents chimiques. Ces laboratoires évaluaient si ces divers poisons changeaient de texture, d’odeur et d’apparence une fois ajoutés à des aliments. Ces découvertes de l’ISG ont été ignorées par les anti-guerres et la presse. Est-ce que cela constitue une menace ? Peut-être cela dépend-il de votre vision d’une « menace ». Le chapitre du rapport Duelfer consacré aux armes chimiques indique que la direction des services secrets irakiens avait un plan pour produire et insérer du gaz moutarde nitrogénique dans des grenades à mains, ainsi qu’un projet de mettre du gaz moutarde et du gaz sarin dans des bouteilles de parfum et des médicaments, envoyés ensuite en Europe et aux Etats-Unis.
Devons-nous croire que ce projet existait parce qu’ils nous aimaient trop ? Ou projetaient-ils de nous faire du mal ? A mon sens, la menace principale que représentait l’Irak était son soutien aux terroristes en général et sa propre activité terroriste. L’ISG a également appris que de la ricine était développée en liquide pour être transformée en aérosols dans diverses munitions. De telles expériences n’étaient pas entreprises à des seules fins d’assassinats. Si l’Irak était capable de produire de la ricine en aérosol, cela représentait un pas en avant décisif, sans nul doute pour des motifs terroristes. Même en petite quantité, la ricine peut être considérée comme une Arme de Destruction Massive. Des agents chimiques, transmis en petite quantité à des terroristes, peuvent blesser et tuer un grand nombre de gens. A plusieurs reprises dans leur histoire, les agences de renseignement irakiennes ont conduit des tests d’armes biologiques et chimiques avec des cobayes humains, des expériences qui ont été plus loin que les seules études d’assassinats ciblés. Si certaines de ces expériences ont été conduites dans les années 70 et 80, de multiples sources ainsi que des témoignages montrent que les tests ont continué de 1990 à 2000, peut-être jusqu’à fin 2002. Devions-nous attendre que de telles armes soient utilisées contre des populations civiles pour réagir ? Est-ce comme cela que certaines personnes veulent défendre les Etats-Unis de la menace terroriste ?
On dit que l’Irak de Saddam Hussein ne soutenait pas le terrorisme. Vraiment ? Des documents montrent que l’Irak entraînait des étrangers à Salman Pak aux techniques de terroristes, y compris l’assassinat et l’attentat-suicide. En plus d’Irakiens, les recrues incluaient des Yéménites, des Saoudiens, des Libanais, des Egyptiens et des Soudanais. Si l’ONU était en mesure de prévenir la menace, pourquoi l’Irak n’a-t-elle pas déclaré ces laboratoires clandestins à l’Unscom et l’Unmovic, et pourquoi les inspecteurs n’ont-ils pas réussi à les localiser ? Ne serait-ce pas parce que les informateurs de l’Unmovic et l’Unscom avertissaient au préalable les renseignements irakiens de l’arrivée des inspecteurs ? De nombreux documents mis à jour par l’ISG le prouvent. A la fin 2002 et au début 2003, des équipements et du matériel ont été déménagés de sites vingt-quatre heures avant les inspections onusiennes. Les informateurs travaillaient depuis 1993. De fait, il n’y a jamais eu d’inspection surprise. De plus, les sanctions ne marchaient plus. L’Unscom était au courant de cet échec, mais apparemment pas de son ampleur depuis 1998.
Les demandes d’alourdissement et d’allègement des sanctions, par des gouvernements du monde entier, sont devenues légendaires et ont été rappelées la semaine passée. Les inspections ne pouvaient pas être effectives dans le soutien total du Conseil de Sécurité. Un tel soutien n’existait plus depuis 1996. Nous savons aujourd’hui pourquoi. L’Irak exploitait sa manne pétrolière pour acheter l’influence de membres du Conseil de Sécurité et d’autres pays autour du globe. Ces points sont à présent très bien documentés. Est-ce que l’Irak représentait une menace ? En étudiant les intentions du régime et l’activité de ses agences de renseignement, ainsi que la futilité des inspections onusiennes au sujet des laboratoires clandestins, il est difficile de conclure autrement.
Certes, les affirmations des services de renseignement à propos des Armes de Destruction Massive de l’Irak étaient exagérées. Mais les critiques contre ces mêmes services de renseignement le sont tout autant. L’ISG, le groupe d’experts américains en charge de trouver des ADM après la guerre, sous la direction de David Kay, a découvert un projectile au gaz moutarde relié à une bombe en mai 2004, en Irak. L’ISG affirme que ce gaz fait partie des quatre-vingt tonnes de gaz moutarde qui ont disparu des entrepôts irakiens. Le 17 mai 2004, une bombe au gaz sarin blessa grièvement des soldats américains en Irak. Ce type de gaz, dont l’origine remonte au temps du parti Baas, aurait dû être détruit par les inspecteurs entre 1991 et 1998. Le 8 août 2005, les troupes américaines ont découvert un laboratoire contenant 4’000 litres d’agents chimiques. La communauté du renseignement est divisée sur l’origine et la présence ou non de ces agents chimiques au temps de Saddam Hussein. Hans Blix, le 27 janvier 2003, a affirmé dans son rapport que les inspecteurs de l’ONU avaient découvert, fin 2002, que l’Irak de Saddam Hussein produisait du gaz VX ainsi qu’un gaz proche du gaz moutarde, le thiodiglycol. Blix a également démontré que l’Irak produisait des missiles interdits.
Certains de ces missiles (Al-Hussein) ont été détruits devant les yeux de tous au milieu de la crise, au printemps 2003. Richard Butler, le chef des inspecteurs de l’ONU en Irak a publié un livre en 2000, intitulé La plus grande des menaces : les ADM de l’Irak et la crise pour la sécurité globale. Dans ses pages, il explique que les inspecteurs ont découvert en 1998 que l’Irak produisait du gaz VX. L’Irak avait démenti, puis admis en avoir produit seulement 200 litres, puis 3’900 mais sans être en mesure de les utiliser comme armes. Butler conclut, trois ans avant la guerre en Irak : L’Irak a un programme très agressif de production d’ADM. En 2002, les inspecteurs de l’ONU ont résumé ce qu’ils avaient trouvé en Irak, dans un rapport écrit par l’analyste Kenneth Katzman. Entre 1991 et 1994, les inspecteurs ont découvert quarante laboratoires secrets de recherche nucléaire ainsi que trois programmes clandestins d’enrichissement d’uranium. Le 23 juin 2004, les forces américains ont découvert 1.7 tonnes d’uranium enrichi dans une usine nucléaire irakienne, ainsi que 1’000 objets radioactifs.
David Kay, du groupe d’experts en charge de trouver les ADM en Irak témoigne devant le Sénat en octobre 2003 : L’Iraq Survey Group a découvert des dizaines de programmes de construction d’ADM et du matériel s’y rapportant, inconnus des inspecteurs de l’ONU. Kay a également démontré que l’Irak avait cherché à acheter des missiles à la Corée du Nord à de nombreuses occasions. Les experts américains ont observé qu’une parade du Parti Baas en janvier 2002 montrait des armes non conventionnelles qui ont disparu depuis le début de la guerre, en mars 2003, et qui sont toujours introuvables. L’expert de l’Irak sous l’administration Clinton a écrit son dernier mémo sur le régime en 2000. Il y dit : la prochaine administration aura deux choix : soit elle prend une posture agressive et renverse Saddam Hussein, soit elle adopte des sanctions extrêmement dures pour déstabiliser l’adversaire et empêcher Saddam Hussein d’étendre sa force militaire, particulièrement son programme caché d’ADM.
Le général George Sada, deuxième adjoint des forces aériennes irakiennes sous la dictature de Saddam Hussein troisième personnalité militaire du régime, a écrit un livre, Saddam’s secrets, où il explique qu’il a recueilli les témoignages de pilote de 747 qui ont utilisé leurs avions pour transporter des ADM en Syrie, en février 2003. Une colonne de camions a fait également le trajet, avec le matériel le moins lourd. La CIA a effectivement des images satellites montrant des colonnes de camions irakiens traversant la frontière, à la même période. Ce procédé n’est d’ailleurs pas nouveau : pendant la première guerre du Golfe, Saddam Hussein avait envoyé toute sa flotte aérienne à l’abri en Iran (George Sada, Saddam’s secrets, Integrity Publisher, 2006). Selon le renseignement américain, entre le 10 janvier et le 10 mars 2003, la plupart des Armes de Destruction Massive irakiennes ont été transférées dans des citernes géantes, puis enterrées dans la vallée de la Bekaa, par les forces spéciales syriennes, sous le contrôle d’agents secrets syriens.
Préalablement creusées par le génie militaire syrien, les fosses de 6/8m de côté et de 25/35m de profondeur ont reçu ces armes, puis ont été comblées et replantées. La Syrie a été payée 35 millions de dollars pour ses prestations. On peut les retrouver avec un équipement adapté. Avant que Colin Powell ne vienne à Damas le 3 mai 2003, les Syriens ont fait un geste de conciliation, en accélérant la capture et la cession de fugitifs du régime irakien, notamment le 28 avril le Dr Rihab Taha, microbiologiste, et Houda Salih Mahdi Amash, chef du projet anthrax. David Kay, chef de ISG (Iraq Survey Group, les inspecteurs américains en charge de découvrir des ADM après la guerre), dans un entretien au Sunday Telegraph, le 25 janvier 2004 déclarait : Une partie du programme secret d’ADM de Saddam Hussein a été caché en Syrie. J’ai trouvé des preuves démontrant que du matériel a été transféré en Syrie peu de temps avant le début de la guerre en Irak, en mars 2003. Nous savons, d’après l’interrogatoire d’anciens responsables irakiens, que beaucoup de matériel a été envoyé en Syrie avant la guerre, dont certains éléments du programme d’ADM de Saddam.
Sur le Site Internet du quotidien français Le Figaro, Alain Barluet écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les armes chimiques, dont les États-Unis redoutent qu’elles soient employées contre les rebelles syriens par Bachar el-Assad, ont déjà été utilisées au Moyen-Orient, principalement par l’Irak. Le recours aux armes chimiques par Bachar el-Assad, considéré comme une « ligne rouge » par les Occidentaux, ranime le spectre d’une «guerre sale» et des massacres perpétrés ces dernières années au Moyen-Orient, principalement par l’Irak. Fin septembre, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, reconnaissait que le régime syrien avait disséminé ses stocks d’armes chimiques dans le pays, possible prélude à une utilisation de cet arsenal redoutable contre les rebelles. Selon les experts, les stocks syriens s’élèveraient à «plusieurs centaines de tonnes» de gaz moutarde et d’agents neurotoxiques comme le Sarin et le VX.
Les vecteurs dont disposerait Damas pour épandre ces substances létales vont des missiles balistiques Scud aux bombes aériennes et aux obus d’artillerie. Une «task force» d’environ 150 militaires américains, essentiellement des forces spéciales, se trouve depuis plusieurs mois en Jordanie, prête à agir si le régime syrien mettait en œuvre ces armes. L’inquiétude américaine se fonde notamment sur le précédent irakien. Dans un contexte fort différent il est vrai, l’armée de Saddam Hussein a massivement utilisé les armes chimiques durant la guerre Iran-Irak, entre 1980 et 1988, faisant quelque 10.000 morts. Surtout, à la fin du conflit, Saddam Hussein a eu recours à cette arme fatale pour regagner le contrôle de territoires qui lui échappaient. En 1988, le bombardement au gaz de la ville de Halabja, le Guernica du Kurdistan, coûta la vie à 5000 personnes.
Si les troupes américaines n’ont jamais pu mettre la main sur les armes de destruction massives invoquées par l’Administration Bush pour déclencher l’invasion de l’Irak, plusieurs attentats survenus dans ce pays depuis 2007 ont révélé l’utilisation de charges explosives combinées à du chlore. En Syrie, une explosion survenue dans une usine d’armes chimiques près d’Alep, lors de l’installation de gaz moutarde dans des ogives de missiles Scud, a tué 25 militaires. Connues de longue date pour leurs effets dévastateurs contre lesquels il est difficile de se prémunir, les armes chimiques ont été utilisées lors de conflits bien au-delà du Moyen-Orient. En Europe, l’inconscient collectif a longtemps conservé le cauchemar du gaz moutarde lâché par les Allemands à Ypres, en avril 1915. Cette première attaque chimique massive fit environ 10.000 morts. L’utilisation des armes chimiques est théoriquement prescrite par une convention internationale entrée en vigueur en 1997. La Syrie fait partie des quelques pays n’ayant ni signé ni ratifié ce texte. Damas ne s’estime donc pas tenu de respecter ces interdits (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous lien vers source).
De leur côté, l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur avec l’Agence France Presse écrivent (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’utilisation d’armes chimiques par la Syrie entraînerait une « réaction internationale immédiate » de la communauté internationale, a déclaré mardi 4 décembre le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen. « Une utilisation éventuelle d’armes chimiques serait totalement inacceptable pour la communauté internationale. Je m’attends à une réaction immédiate de la communauté internationale » si c’était le cas, a-t-il déclaré avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan à Bruxelles. Le président américain Barack Obama a déjà menacé lundi de « conséquences » son homologue syrien Bachar al-Assad s’il faisait usage d’armes chimiques, un responsable américain affirmant que Damas était en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin.
Sans que l’on sache si la décision est liée, l’ONU a annoncé qu’elle suspendait ses opérations en Syrie en raison de la dégradation de la sécurité, un mouvement suivi par l’Union européenne qui a décidé de réduire sa délégation au minimum. « Plusieurs indices nous laissent penser qu’ils sont en train de mélanger des précurseurs chimiques », a révélé un responsable américain, évoquant le gaz sarin et donnant corps aux mises en garde américaines tout au long de la journée. Barack Obama a pris à témoin Bachar al-Assad. « Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable. Si vous commettez l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez », a prévenu le président américain lors d’une allocution à Washington. A Prague, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a adressé un « avertissement très sévère » aux dirigeants syriens.
Les Etats-Unis sont « inquiets à l’idée qu’un régime de plus en plus assiégé (…) réfléchisse à l’utilisation d’armes chimiques contre les Syriens », a renchéri le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. Pour Washington, l’utilisation d’armes chimiques constituerait le franchissement d’une « ligne rouge ». Le gaz sarin est un puissant neurotoxique qui provoque une paralysie complète puis la mort. Ses précurseurs chimiques sont stockés séparément pour éviter tout accident, le fait de les mélanger constitue une étape vers sa militarisation. La Jordanie, frontalière de la Syrie, a jugé par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Judeh, en visite à Washington, que l’usage de ces armes « changerait la donne » et provoquerait une intervention internationale. Mais Damas a aussitôt réaffirmé qu’elle ne fera pas usage de ce genre d’armes, si elle en possède, contre son peuple, selon une source au ministère des Affaires étrangères citée par l’agence de presse officielle Sana.
Sur le terrain, l’ONU « va suspendre ses missions dans le pays jusqu’à nouvel ordre » et retirer son « personnel non essentiel » de Syrie, a déclaré son porte-parole Martin Nesirky. Même chose pour l’Union européenne, qui a « décidé de réduire ses activités à Damas à leur minimum ». L’arsenal chimique syrien existe depuis plusieurs décennies et comprend notamment de l’hypérite (gaz moutarde), du sarin et du VX. Les stocks syriens sont de l’ordre de « centaines de tonnes » d’agents chimiques divers, selon Leonard Spector, expert au centre d’études sur la non-prolifération à l’Institut Monterey, aux Etats-Unis. (Fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous lien vers source).
Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et le cas échéant les sources citées
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j’ai entendu une comentaire sur les armes de destructions massives de l’époque de saddam sur la chaine France 24 et puis plus rien . Combien on pari que les révélations ne vont pas trouver preneurs ? et faire pschitt !
Exposé clair et net et très instructif, de quoi rabattre le caquet des imbéciles qui nient que l’Irak avait un programme d’armes chimiques qui sont comme chacun sait des armes de destruction massive .
Pendant qu’on s’acharne au sujet des affaires concernant la Syrie, l’allemagne s’apprête à vendre près d’un millier de chars « leopard » à l’arabie saoudite.
Or, il me semblait que l’allemagne s’était engagée à ne pas vendre de matériel militaire aux dictatures.
Il faut croire que l’arabie saoudite n’est pas concernée par le fascisme islamique !
Quand il s’agit de faire du blé, « l’ami-fritz » pactise avec le diable ! Rien à cirer du fascisme !
Ca ne nous rappelle pas quelque chose ?…
@stormopzee
Le Léopard est considéré comme le meilleur char de combat actuel, avec toutefois à bord des équipages confirmés.
Je pense que les saoudiens sont à des années lumières de pouvoir tirer le maximum de ces engins.
A une époque les saoudiens de l’arme blindée étaient considérés comme des chameliers motorisés.
Posséder un excellent matériel est une chose savoir en tirer le maximum en est une autre.
Je sais, il ne faut jamais minimiser son ennemi potentiel, mais les saoudiens à part faire la danse du sabre et parader jusqu’à présent se sont montrés de piètres soldats sur le terrain les très rares fois où ils intervinrent.
Je pensais que le Leclerc était supérieur, en particulier avec la capacité de tirer en roulant ?
Les émirats sont spécialistes dans l’art d’acheter des matériels dont ils sont incapables de se servir. Ex : mirages.
@hagdik;
Bonjour,
J’ai étudié il y a quelques jours une récapitulation publiée sur la toile des dix meilleurs chars au monde, le dernier modèle du Léopard est classé N°1 .
Tous les chars modernes peuvent tirer en marche car tous ont des tourelles oscillantes .
le leclerc est de loin le meilleur char de combat actuel en attendant le petit dernier des coreens,tout les chiffres parlent d eux meme,c est sur si on se base sur les conneries ambiantes du tube pour se renseigner….
C’est comme pour les f15 f16 tous les pays arabes en ont,et personne ne peut les utiliser contre ISRAEL CAR ILS N’ONT AUCUNE CHANCE DE RETOURNER À LEUR BASES.
Ils le savent, personne ne leur a appris d’ailleurs.
El Assad n’est plus à des crimes de guerre prêt ! alors s’il utilise
des armes chimiques , j’espère bien qu’il en crèvera aussi , au même titre que son peuple !
Sans oublier le pays situé, un peu plus à l’est !
Ah non ! Surtout pas d’intervention, maintenant que ça va devenir bon !
Enfin quoi, il faut être barjot pour empêcher ASSAD de détruire des dizaines de milliers de tonnes de déchets et en même temps de de finir le stock d’ADM. C’est tout bon !
Ca aussi, ça fait partie du plan.
Alors ok, il faut sauver les apparences. Une intervention en Syrie, oui, mais pas avant que les 50 000 tonnes détruites, n’aient été dépassées !
S’il vous plaît, ne vous y mettez pas vous aussi, à vous foutre de notre gueule.tout le monde est au courant des ignobles mensonges employés par la Zunie, l’OTAN et ses lèche-bottes, dont Israël en fait partie, pour envahir tel ou tel pays .il faut être honnête, la Syrie est attaquée par une bande de salopards sans aucune raison valable à part de ne pas vouloir jouer le jeu le l’Empire. trop facile de foutre la merde partout pour ensuite pouvoir vendre des armes et refaire les frontières à sa convenance. ça suffit! tout le monde n’a les moyens, comme ceux qui foutent le bazar partout, d’aller se planquer dans des bunkers ou changer de pays illico-presto à la moindre alerte. ASSAD défend son pays parce-que c’est son devoir car il est le président et son pays est attaqué de toute part par des terroristes payés et armés par des pays terroristes dont , malheureusement, le mien en fait partie. alors c’est bon, un peu d’honnêteté serait la bien venue…..
1-Assad ne défends pas son pays, il défend plutôt son ethnie/obédience réligieuse
2-Bush a attaqué l’Irak car celle-ci représentait une menace pour la sécurité mondiale (comme l’est l’Iran aujourd’hui). Je rappelle qu’avant l’avènement d’Obama, l’Irak était un pays qui sortait tranquilement de son périple de tuerie. La nouvelle administration a abandonné le rêve démocratique des irakiens, qui sont maintenant infiltrés et manipulés par l’Iran.
3-Obama veut renverser Assad pour mettre ses potes(les frères musulmans) au pouvoir. Il leur a envoyé de l’argent et des armes, ceux ci ne réussissent toujours pas. Donc, il cherche à aller lui même
4-une chose demeure: les mêmes qui ont tiré sur Bush, veulent utiliser le même prétexte pour attaquer Assad. S’il voulait s’en servir, il l’aurait fait depuis
je suis tout a fait d’accord avec jo et comment peut-on se déchargé sur des minorités comme ça face a la coalition rebelle(sponsor et Co)
c’est dans l’air du temps
Obama ne fera rien du tout , parce que derrière la Syrie il y a
Poutine qui approuve tout ce que fait Assad !! alors comment faire ????
Honnêteté ! Effectivement, soyez honnête. Reconnaissez que ces crevards d’islamistes mettent la merde (je sais, le mot est vulgaire. Cependant, il colle parfaitement à cette racaille)…mettent la merde , partout. Que ce soit chez eux,ou hors de chez eux. Cette engeance peut disparaitre de la surface du globe. Je m’en réjouis, d’autant plus qu’ils se mettent sur le coin de la figure, entre eux. Qu’ils soient gazés, ou mieux, égorgés, selon leurs méthodes : Les parties génitales dans la bouche ! Bon débarras ! Qu’ils aillent dans leur paradis, faire la fête aux vierges promises par leur mahomet, le pervers, l’assassin, le pédophile !
C’est quand même curieux, l’analogie entre ce pervers de mahomet et la perversion des islamistes !
Mes propos, hier, étaient quelque peu …incisifs, pour rester correct. Je les regrette. Cependant, lorsqu’on lie les mots »honnêteté et « islam », je vois rouge.
Les « charia-philes » sont profondément malhonnêtes, pour reprendre, à l’envers, le terme employé.
Les « charia-philes » sont des fascistes . Défintion de fascisme : Mise en place d’un régime dictatorial.
On a connu un spécialiste du régime dictatorial qu’il voulait imposer au monde entier, durant les années 40.
Les « charia-philes » sont du même acabit : Ils veulent imposer leur régime totalitaire, au monde entier.
D’ailleurs, plutôt que « charia-philes », ces gens-là devraient être nommés : nazislamistes !
Alors, ce qui se passe en Syrie, je m’en contre-fiche. Qu’ils se battent entre-eux, de la manière qui leur plait. Cela m’importe peu !
Au pays des aveugles les borgnes sont rois.
Jo
Disons qu’il défend sa caste, ses affidés, et le pognon que sa famille a engrangée depuis que son père prit le pouvoir.
Israël ne bouge pas une oreille sur ce coup,elle ne choisit pas entre le choléra-Assad et la peste-islamiste.
Bien qu’elle doit plutôt préférer le satrape en place, car elle le connait et a de meilleures chances de parer ses coups plutôt que la nébuleuse inconnue susceptible de prendre les rênes du pouvoir.
Je suis tout a fait d’ccord avec Jo.
Il defend ce qu’il veut mais sachez que s’il tombe les suivants seront pires, ils ont deja manifeste leur haine contre Israel !
Alors moi je soutiens a fond Assad ! C’est le moins pire !
Le musulman Obama veut installer la charia partout !
En Israël comme en Europe et bien sur l’Afrique…
Les armes chimiques c’est l’alibi pour les neuneux qui écoutent les journalopes !!!
Jo, laissez Israel de coté qui n’a rien à gagner dans cette histoire, il faut cesser de faire ce type d’amalgame comme pour le Hallal, on s’en prend au musulmans et on fait l’amalgme avec les juifs qui n’ont jamais posé de probleme à personne.
Je suis par contre d’accord avec vous pour reconnaitre qu’une bonne partie des assaillants en Syrie ne sont pas des Syriens et qu’apparament ils vont finir par prendre le pouvoir, alors la il est craindre pour Israel qui pourrait avoir les mêmes problemes qu’avec GAZA, wait and see.
Obama veut détruire le seul foyer de résistance aux frères musulmans ses petits copains islamiques terroristes ont besoin d’aide,pas de problème Barak Hussein s’en occupe comme il s’est occupé de son ambassadeur à Benghazi.
Tt d’abord merci pr ce travail très captivant.
Juste une chose, au cas où les ADM syriennes tombent entre les mains du prochain pouvoir syrien, essentiellement islamiste, guerre mondiale en vue ?
Comme toujours en pareille circonstance, cela devient « ONUesque ».
La Jordanie n’a pas été en reste, le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Joudeh estimant mardi qu’un recours syrien aux armes chimiques »changera la donne » et provoquera immédiatement une intervention étrangère.
en clair cela veut dire que l on peut continuer a tuer les civils en syrie avec des armes propres
sans que la communaute internationale ragisse aux massacres journaliers deja PLUS DE 40000 MORTS
sans compter plusieurs dizaines de milliers de blesses
O N U et etats arabes ou etes vous
quand je pense qu israel n a meme pas le droit de se defendre
Obama c’est une grande menace pour les juifs et les chrétiens.Depuis quand il est au pouvoir le monde a changé en mal et les forces du mal l’aident
> Mercredi 5 décembre 2012 à 18:49
Le Conseil national de la résistance iranienne appelle à sa reconnaissance par la France et l’UE
La présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil) Maryam Radjavi a appelé aujourd’hui, lors d’une intervention à l’Assemblée nationale à Paris, la France et l’Union européenne à « reconnaître la résistance iranienne », à l’image de ce qui s’est passé en Syrie, pour un changement de régime à Téhéran. Elle a dénoncé la politique de Téhéran « qui attise les flammes de la guerre dans tout le Moyen-Orient », par son soutien au régime de Bachar Al-Assad en Syrie, la fourniture d’armes au Hamas à Gaza et au Hezbollah au Liban et la poursuite de son programme nucléaire.
Bravo !!!
Depuis qu’Obama a choisi de soutenir les sunnites afin qu’ils prennent le pouvoir en Syrie… aussi, l’intox bat son plein. Ce n’est plus le machin ONU qui manipule, mais la CIA en direct.
Israël a-t-il donné son accord ? Et qu’ont à gagner les israéliens du remplacement de la dictature d’un mégalomane par une dictature théocratique islamique cent fois plus meurtrière ?
Un choix stratégique impossible, et un choix tactique hasardeux!
Écrire qu’ils ( les Hassadiens…) disposent de gaz sarin dans des grenades à main ou à fusil est une énormité. Les lanceurs de grenades-qui explosent à quelques dizaines de mètres- en seront les premiers morts.
Les gazs utilisés par armes sol-sol en 1914 ont été abandonnées assez vite. Selon le vent, le chlore surtout employé tuait dans des conditions épouvantables autant d’allemands que de Français. Saddam avait employé le gaz contre des musulmans dissidents, les kurdes, mais par bombes lancées d’avions sur la partie kurde de l’Irak, pas au milieu d’un marché à Bagdad.
Comme toutes les dictatures islamistes: l’Iran chiite excepté, Saddam,Hassad, et tous les califes-chefs de guerre sainte installés depuis la prise de pouvoir des « frères » musulmans sunnites en Tunisie, en Égypte,en Lybie, ces djihadistes fous ne disposent pas d’arme de destruction massive.
Les avions, les chars, les canons, les bombes qu’ils possèdent leur ont été fournies par leurs alliés d’un moment de l’histoire.
Les « armes de destruction massive » on fait en 1945 250.000 morts lors de l’essai par Trumann de la bombe A à l’uranium sur Hiroshima et un peu moins sur Nagasaki avec le second essai de la bombe A au plutonium.
Quatre cent mille morts « massivement détruits » contre SIX MILLIONS d’hommes et de femmes assassinés de sang-froid lors de la SHOAH, contrte CINQUANTE MILLIONS de morts par faits de guerre entre 1940 et 1945… l’arme de destruction massive, c’est l’homme lui-même et son indiscible bêtise.
Des Gaz »s »!!! Le gaz part plus vite que la touche envoi!
PCC Ignotus.
Dernièrement :
http://www.france24.com/fr/20121210-syrie-israel-armes-chimiques-syriennes-guerre-secrete-mossad-jordanie-assad-renseignements