Le fait d’avoir dans sa famille plusieurs appartenances religieuses incite non pas à tout niveler superficiellement, mais à approfondir et à distinguer pour mieux unir, en respectant les spécificités. J’ai en tant que Genevois plusieurs amis pasteurs avec lesquels une profonde amitié et des convictions bibliques communes me lient, sans parler des connections fortes avec les orthodoxes.
L’œcuménisme n’est pas un gentil fourre-tout, il a un sens bien précis
Il apparaît clairement que, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens et à ce qu’écrivent les journalistes, l’œcuménisme n’est pas un gentil fourre-tout, il a un sens bien précis. L’œcuménisme au sens strict ne concerne que les relations entre les chrétiens : catholiques, orthodoxes et protestants. Il est donc inapproprié de qualifier d’œcuménisme des rencontres avec les musulmans ou avec les bouddhistes tibétains, car ce sont des religions non bibliques.
Le christianisme procède du judaïsme et en accueille les Saintes Ecritures
En revanche, l’œcuménisme préserve une part essentielle de sa signification avec les juifs, puisque le christianisme procède du judaïsme, se fonde sur l’alliance avec Israël et en accueille les Saintes Ecritures. Ainsi au Vatican, il n’est pas anodin de constater que c’est le même dicastère qui gère à la fois les liens entre chrétiens, et les relations avec les juifs ; tandis que les religions non bibliques se regroupent dans le dialogue interreligieux, un autre type de structure correspondant à une autre perspective.
Lorsqu’on parle œcuménisme à Genève, on considère habituellement les relations entre protestants et catholiques. Mais aujourd’hui, la présence orthodoxe compte et apporte une tonalité particulière dans les échanges interchrétiens. En effet, d’une part, catholiques et protestants partagent la même culture mais divergent sur des questions théologiques et éthiques. D’autre part, catholiques et orthodoxes partagent la même foi, les mêmes sacrements, mais sont souvent éloignés au plan de la culture.
Il n’existe pratiquement plus aujourd’hui à Genève de « groupes œcuméniques », tels que ces cercles de réflexion de l’après Concile, constitués vers les années 70, surtout à partir des nombreux foyers mixtes bi-confessionnels. A cette époque, ce genre de dynamique était réel, on était dans une phase de détente et d’apprivoisement mutuel. Aujourd’hui, le mot « œcuménisme » ne dit pas grand-chose aux jeunes adultes de 25-40 ans dans la frange des Eglises, ils ont déjà bien de la peine à situer ce qu’est le christianisme !
Dans les dernières décennies sont apparus en fin de compte deux sortes d’œcuménisme : un œcuménisme sociologique et épidermique, redevable des appréciations approximatives et fragiles du grand public pour lequel toutes les vérités se valent, et un œcuménisme théologique, plus complexe à formuler et surtout plus exigeant, dans la mesure où il prend en compte les paramètres historiques et les concepts doctrinaux réciproques. Ce dernier est réservé aux théologiens et aux chrétiens pratiquants, motivés par le souci urgent d’un témoignage s’exprimant d’une même voix dans la société actuelle aux prises avec des défis déterminants.
Une empathie qui ne résout pas les problèmes de fond
La difficulté quand on parle œcuménisme, c’est que les présupposés ne sont pas forcément les mêmes chez les catholiques et chez les protestants. On raisonne à partir de critères d’Eglise différents, tributaires des controverses du passé et inévitablement, ce qui est important aux yeux des premiers peut en toute bonne foi apparaître accessoire à ceux des seconds. Si nous sommes unanimes pour travailler à des relations cordiales entre ministres et entre communautés, cette empathie ne résout pas pour autant les problèmes de fond et ne permet pas n’importe quoi dans le domaine liturgique.
Il existe de facto un œcuménisme se voulant prophétique, qui entend agir comme si l’unité était déjà réalisée… Cette impatience sincère de communion – respectable dans l’intention – porte en elle un fort désir de relativiser les orientations et les directives considérées comme essentielles par l’Eglise catholique.
S’il est vrai que le contre-témoignage de nos désaccords reste cruel dans ce monde en quête de spiritualité, nous disposons les uns et les autres de clés de compréhension et d’action pour y remédier. Mais il faut dissiper les malentendus récurrents, et prendre appui ensemble sur l’anthropologie biblique, fruit de recherches fiables, au confluent de l’histoire et de la théologie.
L’Eglise catholique devrait-elle renoncer à sa théologie de la succession apostolique
Or l’œcuménisme, pour progresser, a besoin d’une colonne vertébrale, il ne peut faire de propositions à partir d’un nivellement minimaliste ou d’entités ecclésiales déstructurées. Certains courants font pression vers un plus petit dénominateur commun de manière illusoire ; car, pour sembler plus fraternelle avec les amis protestants, l’Eglise catholique devrait-elle renoncer à sa théologie de la succession apostolique et à l’importance des ministères ordonnés pour la validité des sacrements, en particulier, de l’eucharistie ?
L’Eglise catholique devrait-elle abandonner sa conviction (évangélique) et bénir les unions de même sexe ?
Pour montrer une vitrine plus œcuménique, l’Eglise catholique devrait-elle abandonner sa conviction (évangélique) du mariage indissoluble et même en arriver à bénir les unions de même sexe ? Devrait-elle aussi admettre les avortements, l’homoparentalité, l’euthanasie active, les manipulations génétiques ?
Questions sensibles sur lesquelles le Magistère catholique tient fermement le cap, malgré les humeurs évolutives des opinions publiques, et débats sur lesquels les protestants eux-mêmes ne sont pas d’accord entre eux, mais où les synergies avec les orthodoxes sont réelles.
Faisons donc entre chrétiens de diverses confessions tout ce qu’il est possible de réaliser ensemble, tout ce qui valorise notre riche patrimoine spirituel commun, en relation avec la tradition hébraïque, notre commun ressourcement dans une Parole de Dieu vivante. Du point de vue catholique, l’avancée vers l’unité doit se faire de manière visible, et non pas se contenter d’être une confédération romantique d’églises et de communautés ayant un lien plus ou moins consistant avec Jésus Christ. C’est une condition sine qua non de rapprochement dans les profondeurs et non en surface.
L’œcuménisme est trop sérieux pour ressembler à la période des soldes !
Car l’oecuménisme vrai – s’il veut échapper à la démagogie ou à la braderie, restera aussi exigeant qu’il est enthousiasmant, et il nous faut bien admettre, dans l’esprit même de l’épître aux Romains, que la réalisation finale et tangible de l’unité autour de son alliance indéfectible adviendra quand Dieu lui-même jugera que les esprits et les cœurs sont prêts !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
J’ai par le passé soutenu un pasteur anglican, en fait un épiscopalien américain, et son épouse dans leur travail d’oecuménisme avec les Catholiques. C’était à Bruxelles il y a déjà longtemps. Aujourd’hui tous les deux décédés, lui il y a quelques annnées et elle cette année, je me souviens avec grande émotion que l’oecuménisme pour eux, c’était l’enfant qu’ils n’avaient pas eu. C’était leur façon de dire « Je vous aime » aux autres chrétiens. Leur investissement personnel était impressionnant. Leur travail n’a pas été vain, vu que beaucoup en gardent le souvenir dans le rapprochement avec les Protestants en général et les Anglicans en particulier. Le fossé n’est pas très grand, mais des susceptibilités, parfois un peu ridicules, car faites de préjugés dépassés, demeurent. Je ne crois pas que l’oecuménisme arrivera un jour à remettre tous les Chrétiens sous une seule et même autorité, papale par exemple. Ce serait offrir une vision étriquée de l’oecuménisme et ce n’est pas son but d’ailleurs. Mais le dialogue entre les communautés chrétiennes est une chance de garder la vitalité de la Foi. Celle-ci peut se vivre de plusieurs manières. Sur une note moins positive, je reste très méfiant de notre branche orthodoxe russe, en particulier de son clergé, qui me paraît un peu déphasé. Ceux qui m’ont impressionné également, ce sont les Arméniens et les Géorgiens par leur Foi ravivée dans la Liberté retrouvée. Ils ne l’ont jamais perdue, mais le totalitarisme a presque réussi à tuer l’Espérance. Je les aime et les admire. Quel courage. Qu’on ne vienne pas nous dire que Dieu n’existe pas. Mais au lieu de monologuer avec je ne sais qui, dialoguons d’abord entre nous afin de nous retrouver.
Relisant votre texte, j’ai omis la référence au Judaïsme. Effectivement, on devrait élargir l’oecuménisme au Judaïsme (donc pas seulement au Vatican). Cela serait salutaire afin de mieux le faire connaître. Les sources des deux religions sont communes. J’aime beaucoup ce texte qui aborde en quelques lignes un sujet extrêmement complexe si on veut le prendre au sérieux, sachant que l’oecuménisme n’apporte aucune solution idéale ou immédiate pour ceux qui la recherchent à travers lui. Les frustrations peuvent donc être grandes et insurmontables.
le Vatican n’est pas très ami avec les juifs , puisqu’au cours des siècles et des croisades , le Vatican possède dans ses sous-sol des trésors volés ayant appartenu aux juifs dont une superbe grande Ménorah en OR …
Et alors? Faudrait-il que François Hollande instaure aussi une taxe sur les trésors du Vatican?
hoax !
Un texte en profondeur.
Pas un digest pour pensée prémachée et fast-food.
Appréciable et apprécié.
Du vide sidéral, rien d’autre que du vide sidéral ne peut en ressortir !!
Que voulez-vous dire?
Merci de cette précision : œcuménisme n’est donc pas dialogue inter religieux .
Mais Benoit XVI n’avait-il pas pour projet un voyage à Moscou pour rapprocher justement les orthodoxes des catholiques ? Où en est ce projet ?
Au cours des apparitions de 1917 une demande précise se dégageait : la consécration de la Russie et sa conversion ) par tous les évêques du monde . Demande qui n’aurait jamais été suivie d’effet ( je sais qu’il y a une polémique sur ce point ) .
Le rapprochement avec les orthodoxes russes ( marqués par 70 ans de communisme ) parait de ce point de vue capital . Du moins lorsqu’on considère qu’il ne s’agit pas de folklore .
De plus je ne crois pas avoir lu qu’il était question de conversion dans cet œcuménisme . On discute , on se rapproche mais il n’y a plus ni hérésie ni conversion .
« L’œcuménisme n’est pas un gentil fourre-tout, il a un sens bien précis » « Il est donc inapproprié de qualifier d’œcuménisme des rencontres avec les musulmans ou avec les bouddhistes tibétains, car ce sont des religions non bibliques. »
Bien d’accord avec vous Monsieur l’Abbé, d’autant plus, que les Chrétiens aujourd’hui sont de plus en plus persécutés et par les musulmans et par les bouddhistes et par les hindous. Le dialogue interconfessionnel avec les musulmans est une tromperie, vu la nature suprémaciste de l’islam. Quant aux bouddhistes et aux hindous, au vu des persécutions qu’ils infligent aux Chrétiens dans leurs pays, j’ai quelques doutes.
Le Dalaï Lama, Océan de Sagesse, soutient la demande de l’OCI pour faire inscrire l’interdiction du blasphème au nombre des droits de l’homme !!!
Cette revendication d’interdiction de blasphème met en danger la vie de nombreuses personnes en terre d’islam, dont les Chrétiens violemment persécutés au Pakistan, au Soudan, en Somalie, au Mali et bientôt dans les nouvelles républiques islamistes d’Egypte, de Tunisie et de Libye.
J’ai glané sur le site «L’ Observatoire de la Christianophobie » plusieurs articles illustrant les persécutions subies par les Chrétiens, non seulement par les fidèles d’allah, mais également par les communistes, les bouddhistes et les hindous.
Au Moyen Orient, Israël reste le seul havre de paix pour les Chrétiens. A souligner, encore et encore.
« S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » Jean XV,20.
Ce qui paraissait impensable, il y a encore quelques décennies, devient une tragique réalité.
.Les chrétiens indiens de l’Orissa vivent toujours dans la peur
« Plus de quatre ans après les abominables pogroms de 2008, les chrétiens de l’Orissa vivent toujours dans la peur, victimes d’expropriations, de conversions forcées et de menaces de mort de la part des hindouistes, sous le regard indifférent voire complice de la police et des autorités locales. La situation est particulièrement inquiétante au Kandhamal où les assassinats de chrétiens continuent d’être classés sans suite et les exactions commises en toute impunité »
.Les bénévoles de Caritas menacés par les talibans au Pakistan
« Comme on le sait, même ceux qui sont sur place pour faire du bien sont objets de la haine des fanatiques islamistes au Pakistan.
« Tous les bénévoles, les médecins, les opérateurs de la Caritas et des ONG sont en danger et constituent des victimes potentielles des talibans » : telle est l’alarme que lance par l’intermédiaire de Fides le Père Bonnie Mendes, prêtre pakistanais et ancien directeur de Caritas Asie, après les nombreux attentats talibans d’hier et aujourd’hui ayant pris pour cible des médecins et des bénévoles qui pratiquaient la vaccination antipoliomyélitique dans l’ensemble du pays. Le Père Mendes remarque que la Caritas Pakistan et d’autres Églises chrétiennes mènent des programmes d’assistance médicale dans tout le pays, y compris à Peshawar et Quetta, villes particulièrement dangereuses. « Mais le danger est désormais étendu à tout le Pendjab » explique-t-il. « Les talibans s’opposent à toute forme de développement et d’émancipation et, dans cette lutte, ils utilisent également, en la déformant, la religion islamique. L’instruction et la santé sont deux droits de l’homme ».
.Huit chrétiens protestants chinois arrêtés
.La fatwa d’un ayatollah shiite aux chrétiens irakiens : « La conversion à l’islam ou la mort.
.Les chrétiens cibles des islamistes en Syrie confirme l’évêque maronite de Lattaquié.
Les chrétiens du Sri Lanka demandent que soit protégée leur liberté religieuse.
.Les chrétiens boucs émissaires des Frères Musulmans en Égypte.
.Une église chrétienne attaquée et vandalisée par des bouddhistes au Sri Lanka.
.Chine : les communistes “révoquent” un évêque catholique.
.Innocence des musulmans » : un copte égyptien condamné à trois ans de prison pour avoir mis la vidéo sur facebook.
Est-il devenu interdit de convertir au Christ au Sénégal ?
« José Dasylva et son assistante Zeineide Novais, puisqu’il faut citer leurs noms, « ont fait apostasier dix-sept enfants musulmans ». Ça, c’est pour le crime principal. Pour saler la note, le tandem diabolique est de surcroît accusé de « détournement de mineurs, séquestration et mauvais traitements ». Les mauvais traitements en question ? Je vous le livre en mille : « cette association a ouvert un centre où ils accueillent (sic) des enfants de la rue et des talibés [un enfant qui apprend le coran]. L’association a ainsi recruté dix-sept enfants pour les faire subir (sic) une formation de deux à trois mois à Ndakarou sur des métiers (sic) aussi divers que la menuiserie, la couture… ». J’avoue ma perplexité et ma déception. Je m’attendais plutôt à des histoires de pédérastie et pédophilie dégoulinantes de sperme et de sang.
Ça fait quand même drôle quand on sait que les oustazs [oustaz : prénom que se donnent beaucoup de prêcheurs musulmans au Sénégal] qui peuplent notre pays jusque dans ses coins les plus reculés asservissent, bastonnent et même, parfois, violent des enfants dans le silence le plus totalement coupable. Que des gourous, sous le couvert de confréries, coupent des enfants de leurs familles parce qu’elles ont renoncé depuis longtemps et en font leurs esclaves qui revendiquent la loyauté au maître et lui reconnaissent le droit de vie et de mort »
La situation des chrétiens de Corée du Nord ne s’améliore pas.
Espagne: et maintenant la Crèche “gay …
Autriche : Les c… ça ose tout, c’est à cela qu’on les reconnaît:
http://youtu.be/cJPIVp44ykY
Une telle naïveté, un tel aveuglement sont en effet ahurissants et dénotent bien d’une ignorance totale du coran et de l’idéologie islamo-nazie qu’est l’islam. Pourtant, les Autrichiens devraient se souvenir de leur histoire !
Ces prélats, inconsciemment ou pas, se prostituent à l’islam. A se demander s’ils ont lu le coran? L’islam est la seule » religion » conçue dans un but exclusivement politique, soit la conquête et la domination. La politique est l’ingrédient principal de l’islam, ce qui en fait une idéologie socio-politique enrobée de religieux. Il est inconcevable, de par la nature même de l’islam, qu’il y ait une séparation entre le temporel et le spirituel, ce qui explique l’impossibilité pour cette idéologie de s’adapter à nos démocraties laïques.
Malheureusement, nombreux sont les Chrétiens qui, par ignorance, renient le Christ en s’alliant à Ses ennemis et persécutent leurs frères en terre d’islam , sans aucune pitié, interdisent, brûlent et détruisent les églises et les Bibles.
Si par malheur, les musulmans devenaient un jour majoritaires en Occident, les « modérés » actuels dévoileraient leur véritable nature et les Chrétiens d’Occident connaîtraient le même sort que leurs frères d’Orient et d’Afrique. Respecter l’autre, en tant qu’individu, oui, mais se laisser aveugler par l’islam, non. (Rosaly)
.Les méfaits antichrétiens d’une bande de terroristes salafistes en Syrie.
.Un protestant algérien menacé de cinq ans de prison sans aucun motif.
.Neuf chrétiens chinois arrêtés en Mongolie Intérieure, deux condamnés à de la « rééducation par le travail.
.Une église catholique profanée à Dakar.
.Une école chrétienne assiégée par des islamistes pakistanais, sous une fausse accusation de blasphème.
.Dix chrétiens égorgés par des musulmans au Nigéria en scandant leur cri de guerre : « Alahu Akbar ».
Tous ces articles peuvent être lus sur le site :
« L’Observatoire de la Christianophobie »
Merci à Daniel Hamiche
Je n’ai pas mentionné dans la liste les actes de vandalisme, de profanation de lieux religieux chrétiens, passés sous silence par les autorités et les médias, d’injures, d’interdictions de faire le signe de la croix imposées par la direction d’une école aux élèves catholiques visitant une église catholique, des décisions christianophobes prises par les Autorités, soi disant pour respecter la laïcité, tout en favorisant les obligations « religieuses » islamiques et en les imposant aux non musulmans.
Il serait temps que toutes les confessions chrétiennes d’Occident s’unissent pour défendre leur foi contre le danger islamique et apportent un véritable soutien à leurs frères persécutés.
Merci pour ce texte.
De ce que je crois savoir, l’oecuménisme concerne bien le dialogue entre Chrétiens, qui partagent par exemple le Symbole des Apôtres ou de Nicée – Constantinople. Le seul lien entre les Chrétiens – mais il est essentiel – est l’accord sur la nature, la vie et l’oeuvre du Christ.
A partir de la dernière phrase, je ne peux pas avoir de dialogue oecuménique avec les Juifs car les croyants israélites ne sont pas d’accord avec les Chrétiens quant à la nature, à la vie et à l’oeuvre du Christ que nous regardons comme le Messie, et eux l’attendent encore.
C’est même le seul désaccord entre Juifs et Chrétiens – mais il est essentiel. Même si j’affirme que nous croyons au même Dieu (Le Christ en tous cas y croyait, au Dieu de Moïse).
Avec les Juifs et les Musulmans, à mon sens il s’agit de dialogue inter religieux.
Même si j’affirme que les Juifs et Chrétiens d’un côté, et les Mulsulmans de l’autre ne croient pas au même Dieu. Pour dire ce que je crois, l’Islam est une contrefaçon, une Rolex thaïlandaise, un faux Vuitton, un Whisky de Clermont – Ferrand ( on reconnnaît l’arbre à ses fruits – z’avez vu leurs fruits ??? Badaboum et compagnie…)
Quant au dialogue entre croyants et laïcs, agnostiques et athées, c’est du dialogue inter convictionnel.
Mais je peux me tromper.
Bonne fin du monde, bonnes fêtes et bonne annnée 2013 !
bien sûr que la relation à Jésus Messie fait la profonde différence entre chrétiens et juifs. Deux traditions spécifiques mais reliées.
Car le christianisme est greffé sur l’alliance, l’alliance est fondamentale dans la compréhension de D.ieu et du Christ.
Et si Jésus a révélé le D.ieu d’Israel et a récapitulé l’essentiel de la tradition hébraïque à sa manière, c’est bien le D.ieu d’Israel qui révèle Jésus, lequel n’a pas de sens en dehors du D.ieu d’Israel. C’est à ce degré de profondeur que s’articule l’oecuménisme entre chrétiens et juifs, puisque comme le dit JP II et ensuite Benoît XVI, le judaïsme est intrinsèque au christianisme.
L’oeucuménisme de qui ? Du marxisme-léninisme, il tenait le même discours à quelques nuances près. Quand à l’aecuménisme de la seconde elle avait beau rôle en oubliant la cadette. Mais aie la cadette le veut aussi son oecu depuis que le Monde est devenue un village. Sacré Luhan. Une seule solution pour nous d’Europe pour l’anti oecu des muzz, LA FORCE.
Si l’oeucuménisme Catholique réside dans le fait systématique de tendre l’autre joue,de faire profil-a priori-bas et de privilégier ceux qui demandent….
QUELS SONT CEUX ET CELLES qui demandent des subsides financiers tout en voulant imposer leur projet politico -religieux a priori??
J’avoue même en tant que laique être trés choquée par l’inféodation quasi systématique des représentants qui se veulent et se disent « jeunes' » et qui piétinnent allègrements nos traditions tant catho que laiques…disons Françaises dans toute leur acception!
L’AED fait beaucoup pour les chrétiens persécutés dans le monde.
Il y a peut-être d’autres associations mais celle-ci a toute ma sympathie.
monsieur l’abbé
comme d’habitude votre texte est de très loin supérieur à mes facultés de compréhension. je vais donc être obligé de passer le week end dessus mais je ne vous en veux pas, c’est pas de votre faute…allez bonnes fêtes%
bonne année à vous !