Publié par Guy Millière le 15 janvier 2013

Judenrein Palestine

La France, avec l’appui plus ou moins explicite de l’Union Européenne, mène la guerre contre les islamistes de l’Azawad : un an après avoir tout fait pour que les islamistes prennent le pouvoir en Libye, et avoir livré à cette fin des armes aux islamistes libyens.

Les islamistes de l’Azawad venant pour partie de Libye et y ayant acquis une bonne part de leurs armes, cela fait que les soldats français ont en face d’eux des gens qui disposent d’armes françaises pour tirer sur eux : comme l’a dit le journaliste américain Daniel Greenfield, jamais, sans doute, l’intervalle de temps séparant le moment où un pays arme ses ennemis et le moment où ces ennemis utilisent les armes fournies pour tirer sur ses troupes n’a été si court.

Tout en menant la guerre contre les islamistes de l’Azawad, armés grâce au soutien français aux islamistes en Libye, la France, comme l’Union Européenne, continue à pratiquer l’apaisement vis-à-vis des islamistes du Hamas et du Hezbollah, et elle continue aussi, comme l’Union Européenne, à apporter son soutien à des gens guère plus présentables que les islamistes de Libye, de l’Azawad, du Hamas ou du Hezbollah : les dirigeants de l’Autorité Palestinienne.

Et quelques jours après que Mahmoud Abbas ait manifesté son affection renouvelée pour un ardent partisan de la « solution finale » en Europe, Amin Al Husseini, on apprend que la France et l’Union Européenne sont en train d’élaborer un plan destiné à apporter une « solution » aux problèmes du Proche-Orient tout à fait conforme aux souhaits de Mahmoud Abbas lui-même. Ce que ne voient pas la France et l’Union Européenne est que cette « solution », va se heurter à un obstacle : le fait qu’Israël est un Etat souverain, et n’entend pas se faire dicter sa conduite.

Quelle est cette « solution», direz-vous ?

Un plan de « paix », bien sûr, destiné à imposer à Israël un Etat palestinien, dirigé par Mahmoud Abbas, ou par un membre de son entourage, dans les « frontières de 1967 », avec « Jérusalem Est » pour capitale, et, apparemment, passage des lieux saints sous contrôle « palestinien ».

Ce plan de « paix » n’a pas encore le soutien de tous les pays de l’Union, mais Catherine Ashton, « haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères », y travaille. Outre l’appui de la France, qui semble avoir joué un rôle décisif, madame Ashton dispose du soutien du Royaume Uni et de l’Allemagne.

Avant d’avoir obtenu l’accord de l’Union Européenne entière (ce qui, semble-t-il ne saurait tarder), madame Ashton a déjà commencé à agir pour que le plan de « paix » soit entériné par la Jordanie, par le Qatar, et par l’Egypte de Mohammed Morsi. Et bien évidemment la Jordanie, où les Frères musulmans se rapprochent du pouvoir, le Qatar qui finance le Hamas, et l’Egypte régie aujourd’hui par le Frère musulman Mohammed Morsi, entérinent.

L’administration Obama pourrait se rallier au plan de « paix » européen : après les élections israéliennes.

Dès le lendemain des élections israéliennes, Mahmoud Abbas et son entourage entendent, avec l’appui de l’Union Européenne, saisir le Conseil de Sécurité des Nations Unies aux fins que celui-ci condamne les « colonies » israéliennes qui empêchent la Judée Samarie d’être judenrein, et ils entendent s’exprimer aux Nations Unies en tant qu’ « Etat de Palestine ».

La gauche israélienne, Tzipi Livni en tête, aimerait revenir au pouvoir pour proposer son propre plan, qu’on imagine très proche du plan de l’Union Européenne, et travailler pour cela avec les « modérés » de la région, Mahmoud Abbas et son entourage devant venir en tête de liste sans doute.

Mais la gauche israélienne n’est pas au pouvoir aujourd’hui et ne le sera pas demain.

Seules Tzipi Livni et la gauche israélienne sont assez stupides ou suicidaires pour imaginer que Mahmoud Abbas et son entourage sont des « modérés», et qu’un Etat palestinien dirigé par ce genre de personnages pourrait vivre en « paix » avec Israël.

Seuls des gens qui pensent que l’électorat israélien est lui-même assez stupide et suicidaire pour voter majoritairement en faveur de Tzipi Livni et de la gauche israélienne peuvent imaginer que la gauche israélienne est susceptible de revenir au pouvoir dans le contexte présent.

Plus largement, seuls des gens qui apprécient l’idée d’épuration ethnique dès lors qu’elle s’applique à des Juifs peuvent entériner l’idée d’une Judée Samarie judenrein.

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Seuls des gens qui ont une haine viscérale pour le peuple juif peuvent imaginer qu’Israël acceptera les « frontières de 1967 » sans rappeler que ce ne sont pas des frontières, mais des lignes d’armistice tracées en pointillé au terme d’une guerre qui fut destinée à rayer Israël de la carte du monde.

Seuls des gens qui ont cette haine viscérale du peuple juif au point d’accepter l’idée que les lieux saints passent sous contrôle « palestinien » (et que le Kotel soit donc fermé aux Juifs) peuvent entériner l’idée d’un partage de Jérusalem selon les « frontières de 1967 », et l’idée d’un partage de Jérusalem tout court.

Seuls des gens qui ont, de toute façon, un mépris total pour l’être humain, peuvent accepter ce que l’Autorité Palestinienne fait, par médias et livres scolaires interposés, des gens qui sont sous son joug.

La guerre contre les islamistes de l’Azawad est une exception au sein d’une attitude générale de la France et de l’Union Européenne.

En général, les dirigeants européens acceptent de servir de paillassons pour les islamistes.

Ce qui est « différent » en Azawad est qu’il y a l’uranium du Niger juste à côté.

En acceptant, partout où il y a des islamistes, de servir de paillassons, les dirigeants européens ont imaginé acheter une paix par la soumission en Europe. La « différence » de la situation en Azawad ne sera pas nécessairement perçue par ceux qui ont pris l’habitude de voir en les dirigeants européens des paillassons, et cela pourrait avoir de lourdes conséquences.

En redoublant de servilité dans le dossier israélien, les dirigeants européens espèrent-ils montrer que l’Azawad n’est qu’une exception ? Peut-être.

Qu’ils redoublent de servilité en s’acharnant contre Israël n’est, hélas, et en tout cas, que trop significatif.

Les Européens ont un vieux compte à régler avec les Juifs, et le compte n’est toujours pas réglé.

C’est une histoire qui a dix-huit siècles. L’Europe chrétienne, pendant des siècles s’est acharnée sur les Juifs. L’Europe des nationalismes européens s’est elle-même acharnée sur les Juifs, et on sait où cela a conduit. L’Europe de l’Union Européenne a une façon nouvelle de s’acharner sur les Juifs en s’en prenant obsessionnellement à l’Etat juif et en tentant d’utiliser celui-ci comme un objet sacrificiel à offrir aux islamistes en signe de soumission. Comme dit l’adage: plus cela change, plus c’est la même chose.

Israël devra avoir un gouvernement fort au lendemain du 22 janvier.

Israël devra être en position de résistance.

Israël aura un gouvernement fort et sera en position de résistance.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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