Par Eric Denécé, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)
Moins d’une semaine après le début de l’intervention française au Mali, il est possible de tirer quelques leçons de la physionomie des premiers combats, au regard des conditions du théâtre d’opération.
Les raisons d’une intervention décidée d’urgence
Lancée le 11 janvier, l’opération française est une conséquence de la rupture des négociations par les terroristes et de leur nouvelle agression contre l’Etat malien.
Directement menacé dans sa survie, celui ci a fait appel à la France pour assurer sa sauvegarde et assister son armée.
Pourtant, depuis plusieurs mois, l’Algérie déployait de réels efforts diplomatiques afin de parvenir au départ des groupes narco islamiques qui occupaient le Nord Mali et cette politique semblait porter ces fruits. Malheureusement, début janvier, les négociations ont été rompues par Ansar Dine et le MNLA. Aussitôt, ces deux groupes et leurs alliés (MUJAO, AQMI, etc.) décident de passer à l’offensive, afin de profiter de l’immobilisme des pays africains et occidentaux qui se sont engagés à assister Bamako à recouvrer son intégrité territoriale. Les terroristes voulaient s’emparer du Sud Mali afin de rendre impossible toute opération de reconquête du Nord du pays.
L’entrée en action des moyens aériens et aéroterrestres français a donc été décidée en urgence. Elle a toutefois bénéficié du travail de renseignement effectué depuis plusieurs mois par la France, les Etats Unis et leurs alliés régionaux favorables une reconquête militaire du Nord Mali.
Aussitôt, l’Algérie, longtemps opposée à toute intervention militaire, a autorisé le survol de son territoire par les aéronefs militaires français engagés dans l’intervention.
C’est un acte de soutien exceptionnel qui doit être salué. La France est reconnaissante de cette évolution du gouvernement algérien. Elle s’explique par la rupture unilatérale des négociations par les terroristes et par la compréhension qu’une offensive victorieuse des djihadistes au Mali allait leur permettre de s’emparer de l’Etat, des stocks d’armes et provoquer de nombreuses victimes parmi les populations. Paris espère voir se développer la coopération entre nos deux pays. Car il est indéniable que face à cette menace, il faut faire front commun en respectant les intérêts et la sécurité de chacun.
Les objectifs de l’opération Serval sont très clairs : stopper la progression des djihadistes vers le sud et protéger la capitale malienne, sa population et les nombreux ressortissants français et étrangers ; accessoirement, affaiblir les groupes narco islamistes dans la perspective de la reconquête du Nord.
La situation sur le terrain
Les groupes islamistes sur le terrain au Mali sont estimés, selon les sources, de 2 000 à 5 000 hommes environ. Les services algériens, qui connaissent particulièrement la zone, estiment qu’il n’y a pas plus de 1 500 ou 2 000 combattants islamistes aguerris.
Ils sont entourés de divers groupes criminels et de mercenaires à leur solde, dont on peut douter qu’ils soient prêts à risquer leur vie dans les affrontements à venir. En effet, c’est essentiellement pour des raisons financières que les combattants locaux s’enrôlent dans les rangs des groupes narco islamistes, quand ils ne sont pas recrutés de force.
Les djihadistes disposent, pour l’essentiel, d’armes d’infanterie, armes légères ou armes de groupe provenant des arsenaux libyens ou achetées à des trafiquants d’armes grâce aux revenus tirés de trafics divers (drogue, êtres humains etc.) et des rançons d’otages : fusils d’assaut kalachnikov, fusils de précision Dragunov, mitrailleuses légères de 7,62 mm, mitrailleuses lourdes de 12,7 et de 14,5 mm, lance roquettes RPGJ7, etc. Les armes les plus lourdes de leur arsenal sont des bi-tubes de 14,5 mm ou de 23 mm, des canons sans recul de 105 mm et des lance roquettes multiples de 107 mm, montés sur des pick up.
A cela il convient d’ajouter qu’ils disposent sans doute de quelques missiles antichars Milan (vendus par la France à Kadhafi) et détiennent probablement de plusieurs missiles sol air SAMJ7.
Toutefois, ces matériels, très fragiles, doivent impérativement être transportés et conservés dans des conditions appropriées (hygrométrie, chaleur) et régulièrement testés et vérifiés. Sans cela, ils ont toutes les chances de ne pas fonctionner. De plus, leur usage nécessite une formation que la plupart des djihadistes n’ont pas. Ils ne paraissent donc pas représenter une menace « insupportable » pour les moyens aériens engagés.
Indéniablement, cet ennemi est solidement armé J même s’il est impropre parler d’armes lourdes J très mobile, déterminé et connaît bien le terrain. Mais ses forces sont bien connues et évaluées. Il n’y aucune donc surprise de ce côté là.
Face à eux, une armée malienne totalement désorganisée, sans moyens ni logistique, dans un état de décomposition avancée en raison de l’impéritie de ses dirigeants, mais dont certaines unités demeurent toutefois motivées.
La grave erreur des djihadistes
Les groupes terroristes ont cependant commis une erreur majeure ces derniers jours : sortir de leurs sanctuaires pour reprendre l’offensive. Et ils risquent de le payer cher.
Tous les experts militaires le savent : lorsque des combattants irréguliers abandonnent la guérilla pour se lancer dans des actions militaires offensives classiques, à découvert, ils sont plus faciles à détruire, car ils perdent l’avantage que leur conférait leur tactique asymétrique. En effet, face à une armée moderne, leurs moyens sont dérisoires et l’on voit déjà qu’ils se font étriller.
Par ailleurs, pour les forces franco maliennes, les seules engagées pour le moment , les conditions de combat sont infiniment plus favorables que celle de l’Afghanistan, pour de nombreuses raisons.
L’armée française, malgré la réduction constante de ses effectifs, est rompue aux opérations africaines en milieu désertique et semi désertique. Ses hommes et ses matériels sont adaptés à ce théâtre.
Nos unités terrestres et aériennes sortent de 10 années d’opération en Afghanistan qui les ont considérablement entraînées et endurcies. Elles sont donc préparées à ce genre de situation et les effectifs libérés par le retrait de ce pays sont disponibles pour être engagés au Sahel.
Les opérations ont lieu à une distance raisonnable de la métropole (ravitaillement et frappes aériennes) et à proximité des bases militaires et logistiques françaises d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Tchad)
Une grande partie des opérations ont et vont avoir lieu dans des zones vides de population, ce qui signifie que les djihadistes seront plus facilement identifiables et que nous avons moins à craindre d’effets collatéraux aux conséquences désastreuses.
Surtout, et c’est un facteur primordial, les interventions ont lieu dans un milieu humain favorable, car la population locale est farouchement hostile aux djihadistes et attend d’être libérée. C’est une différence majeure d’avec l’Afghanistan.
De plus, même dans le reste de Sahara où ils se sont implantés depuis une dizaine d’années notamment en multipliant les liens économiques et familiaux (mariages), les terroristes ne disposent pas d’une assise locale aussi solide que celle des Talibans en Afghanistan.
Seuls les sanctuaires du Nord Est malien (Adrar des Iforas) présentent pour les terroristes un théâtre favorable. Il l’est toutefois moins que celui des montagnes afghanes (isolement, faibles ressources en eau, chaleur, tempête de sable, difficulté de ravitaillement), même s’ils sont accoutumés à ces conditions.
Si les frontières du Mali sont poreuses et les forces armées des pays voisins très limitées – à l’exception notable de l’Algérie, les terroristes ne sont pas les bienvenus dans les Etats frontaliers.
C’est une différence significative avec l’Afghanistan où le Pakistan et l’Iran sont de zones refuges sûres pour les Talibans.
Nous aimerions ajouter que la France n’agit pas seule mais avec le soutien d’une coalition d’Etats locaux et internationaux. Malheureusement, ce soutien international se limite pour l’instant au minimum, alors même que personne n’a intérêt à voir un « Sahelistan » prendre forme dans la région.
On doit donc parler d’une double erreur des djihadistes dans leur évaluation de la situation : ils ont attaqué au mauvais moment J les Français étaient « disponibles » et d’une mauvaise façon en sortant de leurs sanctuaires, ils deviennent des cibles plus « facilement » identifiables et éliminables. Espérons qu’ils vont continuer, cela réduira d’autant leur potentiel et rendra moins coûteuse, dans quelques mois, la reconquête du Mali par une force interafricaine.
Loin de nous le fait de vouloir parler d’une guerre facile. Cela n’existe pas. Mais les conditions de cet engagement semblent présenter plus de chances de succès que les opérations en Afghanistan, en Irak ou en Somalie.
Bilan des premiers jours d’opération
Les premières frappes aériennes françaises, qui visaient surtout les dépôts de munitions et de carburant dans plusieurs villes du Nord, ont été déterminantes dans la déroute et le recul des djihadistes. Malgré les tentatives de contre offensive et de contournement de divers groupes, le bilan est sans appel : au moins une centaine de combattants éliminés. A l’exception peut-être de fin 2001/début 2002 en Afghanistan, jamais des terroristes n’avaient connu de pertes aussi importantes en si peu de temps.
C’est donc, au bout de quelques jours seulement, un échec patent des djihadistes qui pourrait laisser présager un renversement de tendance.
Aujourd’hui, le principal risque est l’infiltration de bandes terroristes au sein du dispositif qui se met en place pour se livrer à des attaques soudaines. Toutefois, l’aide de la population civile, qui les déteste, devrait permettre d’alerter les forces de leurs mouvements.
Quelle va être la durée du conflit ? Il est trop tôt pour le dire. Tout va dépendre de la réaction des terroristes Est ce qu’ils vont poursuivre leur offensive ? Vont-ils s’enfuir et refuser le combat ?
Quel niveau de pertes sont-ils prêts à subir ? Les prochains jours devraient éclaircir la situation et apporter des réponses.
Toutefois, l’engagement français, qui atteindra 2 500 hommes dans les prochains jours, devrait durer en raison de la lenteur de la montée en puissance de l’aide étrangère : les Nigérians n’arriveront pas avant la semaine prochaine, le Canada promet un avion de transport, les Américains hésitent à s’engager, l’Europe tergiverse, elle ne veut pas participer aux combats et entend se limiter à la formation des forces maliennes et à des actions civiles. Ainsi, les unités terrestres et aériennes françaises vont devoir prendre, seules, en charge la lutte contre les narco islamistes, avec ce qui reste de l’armée malienne.
Le seul partenaire régional solide est l’Algérie et ses unités militaires aguerries par deux décennies de lutte contre le terrorisme, qui bloquent les frontières Nord du théâtre d’opération.
L’objectif de la France n’est pas la reconquête du Nord. Il faudrait vraiment qu’il y ait une déroute massive des djihadistes pour que, profitant de cette opportunité, une telle action soit entreprise. Et Paris ne souhaite passe lancer dans cette aventure sans l’accord et le soutien de ses partenaires régionaux et internationaux.
Quelles conséquences à court terme ?
L’intervention pourrait avoir plusieurs conséquences immédiates.
La sécurité des Etats de la région pourrait en être affectée, raison pour laquelle leurs intérêts doivent être pris en considération. Dans un premier temps, le Nord Mali est assez grand pour que les terroristes s’y replient sur des bases qu’ils jugent sûres, d’où ils pourraient poursuivre les hostilités. Mais ils peuvent aussi être tentés se déployer dans les pays voisins pour échapper aux frappes françaises et s’en prendre à d’autres objectifs.
Hier, 16 janvier, une attaque terroriste a déjà eu lieu à Tiguentourine, dans le sud de l’Algérie, contre une base vie Sonatrach BP Statoil. Plusieurs ressortissants étrangers – dont des Français auraient enlevés. Deux Britanniques, dont le chef de sécurité de la base vie, et un gendarme auraient par trouvé la mort lors des échanges de tirs avec le groupe armé. Selon des témoins oculaires, l’accent des terroristes serait libyen. Des unités de l’armée algérienne ont été aussitôt déployées dans la région où se trouvent plusieurs autres bases vie et champs gaziers.
Les risques encourus par les otages algériens et français sont importants. Dans nos deux pays, tout est fait pour les sauver. Mais il fallait réagir, car les enjeux sont infiniment plus graves. A travers la crise malienne, ce sont des centaines de milliers de vie qui sont en jeu et la sécurité de toute la région qui est en cause. Toutefois l’intervention pourrait aussi avoir des effets positifs, car les ravisseurs ont tout intérêt à garder nos compatriotes en vie afin de ne pas être visés directement par les frappes.
Les menaces contre la France sont sérieuses. Il convient toutefois de les relativiser.
Notre pays fait face à une très forte pression terroriste depuis 2002. Plusieurs dizaines d’attentats ont été déjoués sur notre sol. Les menaces de ces derniers jours ne changent, en réalité, pas fondamentalement la donne.
D’autant que les groupes qui nous promettent des attentats n’ont guère de capacités d’action hors de leur théâtre d’opération, à la différence de la structure centrale d’Al Qaeda, avant sa destruction quasi complète. La menace est donc indirecte, c’est-à-dire qu’elle pourrait provenir de cellules ou d’individus implantés sur notre sol, qui voudraient passer à l’action par solidarité avec les narco islamistes.
Par ailleurs deux constatations s’imposent, dont la France doit tirer les leçons.
D’abord, nous constatons que l’Union européenne est, une fois de plus, inexistante.
Seuls la France, le Royaume Uni ou l’OTAN sont capables de réaction. Cela doit nous amener à reconsidérer nos attentes dans l’Europe de la Défense.
Ensuite, il convient de ne pas oublier que nous sommes en partie responsables de la situation actuelle dans le Sahel, en raison de l’intervention inconsidérée de l’OTAN en Libye, en 2011, affaire dans laquelle Paris a joué un rôle clé. Cette action est à l’origine de la déstabilisation de la région et a fourni aux différents groupes les combattants et les armes qui ont permis leur montée en puissance.
De plus, les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar el Assad n’est pas un modèle de démocratie selon nos critères, mais il est infiniment plus libéral que les monarchies islamistes du Golfe persique : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et Damas a participé à la lutte contre Al Qaeda depuis 2002.
Pourtant, paradoxalement nous continuons d’être alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues.
En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte.
* L’ex président Sarkozy n’a pas pu tirer parti d’une guerre qu’il a provoquée et qui a eu pour effet d’engendrer le chaos en Libye et dans tout le Sahel. A contrario, François Hollande pourrait bien tirer parti, lui, d’une intervention qu’il n’a pas voulu, permettre la libération du Mali, voire la réduction de l’insécurité dans la région, situation qu’avait contribué à créer son prédécesseur. Ce que l’un a défait, l’autre pourrait le refaire. Qui sait ?
© Eric Denécé
16 janvier 2013
Sauf que si Hollande agit sur ce coup-ci en “Président Normal”, son ministre Le Drian et quelques autres sont plus que louches quant à leur projets pour l’Armée Française …
Il faut militariser la France et non la démilitarisé, avant que la France et son Armée ne le fasse clairement comprendre au pouvoir en place…
Surtout que bientot il faudra l’armée partout dans nos coité de non droit…..
Exactement Freddy…on peut tout craindre des projets socialistes qui veulent diminuer les capacités des armées.
Qui donc que l’armée monte la garde 24h sur 24h ?
Si on veut étre optimiste,on peut considerer comme un bon entrainement les actions militaires en milieu urbain qui ne manqueront de se produirent au Mali.
Lancée le 11 janvier, l’opération française est une conséquence de la rupture des négociations par les terroristes et de leur nouvelle agression contre l’Etat malien.
Mouais, c’est surtout pour détourner l’attention face à la manifestation qui etait prévue le 13.
Concernant la coopération franco-algérienne soyez certains qu’elle va continuer.
L’Algérie nous offre ses ressortissants les pires.
La France paie tout et n’importe quoi à l’algérie, y compris des retraites à des algériens nés à la fin des années 1800 ou encore des retraites à des Algériens fraîchement arrivés et qui n’ont JAMAIS COTISÉ !
Et la menace terroriste ? Vigipirate ?
C’est simple, prenez le temps de regarder les POUBELLES dans vos villes. Quand j’étais petit, début des années 80 les poubelles en Alsace étaient en plastique blanc OPAQUE, il y avait alors bien moins de musulmans sur notre sol et ceux déjà présents ne revendiquaient pas grand chose.
Aujourd’hui, les poubelles sont souvent formées d’un anneau de métal sous lequel pend un sac TRANSPARENT (il faut pouvoir voir les éventuelles bombes) il y à beaucoup de musulmans, et ils revendiquent sans cesse. Chaque revendication non acceptée pouvant déclencher des émeutes et des millions de dégâts.
Le raccourci bombe=>musulmans vous choque ?
Très bien, trouvez moi un attentat revendiqué par des chrétiens ou des athées (les oeufs pourris pour la “pièce” de théâtre ‘golgotha picnic’ ne comptent pas car un oeuf même pourri ne tue pas)
cher ami, trouvez moi un attentat perpétué par des juifs que j’ajoute à votre liste.
Oui mais là vous prêché un convaincu.
J’ai tellement souvent pris position pour les Juifs que j’ai oublié de le re préciser mea culpa.
Toute façon à part à Belfast ou des chrétiens se battent encore (tres peu) ou en Corse ou les indépendantistes pratiquent aussi la lutte violente, 99% des violences mondiales sont le fait des musulmans.
Très heureux de pouvoir bénéficier d’un article complet mais synthétique et surtout extrêmement pertinent sur cette situation.
Bonjour,
Le Mali est un pays immense,musulman à près de 98% où la tendance fondamentaliste n’a fait que se renforcer depuis des décennies (comme dans tout le Sahel). Les bavures militaires (souhaitons qu’il n’y en ait pas) pourraient retourner la population contre nous.
Par ailleurs,les forces africaines supposées aider à la reconquête du Mali n’ont pas forcément le respect des populations civiles. L’état malien est pratiquement inexistant. Les bons soldats maliens du sud (souvent d’origine bambara ), si on les laisse faire, pourraient se montrer très durs pour les civils ayant appuyé les djihadistes ou les indépendantistes du nord-Mali. Le renseignement civilo-militaire reste primordial pour le succès de nos armes et la stabilisation de la région, tout comme l’application d’un code de bonne conduite par les unités participant à la “coalition”.
La guerre ne sera jamais gagnée, ni par la France ni par qui que ce soit. Là, il s’agit d’une Syrie n° 2. Les islamistes vont se mèler aux maliens pris comme bouclier, on ne saura pas qui est qui et les pertes maliennes et françaises seront nombreuses. Cette guerre est le début d’un enfer !!!…
Hollande devrait y réfléchir rapidement avant de s’embourber définitivement.
Flash info:
Riposte disproportionnée des forces algériennes, mais personne ne le soulignera ni portera des accusations.
Algérie/otages : 34 otages et 15 assaillants tués (agence Ani)
34 des otages retenus sur le site gazier d’In Amenas par des islamistes et 15 de leurs ravisseurs ont été tués dans les frappes de l’aviation algérienne, affirmait jeudi l’agence de presse mauritanienne ANI. (Guysen Int.)
Quelle tristesse pour les familles des victimes!
Il y aurait peut-être eu moins de victimes si Tsahal avait pris la direction des opérations!
SUR le site “LA CROIX”:
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Le carnage de la prise d’otages d’In Amenas en Algérie
L’armée algérienne a lancé l’assaut, jeudi 17 janvier, sur le site où étaient détenus des centaines d’otages, ripostant à une tentative de sortie des islamistes armés.
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Le site gazier de Tiguentourine, où s’est déroulée la prise d’otages de masse, près de la ville d…
(KJETIL ALSVIK / AFP)
Le site gazier de Tiguentourine, où s’est déroulée la prise d’otages de masse, près de la ville d’In Amenas dans l’est de l’Algérie.
Une cinquantaine de personnes, dont 34 des 41 otages étrangers, auraient été tués durant l’offensive.
Ce drame pourrait radicaliser la position de l’Algérie.
Voir aussi
Malaise international face à l’assaut algérien
Les autres grandes prises d’otages
cleAu Mali, les renforts arrivent progressivement
« L’armée algérienne a été contrainte d’ouvrir le feu sur les terroristes qui tentaient de prendre la fuite avec les otages. » C’est ainsi qu’a expliqué de manière laconique un membre de la cellule de crise du ministère de l’intérieur algérien jeudi après-midi, deux heures après l’annonce d’un assaut au bilan chaotique, non confirmé, de 34 otages tués et 15 ravisseurs abattus.
Les informations recueillies de diverses sources font état d’une attaque à l’hélicoptère sur une colonne de pick-up qui sortait à la mi-journée de la base gazière de Tiguentourine exploitée par le britannique BP, le norvégien Statoil et la Sonatrach algérienne dans le Sahara algérien près de la frontière libyenne. Le commando islamiste de la Katiba « El Moulathamine » aurait embarqué 41 otages occidentaux pour tenter une sortie vers le désert, mais l’armée avait ordre de ne pas laisser faire.
cartealgérie
Plus de 200 travailleurs algériens détenus sur une autre aile de l’usine de traitement de gaz auraient pu s’échapper dans la confusion. Ils étaient auditionnés par la gendarmerie algérienne jusqu’en début de soirée de jeudi, autorisés à uniquement contacter leurs familles un peu partout en Algérie.
« Un véritable séisme politique pour les autorités algériennes »
Les informations les plus confuses circulaient en fin d’après-midi à Alger sur le nombre exact de morts parmi les otages et sur leur identité. Mais aussi sur les circonstances exactes de ce carnage. Une source algérienne a parlé de coups de feu tirés en fin de matinée avant la tentative de fuite des assaillants islamistes avec leurs otages occidentaux. Deux Japonais, parmi les otages occidentaux, auraient même été blessés à la suite de ces tirs venant de l’extérieur du site occupé.
Une version qui laisse penser à un début d’assaut pour déloger les terroristes, les forçant à quitter la base qu’ils avaient investie la veille à l’aube. D’après les terroristes, sept otages sont restés en vie. « Trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique ont survécu au raid des avions algériens contre leur lieu de détention », a détaillé un porte-parole des assaillants à l’agence mauritanienne Nouakchott information (ANI). L’armée algérienne a, de son côté, fait état de la libération de quatre d’entre eux, deux Britanniques, un Kényan et un Français.
L’issue dramatique de cette prise d’otages est « un véritable séisme politique pour les autorités algériennes engagées depuis le “printemps arabe” dans une politique isolationniste de sanctuarisation de leur territoire : refus de prendre position en Libye, refus de s’associer vraiment à la solution militaire au Nord-Mali, mais conséquences désastreuses en retour sur le sol algérien », estime Fateh Grari, politologue.
Alger « a sans doute pris les devants »
Les capitales occidentales qui avaient des otages à In Amenas n’ont pas eu le temps de se déployer pour amener Alger à la raison dans le traitement de cette affaire. Ce qui laisse penser, selon un universitaire, qu’Alger « a sans doute pris les devants pour ne pas avoir à subir de pressions étrangères ».
C’est Oslo qui laisse le plus gros contingent de victimes sur le terrain avec la présence sur le site de Tiguentourine de Victor Sneberg, patron de Statoil Algérie, donné pour mort en fin d’après-midi. Washington – sept Américains détenus – Londres et Tokyo sont les principales autres capitales qui demanderont des explications à l’Algérie sur le dénouement sanglant de cette prise d’otages hors gabarit.
Les premières remontées d’information parvenues par la filière des familles des otages confirment que le commando est venu de l’extérieur de l’Algérie, contrairement aux affirmations du ministre algérien de l’intérieur Daho Ould Kablia. Il comportait des Égyptiens, des Tunisiens et des Proche-Orientaux qui affirmaient être engagés sur le théâtre du Nord-Mali. La dernière revendication du commando la nuit du mercredi au jeudi aura été la cessation de l’offensive étrangère sur le Mali qualifiée « d’agression ».
Le drame d’In Amenas peut radicaliser la position de l’Algérie. La crainte est grande en ce qui concerne la vie des quatre diplomates algériens enlevés par le Mujao, un des groupes actifs au nord du Mali, au consulat algérien de Gao. « Après cette escalade et les représailles qui peuvent en découler de part et d’autre, nous pouvons dire que l’Algérie est engagée dans la guerre au Sahel », conclut Fateh Grari. Depuis avril dernier et la chute du Nord-Mali, toute la stratégie d’Alger tentait d’éviter cette évolution.
AMINE KADI
Article excellent !Oui, en effet N.SARKOSY est responsable du chaos auquel on assiste! Et Dieu soit loué qu’il ne sois pas réélu , il serait déjà depuis longtemps en Syrie ! Ce qu’il a fait en Libye est abject,et armer tous ces islamistes ,pauvre fou ! On voit maintenant le résultat ! Alors ,non , je ne suis pas gauchiste , mais fini l’UMP et ses copains centres etc…ILS ONT FAIT DE BELLES BOURDES et on n’a pas fini de le payer ! Que Dieu protège la France ,elle va en avoir besoin …..
Sarkoziz mHollande même combat ! Ne manque plus que Béachelle (BHL) en saharienne
et quand c’est qu’elle va agir la marine ?
encore une petite nuance : Sarko n’a jamais envoyé de troupe sur le terrain ET il avait des alliés pour le suivre, en fait tous y compris les américains .
pour etre plus colplet dites-les : c’est Sarko qui a envoyé des avons dans les tours du World Trade Center .
Hollande, reviens on a les mêmes à la maison !!! 😉
Il semble trop sot pour s’en rendre compte !
Pliée…….
Exact Maryse…comme dit plus haut:L’armée est à l’entrainement.
C’est encourageant.
Comme avec les “printemps arabes” et la Libye de Sarkozizou , mHollande au Mali va favoriser l’expansion de l’islamisme dans toute la région et l’islamisation chez nous continuant de plus belle.
Au fait qu’a t-il promis pour amadouer les algériens lors de son récent voyage ? Des visas ?
Mali : ce qu’on ne nous dit pas. Par Jacques Tillier
On ne dit pas assez, me semble-t-il, que les méchants barbus qui sévissent au Mali et ailleurs se sont servis « façon supermarché » dans les casernes libyennes brutalement désaffectées, dans les dépôts d’armes et autres coffiots libyens. Ils doivent leur armement, les lingots d’or et les dollars US que les chefs barbus trimballent dans les peaux de chèvres accrochés aux ridelles de leur pick-up ainsi que les centaines de mercenaires venus grossir leurs rangs, au fait que Sarkozy, BHL sous le bras, a activement participé à la déstabilisation de la Libye et de la région en liquidant Kadhafi.
On ne dit pas assez aussi que, depuis cette époque, la Libye est devenue un gigantesque merdier dont la vocation est de saigner de plus en plus. Ce qui me fait penser à l’Irak depuis que les Américains ont trucidé Saddam Hussein pour des raisons exclusivement commerciales et stratégiques, au prétexte que l’Irak détenait des armes de destruction massive, ce qui était un gros mensonge d’État.
On ne dit pas assez non plus que les pays africains sont incapables d’avoir une armée digne de ce nom, que les militaires africains sont à de rares exceptions près — Afrique du Sud, Algérie, Maroc et Egypte — chargés par leurs dirigeants à grands coups de chicottes d’asseoir leur pouvoir, de maintenir l’ordre dans leur pays respectif, et qu’il est donc impossible qu’ils soient convenablement opérationnels au Mali.
On ne dit surtout pas que, quasiment chaque fois, hélas, que des militaires africains ont été engagés à la demande de l’ONU chez l’un de leurs voisins, ils se sont conduits en soudards, violant, volant, pillant les populations qu’ils étaient chargés de protéger. Quant à la formation des militaires maliens en quelques semaines par l’armée française, cela relève bien plus d’un rêve politiquement béat que de la réalité.
Cela étant, François Hollande a fort bien fait de faire intervenir nos troupes et de durcir le ton vis à vis des terroristes: « Il faut les détruire. »a-t-il récemment déclaré….
Cette intervention non seulement redore notre blason en Afrique mais a le mérite de mettre en évidence ce que les spécialistes de défense, à commencer par nos militaires, clament depuis des années : notre armée est sous-équipée en matériel et armement, en transport de troupes notamment…
On ne dit pas assez, enfin, que nous sommes punis, privés d’image par la grande muette qui, à la mode américaine et ce depuis la guerre du Golfe, autorise ou non les journalistes à se rendre sur le terrain. On doit principalement cette punition à la polémique entre les journalistes et l’armée, née lors de la prise d’otages de nos deux confrères de France 3 en Afghanistan.
En attendant les images, cette censure fait le bonheur des bavards professionnels et autres spécialistes « Afrique » et « défense nationale »qui, depuis le début de l’intervention au Mali, ont envahi tous les écrans et occupent pacifiquement mais pas gratuitement le terrain.
Jacques Tillier, le 17 janvier 2013 // Boulevard Voltaire
tout cela est vrai …………
en très grande partie oui mais personnellement je pensais plutôt que nous étions parti défendre “notre uranium” ?
“On ne dit pas assez, enfin, que nous sommes punis, privés d’image par la grande muette qui, à la mode américaine et ce depuis la guerre du Golfe, autorise ou non les journalistes à se rendre sur le terrain. On doit principalement cette punition à la polémique entre les journalistes et l’armée, née lors de la prise d’otages de nos deux confrères de France 3 en Afghanistan.”
Pensez-vous que le baratin crasse des islamo-gauchistes Ghesquière Taponier soit préférable au silence ? MOI PAS ! Que la Grande Muette reste ce qu’elle est, face à des journalistes parfois tentés de “fouiler les poubelles” sans se soucier des conséquences, et c’est particulièrement vrai en tant de guerre.
Boutéflika ne devait pas s’attendre à la baffe en “ricochet” …! Il va se voir confronté à ses djihadistes et ce ne sont pas des moindres !! Si ces derniers font leurs valises pour le mali pour venir grossir les rangs de leurs frères en danger, d’autres se réveilleront car ne l’oublions pas cette guerre est l’application pure et simple du CORAN ! Ce livre a toujours fait des émules …
Eric Denécé sur l’islam en France :
http://www.youtube.com/watch?v=hx3vRGZFKto
Bravo pour la propagande! On justifie, après coup, les ratés de cette opération Serval, décidée dans l’urgence avec un plan curieux. On précise, après plusieurs jours, que les objectifs sont, en Réalité, très limités: protéger Bamako et “accessoirement” affaiblir les “groupes narco-Islamistes”. Même pour ces objectifs limités, le plan n’est pas très évident!
Le “travail de renseignement effectué depuis plusieurs mois par la France” est tellement efficace qu’on envoie des hélicoptères Gazelle, vulnérables aux missiles, attaquer des rebelles qu’on sous-estime manifestement, faisant ainsi tuer des hommes. Quelle classe! Si les unités Françaises ont 10 ans d’expérience en Afghanistan et sont si endurcies et entraînées, pourquoi perdent-elles des hommes dès les premiers jours de l’opération?
A qui ferez-vous croire que moins de 2000 Djihadistes tiendraient en respect un territoire grand comme 2 fois la France? Il y a déjà plusieurs centaines de Djihadistes combattant dans de nombreuses villes à 100 km de Bamako. Pensez-vous réellement que ces Djihadistes, prêts à mourir pour leur cause ne soient que des “narco-Islamistes”, non acceptés dans un pays de 14 millions d’habitants?
Le plan Français, si toutefois il y en a un, est foireux. Ce n’est manifestement pas de la guerre éclair. Les Français semblent rencontrer quelques difficultés. Ils ont vu que l’attaque aérienne n’arrêterait pas les Islamistes, aussi ils sont descendus au sol, avec tous les risques de pertes humaines, dont bien sûr la faute sera à la fatalité (ou à la ratp!. Maintenant pour contrôler plusieurs villes ataquées en même temps par les Islamistes, 1400 hommes et la logistique sont insuffisants, d’autant que les Islamistes ont des missiles antichar et des missiles sol-air Sam 7. Et ces Islamistes n’ont manifestement pas peur de mourir pour leur cause. Cela va être dûr, très dûr, pour les Français!
Les résultats actuels montrent indiscutablement que la France a de grands chercheurs en matière stratégique et militaire. Pour chaque homme tué en mission, j’enverrais les supérieurs hiérarchiques et le renseignement militaire en Conseil de guerre assumer la responsabilité de leurs choix et actions. Que pourraient-ils craindre s’ils sont de si grands chercheurs?
Honteux de cracher ainsi sur l’armée française !
Oui c’est ça , tout à fait . La France ses dirigeants et , par conséquent , son armée (pas ses militaires individuellement) sont une honte .
C’est honteux de ne pas le reconnaitre. J’attends de vraies auditions publiques concernant le travail fait en Libye et ses conséquences sous le paravent d’une résolution de l’ONU et sans respecter les objectifs initiaux !
Remarquons aussi le silence honteux de l’ONU cet instrument
Je base ma pensée et mes actions uniquement sur la Réalité, des faits et des données chiffrées. Si je me trompe, n’hésitez pas à le démontrer. Chaque homme,qu’il soit politicien ou décideur militaire, doit assumer la responsabilité de ses choix et actions, à fortiori quand des hommes sont tués en mission. Mais, comme l’écrit Noos, on attend encore de vraies auditions publiques concernant le travail fait en Libye et ses conséquences.
Merci à vous, M. Dénécé, votre texte dit les choses fort justement.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/otages-en-algerie-nous-tuerons-les-infideles-7776393.html
Et pendant ce temps, en France, le CFCM décerne des certificats de bonne conduite à monsieur normal :
Le président du Conseil français du culte musulman est-il musulman ?
M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a diffusé le 14 janvier un communiqué dont voici la teneur :
« Le Conseil Français du Culte Musulman tient à souligner que le Président de la République, M. François Hollande a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d’islamistes les éléments terroristes visés par l’intervention.
Le CFCM salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme.
Le CFCM a relevé que, malheureusement, ce principe de précaution n’est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays.
Le CFCM tient à rappeler que plus de 90 % des victimes du terrorisme international, sont de confession musulmane. Dès lors, l’usage abusif des termes “islamiste” ou “islamisme” qui nourrit l’amalgame entre le terrorisme et l’islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l’image de la foi musulmane. »
Ce communiqué appelle quelques réflexions.
D’abord, les précautions oratoires de M. François Hollande ne sont pas une surprise. Chacun sait aujourd’hui que le Président de la République doit son élection aux votes musulmans qui se sont portés sur son nom. On comprend ses prudences linguistiques.
Ensuite, j’aimerais savoir de quelle religion sont les “terroristes” qui ont créé cette chienlit au Mali. Sont-ce des chrétiens, des bouddhistes, des hindouistes ? Ou sont-ce plutôt des musulmans ? Tout l’indique. Et pas seulement au Mali. M. Moussaoui a-t-il autorité pour définir ceux qui sont musulmans de ceux qui ne le sont pas, et si oui, d’où la tient-il ? Autrement dit qu’est-ce qui me prouve que M. Moussaoui est un musulman ?
Enfin, d’où M. Moussaoui tire-t-il la substance de son affirmation que « plus de 90 % des victimes du terrorisme international sont de confession musulmane » ? Sachant que, selon les sources les plus autorisées, 105 000 chrétiens ont été tués l’an passé parce que confessant le Christ, cela voudrait dire que 1 050 000 de musulmans auraient été tués en 2012 par des terroristes non “musulmans” en haine de leur religion ? L’affirmation est tellement grotesque qu’elle ne mérite aucune argumentation. M. Moussaoui sait très bien – et s’il l’ignorait je l’en informe – que la religion la plus persécutée dans le monde, c’est le christianisme. Il sait très bien que les chrétiens sont ceux qui paient le prix le plus fort par haine de la religion. S’il est tout à fait vraisemblable que la religion musulmane est celle qui vient immédiatement en deuxième position, M. Moussaoui ne saurait ignorer que les musulmans qui sont assassinés dans le monde ne le sont guère par les hindouistes ou les bouddhistes et absolument pas par des chrétiens, mais qu’ils le sont à « plus de 90 % » par leurs propres coreligionnaires mais d’une “sensibilité” différente. Sauf si M. Moussaoui me démontre que les sunnites ne sont pas musulmans ou que ce sont les chiites qui ne le sont pas…
Saura-t-il me démontrer le contraire ? J’en doute…
source : Observatoire de la Christianophobie
http://www.christianophobie.fr/breves/le-president-du-conseil-francais-du-culte-musulman-est-il-musulman