Publié par Michel Garroté le 24 janvier 2013

Mali-carte-2

Michel Garroté, réd en chef – L’armée malienne, qui opère conjointement avec l’armée française, interdit l’accès de la presse à Sévaré, dans le centre du pays, suite aux exécutions perpétrées par des soldats maliens contre des Touareg et des Arabes. Malgré cette interdiction d’accès, Richard Valdmanis, un envoyé spécial de l’agence de presse britannique Reuters est parvenu à voir six cadavres à Sévaré.

Les cadavres portaient des traces de brûlures. Trois autres cadavres ont été jetés dans un puits des environs. Oumar, un vendeur à Sévaré témoigne : « Il y a beaucoup d’autres corps ici et dans des puits. Il s’agit uniquement de Touareg et d’Arabes ». Oumar précise que son ami Hamid Ag Mohamd a été arrêté par des soldats maliens peu après le 11 janvier.

La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dispose de preuves de l’exécution par l’armée malienne d’au moins onze personnes à Sévaré depuis le 10 janvier. La FIDH fait également état de la mort de deux Touareg dans la région de Niono, plus à l’ouest. Et la FIDH évoque des exécutions sommaires dans l’ouest et le centre du Mali. L’ONG Human Rights Watch dispose de preuves similaires à celles de la FIDH.

De son côté, le lieutenant Diaran Koné, de l’armée malienne, confirme que Sévaré est fermée aux journalistes et il refuse d’en donner la raison précise, se contentant de raconter que « cela doit avoir un lien avec la situation sur le terrain ».

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading