C’est un procès hors norme qui s’ouvre ce matin devant le tribunal pour enfants de Valence. Jusqu’à demain mercredi, sept mineurs vont être jugés pour “dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort” et “destructions volontaires par incendie”. Des garçons, alors tous âgés de 11 et 12 ans _trois Donatiens, trois Péageois et un Brennois_ qui sont accusés d’avoir, entre le 12 juin 2004 et le 22 avril 2006, allumé 13 feux criminels (12 à Saint-Donat-sur-l’Herbasse et un à Saint-Bonnet-de-Valclérieux) dont un avait causé la mort d’une mère et de son fils.
Pendant près de deux ans, les flammes avaient ravagé des maisons d’habitation, des voitures, un bar, un institut de beauté, un entrepôt industriel, des cabanons de jardin… L’incendiaire désigné par le jeu de la bouteille
Cette inquiétante série d’incendies criminels qui, au-delà d’une commune, avait choqué et plongé dans l’angoisse tout un département, prenait donc fin en avril 2006. Quand un Donatien alors âgé de 14 ans reconnaissait aux enquêteurs de la gendarmerie avoir brûlé le domicile de son voisin. L’adolescent confiait également avoir participé, au cours des deux dernières années, à une quinzaine de feux criminels à Saint-Donat-sur-l’Herbasse.
Il aurait par ailleurs précisé que tout avait commencé avec le “jeu de la bouteille” consistant à faire tourner une bouteille au milieu d’un cercle d’amis jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Celui dans la direction duquel le goulot pointait étant alors désigné pour mettre le feu. Le drame du 12 juin 2004 : deux morts
Au petit matin du 12 juin 2004, au numéro 8 de la rue Victor-Faisant à Saint-Donat, l’alerte est donnée par l’infirmière qui vient ici prodiguer des soins à Marie-Louise Pessine, 95 ans, qui vit avec son fils Max, 60 ans. Dans la maison, les sapeurs-pompiers découvrent les corps sans vie de la mère et de son fils.
Ce drame est dans un premier temps attribué à un dysfonctionnement électrique. Avant que d’autres incendies ne frappent la commune et que deux jeunes âgés de 11 ans ne soient confondus et identifiés.
L’analyse psychologique du groupe des sept mineurs tous finalement identifiés, mettait en évidence l’existence d’un “leader” et d’un “cerveau”. Les cinq autres étant de “simples exécutants”. Les deux premiers garçons sont par ailleurs renvoyés devant le tribunal pour enfants pour être jugés du chef de “dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort de Marie-Louise Pessine et de Max Pessine”.
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et combien ces jeunes muzz’s devenus adultes vont-ils récolter comme peine pour la mort d’une mère et son fils ??? 1 ou 2 ans ???a vous dégoûter définitivement de cette justice complice des politiques !!!
Serai-je victime de l’effet de saturation mais rien n’indique qu’il s’agit d’enfants “issus de l’emigration” J’ai du rater une marche!!
de toute façon se sont les parents qui sont responsables de leurs enfants , qu’ils soient muzz ou pas ! les enfants devenu ados vont être jugés par un Tribunal pour enfants et ils auront la peine plancher ! je pense qu’il faut punir aussi les parents pour ne pas s’être investi dans leurs responsabilités de parents …
@ventdusud; rassurez-vous, si ces petites frappes étaient françaises, les médias de l’époque et d’aujourd’hui se seraient empressés de le préciser. Personnellement, je ne crois pas que des enfants français auraient commis de tels actes encore deux ans après avoir provoqué la mort de 2 personnes! Gardez donc pour vous votre plaidoyer bobo.
je pense comme vous martin que si ces petites frappes étaient Francais leurs noms se seraient étalés en gros titres dans les journaux
je pense également que si les incendiaires étaient français de souche on nous aurait donné des prénoms et peut-étre mème gratifié de photo on aura peut-ètre des précisions ultérieurement