Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 janvier 2013

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Un jeune bénévole intégriste de l’association ATD Quart monde accompagnait une famille en situation de grande précarité visiter le musée d’Orsay.

“Nous avons été déjeuner avec ce couple et leur garçon de douze ans au restaurant du musée vers 13h30, puis nous sommes partis dans les salles, raconte le bénévole. Alors que nous quittions celle consacrée à Van Gogh, un gardien est venu nous voir pour nous demander de quitter les lieux car des visiteurs s’étaient plaints de mauvaises odeurs. Nous avons bien sûr refusé de le faire et nous avons poursuivi la visite” déclare, le malpropre.

Les gens quittaient la salle en se bouchant le nez.

Au bout de la troisième ou la quatrième personne, un agent est allé voir le bénévole et la famille. Malgré ses recommandations, ils n’ont pas souhaité partir.

Les gardiens du musée recevant des réclamations de visiteurs se plaignant de la puanteur de la famille en question, ils les ont finalement raccompagnés vers la sortie.

“C’est une très grande salle, avec de grands meubles, et il n’y avait personne. On ne pouvait pas gêner qui que ce soit, poursuit le bénévole. Les quatre vigiles sont alors venus nous chercher, et ils nous ont conduits dehors.” Avec un tel comportement de goujat se croyant tout permis, on a très envie de le croire 😉

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“On nous a remboursé les billets et on nous a sommé de partir, c’est une honte”, commente ce membre extrémiste de l’association des droits de l’homme – mais pas de tous les hommes.

“Il est regrettable que les personnels de la culture n’aient pas de formation pour savoir comment accueillir les publics en grande précarité. Faut-il rappeler que la Déclaration des droits de l’homme comme la Constitution française mentionnent le droit à l’accès et à la culture pour tous. Aucun règlement ne peut s’opposer à ces droits fondamentaux !” ajoute l’intégriste, qui de toute évidence ne conçoit pas que rien n’oblige le public à supporter ces odeurs nauséabondes inattendues, et ne comprend pas que les règles de la vie en commun s’appliquent à tous, que tout n’est pas permis, même lorsqu’on est en grande précarité, et que filer une bonne douche à cette famille (et peut-être au membre de l’association) eût été certainement plus efficace que faire appel à la Déclaration des droits de l’homme…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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