
L’évangile des Noces de Cana ouvre le dernier volet de l’Epiphanie, car il célèbre la manifestation de la gloire de D.ieu dans la personne de Jésus au cours d’une fête de mariage. A travers ce signe de l’eau transformée en vin, l’évangéliste conclut : « Jésus manifesta sa gloire, et ses disciples eurent foi en lui ». Nous allons découvrir en quoi consistent cette gloire et cette foi…
Le cadre dans lequel le miracle surgit des mains de Jésus est évidemment chargé de signification. Les noces, c’est tout le registre biblique de la relation d’alliance, ce lien unique et indéfectible entre D.ieu et son peuple Israël.
Et ce message concerne les juifs attachés à la Torah, tout comme les chrétiens et leur baptême, car il est question de la relation au D.ieu de la Bible! Dans les récits de l’Ecriture sainte, D.ieu est l’époux et son peuple est la fiancée. Et toute forme d’idolâtrie est considérée comme adultère.
Cette dimension relationnelle de la foi des Israélites est visiblement très différente des cultures païennes de l’époque, avec leurs divinités bizarres et capricieuses. Si nous lisons dans Osée, dans le Cantique des Cantiques, dans de nombreux textes bibliques, il est clair que D.ieu est reconnu non pas comme un vis-à-vis olympien indifférent ou menaçant, mais avant tout comme le partenaire fidèle de son peuple, c’est le D.ieu lent à la colère, plein d’amour et de miséricorde, comme disent les psaumes. C’est vrai qu’Israël vit une relation de confiance, une relation intime et affective avec le D.ieu d’Abraham, de Moïse et des prophètes.
L’évangile des « noces de Cana » est donc comme une sorte de condensé de foi judéo-chrétienne, une catéchèse du salut composée après la résurrection de Jésus. Mais ce texte pose tout de même quantité de questions pour aujourd’hui !
Part-il d’un fait réel, ou est-ce une fiction théologique ? Que veut-il nous dire au plan spirituel? Nous aurons la réponse en observant l’articulation et le contenu de l’évangile des noces de Cana.
En tout cas, nous nous demandons : est-ce que Jésus n’aurait pas pu réaliser son premier miracle avec quelque chose de plus vital et de plus essentiel pour survivre que du vin pour des convives ? Pourquoi ne pas commencer par donner d’abord du pain, apporter la santé aux malades, répondre à des besoins de base plus urgents…(Les Alcooliques Anonymes pourraient même se dire : pourquoi Jésus n’a-t-il pas plutôt changé le vin en eau pour libérer les invités des probables dérives de l’alcool et donner le bon exemple?)
Le sens de ce miracle est ailleurs, il n’est pas d’ordre matériel. Plus fondamental, il est au niveau de l’âme et du cœur appelés à s’épanouir dans l’Alliance avec D.ieu. Mais il faut reconnaître une réalité incontournable : au cours des siècles, les chrétiens ont souvent utilisé ce texte pour dénigrer la religion de la famille et des apôtres de Jésus : ainsi, l’eau représenterait le judaïsme, considéré comme dépassé, et le vin, la foi nouvelle, le christianisme, qui doit le remplacer…Nous sommes sur le même plan polémique que la statuaire médiévale figurant l’Eglise aux yeux ouverts accompagnée de la Synagogue aux yeux bandés. Après de très longues périodes d’incompréhension et d’hostilité de la chrétienté envers la religion des pères, il faudra attendre le 20ème siècle après la Shoah pour que les Eglises catholique et protestante rompent avec cette approche antijudaïque, et qu’elles affirment clairement que l’alliance de D.ieu avec Israël ne peut pas avoir été abolie, car D.ieu ne reprend pas ses promesses.
Que veut donc nous dire ce récit des noces de Cana ?
Ca commence au milieu du repas, dans la joie de la fête : voici que Marie, attentive et bienveillante, a remarqué qu’il n’y a plus de vin, elle interpelle Jésus et lui signale le manque. C’est en effet une situation tragique pour toute cette assemblée, la fête pourrait se terminer en déconvenue. Mais, comme Calvin l’a justement formulé, « la Bible est le miroir de l’âme humaine », donc ici, comme dans trop de cas de figure, est mis en relief le fait que notre humanité bute sur le manque et à quel point elle en est fragilisée. Les êtres humains se heurtent souvent à l’absence de contenu, ou de finalité de la vie qu’ils mènent, ayant perdu de vue la valeur inestimable de la vie qui est un cadeau de D.ieu ouvert à tous les possibles. C’est le terrible vide existentiel de tant d’expériences humaines, (source de dépressions et de dévoiements) alors que notre chemin d’humanité a pour vocation de conduire au vrai bonheur, à la plénitude, dans une harmonie à réaliser en synergie avec la grâce de D.ieu.
Le texte précise qu’il y a six cuves d’eau pour la purification : 6 est le chiffre de l’incomplétude ; comment passer au 7 de la plénitude, ce sera là le changement.
En transformant l’eau des ablutions et des pratiques de purification en vin de fête, Jésus ne renie pas un instant la religion de ses pères dont il connaît toute la justesse et la richesse incomparables. Attaché à la Torah, il est lui-même favorable à la purification, il l’a démontré en recevant le baptême d’eau des mains de Jean le Baptiste. Mais il cible le sens final de la démarche religieuse, et en offrant le meilleur vin qui soit, il permet à la noce de s’accomplir dans la joie. Ce qui veut dire atteindre la plénitude de l’alliance avec le D.ieu Vivant. Et cela pourra se vivre dans une saine exultation partagée entre frères, telle une préfiguration de la joie éternelle du banquet céleste.
Nous savons qu’Israël est comparé à une vigne dont le vigneron est Ha Kadosh baroukh Hou, et qui doit donc donner un nectar sans égal. Le vin, c’est la joie de l’alliance restaurée entre D.ieu et son peuple. Avec l’arrivée des temps messianiques, c’est justement la réactivation de cette alliance d’amour que Jésus veut accomplir, il sera même prêt à donner sa vie pour en témoigner. Nous lisons en Joël 4.18 : un temps vient où les coteaux des vignobles produiront des raisins en abondance. Amos 9.3 : le jour vient où le vin ruissellera sur les coteaux, les collines en seront inondées…Et encore Zak 9.16 : le Seigneur sauvera son peuple, le froment fera croître les jeunes gens et le vin les jeunes filles.
On voit ainsi, à travers l’image du vin, que Jésus réalise une attente spirituelle et qu’il ne méprise pas les réalités humaines; la purification, se savoir en règle, c’est bien, mais ce n’est qu’une étape sur la voie de l’union avec Dieu, il faut aboutir à se sentir tous en communion ! Les situations les plus ordinaires, Jésus appelle à les transfigurer en D.ieu.
Alors en nous mettant à la place des convives de la noce, et inspirés un instant par le regard aimant de Marie, il vaut la peine de se demander : quel est notre manque à nous ? Quel est le vin de fête qui fait défaut à nous-mêmes, à notre Synagogue, à notre Eglise, à notre société, à notre monde ?
Est-ce la confiance en D.ieu, est-ce le respect des autres, est-ce un objectif de vie digne, est-ce le désir d’unité ? Le monde est en crise, l’Eglise est en crise, la religion est instrumentalisée : il n’y a plus de vin ! Notre « noce » du 21ème siècle se dégrade dans la tristesse et le désenchantement… Attention à l’ivresse illusoire de croire que tout va s’arranger en laissant toutes choses en l’état…
Juifs ou chrétiens, nous croyons que l’alliance est scellée, mais elle reste toujours à accomplir, nous marchons avec nos propres moyens vers cet accomplissement. Mais il est indispensable de prendre conscience – comme à Cana – de ce manque multiforme qui nous interpelle : manque de vérité, manque de vigilance, manque de justice, manque d’amour, manque d’unité !
La transformation de l’eau en vin est visiblement nécessaire dans nos vies, dans le cours de l’histoire du monde, dans la politique, dans la culture, dans les religions. Il y a urgence spirituelle et éthique. D.ieu peut toucher notre cœur et nous donner la force des derniers temps du Messie pour poursuivre le miracle aujourd’hui.
Pour l’évangile de Jean, tout le ministère de Jésus se situe entre deux repas d’action de grâces : celui des noces de Cana, et celui de la Cène.
Ces deux repas s’éclairent en effet mutuellement et les deux nous parlent de l’alliance comme d’un lien vivant et permanent entre Dieu et son peuple. Jésus ne veut évidemment pas la rompre, cette alliance, mais la rendre encore plus évidente et renforcer son rayonnement.
Alors, au vu du miracle, « les disciples crurent en lui! ». Ils avaient désormais une base solide pour comprendre et appuyer leurs démarches de témoins. Cela ne veut pas dire qu’ils ont été ensuite à l’abri d’erreurs et de négligences, et nous leur ressemblons, mais quoi qu’il arrive, ils connaissaient le cap.
Mais les chrétiens peuvent aussi recevoir de Jésus ressuscité, et les Juifs de la Torah, cette capacité à déchiffrer les réalités à venir, dans ce qui fait la trame de la vie personnelle et dans celle du monde actuel si tourmenté. Nous pouvons y discerner le fil d’or invisible qui relie toutes les séquences entre elles, malgré la grisaille des pesanteurs quotidiennes. C’est la fadeur de nos habitudes et de nos accommodements que Jésus et son enseignement peuvent changer en saveur, en joie de vivre, grâce à la vitalité de la Parole de D.ieu.
Jésus fait vraiment des baptisés les convives de son banquet de noce ; comme le dit le Nouveau Testament, il est l’époux et l’Eglise est l’épouse. Le menu de fête est celui de l’amour désintéressé, l’amour généreux issu du Père, le service des autres, et il nous faudra sans arrêt apprendre à l’expérimenter et à le partager entre tous autour de nous.
Pour avoir l’énergie de le réaliser, nous allons, nous aussi, puiser l’eau tout au fond de la cuve, c’est-à-dire à l’intime de notre cœur ; c’est là que se réalise au contact de la Parole la plus belle transformation, avec pour résultat le vin messianique de l’éternité, et la gloire céleste qui rayonnera au jour final sur nos visages…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
dire qu’aujourd’hui Cana est au main du hezbollah !
Merci Monsieur l’Abbé pour cette belle interprétation et explication de ce miracle que vous avez rendu compréhensible pour notre esprit du XXIème siècle.
Le miracle aux Noces de Cana est aussi la troisième des grandes théophanies ou manifestations de la divinité du Christ.
Ce qui m’émeut surtout dans le récit des Noces de Cana est le commandement doux mais impérieux de la Sainte Vierge aux serviteurs à qui Jésus va demander de remplir une jarre supplémentaire: « Faites TOUT ce qu’il vous dira ! »
C’est une ferme invitation de la Reine qui oblige de la sorte son Roi peu disposé au miracle, une recommandation d’obéissance envers les serviteurs, qui nous est aussi toujours adressée, une confiance absolue de son pouvoir maternel sur le cœur de son divin Fils.
Notons enfin que ce sont les dernières paroles que les Évangiles nous livrent de la Sainte Vierge; il n’y en eut pas d’autres. Elles ont donc un poids inégalé: « faites tout ce qu’il vous dira! »
Ne les oublions jamais.
Mr l’Abbe merci de cette interpretation mais si je reprend l’aspect metaphorique disons plutot la representaion de je vous cite » ainsi, l’eau représenterait le judaïsme, considéré comme dépassé, et le vin, la foi nouvelle, le christianisme, qui doit le remplacer…
L’eau est la vie on ne peut s’en passer, le vin l’ivresse qui n’est pas necessaire nous pouvons vivre dans l’allegresse sans vin en tous etats sans tristesse.
Monsieur l’Abbé Arbez présente une dimension spirituelle à laquelle je n’ai jamais pensé.
Merci Monsieur l’Abbé.
Les noces de Cana menaient, en ce qui me concerne, au dernier message de la vie « humaine » de Jésus :
Le vin = Le sang versé sur la croix.
Le lien que vous faites vis-à-vis d’Israël ouvre une porte pleine d’espérance.
Une question me taraude l’esprit depuis un bon moment.
Au risque de passer pour un ignare, une âme charitable se donnerait-elle la peine d’y répondre :
Pour quel motif , « Dieu » est écrit : « D.ieu » ?
Que vient faire ce point ?
Est-ce une subtilité que la Bonne Eglise Catholique Traditionnelle m’a volontairement cachée?
c’est dans la tradition juive que l’on met un point après D. pour marquer le respect dû au Tetragramme, c’est à dire à la transcendance de D.ieu que nulle appellation humaine ne peut contenir ou définir. Cela nous rappelle la relativité des termes employés. De plus le mot Dieu n’est pas dans la Bible hébraïque, c’est un nom de fonction (divinité), mais Elohim, El Shaddaï, ou encore Ha Kadosh, Ha Shem, etc.
parfois même, l’expression « l’ange du Seigneur », ou encore « les cieux » est une manière indirecte de parler du Très Haut…
Merci, Monsieur l’Abbé.
Votre explication rend la religion juive encore plus fraternelle, à mes yeux, et respectueuse de Notre Créateur.
Yahoo raconte des âneries :
Ecrivez « D.ieu » cher Mr google (je passe par mozilla).
La première réponse est donnée par : »fr.answers.yahoo.com<…<religions et spiritualités.
C'est édifiant de bêtise.
Cela prouve qu'internet génère le meilleur et le pire.
J’ai trouvé une réponse sur « yahoo ».
Réponse inadéquate, en ce qui me concerne :
La religion juive y est maltraitée.
J’ai lu le terme « kabbale ».
Bref, j’ai claqué le bec de « yahoo » !
J’ai lu cette histoire dans le livre du Juif « Yohanan », « Apportez moi six vase de terre et remplissez les d’eau… Puisez maintenant…
Ils puisèrent l’eau changée en vin d’excellente qualité et furent étonnés (donc pas complètement bourrés), de l’excellence de ce nouveau vin vieux puisé dans six vase de terre. Six qui est le chiffre de l’homme, un peu comme l’histoire du salut humain renouvelé par un souffle nouveau venue du ciel par le sang de l’agneau.
Le fait de les remplir d’eau signifie remplir de vie et cela n’est possible que par le sang de l’agneau, représenté par le vin.
Cette histoire juive par excellence, illustre aussi la relation entre le fils et sa mère qui lui demande de l’aide d’une manière surprenante, (montrant qu’elle savait qui Il était!!!) et à qui Il répondra
« Mon heure n’est pas encore venue, …C’est comme répondre à sa maman, »Attent s’il te plait, ce n’est pas encore l’heure que seul notre Père connait ».
Cette femme (Miriam, le seul prénom hébreu qui s’écrie avec un « Mem » fermé au début et à la fin, comme pour dire: « PUR », était en relation avec une lumière exceptionnelle, son propre Sauveur annoncé depuis des siècles par 328 prophéties depuis la genèse jusqu’au 2éme livre des Chroniques au dernier chapitre où il est dit:
2 Chroniques 36/23:
» Ainsi dit Cyrus, roi de Perse: L’Eternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Qui d’entre vous, quel qu’il soit, est de son peuple, que l’Eternel, son Dieu, soit avec lui, et qu’il monte! »
Ce simple texte montre le fondateur du sionisme par excellence, le Messie d’Israël.
D’où l’agressivité du prince de ce monde contre tout ce qui touche Israël de prés ou de loin, l’extraordinaire message de paix et d’amour provenant de la Bible qui prêche l’égalité des peuples et l’amour universel sans religion ou règles auxquels il faut se soumettre pour avoir la vie (car dans une religion le paradis devient un salaire et non plus une grâce)la Bible a toujours été agressé par le mal, père du mensonge depuis la nuit des temps, car la bonne nouvelle du Mashiah existe avant l’origine du monde selon les écrits de la Bible selon les premières lignes du Rav Shaliah Shaül de Tarse dans l’épître aux Ephésiens.
Aujhourd’hui, l’existance même d’Israël pose un problème grâve pour plusieurs dirigeant de la planète, celui de l’imprévu!
Mince! qu’alons nous faire de ce peuple, il géne tout le monde… Eh puis ils sont trop Intelligent! Trop unis! Trop, toujours trop quelque chose, c’est incroyable, Israël est le pays des incroyable qui gène et il va continuer de gèner jusqu’à ce qu’il ne gènera plus. Et puis tout ira bien.
Merci l’abbé,votre texte me ramène a mes pensées et mes actes, le manque de confiance souvent, ce n’est pas D.ieu qui me laisse c’est moi qui détourne la tête pour ne pas le consulter.
L’évangile selon Jean. La lumière.
La lumière à grande distance et sans obstacle devient pénombre et ensuite nuit profonde.
Eddy
Réponse a l’Abbé Alain René Arbez « Aux noces de Cana »
Les religions son comme les pierres dans l’eau,qui est en mouvement constant, avec le temps,l’érosion fait son œuvre, les angles s’adoucissent , les pierres anguleuses et relativement désagréables , finissent par devenir des galets aux courbes agréables, douces au toucher et lise parfois.
Plusieurs siècles en arrière les dignitaires de la chrétienté agissait comme le fait l’islam aujourd’hui,et ceux qui les contrariais passais par le fils de l’épée où finissais sur le bucher.
Il pensait détenir la vérité de leur dieu, pour imposer leur foi.
Aujourd’hui le temps à fait son œuvre, les chrétiens dans leurs ensembles ce sont adoucis, et tiennent un langage qui tend l’autre joue et non plus l’épée dans la main où la torche qui enflammais les buchers.
Les croyances qui engendrais des comportement violents hier ont évolués vers plus de tolérances et de charité dit chrétiennes aujourd’hui.
Dans toutes les religions il y a toujours eu un toute petite minorité de gens tolérant et pacifiques, et non violents, l’espoir c’est toujours niché en ces gens là.
Les interprétations des textes religieux évolues avec le temps qui passe tout comme les galets qui s’adoucissent grâce au temps .
La rondeur des galets rappel beaucoup aujourd’hui, le changement et l’évolution des deux principale branches des religions monothéistes , a la différence de la troisième dont les textes dit sacrés son en très grande parties et dans leurs ensembles, basées sur l’intolérance et surtout, sur le rejet des deux premières, accompagné de nombreux passages prônant le meurtre et l’extermination de tout ce qui n’est pas issue de l’islam.
Ces textes dangereux de l’islam, ont pour unique but, la conquête pour s’imposer sur les autres.
Ceux qui aujourd’hui ce sont adoucies sont en grand danger part rapport a ceux qui ce durcissent et tombe dans le fanatisme religieux.
Leurs plus grand ennemi provient de leur propre tolérance .
Ceux qui avancent lentement reculent par rapport aux autres qui avancent vites, c’est une vérité De La Palisse.
Faut il rappeler que les textes de l’islam sont arrivés 600 ans après les textes de la chrétienté.
Faudra il attendre 600 années de plus,pour voir s’arrondir et s’adoucir la troisième dite religion monothéiste pour qu’elle prenne le chemin de la tolérance et de la paix ?
Pour ma part je crois que oui et qu’il qu’il va falloir être très patient en attendant que le mal tombe de lui même grâce en grande parti au temps.
En attendant ces temps heureux, beaucoup de souffrances et de temps sombres en perspective.
Pour l’instant il est préférable d’entendre les belles interprétations, les belles paroles, qui engendres de belles paraboles, de belles douceurs et de paix comme au texte auquel je répond, plutôt que d’entendre des cries de haine et de djihadistes va t’en guerre, qui rappel les croisés en leurs temps, béni par les papes et dignitaires religieux de l’époque.
Eddy
sincèrement, je ne pense pas que mon interprétation soit un affadissement du texte de Jean, mais plutôt un renforcement du message.
Les déviances pseudo-théologiques qui se sont produites au cours des siècles sont des références négatives, et je crois que l’Eglise a les moyens de maintenir son « retour aux sources » de façon irréversible, malgré les Fellay et autres étouffoirs de spiritualité : c’est là que la fermeté doit d’exercer.
A monsieur l’abbé arbez.
Merci pour votre réponse a ma petite intervention,
Je pense que votre réponse est une nouvelle fois une interprétation que vous qualifier d’affadissement, je vous avoue que je ne m’attendait pas du tout a ce qualificatif , loin de moi cette pensée.
Les écrits et les textes religieux, sont toujours des interprétations, souvent basées sur la foi, cela va de soit, et en fonction de l’angle de lecture, de vue, de l’époque, bonne ou mauvaise, de chaque sensibilité, d’influence de masse, d’humeur, ces textes écrits par des hommes pour les hommes fluctuent dans leurs sens dit sacrés, ils évoluent et changent, ce qui est tout a fait normal et logique, notre planète terre n’a plus le même visage qu’il y a dix siècles en arrière et vingt siècles auparavant, tout comme les galets dont je parlais plus haut, les grandes montagnes après érosion deviennent sable.
Tout se transforme et change rien n’échappe a cette règle.
Évoluer dans le sens positif,n’est pas un déshonneur, tout au contraire, c’est une qualité.
Ces textes dit sacrés racontent de plus ou moins belles histoires et sont dans l’ensemble là, comme des fils conducteurs pour les humains, des formes de thérapies de groupes et pour ce qui concerne les deux premières religions monothéistes, des sortes de tranquillisants de l’âme, avec tout de même la carotte et le bâton, le bien et le mal.
Pour ce qui concerne la troisième et dernière dite religion monothéiste, là il s’agit de textes dit sacrés, avec un mélange dangereux politico-religieux conçus volontairement pour imposer leurs point du vue par la violence et la force.
Cordialement Eddy
Cher abbé
Belle explication de Cana pour nous hommes du 21 ème siècle.Toujours actuel cet enseignement de Cana.
Mon père spirituel qui est aussi un ancien oenologue, nous a appris que l’eau,connue comme H2O, le vin lui était aussi H2O mais avec en plus près de 180 éléments différents.
Et Jésus est Celui qui nous prend comme de l’eau et nous enrichit d’élements divins nombreaux quand on le rencontre et devient son disciple. Quand l’Ecriture dit que nous ne pouvons rien chhanger en nous, elle dit aussi que Lui peut tout, et le vin de Cana devait être excellent et de garde!
Qu’Il vous comble vous aussi de ce qu’Il a de meilleur!