Le résultat des élections israéliennes est décevant.
Il ne montre pas l’élan attendu vers la fermeté pourtant tellement requise. Il révèle un Netanyahou affaibli. La fusion qu’il a constitué avec le parti d’Avigdor Lieberman n’a pas fonctionné aussi bien qu’il l’aurait sans doute souhaité, les attaques menées contre Naftali Bennett ont fait baisser le score de celui-ci sans empêcher celui de la liste Netanyahou. Néanmoins, Binyamin Netanyahou sera reconduit dans ses fonctions de Premier ministre. Il n’y aura pas de basculement vers la gauche. Celle-ci a repris de la vigueur, mais reste nettement minoritaire. On peut, cosmétiquement, tenter de gommer cette position minoritaire en incluant dans ses rangs les partis vers lesquels se tournent les populations arabes, mais ces partis ne seront jamais membres d’aucune coalition tant ils sont extrémistes et incarnent, surtout, la haine et le ressentiment. Le système électoral israélien de proportionnelle intégrale étant ce qu’il est, il y a un foisonnement de partis, et la nécessité de procéder à un assemblage. Les scores, au moment où j’écris ces lignes sont : Likoud-Beitenu 33 sièges, travaillistes 16 sièges, Yesh Atid (Yair Lapid), 19 sièges, Hatnua (Tzipi Livni), 7 sièges, HaBayit HaYehudi (Naftali Bennett), 11 sièges.
Le Meretz, très à gauche, obtient 6 sièges. Le parti religieux Shas, séfarade, obtient 12 sièges et le mouvement ashkénaze Yahadut ha-Torah en obtient 8. Je n’ai pas les résultats pour Otzma Leyisrael, mais deux sièges semblent assurés. Kadima préserve deux sièges, ce qui n’en constitue pas moins une débâcle pour le mouvement créé par Ariel Sharon. Yair Lapid est le grand vainqueur : il incarne les aspirations des classes moyennes et a fait campagne sur des thèmes économiques et sur le thème aussi de l’abolition des privilèges dont jouissent les mouvements religieux et leurs adeptes. Naftali Bennett a un résultat inférieur à ce qu’indiquaient les prévisions, mais réussit néanmoins un score remarquable : il incarne une ligne de refus net de la « solution à deux Etats ».
Quelles coalitions sont possibles ? Pour l’heure, deux hypothèses sont envisageables. Toutes deux supposent que Netanyahou s’allie à Yair Lapid : ce qui fait 52 sièges, et ce qui implique pour Netanyahou de s’accorder avec Lapid en matière d’économie. Cela exclut, je pense, toute participation des partis religieux à une coalition. Tzipi Livni a tenu de tels discours vis-à-vis de Netanyahou que je pense qu’elle restera sur le bas côté, et cette situation a ma préférence très nette, je l’écris. Il reste les travaillistes : Shelly Yacimovitch est une femme de gauche, et l’inclure impliquerait un infléchissement des politiques économiques plus net que celui demandé par Yair Lapid. Une deuxième hypothèse serait l’inclusion de HaBayit HaYehudi. La conciliation entre Lapid et Bennett ne serait peut-être pas aisée, mais HaBayit HaYehudi n’est plus à proprement parler un parti religieux, et cela permettrait une coalition plus ancrée au centre droit, plus à même de résister à l’Europe et à Obama. Des commentateurs, tels Barry Rubin, imaginent une coalition entre Netanyahou, Lapid, Yahadut ha-Torah et ce qui reste de Kadima. Cet assemblage me semblerait très instable. Bien plus instable que les deux premiers que j’ai évoqués. Je n’ai nul besoin de souligner davantage ce qui aurait ma préférence. La décision ne m’appartient pas. Je dirai juste que, et je ne suis pas certain que tous les électeurs israéliens en aient eu conscience en allant voter, Israël aura besoin dans les mois à venir d’un gouvernement fort et à même de décider et de résister, car les pressions vont commencer, et elles seront intenses.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
Il faut espérer que les hommes forts du moment, Bibi et Bennett, puissent trouver des points de convergences, qui ne manquent pas, et des points d’ententes personnelles, ce qui sera plus difficile. Ce qui permettrait d’espérer que la solution à deux états ne soit plus la position dominante sur l’échiquier politique israélien et que le gouvernement s’ancre à droite. Israël a en effet besoin d’un gouvernement fort qui arrête de se faire la moindre illusion sur les thèses « pour la paix » tenues par les européens et américains, un gouvernement qui sache dire NON, qui sache résister aux pressions qu’Obama va se faire un malin plaisir de provoquer.
Paradoxalement, l’intransigeance des islamistes mis au pouvoir durant les fameux « printemps », dopés par leur électorat (la rue arabe) et par les discours lénifiants, conciliants et vertueux (halal) tenus à leur adresse par le crypto-musulman de White-House, va sans doute aider Israël a tenir une ligne plus dure.
Les premiers propos de Netanyahu qui parle d’une coalition « élargie » n’augurent rien de bon.
Je vois le peuple juif interpellé comme les autres peuples du choix de la Lumière ou de l’ombre. Et je suis inquiet lorsque je vois le résultat des élections en Israël. Un peuple menacé et qui ne se donne pas le gouvernement fort qu’il aurait du avoir pour faire face à tant d’ennemis et qui se perd un peu dans les questions intérieures, et la laïcité, alors qu’il faut au contraire renforcer la spiritualité, la religion et être Unis en Adonaï pour résister aux menaces sataniques de l’extérieur. Et Israël est un pays comme un autre, aussi avec ses faiblesses et ses forces. Mais il n’a pas le droit d’être faible et de s’affaiblir en attaquant les bases même du pays qu’est le judaïsme en voulant supprimer les « privilèges » des religieux, qui portent le peuple juif depuis des millénaires. Sharon avait compris cela en disant : « Personnes ne me soupçonnera de méconnaître l’importance de l’armée, mais je peux vous dire que sans les Yéchivots, il n’y aura plus de peuple juif. Ariel Sharon.
David
Courage, Nephtali, courage!
C’est le moment de relever la
tête. Ne vois-tu pas que les
promesses de l’Eternel sont en
voie de réalisation? Et ce n’est
pas ces élections qui changeront
Ses plans; encore moins la religion.
Si l’appel de D.ieu pour les Goïms
dont je fais partie, concerne chacun
individuellement, ce n’est pas le cas
pour Israël. L’Eternel sauve SON Peuple
dans son entité et sa globalité. IL l’a
ramené et le ramène encore sur Sa terre.
Peuple d’Israël, tu es « la Prunelle de
Ses yeux ».
Et aujourd’hui les yeux du Père sont
mouillés des larmes d’irritation que lui
font subir la haine et les horreurs des
peuples au sujet d’Israël.
Courage Nephtali, courage..
Since 9/11 it’s the War on Terror
One « false flag » attack so called by error
Blair, Bush, and Israel had a Pact in store
Their next surprise is knocking at your door
A hidden vile Idea from those who want « more »
will use you and your Belief for the next World War
As « chosen people » gain while Humankind loses
Greed wins not by the swords but by the words of Moses
Daring is to tell you when, better then to tell you rhymes
could not side with either one to get ready for our times
to look beyond and past today to seek for a solution
one only hope is there for you and spells Wavevolution
……………….
A new type of Revolution wins with the ultimate weapon:
Your Mind
………………
TV media and newspapers will never tell you that an Israeli firm had placed the explosives that brought down the 3 buildings in NY on 9/11. ICTS was the only security firm in charge for the twin towers and building 7 (most people still do not know about this building that fell without being hit by any plane or other). ICTS was also the security company in charge for all airports that had allowed the highjack planes on 9/11 to depart. The work force of ICTS was the only one people to have access at night inside the 3 buildings and to allow Israeli agents to place those explosives inconspicuously before 9/11. Israeli agents were in fact arrested nearby on 9/11 transporting large amount of explosives in a white van (Chevrolet 2000) but they were later released by the Bush administration.
Not as a coincidence, the same day, on 9/11 2001, and at the same time a CIA operation called Able Danger, was reproducing a military exercise that was supposed to mimic an attack by few planes crashing on buildings.
But all this was never reported by the media although the future of all people depends on how 9/11 is intended.
http://www.wavevolution.org/en/index.html
Guy, on peu avoir une coalition Likoud, Benett, Lapid sans problème (et d’autres partis qui viennent s’agréger passivement) si les ultraorthodoxes restent en dehors du gouvernement. Benett et Lapid sont tous deux sionistes et s’accordent sur la nécessité du service militaire dans Tsahal. Ca peut faire aussi des économies en diminunant voire supprimant les sommes versées au secteur ultra-orthodoxe.
L’ennui dans cette coalition, c’est qu’on ne connaît pas vraiment les positions de Lapid. Il a l’air assez flou, même invertébré en dehors de la position anti ultraortodoxe, ce qui peut aussi être un avantage en matière de politique extérieure.
D’un autre coté,le coeur de l’Israelien hésite entre une sécurité « sociale » (gauche)et une sécurité « nationale »(droite » et vu le cout de la vie ,il est difficile de le blamer.
Fece a obamuze, les Israeliens ont compris et rejetteront toute proposition de « pet »
Ils prefereront un isolement politique de 4 ans plutot qu’a un suicide programmé
N’oubliez pas ,Prof Milliere, que chez nous,la Vie est sacrée .
Je pense que la press en general n’aime pas BIBI,mais moi je lui
tire mon chapeau tres peu ou pas du tout, des chefs d’Etats se font
reelir trois fois de suite c’est un exploit alors simplement BRAVO
BIBI,je suis sur qu’il sera reelu dans quatre ans et pour la quatrieme
fois ca se sera le record mondial.
Je comprends votre déception et la partage .
Il est vrai qu’il aurait été préférable, dans un tel contexte, que la droite remportât de manière plus nette cette élection.
Crise économique aidant, une bonne partie de l’électorat s’est orientée
vers la gauche et le centre gauche cédant en cela aux promesses chimériques, nous le voyons tous les jours en France, de » lendemains qui chantent » .
Or, pour le peuple israëlien, les lendemains risquent malheureusement de chanter faux, et il eût été préférable qu’au lieu de penser au contenu de sa poche l’on pense à sa survie, ce qui est autrement plus important .