Selon le journal El-Khabar, une caserne militaire de Khenchela, à 540 km au sud-est d’Alger, a été attaquée mercredi 6 février au soir par un groupe armé. Il y aurait six militaires blessés et deux assaillants tués.
L’assaut a duré trois heures, l’armée utilisant même des avions de guerre, des hélicoptères et de l’artillerie pour repousser les assaillants qui étaient munis de lance-roquette antichars. Deux d’entre eux sont morts, tandis qu’un autre était blessé et fait prisonnier.
Les terroristes ont tenté de pénétrer à l’intérieur
L’attaque a commencé par l’enlèvement de deux civils dont le chauffeur d’un camion qui ravitaillait la caserne en produits alimentaires. Le véhicule a été rempli d’armes lourdes par les assaillants et a été utilisé pour forcer l’accès à la caserne tandis qu’un second groupe échangeait des tirs avec les militaires.
Les soldats de la caserne ayant détectés les terroristes, ils ont tenté de les repousser, des échanges de tirs ont éclaté, faisant parmi les assaillants deux morts et un blessé, et 6 soldats de l’ANP (Armée Nationale Populaire Algérie).
Les mêmes sources indiquent que l’armée, qui n’a réussi à capturer qu’un seul attaquant, a demandé des renforts à l’aviation et aux unités d’artillerie lourde pour repousser l’attaque. Les premières investigations des autorités algériennes concluent que le groupe serait entré en Algérie depuis le territoire libyen, et serait composé d’hommes armés algériens, libyens et tunisiens, dotés d’armements d’origine libyenne.
Des unités héliportées de l’ANP effectuent encore, selon l’AFP, des ratissages dans les zones environnantes, pour tenter de retrouver les 46 terroristes qui ont pu prendre la fuite, emportant avec eux le chauffeur de camion et son aide en otages.
Assaillants algériens, tunisiens et libyens
Les armes utilisées, dont des RPG, provenaient de Libye, a-t-on précisé de même source, ajoutant que des Tunisiens et des Libyens figuraient parmi les assaillants.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
les assaillants font peut-être parti qu’Aqmi ? et ils sont surement besoin
des armes d’attaques !
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Serait-ce le début d’un scénario déjà vu ?
ô la vache, ces terroristes ont vraiment de la suite dans les idées, attends de voir comment le FLN et l’armée algérienne vont les pulvériser ça va être radicale, ils vont la sentir leur douleur…
vive la france liberée vive la mali vive flanby 0
Merci BHL …..
Et Sarkozy.
Etonnant (2°) le silence assourdissant des merdias français sur ce scoop.
La malédiction des interdestructions se poursuit inéxorablement. C’est stupéfiant ! Comment un véritable combat militaire durant trois heures, mettant en oeuvre des armes militaires lourdes, comment un tel combat produit-il un tonnage, aussi chétif, aussi insignifiant, de déchets détruits ? Si ce n’est pas la malédiction, alors, on nous ment.
Heureusement que le score en Syrie nous remonte un peu le moral.
Kenchella c’est le bout du monde, c’est au milieu de rien. La ville est misérable et grise de poussière et de boue, faites de constructions de parpaings, de trottoirs improbables, de voiries défoncées. Les habitants couverts de leurs burnous bruns de laine rasent les murs sales. Déprimant. S’il y fait chaud en été, il y fait un froid mortel l’hiver. La neige n’est pas rare.
A deux pas de la ville, des thermes romains sont construits sur des sources chaudes. Captée, cette eau passe de bassins en bassins. Dans le premier l’eau est à 55°. La température chute au fur et à mesure. Ces bassins sont en bon état et des colonnades en marbre sont encore debout. Le site est ouvert à tous les vent. S’y baigner est un moment privilégié. Les paysans du coin l’utilisent également. Ne voient-ils pas que depuis l’époque romaine, la civilisation a déserté le lieu… avec l’arrivée des arabes ?
A noter que ce genre d’épisode n’est pas le premier. Dans le début des années 80 (je ne saurais être plus précis) la population a éjecté les flics et les gendarmes de la ville. Durant trois jours la ville a été en état d’insurrection. Alger avait alors envoyé la troupe rétablir l’ordre. Je ne connais pas les tenants et aboutissants de cet épisode, sinon l’aversion des chaoui de l’Aurès et du Nementcha pour l’autorité en uniforme, généralement venue d’Alger.
Je rectifie, c’était dans les années 2000, 2001 pas en 80
@Gazouz 33
Je confirme pour les années 80.
J’étais à l’époque sur place, du moins sur El Bouaghi, Aïn Beida, Tebessa, Biskra, Batna, etc.) Bref l’ensemble du plateau et des marches du Sahara.
En 2001 ce n’était donc pas la première fois ! Quand j’ai vu cette info dans notre presse en Europe (2001), c’est précisément la réflexion que je me suis fait.
http://www.soleilalgerie.com/2013/02/algerie-alerte-au-terrorisme.html
Comment peut-on espérer prendre une caserne militaire ?
Je suppose que les militaires algériens sont méfiants, même si c’est un camion qui les livre…