Vendredi à 18 h, un surveillant a été pris pour cible par un détenu du quartier d’isolement. Au moment de la distribution des repas aux prisonniers, directement dans leurs cellules, “un détenu a porté un violent coup-de-poing sur le visage d’un collègue gradé, raconte Frédéric Jeunot secrétaire local du syndicat FO pénitentiaire. Le détenu, connu de nos services pour différents problèmes, a rapidement été maîtrisé, avec tout le professionnalisme requis, par les gardiens de prison présents sur le secteur”.
“Il avait anticipé son geste” L’homme se serait mis en colère après avoir essuyé un refus du surveillant de faire passer dans une autre cellule un objet. “Un acte strictement interdit par le code procédure pénale, rappelle Johann Reig, secrétaire local Ufap-Unsa. Le détenu a menacé le premier surveillant en charge de ce secteur et a joint le geste à la parole en le poussant violemment. Ce dernier, par réflexe, l’a poussé à son tour. C’est alors qu’il a reçu un très violent coup-de-poing au niveau de la tempe gauche”. Après avoir maîtrisé et menotté l’individu, les agents ont constaté qu’il portait des mitaines et “qu’il s’était lié les poings à la manière d’un boxeur, ce qui prouve qu’il avait anticipé son geste”, précise le syndicaliste Ufap-Unsa. La veille, ce même prisonnier aurait menacé de mort un autre surveillant, quand, lors d’une fouille dans sa cellule, il a été retrouvé “des morceaux de miroir taillés en pointe et dont la base avait été entourée de tissu pour permettre une meilleure prise”, complète Johann Reig.
“Surpopulation” Blessé au visage et à la main, le surveillant agressé doit porter plainte et être vu par un médecin du commissariat. Il est actuellement arrêté pour une semaine. Cette seconde agression depuis le début de l’année sur le secteur fait ressurgir la question de surpopulation et du manque de personnel. “Surpopulation, projection d’objets et agressions, ainsi va la vie du centre pénitentiaire de Perpignan”, martèle Frédéric Jeunot qui rappelle qu’aujourd’hui en maison d’arrêt, où sont incarcérés 231 détenus, “on compte 31 matelas au sol, 9 arrivants en attente d’affectation dans une cellule et 8 détenus actuellement en quartier disciplinaire qui devront prochainement réintégrer leurs cellules. Soit un total de 48 matelas au sol. Dans une cellule de 9 m2 pour deux détenus où l’on en met trois, il est évident que des tensions apparaissent, soit entre les détenus, soit envers les surveillants”.
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Mais on s’en moque de la surpopulation carcérale, on ne fait pas des rafles pour mettre des innocents en taule que je sache. Au contraire on pardonne neuf fois sur dix en offrant le sursis.
Si j’en avait le pouvoir, les seuls qui auraient droit à un confort de base seraient les prévenus en attente de jugement si ils sont la pour un PREMIER DÉLIT ou si leur culpabilité n’est pas établie à 100%. Pour les autres ce serait graba en béton pour s’allonger, un robinet et des chiottes, une nourriture suffisante mais mauvaise au gout et surtout pas halal, pas de télé, aucune distraction, ni musique ni livre, surtout pas le coran. C’est simple je ferai photocopier la déclaration des droits de l’homme pour que les détenus se torchent le cul avec puisque les victimes elles aussi avaient des droits.
Mettons en place un tel système est la récidive deviendra de l’histoire ancienne.
j’espére qu’un jour vous irez en prison et vous serez heureux que le législateur a prévu de vous donner des droits
Je n’ai pas très bien compris votre commentaire… A qui l’adressez-vous?
Je suis trop vieille mais je vous adore…. Tout à fait d’accord. On accorde trop d’intérêt à des criminels. Ils ont tué, volé, violés et il faudrait encore les mettre en colonie de vacances ??????
Qu’ils soient dans des placards propres, d’accord ; nourris, d’accord ; mais pour le reste : travail (payé au minimum et sans aucun des droits des salariés extérieurs), manger (ce qu’on leur donne, même du porc), se promener dans la cour, dormir. Pas de loisirs, uniquement du temps libre pour réfléchir à ce qu’ils ont fait. Et les peines accomplies en totalité….. Surtout pour les crimes de sang.
pour éviter les agressions , laisser donc les prisonniers moisir dans leur cellule !! s’ils sont en prison c’est qu’ils ne l’ont pas volés !!!
Ce phénomène n’est pas un acte isolé. Il se produit CHAQUE JOUR des agressions contre les agents de l’Administration pénitentiaire (sureveillants en “première ligne”, personnels socio-éducatifs, soigants, enseignats, etc.), et entre détenus, à des degrés de gravité variable.
Il faut savoir qu’aujourd’hui, plus de 50% des détenus présentent des troubles psychiatriques. Mais cela n’explique pas tout et ne justifie pas leur comportement.
Surpopulation pénale ? L’argument est insuffisant. Quoiqu’en disent les médias, mais aussi pour d’autres raisons les syndicats des personnels, les conditions d’incarcération – mis à part quelques exceptions – n’ont jamais été aussi améliorées.
La cause ? La surviolence des détenus qui risquent très peu à s’en prendre au personnel.
Un détenu agresse un agent ? Il ira au “trou” quelques jours, mais avant, il bénéficiera d’un avocat commis d’office pour limiter sa peine.
Ira-t-il au quartier d’isolement ? Il arrive que le service médical décrète que le détenu ne ressort pas d’une telle mesure.
Il se peut qu’il soit transférer dans un autre établissement. Sans plus.
La violence en détention est à l’image de la violence qui s’exerce à l’extérieur de la prison, mais dans des proportions qu’à de l’extérieur l’on imagine pas un instant. La violence des cités, de la rue, des gangs, etc. est entrée en prison, comme elle entre à l’école, dans les transports, etc.
Le problème central, c’est qui a fait que la violence ait atteint un tel degré de gravité, en général ? La violence n’est certes pas un phénomène nouveau, mais il faut interroger du côté de l’involution sociale des quarante dernières années. Mais on peut faire pire, courage.
Un dernier point : on ne connait pas, par les médias, l’identité de l’agresseur. Mais à l’intérieur des prisons on sait que les actes violents sont (sauf cas psy avérré), en très grande majorité, le fait d’individus appartenant aux mêmes groupes ehtno culturels. Comme ce qui se produit à l’extérieur …
ce n’est pas à la Santé qu’il faut les enfermer mais à Sainte-Anne qui est spécialisé pour les détraqués mentaux !!!
et oui vous avez tout à fait raison. Je suis surveillante depuis 28 ans, et j’ai vu l’évolution carcéral. Avant “ils” rasaient les murs et se fasaient petits. Aujourd’hui tout leur est permis, le laxisme total. Plus d’interdit ils ont plus de droits que les personnes honnètes et leurs victimes. Droit au chomage sans avoir travaillé dès leur libération (tous sans exceptions), les meilleurs soins (pas de génériques pour eux médiaments de marque, tous à la cmu ainsi que leur famille), nombreuses sorties culturelles, permis de conduire payés aussi par le contribuable (lors de la semi liberté), superbe salle de sport et terrain de foot en synthétique, denrées alimentaires acheté en cantines 30 pour cent moins cher que pour vous et moi, la différence du prix étant payé par le contribuable etc……Et comme dit CSL les agressions de personnel c’est tout les jours dans les prisons de France, plus ou moins grave. Et le plus grave c’est le nombre de suicide de personnel mais ca chute ! très peut de fois on en fait échos dans les journaux télévisés mais on fait tout un pas à caisse lorsqu’un détenu met fin à ses jours dans les prisons. C’est ça la FRANCE, la prison n’est en aucun cas dissuasive, club med, ils se retrouvent entre copains , à peine sorti, il rerentre. A certains je leur dis : il y aurais une crèche je vous aurais déjà vu. Ils sont pour la plupart archi mutirécidivistes et ils ont n’en rien à foutre. Voilà.
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Tous a Cayenne avec la taubira qui les protègent…
Si la France mettait à profit les expulsions des malfrats il y aurait bien des lits libres……
Déjà pour faire de la place il suffirait de renvoyer certaine délinquants dans leur pays d’origine surtout que les délits qu’ils commettent ils ne le feraient pas chez eux car ils n’ont pas été arrètés par hasard et tenant compte que la justice est souvent d’une grande mansuétude et entre les sursis, les t.i.g et autres mises à l’épreuve surtout si c’est des chances pour la France. Le législateur devrait penser plutot aux victimes qu’il s’agisse du personnel pénitentiaire ou autre,elles sont souvent traumatisées avec parfois des séquelles psychologiques ou physiques définitives et n’obtiennent pas toujours la reconnaissance méritée de victime quand la sanction est trop légère je n’emploie mème pas le terme de sentence.
BIEN VU PHILIPPE .
Je crois que la loi française ne permet pas de renvoyer un condamné vers son pays d’origine s’il y risque une condamnation plus importante.
Et souvent ils risquent la PEINE DE MORT…. EN FRANCE, ON RESERVE LA PEINE DE MORT AUX VICTIMES, SURTOUT PAS AUX COUPABLES……
pourquoi sont ils en prison ? ces pauvres si on les pendait de suite , plus de récidive il faut arrêter de soutenir ces vauriens !