Publié par Gaia - Dreuz le 16 février 2013

L’affaire quant au décès très suspect de la rue Jean-Bringer suit son court. Le locataire de l’appartement est actuellement en garde à vue et l’homme retrouvé mort chez lui présentait plusieurs impacts de balles.

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C’est sur une affaire d’homicide que travaillent les enquêteurs de l’antenne de Perpignan de la PJ régionale. Et dans ce cadre, un homme, âgé de 43 ans, est entendu de puis hier en début d’après-midi. Il s’agit du locataire de l’appartement, repris de justice pour notamment une affaire de meurtre d’un dealer au Viguier dans les années 90, et qui a été appréhendé, vers 23 h 30 jeudi soir tandis qu’il rentrait chez lui, passablement ivre… Chez lui ? C’est au 2 de la rue Jean-Bringer où un homme, Jamal Herfoufi, 40 ans, a été découvert mort après que les pompiers sont intervenus pour un petit départ d’incendie dans la cage d’escalier de l’immeuble jeudi vers 16 heures.

La victime, selon nos sources, présentait plusieurs «trous» dans son pull-over au moment de sa découverte. Et sur le corps, plusieurs impacts pouvant correspondre à des munitiions d’arme à feu. Du «plomb» a également été prélevé dans les lésions sur son corps. Mais le parquet, prudent, nous indiquait hier que, «dans l’attente des conclusions du médecin légiste et de l’autopsie, la cause de la mort de la victime n’est pas déterminée». Selon nos sources, l’homme présentait d’autres traces de coups et blessures. En outre, il n’a pas été retrouvé mort au sol mais sur lit. Le fait est que tout laisse penser qu’il s’agit bien d’un meurtre voire d’un assassinat, à l’encontre d’un homme plusieurs fois mis en cause et condamné dans des affaires liées aux produits stupéfiants. S’ajoute le début d’incendie dans l’immeuble, d’origine volontaire, et vraisemblablement déclenché pour masquer le crime mais qui a mis en danger la vie de la famille vivant au premier étage de cet immeuble précaire.

Jamal Herfoufi, la victime décédée, est par ailleurs signalé au registre du commerce comme patron d’une société de travaux de revêtements de sols et de murs. Une activité qui peut appaître sans rapport avec le crime commis.

«Le parquet ne pourra pas communiquer plus que cela au risque de préjudicier aux investigations nombreuses qu’il reste à effectuer. Des éléments complémentaires vous seront donnés lorsqu’on arrivera au terme de la mesure de garde à vue», nous a indiqué hier le procureur de la République. Rien d’indique, pour l’heure, que le gardé-àvue est l’auteur du crime présumé. Par ailleurs, la PJ aura fort à fort pour «disciminer» les ADN relevés sur les leux…

«L’hypothèse criminelle est privilégiée (…). S’agissant d’une affaire complexe (…) le parquet ne pourra pas communiquer (…) au risque de préjudicier aux investigations»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/16/1562456-carcassonne-jean-bringer-le-mort-etait-crible-de-balles.html

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info

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