Un homme de 37 ans est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi, au Mans, dans le quartier des Glonnières. Il a été tué par balles, dans ce qui ressemble à un tragique traquenard.
« Mon passé rattrape mon présent. Aujourd’hui, j’ai un enfant et je me suis posé. C’était obligé. Sinon, un jour, on finit mort », déclarait le défunt, le 28 décembre 2010, à la barre du tribunal correctionnel du Mans. Le tribunal devait pourtant le condamner à un an de prison ferme, pour avoir braqué avec un pistolet 9 mm, en pleine rue, un homme avec qui il avait eu un différend.
Vendredi soir, ce Manceau de 37 ans, 15 mentions au casier judiciaire, est tombé sous les balles d’un autre homme, apparemment seul, dans le quartier des Glonnières, au Mans.
Règlement de compte ?
Règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiant ? Guet-apens monté pour une autre raison ? Saisis du meurtre par le Parquet du Mans, les enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) d’Angers n’écartent aucune piste, sur ce qui ressemble néanmoins à une froide exécution.
Une demi-douzaine de coups de feu auraient été tirés ; l’une des balles a d’ailleurs brisé la vitre supérieure de la porte d’entrée de l’immeuble.
Grièvement blessée, la victime serait décédée pendant son transport vers l’hôpital du Mans. Le corps devrait être autopsié lundi à Angers.
D’autres fusillades
Ce meurtre a été commis un an, jour pour jour, après une fusillade qui s’était déroulée dans ce même quartier. Dans la nuit du 22 au 23 février 2012, un jeune homme avait été blessé par balles rue Falconnet.
Début novembre 2011, à deux pas de là, une autre fusillade s’était déroulée boulevard des Glonnières. Pris pour cible par plusieurs tireurs, un commerçant avait été touché par balles à travers la vitre de son magasin.
Un journaliste agressé
Samedi matin, un journaliste de la rédaction Ouest-France du Mans s’est fait agresser par un groupe de trois jeunes gens, devant l’immeuble où a été retrouvé le corps de la victime. Une plainte a été déposée. Comment expliquer cette agression évidemment inadmissible ?
Le contexte est particulier. Il s’agit d’une affaire d’homicide, dans un quartier marqué par une certaine violence. En six ans, le quartier populaire des Glonnières-Ronceray (5 000 habitants) au sud du Mans a pourtant commencé à changer de visage : tours HLM démolies, habitat social rénové, associations actives, espaces verts et terrains multisports. « Le cadre de vie est agréable », assure Christophe Counil adjoint à la tranquillité publique de la ville du Mans.
Zone de sécurité prioritaire
N’empêche. Les millions d’euros investis dans la rénovation urbaine ne donnent pas pour autant du boulot… Le quartier est miné par le chômage. On y compte plus de 30 % de demandeurs d’emploi. Et sa réputation est plombée par les trafics de drogue.
Les Glonnières viennent d’être classées en zone de sécurité prioritaire. En attendant, c’est le lieu des règlements de compte.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info
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Si je lis bien : des millions d’€ investis et malgré cela, le quartier rénové vient d’être classé en zone de sécurité prioritaire où l’on règle ses comptes en défouraillant.
Vous n’en avez pas marre de ces cautères sur jambes de bois à vos frais ?
Ouais les milliards versés nous appartenant “pour avoir la paix sociale”seraient bien utiles pour aider d’autres qui le mériteraient cent fois plus et qu’on laisse dans la m….de!!!!Rénover ne sert à rien puisque cette racaille est là pour détruire!!Dehors les gars allez faire vos sales besognes au Pays des dromadaires mais sans allocs!!!!!!!
les milliards seraient plus utiles pour construire des prisons
Ou des galères,et retour au pays,à la rame.
J’ai noté dans cet article qu’il s’agit d’un groupe de 3 jeunes gens (bien sous tout rapport évidemment) qui ont agressé le journaliste et que c’est la faute du manque de travail et du chômage … et les millions d’€ investis l’ont été pour rien …. si j’ai bien compris !
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On peut moderniser, chez moi on “résidentialise” extérieur, intérieur, ça change quoi ?? rien! à part nous couter des impots en plus pour un peu je dirai que que c’est “de la confiture à des cochons” pour reprendre une vieille expression.
Hé oui vous avez bien lu: quartier rénové à grand frais, à nos frais et voilà ça devient ZONE la vraie zone comme partout ou ils sont.
Une solution expulsion
“quartier rénové à grand frais,”
Il était trop vétuste pour l’élégant trafique de drogue 🙂
correction: “… trafic ” 🙁
J’ai oublié, ils on agressé un journaliste c’est étonnant !! car généralement la presse est plutot clémente voir muette ou aveugle ou les deux quand il s’agit de “zones sensible” et à 3 contre 1 et la lecture c’est pas leur fort !! et dans cette zone on a changé le contenant mais pas le contenu alors ……
Vous noterez l’émotion et l’indignation du journaliste commentant l’agression d’un de ses pairs : « Comment expliquer cette agression évidemment inadmissible ? ». Face à cette indignation sélective, une autre question s’impose : comment les journalistes peuvent-ils encore rester aveugles et naïfs à ce point ?
Ils sont stipendiés:ils font où on leur dit de faire.
encore un règlement de compte ! un de plus !!
Vous pouvez toujours repeindre les chiottes, mettre une belle tapisserie, une jolie lumière et un parfun enivrant, dans la cuvette c’est toujours de la m… Et tant que vous ne tirerez pas la chasse, dans la cuvette, ce sera toujours de la m….
imagé mais convaincant, c’est tellement vrai
Ce serait bien qu il y ait de plus en plus de journalistes qui se fassent tabasser gratuitement par des chances pour la France, ça va peut etre leur remuer le pois chiche qu’ils ont à la place du cerveau et ils vont enfin ecrire la verité sur ce qui se passe France, On peut toujours rêver.
cela fait des années qu’ils gaspillent notre argent sans résultat quand vont- ils comprendre qu’ils ne comprennent que la force la lois du talion et retour au pays. Chomage !!! les faire fabriquer des barques pour qu’ils puissent repartir.