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Michel Garroté, réd en chef –- En France, notamment à gauche, à la gauche de la gauche et à la droite de la droite, la germanophobie est devenue le seul argument (bidon) contre la crise. Soixante-huit ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une partie de la classe politique française, plutôt que de s’inspirer de l’Allemagne, préfère lui déclarer la guerre. Cette attitude irresponsable agace le peuple allemand qui en a un tout petit peu assez de passer à la caisse pour des gens qui lui crachent à la figure. Ursula Weidenfeld – professeur d’Université, journaliste, et, économiste proche du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble (CDU) – ne prend aucun détour : la France est le gros problème de l’Europe, déclare-t-elle dans un entretien avec l’hebdomadaire français Le Point (lien en bas de page).
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Le Point.fr : Comment les Allemands jugent-ils la situation économique de la France de François Hollande ?
Ursula Weidenfeld : La France est le gros problème de l’Europe. Sa situation économique inquiète bien davantage les Allemands que celle de la Grèce, car la France est la seconde puissance industrielle de la zone euro. Le chômage va-t-il continuer d’augmenter ? Le pays va-t-il sombrer dans la récession ? Les problèmes auxquels fait face la France sont-ils reconnus et pris en main par ses dirigeants politiques ? Et si des mesures sont décidées, combien de temps va-t-il falloir pour qu’elles soient mises en place et pour qu’elles portent leurs fruits et que l’économie retrouve la santé ? Voici les questions qui préoccupent les Allemands. Bien sûr, nos dirigeants se font du souci, mais ils se gardent bien de donner des conseils à leur partenaire privilégié. Chaque pays doit trouver les solutions qui lui conviennent.
Le Point.fr : Comment jugez-vous la politique de François Hollande ?
Ursula Weidenfeld : Sa plus grande erreur est d’avoir fait campagne en promettant aux Français qu’ils conserveraient leurs privilèges tout en sachant que cela ne serait pas possible. C’était une erreur par exemple de revenir sur la réforme des retraites, même si cela ne touche que peu de gens. Tous les pays européens retardent l’âge du départ à la retraite. C’est une mesure sur laquelle la France, pas plus que les autres, ne peut faire l’impasse. On a l’impression que François Hollande ne réalise pas les répercussions qu’a sa politique sur les entreprises. Il dit : nous ne supprimerons aucun des acquis sociaux. Du coup les salariés coûtent trop cher. Cette politique industrielle envoie des signaux désastreux à l’étranger. Il n’y a qu’à voir la lettre que le P-DG de Titan, le fabricant américain de pneus, a envoyée à Arnaud Montebourg. Le prix de la main-d’œuvre est trop élevé en France.
Le Point.fr : Est-ce là un argument dissuasif pour une entreprise allemande ?
Ursula Weidenfeld : Pas pour les entreprises qui sont déjà implantées en France. Mais un nouvel investisseur va peser le pour et le contre. La France bénéficie certes d’une excellente infrastructure et d’un approvisionnement énergétique sûr et bien meilleur marché qu’en Allemagne. Mais si je vais m’installer en Irlande ou en Pologne, les coûts de fabrication seront moins élevés, la main-d’œuvre moins chère, plus flexible et de surcroît elle parlera anglais – ce qui est rarement le cas en France.
Le Point.fr : Et l’impôt sur la fortune ?
Ursula Weidenfeld : Cet impôt montre bien comment les entrepreneurs sont traités en France. Beaucoup d’investisseurs en ont assez et disent : pas avec nous ! Et cela ne veut pas seulement dire qu’ils partent en Belgique ou en Russie. Cela signifie surtout – et c’est grave de conséquences – qu’ils renoncent à investir en France.
Le Point.fr : L’Allemagne, elle, a fait des réformes en profondeur.
Ursula Weidenfeld : Oui, l’Allemagne a choisi de privilégier la sauvegarde des emplois au détriment des salaires. C’est là le cœur de l’agenda 2010 du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder. C’est vrai, les salariés allemands ont subi des coupes de salaires massives, en particulier ceux qui après une période de chômage ont été réembauchés ailleurs. Ils se sont appauvris au cours des dix dernières années. Il s’agit d’un véritable changement de mentalités. Mais la situation s’est améliorée et on assiste de nouveau maintenant à une hausse des salaires. Cela n’a été possible qu’au prix d’une certaine frustration et Gerhard Schröder y a laissé sa peau de chancelier. François Hollande espère qu’une dévaluation de l’euro aiderait à résoudre les problèmes de la France. La Banque centrale et les Allemands ne sont pas d’accord. La solution aux problèmes français ne viendra pas de l’extérieur.
Le Point.fr : La France connaît-elle un problème de structure ?
Ursula Weidenfeld : La France a perdu sa base industrielle au cours des dernières années. Hormis la Grande-Bretagne, aucun pays européen ne s’est à ce point désindustrialisé. 12 % seulement du PIB français provient du secteur industriel. La France ne manque pas de grandes entreprises. Mais c’est la multitude des petites et des moyennes entreprises qui stabilise la structure économique et le marché du travail qui lui font défaut. Les grandes firmes françaises sont bien implantées sur les marchés internationaux, mais les PME ont trop orienté leur production dans le secteur de moyenne gamme et ne se sont pas forcément tournées vers l’exportation. Cela fonctionne quand le marché intérieur se porte bien. Les PME allemandes au contraire sont spécialisées dans la sous-traitance pour l’industrie automobile ou chimique par exemple, ou alors elles produisent elles-mêmes un produit de haute qualité et très spécifique et assurent parallèlement un excellent service après-vente, ce que les Français ne font pas. Un technicien allemand est par exemple envoyé sur place chez le client pour effectuer une réparation ou expliquer le mode d’emploi d’une machine. Les Allemands sont très forts pour cela.
Un autre problème en France, c’est le manque de coopération entre les entreprises et les établissements de formation. Il est nécessaire de se poser un certain nombre de questions : quelle sorte de main-d’œuvre les entreprises recherchent-elles ? Qui reçoit une formation et dans quel but ? En France, les différents maillons de la société sont davantage isolés les uns des autres. Et – c’est là une différence notable entre nos deux pays – la formation professionnelle ne jouit pas d’une aussi bonne réputation qu’en Allemagne. On donne d’abord une formation académique au plus grand nombre de jeunes possible et certains finissent quand même par aboutir dans l’industrie où ils ne se sentent pas à leur place. Il faudrait que les Français soient plus pragmatiques.
Le Point.fr : Le partenariat social, clef de voûte du fameux modèle allemand, existe-t-il en France ?
Ursula Weidenfeld : Les relations entre les partenaires sociaux en France sont davantage basées sur la confrontation et moins sur la recherche d’un compromis qui satisfasse les deux parties. Au sein d’une même entreprise française, il y a parfois deux ou trois syndicats représentés. Le risque de conflit et de grève est très élevé. Les relations sont souvent brutales. Les Français ne savent pas vraiment ce que veut dire la paix sociale en entreprise (lien en bas de page).
Avec mention www.dreuz.info
http://www.lepoint.fr/economie/la-france-est-le-gros-probleme-de-l-europe-27-02-2013-1633342_28.php
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Ce qui m’apparaît répugnant à la suite de cet article …Oh combien pertinent…, ce sont moult commentaires désobligeants de français lambda (et de militants extr-gauche & extr-droite, pôvres infra-intellectuels mais certainement grandes gueules ou petite plume). Braillards tels de parfaits clonés de Hollandouille & Co, ils jettent leur morve sur (rappel) Mme Ursula Weidenfeld – professeur d’Université, journaliste, et, économiste !
Ces connards ordinaires jouent de l’insulte et du dénigrement pour mieux masquer leur niveau de suprême ignorance et d’aveuglement !
En lisant quelques-uns de ces commentaires abscons, je me suis dit qu’une large couche des franchoullards façon XXIe siècle n’ont pas évolué de mentalité p.r. à la génération de leurs grands-parents d’avant 1940 … L’affligeante population !
Non le plus gros problème de la France c’est L’UE…et tout ceux qui ont voter pour cette dictature..UMP PS UDI MODEM EELV FDG….!!!
le problème de la France c’est l’UE et ses traités Européen qui empêche la France de s’en sortir…en mettant des Sbires comme hollande ou Sarkozy a la solde de Bruxelles comment voulez vous que le pays s’en sorte !!!!
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et si le problème , c’était Flanby lui-même ? un Flanby qui avait promis la lune au Français et qui ne tient aucune de ces promesses !
la rigueur , la guerre au Mali ,de plus en plus de chomeurs , des impôts supplémentaires, il ne gère rien , sauf d’aller faire des p’tites bouffes au salon de l’agriculture !!
Pauvre Ursula, avoir à supporter flanby encore 4 ans. Alors que l’autre nain vous mangeait dans la main, c’est vraiment pas de chance.
Sans compter que notre gros fromage batave n’en est qu’au début de son oeuvre.
Et oui, avec lui, il n’y a que deux possibilités, soit il ne fait rien, soit il se trompe.
Et dans les deux cas chère Madame Weidenfeld, c’est vous qui payez…
Mais consolez-vous, nous ne sommes pas des ingrats, nous vous en remercions infiniment.
PS, Notre gros mou est effectivement très incompétent, mais par contre, il n’est pas con et a parfaitement compris que nous ne sommes que 65 millions à vous acheter des trucs et que si vous nous mettez en faillite, vous sombrez. Et que si vous essayez d’ajuster votre production en virant des Turcs, ils vous couperont le cou.
Le problème ce n’est certainement pas flamby qui ne fait que suivre la politique de plusieurs décennie qui a fait de la France le pays ou il fait bon vivre. Le problème c’est cette europe qui veut qu’on travaille plus mais pas pour gagner plus mais pour leur en donner plus. plus on bosse et plus ils nous taxe.
Notre président n’est pas un flamby mais un irréductible gaulois.
Je veux garder mes droit même si ce sont les allemand qui travaille pour ça.
C’est déjà assez dure comme ça pour qu’en plus on doivent travailler plus et gagner moins.
Vive le Flamby Français irréductible gaulois.
« Le problème ce n’est certainement pas flamby… » Peut-être plutôt les jobards qui ont voté pour lui !
Et pitié pour la grammaire française !
« Je veux garder mes droit même si ce sont les allemand qui travaille pour ça.
C’est déjà assez dure comme ça pour qu’en plus on doivent travailler plus et gagner moins. »
Si vous pensez réellement ce que vous écrivez, c’est totalement lamentable, voire terrifiant de bêtise.
solution pour la france
-suppressions immédiate des 70 milliards donnés aux associations ( de gauche syndicatistes pour l’islam l’immigration etc )
– réduction de 50% avec la fin des privilèges pour tous les élus ( maire député ministre etc )
– suppressions des tribunaux de commerce et de prud’ hommes bastion des snydicalistes
-suppressions des niches fiscal ( niche pour les journaliste, niche pour le quatar niche pour les oeuvres d’art etc )
bravo et suppression des milliards envoyés à tous les pays « emmegeants » qui depuis tout le temps qu’on leur balance du pognon bien à nous n’ont toujours pas EMMERGE !
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/02/27/97002-20130227FILWWW00637-loi-d-amnistie-sociale-vote-du-senat.php?cmtpage=0#comments-20130227FILWWW00637
« »C’est un acte de justice, de réparation qui va être entendu par les salariés qui veulent faire valoir leur droit à l’expression syndicale sans avoir la peur au ventre », a déclaré le sénateur et secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. »
Droit de tout casser accordé d’office à des syndicalistes et autres salariés abrutis !!!!! J’ai vraiment honte d’être française.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/02/27/97002-20130227FILWWW00641-psa-250000-euros-pour-les-grevistes.php
Quelle honte ! cela devrait être interdit ! ils sont en grève, qu’ils assument. Ces syndicalistes me dégoûtent totalement, ces gens du Cancer Généralisé du Travail sont le repoussoir absolu et définitif à tout investissement.
Le smic horaire en allemagne est moins élevé que la France, je ne sais même plus si le modèle allemand vaux aussi le coup, car travailler pour que dalle, on n’ a plus de motivation. Préssurer les salariés ça ne va pas du tout.
Exactement. Cr’st toujours l’état qui s’en tire en changeant les règles du jeu pour rester gagnant. On transforme ainsi des pans entiers de la société en losers et tout cela au nom de la « bonté généreuse » du socialisme (avec l’argent des gens). C’est très contradictoire. C’est l’imbécilité au pouvoir. Le pire, c’est qui en a qui y croient encore.
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Il faut aussi revoir d’urgence les programmes d’économie enseignés à nos chères têtes (de moins en moins) blondes ! Lisez les bouquins ! Le mot « entreprise » n’y figure que par hasard ! A l’inverse, tout le fatras idéologique de la gauche s’y trouve …
Oui, mais Ursula machin chose n’est guère mieux qu’Hollande. C’est une étatiste aussi. On en revient toujours au même: l’untervention de l’état pour nous dire quand nous pouvons prendre notre retraite etc. J’ai arrêté ma lecture de cet article dès les premières lignes. C’est à vomir. L’Allemagne n’est pas mieux que la France: surtaxée, surrégulée, surétatisée, antilibérale. Je renvoie les deux « beaux modèles » à leurs bouffonneries et à leurs écueils respectifs. Car aucun des deux ne correspond à mes attentes en termes de liberté économique. Je ne parle pas des grandes entreprises à capitaux privés qui, elles, sont solides face à l’état. Je parle évidemment des PMEs et des petits entrepreneurs.
@ Vegeta
Je vote pour vous!
Et vous n’oublierez pas , svp, les milliards deverses dans les banlieues, 70, je crois
Et aussi l’AME, les retraites versees a des centenaires algeriens ainsi qu’a toute personne de plus de 65 ans qui entre en France
Mon dieu, tous ces milliards gaspilles et voles aux francais, ce me rends malade!
Et toujours pas de revolution!
Madame Weidenfeld a raison, nous sommes tres, tres malades
oui les fameuses retraites…quel scandale ! il me semble que si on veut comparer tous ces avantages donnés en cadeau à des xxxxx qui nous planteraient un couteau dans le dos à la colonnisation française ….;alors je pense que la facture est soldée. depuis le temps qu’on envoie notre argent à ses sous dévelopés le compte y est . stop à toutes ces pleurnicheries de goche. la tete de hollande sur un pic et tous les autres tordus avec. les suceurs de babouche allez habiter au magreb si ca vous chante mais foutez nous le camp.
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Désinformation sur les salaires à 450Euros Allemand, ils sont compensés
par une aide sociale forte et des allocations logements –
Le logement social en Allemagne est de 1ère classe, rien à voir avec les bouis-bouis Français.
Au total ce sont plus de 1600Euros./mois que recoivent ces travailleurs à 450Euros…
Alors pourquoi on n’en veut pas en France ??
Parceque c’est une obligation : tu dois travailler à 450Euros pour pouvoir toucher toutes les aides….
Chez nous, il est hors de question de forcer ces pauvres immigrés à travailler : le mot d’ordre c’est : donner leur tout sans conditions.
L’Allemagne a bien des choses à nous enseigner : pas de double nationalité, pas d’aides importantes sans travailler, si tu ne parles pas Allemand correctement : pas de nationalité.
je suis étonnée qu aucun journaliste n ait jamais fait allusion à la gestion désastreuse du CREF ,la retraite complémentaire des enseignants ,par monsieur HOLLANDE et compagnie Grace à lui nous sommes nombreux à ne pas avoir de retraite complémentaire Tapez CREF HOLLANDE
Europe, le rêve désintégré
durdur500: Mr Philippe de Villiers
http://fr.gloria.tv/?media=396038
Le Point.fr : Comment jugez-vous la politique de François Hollande ?
Ursula Weidenfeld : Sa plus grande erreur est d’avoir fait campagne en promettant aux Français qu’ils conserveraient leurs privilèges tout en sachant que cela ne serait pas possible.
Il faudait remplacer le mot « erreur » par mensonge. Tout simplement.