Quelques ennuis de santé m’ont empêché de voir plus tôt le film de Kathryn Bigelow Zero Dark Thirty. C’est fait. Et je peux dès lors en parler.
C’est un film dépouillé, fort, souvent intense, droit, comme un constat. Il s’agit, on le sait de la traque de Ben Laden jusqu’à l’exécution de celui-ci.
Kathryn Bigelow, qui avait réalisé avec rigueur l’excellent Démineurs sur la guerre d’Irak, fait mieux encore cette fois-ci.
Elle nous rappelle d’emblée la réalité : trois mille morts le onze septembre aux Etats-Unis, dix fois plus de personnes en souffrance, traumatisées, mutilées à vie. Elle nous montre des gens cherchant les coupables pour les punir et les responsables de futurs attentats pour les mettre hors d’état de nuire. Elle montre aussi à quel point c’est difficile et parsemé de dangers mortels à chaque seconde. Elle souligne que quiconque entend lutter contre le terrorisme islamique s’engage dans une lutte longue, âpre, mais qui en vaut la peine en termes de vie sauvées.
Cela commence au cours de l’administration Bush, qui a toujours su qu’il y avait une guerre contre le terrorisme islamique, et cela se poursuit sous Obama qui a beaucoup freiné les opérations : le film ne le dit pas explicitement, mais le montre.
Des scènes de « torture » sont présentes dans le film. Elles ont suscité des réserves de l’administration Obama et de la CIA, et ont coupé au film la route des Oscars : ces scènes sont nécessaires. Elles sont des constats : cela s’est fait et cela s’est fait ainsi, dit le film.
En ne condamnant pas la « torture », le film assume celle-ci, et rappelle que le recours à certains procédés fut nécessaire pour obtenir des informations capitales.
Je place le mot « torture » entre guillemets, car c’est un mot qui me semble très excessif : il n’y a, de fait, aucune scène de torture véritable dans Zero Dark Thirty. Juste de scènes où des gens sont contraints de boire beaucoup trop d’eau ou beaucoup trop de soupe, sont maintenus éveillés trop longtemps, placés dans une chambre vraiment trop petite, ou munis d’un collier de chien domestique. La torture véritable, c’est autre chose : des aiguilles rougies enfoncées sous les ongles, des perforations de dents sans anesthésie par exemple. En voyant ces scènes, qui correspondent aux pratiques effectives des interrogateurs de la CIA, j’ai pensé au scandale qui a grondé dans les médias du monde entier concernant les « prisons secrètes » de la CIA, les ignominies commises à Abou Ghraïb, les menaces proférées par l’administration Obama contre les interrogateurs de la CIA, qu’elle a failli faire passer en jugement.
J’ai une aversion profonde pour les bien pensants de gauche qui ont les mains si propres qu’ils seraient prêts à laisser des centaines de gens mourir dans une explosion plutôt que de risquer de parler impoliment à celui qui a placé la bombe, et qui ne veut pas parler. Et je me suis toujours interrogé sur la perversion morale inhérente au fait de préférer ne pas blesser un criminel plutôt que sauver la vie d’innocents.
A la fin du film, l’élimination de Ben Laden est montrée de façon très réaliste, et bien qu’on sache ce qui va se passer, le suspense est là : Kathryn Bigelow est une grande cinéaste. Les membres de l’unité spéciale qui a éliminé Ben Laden sont des héros authentiques, des gens qui devraient figurer dans les livres d’histoire.
En quittant la salle, j’avais, je dois le dire, des sentiments mêlés. Les interrogateurs de la CIA, la femme qui mène l’enquête jusqu’au bout et qui, par une extraordinaire opiniâtreté, finit pas obtenir un feu vert pour que l’action soit menée, les soldats impliqués, font partie de l’Amérique que j’aime : un pays de droiture et de courage, où on sait ce qui sépare le bien du mal et que les criminels doivent être punis. Comme le dit l’hymne national, « the land of the free and the home of the brave », le pays des hommes libres et la patrie des braves. Le pays de George Washington et Thomas Jefferson, Abraham Lincoln, Ronald Reagan, George Walker Bush. Et le film de Kathryn Bigelow vient de cette Amérique là.
Malheureusement, cette Amérique là se trouve abimée, détraquée, par les tenants d’une autre Amérique. Celle qui triomphe aujourd’hui à Washington.
Cette autre Amérique a failli gagner, déjà, en 2000, car il s’en est fallu de très peu : Al Gore aurait pu être élu. Si Al Gore avait été élu, je n’ose imaginer ce qui se serait passé après le onze septembre. Ben Laden serait toujours là, sans doute. Il n’y aurait pas de films tels que Zero Dark Thirty, car il n’y aurait pas matière pour faire des films tels que Zero Dark Thirty.
Après avoir freiné les opérations, menacé les interrogateurs de la CIA, Barack Obama s’est attribué toute la gloire de l’élimination de Ben Laden. Je pourrais dire que c’est honteux, mais s’il n’y avait rien d’autre de honteux chez Barack Obama, ce serait fort peu.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
J’ai vu ce film. Moi aussi j’ai constaté que les scènes de tortures infligées par la CIA ne comportaient aucune mutilation, mais seulement des souffrances. Cependant, dans le livre de Thomas Gordon qui s’intitule « Mossad : les nouveaux défis » qui est la suite de « Histoire secrète du mossad », l’auteur fait mention de 3 centres de torture : l’un se trouve en Égypte, l’autre en Jordanie, et le troisième au Kazakstan (il me semble). Les deux premiers sont des centres de tortures classiques. En revanche pour le troisième, il est décidé que tous ceux qui s’y rendent seront automatiquement éliminés une fois que les interrogateurs auront retiré toutes les informations possibles. Par conséquent, ces centres de tortures utilisent des procédés extrêmement cruels (et les tortionnaires sont des mercenaires russes). (mais je me dis, du moins j’ose espérer, que ceux qui sont envoyés dans ce centre du Kazakstan méritent de recevoir toutes ces tortures).
Sinon, je n’ai pas compris le sens du titre du film : Zero dark thirty (30 obscurité zéro ??)
(suite)…peut-être que 30, c’est le nombre d’enquêteurs de la CIA installés à l’ambassade américaine de bagdad, et « zéro dark » signifie que ce sont de sombres agents.
je crois que ça veut dire minuit et demi
je pense comme Jean-Patrick ! j’ ai vu le film ! j’ ai adoré ! très bon film !
Bonjour mic, à propos du titre du film. K
« – zero dark thirty- est une terminologie utilisée par les militaires de langue anglaise, notamment les américains, pour désigner les heures. Elle signifie en français minuit trente ( les militaires l’écrivent 0030 ). […] L’ajout du mot « dark » a pour but de préciser que c’est au milieu de la nuit.
Quant à la signification du titre du film il correspond à l’heure à laquelle a été lancée l’attaque des Navy Seals américains ( Opération Neptune Spread ) qui tuèrent Ben Laden le 2 mai 2011 à Abbottabad au Pakistan. » nuddz it
« Des scènes de « torture » sont présentes dans le film. Elles ont suscité des réserves de l’administration Obama et de la CIA, et ont coupé au film la route des Oscars »
En effet et pourtant Kathryn Bigelow avait fait un tabac aux Oscars avec « Démineurs » qui était en compétition avec la fable écolo « Avatar » mais cette année elle part déjà perdante car la voilà blacklisté.
@Guy Millière,
Je n’ai pas encore vu ce film, j’irai le voir, surtout après vous avoir lu.
Vos textes sont toujours factuels, ils sont aussi remplis d’émotion. J’aime la justesse de vos propos et cette passion de la liberté et des Valeurs qui vous anime et que je partage entièrement avec vous. Je lis qu’un petit problème de santé vous a causé des petits soucis, j’espère que ces soucis sont derrière vous pour longtemps, très très longtemps encore.
Vous écrivez : « J’ai une aversion profonde pour les bien-pensants de gauche qui ont les mains si propres qu’ils seraient prêts à laisser des centaines de gens mourir dans une explosion plutôt que de risquer de parler impoliment à celui qui a placé la bombe, et qui ne veut pas parler. Et je me suis toujours interrogé sur la perversion morale inhérente au fait de préférer ne pas blesser un criminel plutôt que sauver la vie d’innocents »
Vous avez mis le doigt dessus…la social-démocratie aime les droits de l’homme, mais elle aime surtout les droits des criminels, des imbéciles et des voyous. Les victimes n’ont qu’à se taire et se contenter de la portion congrue !
En Belgique Dutroux demande sa libération, c’est « normal », il est libérable, conformément à la loi, à partir du moment où il aura purgé le tiers de sa peine. Il suggère aussi qu’on mette une caserne vide à sa disposition et sans doute pléthore de gardiens, de la bonne bouffe, tout le confort moderne et des dames aussi, pourquoi pas…
Heureusement le Peuple belge, lui, n’est pas si con, alors ils n’oseront pas, mais gageons que sans le poids de l’opinion publique, les bien-pensants le libéreraient au nom des non-valeurs qu’ils défendent avec la stupidité qui les caractérise si bien. Comme dirait Audiard, ils osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnait.
ATB
Excellent texte dont je partage les vues. J’ajouterai que je n’aime pas la torture, procédé répugnant et injuste. Cependant, on est contraint de l’admettre lorsque celle-ci permet de sauver des vies. Car la Vie a un prix. Je me souviens aussi de Christopher Hitchens qui avait soutenu la Libération de l’Irak par la Coalition internationale menée par les Etats-Unis. Celui-ci avait voulu tester le « waterboarding » que vous décrivez tel que pratiqué à Gitmo. Ce qui fut fait. Et Hitch avait associé le waterboarding à de la torture (plutôt soft, mais de la torture quand même), ce qui ne l’a pas empêché de continuer à soutenir l’intervention en Irak, exactement pour les mêmes raisons évoquées dans votre texte. Mais après s’être fait infliger cela à lui-même sous bonne garde (voir article et video par lien ci-dessous), il a reconnu qu’il s’agissait bien de torture. Pour nous, Chrétiens, il est difficile d’admettre ce processus. Cependant, quand on constate que cela porte ses fruits, ce qui fut le cas à plusieurs reprises (on est passé souvent très prêts de carnages qui ont pu être évités grâce aux interrogatoires arrosés de Gitmo), on ne peut que s’incliner et se dire qu’il le fallait bien pour le Bien de centaines, voire de milliers d’innocents. Merci au Président George W. Bush, à la CIA et à la Coalition.
http://www.vanityfair.com/politics/features/2008/08/hitchens200808
« J’ajouterai que je n’aime pas la torture, procédé répugnant et injuste. »
Mais c’est une des très bonnes méthodes face aux islamistes, et elle ne me choque pas, car les islamistes font bien pire envers les soldats occidentaux qu’ils parviennent à capturer. Les terroristes ne doivent faire l’objet d’AUCUNE PITIE de la part des occidentaux.
North Wrecker :Je suis aussi de votre avis! Il y a quelque temps , 10 soldats étaient tombés dans un piège en Afganistan ,certains ,anglais, en ont réchappé , et avaient raconté que des soldats avaient été éventré vivants par ces terroristes ,personne n’a relevé ces horreurs ,mais on sait tous bien ce que font ces ordures ,je dis « pas de pitié »!!!
« J’ai une aversion profonde pour les bien pensants de gauche qui ont les mains si propres qu’ils seraient prêts à laisser des centaines de gens mourir dans une explosion plutôt que de risquer de parler impoliment à celui qui a placé la bombe, et qui ne veut pas parler. Et je me suis toujours interrogé sur la perversion morale inhérente au fait de préférer ne pas blesser un criminel plutôt que sauver la vie d’innocents. »
+1 !
Mon père à Alger faisait partie de la Territoriale et un jour ils ont coincé un type qui avait placé une bombe…où ? et il m’a dit quand tu sais que ça peut être dans le bus par lequel rentre tes enfants, le bar où ton père prends son café ou le magasin où ta mère fait ses courses, ton choix est vite fait.
Zero Dark Thirty : en langage militaire, cela veut dire minuit trente. L’heure précise à laquelle Ben Laden a été tué par les forces spéciales américaines dans son repère du Pakistan.
Source : L’ Express.
dans son repaire, v’là que le journaliste de l’ Express est en délicatesse avec l’orthographe.
Sinon, film bien mené, où il est clair que la guerre contre le terrorisme ne cessera pas avant longtemps.
Cher Guy,
Je vous lis toujours avec plaisir et vos valeurs ont toute ma sympathie. Vous résumez adéquatement le film, cependant je vous trouve trop souvent manichéen en ce qui concerne votre description de l’Amérique. J’ai eu la chance d’y vivre quelques années et j’ai pu constater, contrairement à ce que vous affirmez, que ce n’est pas, plus qu’un autre, « un pays de droiture et de courage, où on sait ce qui sépare le bien du mal ». Il y a plusieurs facettes à l’Amérique, quelle que soit son administration, et nombreuses de celles-ci sont sombres, heureusement tempérées par l’immense enthousiasme et le positivisme de de ses habitants.
C’est aussi un pays où les écoles publiques ferment avant la fin de l’année faute de moyens, où le « paraître » compte plus que l’ « être », où le formatage est effrayant, où l’argent domine absolument tout, où les grandes corporations écrasent sans vergogne les droits des citoyens US et encore plus à l’étranger, où la presse est à mes yeux moins diversifiée que chez nous, où les droits du travail sont primaires, un pays de grande pollution et de grands pollueurs, un pays qui a accueilli sans vergogne les savants nazis à l’issue de WWII, qui comme le fait remarquer un autre intervenant n’a aucun scrupule à fermer les yeux sur la torture tant qu’elle n’est pas pratiquée sur son sol, responsable d’abominables coups tordus et d’horreurs à travers le monde depuis les années 60. Je vous invite en particulier à rencontrer des réfugiés salvadoriens ou chiliens pour vous faire une idée de l’ampleur du mal causé.
Bref, comme toute autre contrée un pays dont la moralité est à géométrie très variable, et sur laquelle il conviendrait de témoigner aussi.
Bien amicalement, en vous souhaitant bonne et longue continuation.
Et voyez-vous, Guy Millière, à la lecture du post de Nitzots-ni Soumise, c’est évidemment vous qui êtes manichéen. Cela me rappelle l’époque de George W. Bush, une époque bénie qui me manque beaucoup, où la gauche relativiste et donneuse de leçons faisait dans le manichéisme en jouant la carte du « reste du monde – les justes-zé-bons – contre le méchant et stupide Président américain ». En dénonçant al Qaeda, c’était Bush le manichéen. C’est fou comme on est dans l’autocontradiction en permanence à gauche. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. Ceci dit, c’est comme être populiste, je ne vois pas où est le mal dans le manichéisme. Synthétiser les problèmes au lieu de les intellectualiser permet de s’y retrouver et de trancher de manière rationnelle et donc d’éviter le piège du relativisme.
@Nitzoz
« les écoles publiques ferment avant la fin de l’année faute de moyens »
Trop drôle ! Les chiffres officiels du gouvernement indiquent que New York dépense par élève $20,645 par an ! – Washington DC $18,069, New Jersey $18,874, Vermont $17,108. Etc… http://www.census.gov/newsroom/releases/pdf/cb11-94_table_11.pdf Prendre un chiffre isolé d’une contrée perdue, et l’étaler sur l’Amérique toute entière – c’est bien français !
« de grands pollueurs » Oui ! On vit sur un territoire gigantesque qui oblige les voitures, et on prend l’avion. Je sais. C’est horrible l’avion. Les barques, c’est bien mieux. Par catégorie de grandeur polluante, la Chine, elle vous dérange ? Parce qu’elle est (#1) et en pleine expansion, la Russie ? (#3), les Indes (#4), l’Allemagne (#6), le Japon (#5), etc.
« La presse est moins diversifiée que chez nous ». This is getting really fun ! Le jour où vous aurez en France l’équivalent de Fox News, et de National Review, ou le Weekly Standard, ou du Wall Street Journal, ou talk radio, vous pourrez parler de ‘presse diversifiée’… En attendant, Guy Millière peut vous parler du lynchage médiatique des penseurs qui refusent de se soumettre aux idées uniques (et gauchistes).
La perspective est difficile quand on se borne a se comparer a soi-meme.
Guy, You’re encouraging me to see this movie, which I had resisted seeing until now. Thanks for the tip. In the meantime, I hope you feel better and am a bit concerned to hear that you weren’t well. Take care, and thanks for this wonderful article.
« « La presse est moins diversifiée que chez nous ». This is getting really fun ! Le jour où vous aurez en France l’équivalent de Fox News, et de National Review, ou le Weekly Standard, ou du Wall Street Journal, ou talk radio, vous pourrez parler de ‘presse diversifiée’ » : sans oublier qu’en France Dreuz ne pourrait pas exister.
Oui vous avez raison M.Grumberg ! il y avait un très bon blog qui s’appelait « REBELLES INFOS » ,il l’on obligé à fermer !
Vous vous foutez du monde avec votre « analyse » à géométrie instable en forme de réquisitoire, qui reprend tous les poncifs du manuel du parfait gauchiste.
Ce film a l’air génial, je dois le voir
Tout à fait d’accord avec cet article. Ce film est remarquable de sobriété et d’intelligence. Dans un océan de médiocrités cinématographiques, ça fait du bien de voir un tel film. Quant à la « torture », il est évident qu’entre sauver des centaines voire des milliers de gens et épargner ou sauvegarder la dignité d’un résidu qui ne mérite pas qu’on le dise humain, le choix est vite fait.
Film excellent. Très bien réalisé et plus que réaliste.
Sur la question de l’application de la torture afin d’obtenir des renseignements je rejoins les commentaires de Jean Patrick. Dans une guerre révolutionaire où l’adversaire s’en prend aux populations civiles, ce n’est pas en offrant une tasse de thé à un suspect en le priant d’avoir la gentillesse de communiquer les informations susceptibles de savoir où sont planquées les bombes que l’on les obtient .
pour ce qui est de la torture, il n y a qu’a voir comment dans les pays arabes, lorsqu’un terroriste est arreté, la police locale obtient tres facilement les aveux mais dans nos pays occidentaux droits de l’hommiste, le terroriste a droit à un avocat et il parle si il veut, à mon avis les arabes ont une methode efficace
Que pensez vous , Guy Milliere , de Lincoln de Spielberg et de Argo de Ben Affleck ?
@Dave.
Bien que vous ne me posez pas la question je vais quand même vous indiquer mon opinion sur ces 2 films.
Lincoln. Assez long, mais interessant si vous voulez en savoir plus sur la fin de vie de ce Président. J ‘ai apprécié la fin du film où l’on ne voit pas son assassinat.
Admirablement joué par D D Lewis, et surtout par un de mes acteurs favoris, je suis certain que vous connaissez son nom.
Argo. Extraordinaire action réelle de la CIA que je ne connaissais pas.
Film bien documenté, on se croirait à Téhéran.
Deux genres de film très différents, je préfère le second, mais bon, à chacun de voir.
Il est impossible de nettoyer les égouts sans ce salir les mains !!
allons tous voir le film…et faisons en la pub auprès de nos amis que ce soit un plein succès populaire à défaut d’être honoré par les bobos milliardaires de Hollywood
i
Pub gratuite, il y a un film qui vient de sortir, avec le même titre, en un peu plus court : « Zero ».
De Lakmari, le gars qui a déja commis « Casanegra », assez génial.
Pas connu, car issu du tiers monde.
Selon http://www.PJMEDIA.Com , Obama aurait renaclè, reculè , essayè d’esquiver la dècision de balancer la purèe à binladen, et c’ est seulement quand son entourage a commencer a jaser sur sa sainte-trouille , qu’il a du se forcer de donner le feu vert
Bah en même temps il a refroidi son coreligionnaire, il voulait pas, misère! Il a dû faire toute une panoplie d’actes de pénitence après ça.
Ensuite il s’est rattrapé avec l’ambassadeur Stevens. Commander in chiffe.
Bon film,oui. La cinéaste perd un peu de crédibilité à
au moins deux occasions. Elle filme une auto blanche qui appro-
che une base américaine pendant 5 minutes. A deux secondes
de l’explosion, la voiture qui éclate est subitement une auto
rouge.
Dans les infos, on aparlé abondamment des 3 hélicos
qui se sont rendus de nuit à la cache de Ben Laden. Dans le
film , on en voit que deux. Pourquoi? Manque de budget. Y a-
t-il d’autres variantes avec la réalité des faits? Sûrement,
@Jean François.
Vous devriez prendre le pseudo « oeuil de lynx « , je n’avais pas remarqué le changement de couleur de la voiture islamikaze.
Il y aussi un autre film US tourné pour la télé qui a pour nom » Operation team 6 » Très bon. Je vais le re-visionner pour compter le nombre de » ventilateurs ‘ utilisés dans l’Op d »élimination de B.L.
Il suffit de taper sur google » Obama postpone bin laden raid « , vous obtenez une dizaine d’articles ou il aparait que sa conseillere Valerie Jarett a obtenu qu’Obama renvoie trois fois de suite la decision du raid, toujours sous des explications contorsionnèes dans le style » le remède est pire que le mal » et autres sophismes enturnannès de la gauche bien-pensante.Il y a donc a la maison-blkanche une equipe des plus » gauchistes » .
http://www.christianaction.org/shop/twilight-in-america/
“Zero Dark Thirty’ Threatens the ‘Bush-the-Incompetent” Narrative
http://www.creators.com/opinion/larry-elder/-zero-dark-thirty-threatens-the-bush-the-incompetent-narrative-13-02-07.html
In « Zero Dark Thirty, » the movie about the killing of Osama bin Laden, one of the first scenes shows a terrorist being waterboarded, where useful information gets extracted. The movie thus asserts the controversial practice leads to actionable intelligence.
Not only was former President George W. Bush criticized for « authorizing torture, » his critics argued that « torture doesn’t work. » During the 2008 presidential campaign, then-Sen. Barack Obama said: « Torture is how you get bad information, not good intelligence. … No more secret authorization of methods like simulated drowning. When I am President, America will once again be the country that stands up to these deplorable tactics. »
« Zero Dark Thirty » threatens that narrative.
Here’s the problem. Presumably to help make the film as accurate as possible, and, many suspect, to aid in his re-election, President Barack Obama’s administration gave the filmmakers what some describe as « unprecedented access » to the State Department. At the time, many conservatives criticized the cozy relationship the screenwriter and director enjoyed with the State Department. (The film, ultimately, didn’t come out until after Obama’s re-election.)
The Obama administration was not happy. How dare the movie suggest that waterboarding « worked » and that it led to information useful in leading us to bin Laden?!
So in a rare comment on the alleged accuracy of a movie, the head of the CIA issued a statement denying that waterboarding played a positive role in leading to bin Laden. The film, wrote acting CIA Director Mike Morell, « takes significant artistic license, while portraying itself as being historically accurate. … ‘Zero Dark Thirty’ is a dramatization, not a realistic portrayal of the facts. … Whether enhanced interrogation techniques were the only timely and effective way to obtain information from those detainees, as the film suggests, is a matter of debate that cannot and never will be definitively resolved. »
This statement didn’t satisfy the Senate Select Committee on Intelligence, prompting a probe of the CIA’s contacts with the filmmakers. Chairman Dianne Feinstein, D-Calif., and two other committee members, Sens. Carl Levin, D-Mich., and John McCain, R-Ariz., sent a letter to Morell, challenging his statement. The senators claimed that Morell’s words were « potentially inconsistent » with their committee’s studies and asked him to « provide specific examples of information that was obtained in a ‘timely and effective’ way from CIA detainees subjected to the CIA’s enhanced interrogation techniques. »
The trio of senators also sent a letter to Sony Pictures, saying the studio has « an obligation » to correct « the impression that the CIA’s use of coercive interrogation techniques led to the operation against Osama bin Laden. »
Calling « enhanced interrogation » techniques « indisputably torture » and waterboarding a « mock execution, » longtime anti-waterboarder McCain once said: « In my personal experience, the abuse of prisoners sometimes produces good intelligence, but often produces bad intelligence because under torture a person will say anything he thinks his captors want to hear — whether it is true or false — if he believes it will relieve his suffering. »
But there’s a problem — Obama’s own team says enhanced interrogation provided useful information.
On two occasions, former CIA Director and current Secretary of Defense Leon Panetta conceded that waterboarding produced good intel.
When asked about this last Sunday on « Meet the Press, » Panetta said: « I lived the real story. … The real story is that in order to put the puzzle of intelligence together that led us to bin Laden, there was a lot of intelligence. There were a lot of pieces out there that were part of that puzzle. Yes, some of it came from some of the tactics that were used at that time, interrogation tactics that were used. But the fact is we put together most of that intelligence without having to resort to that. »
And then there was the May 3, 2011, interview, when NBC’s Brian Williams asked Panetta: « Are you denying that waterboarding was, in part, among the tactics used to extract the intelligence that led to this successful mission (to kill bin Laden)? »
« Some of the detainees, » said Panetta, « clearly were, you know — they used these enhanced interrogation techniques against some of these detainees. But I’m also saying that, you know, the debate about whether — whether we would have gotten the same information through other approaches I think is always gonna be an open question. »
Hollywood once made a movie, « Hurricane, » which portrayed boxer Rubin « Hurricane » Carter as an innocent man wrongly convicted of a triple homicide. One slight problem. Carter did it. Carter murdered three people; there was ample physical evidence pointing to his guilt, evidence ignored by the movie. And contrary to the alleged « all white jury, » Carter’s second trial — that resulted in a second conviction — included two blacks. Did the attorney general see the need to correct the film’s accuracy?
Here, « Zero Dark Thirty » makes a real attempt to get it right. But this upsets the Bush-the-moronic-incompetent narrative.
Bravo M. Millière, c’est vraiment une grosse xxxxx cet Obama. Quand à ce film et toute cette histoire d’execution de Ben Laden je n’y crois pas une seconde de plus. C’est du vent de Piponade. J’en suis certain.
C’est cela. Et Hitler n’est pas mort dans son bunker et les Américains ne sont jamais allés sur la lune et la Shoah ne concernait que dix virgule cinq Juifs et le Génocide arménien n’a jamais eu lieu (les historiens dits « sérieux » parlent seulement de « tentative » de génocide, voire de « tentative de tentative »). Tout cela n’est donc que du vent de Piponade appelé « revisionnââde ».
Je maintiens ce que j’ai dit. Ben Laden n’est pas mort de cette façon. C’est de la mise en scène et rien de plus. Pipo sur Pipo. Il n’y a pas à être traité de négationniste pour ce que j’avance.
Davidof , je suis un peu méfiante comme vous ! et pourquoi devrait-on croire Obama ce menteur ? après tout ,il y avait (,des médias en ont parlé),des sosies de B .Laden ,afin de le faire croire toujours vivant,sachant qu’il devait être dialysé régulièrement !la précipitation d’Obama à faire détruire son corps est tout de même suspecte , au lieu de le montrer pour que tout le monde le voit bien mort ….
j’ai vu et savouré ce film, un grand film passionnant et réalisé avec une rigueur implacable.
Le choc des civilisations : nous y sommes ! Et seuls les imbéciles et les collabos le nient effrontément… Quand aux islamistes, je suis de l’avis de Poutine : il faut les buter jusque dans les chiottes car ce sera eux ou nous !
Bien dit! vive Poutine !
Je viens de voir cet excellent film, qui tient du documentaire, et qui m’a paru recouper en tous points la description de la mission d’épuration entreprise par les SEALs telle que décrite dans leur livre « No Easy Day ». Le livre n’est pas axé, comme le film, autour de l’agent de la CIA dont la persistance a fini par triompher, mais il rend hommage à cette femme remarquable qui leur a permis d’éliminer la bête puante.
Quant à la torture, l’idée bien évidemment répugne a priori et je me demande bien pourquoi la science n’a pas encore trouvé le moyen de faire parler les criminels sans y avoir recours. Ceci dit, s’il s’agissait de faire parler le tueur d’enfants en série qui aurait kidnappé mon enfant, par exemple, je sais que je ne refuserais pas de manier l’instrument de torture moi-même. Tout est question de savoir combien nous nous sentons concernés par les atrocités commises sur «les autres». A partir du moment où nous ressentons personnellement leur souffrance, la question de savoir si tous les moyens sont permis pour empêcher l’extension du mal ne se pose plus.
@Atikva,
« Quant à la torture, l’idée bien évidemment répugne a priori et je me demande bien pourquoi la science n’a pas encore trouvé le moyen de faire parler les criminels sans y avoir recouru »
La médecine possède les moyens de faire parler les gens contre leur gré
Pense a un disque dur gigantesque que certaines mollecules vont ouvrir comme une clef
Pense au penthotal:barbiturique employé comme sérum de vérité dans les années 60
Depuis,la science a évolué………………
Par ex,tu serais étonné de voir ce qu’un anesthésiste peut entendre de ses patients… mais le problème de ces racontars est : fiction ou réalité ?
Des molécules efficaces doivent exister mais c’est probablement « secret defense » et des entrainements adaptés peuvent leur faire échec !