Publié par Gaia - Dreuz le 23 avril 2020

Source : Valeursactuelles

Du 18e au 20e arrondissement de la capitale, la crise sanitaire ne semble plus être l’affaire de tous.

Pris en tenaille entre les comportements inconscients et les commerces parallèles, le confinement du nord de Paris s’effrite trois semaines avant le 11 mai, date annoncée du déconfinement.

Nous sommes en avril 2020, toute la ville de Paris est confinée par Jupiter… Toute ? Non ! Car des arrondissements peuplés d’irréductibles inconscients résistent toujours et encore aux lois de la République. Et la vie n’est pas facile pour les policiers, médecins et politiciens des camps retranchés de la “guerre sanitaire”…

Commerces douteux, promenades entre amis… la vie continue dans la capitale

D’après les témoignages d’un habitant du 20e arrondissement, « la situation est loin d’être idéale » à Paris. « Les gens sortent de plus en plus depuis le retour des beaux jours », explique-t-il. « On voit nettement la différence entre ceux qui partent faire leurs courses et les autres, parfaitement apprêtés, qui vont rendre visite à leurs amis. » Néanmoins, ce dernier se félicite du comportement exemplaire des commerçants de son quartier. Selon lui, les commerces ouverts à côté de chez lui le seraient « conformément aux prérogatives sanitaires ». Hélas, chez ses voisins du 18e, tout le monde ne semble pas faire preuve d’autant de civisme.

Pauline, qui réside boulevard de la Chapelle, est très inquiète par le maintien de certaines activités. « Depuis le début, les “Lycamobile” restent ouverts et provoquent des attroupements d’hommes assez conséquents, confie-t-elle. On ne comprend vraiment pas pourquoi ces magasins sont encore considérés comme étant de “première nécessité”. » Hélas, l’ouverture de ces opérateurs téléphoniques n’est pas être la seule source d’anxiété de la Parisienne. Cette dernière se dit surtout très préoccupée par la présence de vendeurs douteux dans les rues : « Tous les jours, en bas de chez moi, une dizaine de vendeurs à la sauvette installent leurs étals au plus grand mépris du confinement. La plupart d’entre eux n’ont ni masque, ni attestation et ne sont jamais réprimandés par la police. »

Au moment où je vous parle, 15 personnes traînent encore en bas de chez moi.

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