Publié par Gaia - Dreuz le 5 mars 2013

Cela devient très grave. Pas une semaine ne passe au Maroc sans que la presse ne révèle une histoire de viol d’enfants, des affaires à donner la nausée. Hier, l’association Touche pas à mon enfant, militant contre la pédophilie, a dévoilé l’histoire d’un petit garçon, qui a été violé dans une crèche à Casablanca, où il était gardé depuis deux ans.

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Une nouvelle affaire atroce de pédophilie s’est produite dernièrement dans une crèche communale située dans l’ancienne médina de Casablanca, rapporte l’association Touche pas à mon enfant dans un communiqué publié hier lundi 18 février, sur sa page Facebook.

Des douleurs aux fesses

Une mère d’un petit garçon âgé de 5 ans a pris contact, il y a quelques jours avec l’association pour qu’elle l’assiste juridiquement, après avoir découvert que son petit garçon avait des rougeurs au niveau des fesses. « La maman est une femme de ménage qui déposait son fils dans cette crèche communale, tous les jours de 7h du matin et qui allait le reprendre le soir à 19h, car elle travaillait toute la journée. Elle payait 30 dirhams par mois pour que son fils soit pris en charge », explique Leïla Aboulouafa, responsable de l’antenne de Touche pas à mon enfant à Casablanca, contactée par Yabiladi. « Un jour, la maman a remarqué que son fils avait des rougeurs et des douleurs au niveau de son anus. Elle a également constaté un comportement étrange chez son enfant qui se mettait à imiter des mendiants », poursuit-elle.

L’association accuse le frère de la directrice de la crèche d’avoir violé le petit garçon, mais aussi de venir le chercher au quotidien, pour l’emmener avec lui mendier dans les rues et ce, sous les yeux des autres membres du personnel de la crèche, qui n’ont jamais rien fait pour dénoncer les agissements de cet individu. Combien de temps a duré le calvaire du petit garçon ? Difficile pour l’association de le savoir. Néanmoins, Leïla Aboulouafa nous précise que la maman emmenait son petit garçon dans cette crèche depuis qu’il a l’âge de 3 ans. Le petit garçon subissait-il des viols depuis deux ans ? Là encore, personne ne peut réellement le savoir.

Les crèches devenus les défouloirs des pédophiles

« Les crèches communales comme les privées à qui les parents font confiance et laissent leurs enfants ne sont plus des endroits sûrs ! Ce n’est pas normal ! », s’écrie Leïla Aboulouafa

« Ce que l’on réclame aujourd’hui c’est la fermeture de cette crèche et nous conseillons aux familles qui ont mis leurs enfants dans cette crèche de les emmener voir un médecin pour savoir si eux aussi ont été victimes de viol », lâche-t-elle la gorge nouée. « Ce n’est pas parce que ces parents ne payaient que 30 dirhams par mois que ces crèches doivent devenir des repères pour pédophiles ! », ajoute-t-elle.

Alors que cette affaire a été prise en charge par Mustapha Errachidi, l’avocat de l’association, cette dernière a également lancé un appel au gouvernement, notamment aux ministères de l’Intérieur, de la Famille et de l’Education Nationale, pour réformer les lois relatives à la gestion des crèches et celles des responsabilités des éducateurs y travaillant, afin d’empêcher que les crèches ne deviennent des défouloirs de pédophiles.

http://www.yabiladi.com/articles/details/15596/maroc-enfant-viole-pedophile-dans.html

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info

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