Publié par Michel Garroté le 26 février 2013

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Michel Garroté, réd en chef – Des cardinaux archevêques français, ceux de Paris, Lyon et Bordeaux, insistent, sur les « qualités nécessaires » au futur chef de l’Église catholique. Le prochain pape devra avoir « suffisamment d’ouverture d’esprit pour comprendre ou au moins essayer d’entrer dans des cultures différentes », déclare l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Il faut qu’il soit « humble, qu’il ne se prenne pas pour le bon Dieu. Il faut quand même qu’il soit malin ».

Et il faut qu’il ne soit « pas seulement une devanture », ajoute Mgr Vingt-Trois, Président la Conférence des Evêques de France. « L’âge n’est pas un critère déterminant », ajoute le prélat. Le critère de la nationalité « n’est pas le principal » non plus, ajoute-t-il. « Ce qui me paraît le plus important, c’est la capacité d’écoute », dit-il.

L’archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, souhaite un pape « capable d’écouter tout le monde ». Il faut aussi qu’il puisse « tenir dans la bourrasque, dans les contradictions, le conflit ». Il devra être « vraiment solide ». « Succéder à un géant ne sera pas facile », estime le Primat des Gaules.

Selon lui « on n’aura pas de très grands gabarits comme les deux prédécesseurs, mais cela n’a pas d’importance ». Quant à élire un pape africain ou latino-américain, « Pourquoi pas ? », répond Mgr Barbarin. « Mais je n’élirai pas un Sud-Américain parce qu’il est Sud-Américain. Ce n’est pas le look qui m’intéresse, mais la personne ».

L’archevêque de Bordeaux, Mgr Jean-Pierre Ricard, rappelle qu’il faut choisir « un homme spirituel, un homme de Dieu, un intellectuel ». Soulignant que le futur pape devra, paraît-il, beaucoup voyager, il souhaite « un homme de relations qui ait une connaissance des situations internationales » et idéalement « de quelques langues ».

Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – je ne comprends pas très bien pourquoi ces trois cardinaux archevêques français, par le biais des médias hexagonaux, publient cette offre d’emploi pour pape candidat. Si tous les cardinaux de la planète faisaient de même, l’on aurait le sentiment hautement désagréable, que le pape est élu à l’avance par les médias et non par le prochain Conclave des cardinaux électeurs.

De plus, je trouve plutôt lamentable – et un brin pathétique – que des cardinaux archevêques français insistent à ce point, dans leurs entretiens avec des journalistes, sur le fait que le successeur de Benoît XVI devrait être, selon eux, ouvert d’esprit pour comprendre des cultures différentes, capable d’écouter tout le monde et avoir une connaissance des situations internationales.

A lire toutes ces exigences temporelles, horizontales, pastorales et politiciennes, j’ai la sensation légèrement agaçante que les cardinaux archevêques français sont obsédés par le politiquement correct.

Il est vrai qu’en France, le clergé catholique et la presse catholique attachent une importance disproportionnée à « l’écoute » de l’islam, à « l’ouverture » à l’islam et à la disposition au soi-disant « dialogue » avec l’islam ; qui lui, ne voit dans le dialogue, qu’une occasion, une de plus, d’avancer ses pions. Ceci explique sans doute cela.

Avec mention www.dreuz.info

http://www.lepoint.fr/societe/vatican-les-cardinaux-francais-dressent-le-portrait-robot-ideal-du-pape-26-02-2013-1632552_23.php

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