Benoît 16 a marqué le monde en décidant de se retirer. C’était la première fois depuis plus de quatre siècles qu’un pape prenait ce type de décision. La désignation du nouveau pape s’est accompagnée de remarques sur le changement de style imprimé par Jorge Mario Bergoglio, devenu François.
Ces remarques ont été suivies aussitôt par des propos insidieux sur le passé du pape François lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. Il aurait rencontré, a-t-on dit, le général Videla au temps de la dictature et serait impliqué dans l’arrestation et la torture subie par deux prêtres : il serait donc « complice ». Ceux qui disent cela semblent connaître fort peu les faits et se fier à des écrits de journalistes très très à gauche, et ils semblent aussi connaître fort peu l’histoire de l’Amérique latine.
Faut-il le leur dire ? L’Amérique latine n’est pas l’Europe occidentale et moins encore l’Amérique du Nord : c’est un continent marqué par des dictatures militaires à répétition, des émeutes, des convulsions, des actes terroristes, des mouvements de guérilla urbaine.
Cela ne justifie en rien ce qui s’est passé en Argentine sous le général Videla, mais raisonner comme si l’Amérique latine n’était pas ce qu’elle était, comme si elle n’avait pas été marquée sans cesse par la violence politique, est raisonner faussement.
Aucun pays d’Amérique latine n’a connu un fonctionnement démocratique limpide et continu pendant des décennies pour des raisons qui tiennent à ce qui a été expliqué dans un livre remarquable, et qu’il faudrait relire et rééditer, écrit par le Venezuélien Carlos Rangel il y a une trentaine d’années, Du bon sauvage au bon révolutionnaire. Et si nombre de bien pensants en Europe évoquent les phases de dictature, ils évoquent beaucoup moins, voire pas du tout ce qui leur fait pendant très à gauche.
Tout détenteur d’autorité religieuse en Amérique latine est confronté au cours de sa vie à la réalité politique de son pays, et celle-ci est souvent difficile.
Jorge Mario Bergoglio a, selon toutes les indications disponibles, exercé son magistère spirituel dans le contexte politique qui était le sien, sous le général Videla, comme il l’exerçait encore récemment sous la présidente péroniste actuelle. Strictement rien ne permet de l’accuser de la moindre complicité avec qui que ce soit.
L’un des deux prêtres arrêté sous Videla et dont il est question est décédé, l’autre vit aujourd’hui en Allemagne et a déclaré que le dossier était clos et qu’il avait depuis l’épisode concerné célébré une messe avec Jorge Mario Bergoglio : comme certains veulent ici ou là être plus royalistes que le roi, certains, là, veulent être plus impliqués que le prêtre survivant qui a été directement impliqué.
Outre l’aveuglement sur l’histoire complexe de l’Amérique latine, il y a dans tout cela une dimension profondément malsaine où se retrouve la volonté obsessionnelle de salir l’Eglise. En une époque où les valeurs judéo-chrétiennes sont de tous côtés soumises à des assauts multiples, cette volonté obsessionnelle me semble plus que malsaine en réalité : nauséabonde.
Il est exact que l’Eglise a fait parfois preuve de complicités ou de complaisances, prendre à elle sans cesse, même quand rien n’est avéré, au contraire, relève de tout autre chose que la recherche de la vérité.
Ce qui est vrai est que l’Eglise a fait des pas immenses, même s’ils sont encore insuffisants, pour extirper d’elle, ces dernières décennies, son passé d’antisémitisme et les complicités et complaisances susdites.
Ce qui est vrai est que Jean Paul II a joué un rôle considérable dans la délégitimation du communisme en Europe centrale et dans la chute de celui-ci en Pologne.
Ce qui est vrai est que Benoît XVI a pris des positions courageuses face à l’islam au début de son pontificat, ce que les bien pensants qui cherchent des poux dans la tête du pape François lui ont vivement reproché à l’époque.
Ce qui est vrai est que le magistère spirituel de l’Eglise catholique et son rôle de gardienne des valeurs de la civilisation occidentale sont essentiels.
Qui est le pape François en ce contexte ?
Un Jésuite, un dignitaire religieux d’Amérique latine, effectivement. Un homme qui n’a cessé de marquer son souci pour les pauvres et pour les humbles et qui a vécu toute sa vie jusqu’à présent dans un esprit pleinement marqué par ce souci. Un homme qui n’a jamais, même de très loin, cédé aux sirènes de la théologie de la libération qui a été si en vogue en Amérique latine et qui y a tiré le Christianisme en direction du marxisme. Un homme qui s’en est strictement et humblement tenu à sa mission, et qui, c’est ce qui dérange sans doute, n’a cessé de réaffirmer les principes du Christianisme à chaque fois que c’était nécessaire, ce qui l’a conduit à s’opposer à l’avortement et au mariage homosexuel.
Que peut-on attendre de sa papauté ?
Il est encore trop tôt pour le dire précisément. Mais les éléments qui apparaissent dès aujourd’hui montrent une esquisse.
-L’humilité et le souci pour les pauvres seront importants. Cela ne signifie absolument pas, je le souligne, qu’il s’agira d’un pape socialiste, ou d’un pape de gauche. La charité et la compassion sont des valeurs éminemment chrétiennes et n’ont strictement rien à voir avec le socialisme. Elles sont au contraire au cœur du conservatisme. La charité et la compassion sont des démarches éthiques et volontaires et non des incitations à la redistribution forcée par l’Etat.
-L’évangélisation sera importante. Et le pape François, avant de devenir pape a d’ailleurs noué des liens avec les courants évangéliques. Il semble comprendre que le reflux du christianisme sur la planète constitue un danger très grave, et qu’une évangélisation menée dans l’humilité et le souci pour les pauvres est le chemin à suivre impérativement, et d’urgence.
-Une poursuite et un approfondissement de liens bienveillants de fraternité avec les Juifs et le judaïsme sera important. Et dans une Amérique latine où trop fréquemment le catholicisme est resté marqué par l’antisémitisme, le pape François avant de devenir pape a envoyé des signes fraternels vis-à-vis des Juifs. Cela doit être souligné.
Des dossiers cruciaux attendent le pape François. Ceux concernant les cas d’homosexualité qui ont marqué l’Eglise catholique dans divers pays. Ceux concernant le fonctionnement bancaire du Vatican. Ceux concernant la persécution que subissent les Chrétiens dans le monde musulman aujourd’hui, persécution qui s’exacerbe avec la vague islamiste présente : sous Benoît XVI l’attitude de l’Eglise a été trop souvent celle de l’apaisement face à l’islam, c’est une attitude de plus en plus intenable. Ceux de l’attitude de l’Eglise vis-à-vis non seulement des Juifs, mais d’Israël, et là, l’Eglise peut beaucoup mieux faire et pourrait précisément regarder du côté de la démarche des courants évangéliques. Ceux, enfin, de la déchristianisation de l’Europe.
En choisissant un pape latino-américain, l’Eglise a pris acte de cette déchristianisation. L’Amérique latine représente quarante pour cent des catholiques sur la planète aujourd’hui. En choisissant un pape du monde hispanique, l’Eglise a pris en compte le fait qu’un catholique sur deux parle espagnol aujourd’hui. En choisissant un pape proche des courants évangéliques, elle a pris en compte la montée des courants évangéliques. En choisissant un pape proche de sJuifs et du judaïsme, elle a fait un geste très significatif.
En choisissant un pape conservateur et adepte du dénuement et de la simplicité, prenant modèle sur François d’Assise, elle a montré un retour à ses valeurs fondatrices.
Le pape François fait face à un monde complexe. Les signes qu’il envoie jusqu’à présent sont de très bons signes. Les adeptes de la diffamation font leur travail, et c’est, comme toujours, un sale travail.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
Mwouais….C’est tout sauf convaincant. L’engouement de la gauche médiatique pour ce nouveau pape me semble plus que suspecte. Y a-t-il une explication rationnelle?
se retirer une autre méthode de contraception
Je lis que les Evêques catholiques américains viennent de demander au Great Old Party de révoquer l’Obamacare. Ils ont enfin compris quelque chose à l’économie. Qu’en pense le Pape François ?
http://cnsnews.com/news/article/catholic-bishops-gop-house-repeal-obamacare-reg-cr-or-other-must-pass-bill
Catholic Bishops to GOP House: Repeal Obamacare Regulation in Continuing Resolution or Other ‘Must-Pass’ Bill.
Tant d’un point de vue religieux qu’économique et social, l’Obamacare n’a aucun sens (de même que le socialo-fascisme européen que l’Obamacare entend copier en « mieux »).
dans le même sens je précise que dans l’ homélie de François lors de sa messe d’installation, la seule communauté religieuse non catholique mentionnée par lui a été la communauté juive (représentée à la cérémonie inaugurale).
Et nous avons pu voir dans la foule des pancartes formant le mot SHALOM. Joli geste de reconnaissance mutuelle.
Pour moi , c’est logique ; Jésus n’est-il pas né juif , selon la tradition ?
Durant le conclave, mon souhait principal était de voir élu, un Bon Pape pour Israel. Mon voeu semble avoir été exaucé, vous me rassurez
Je n´ai pas eu l´occasion de suivre la messe d´installation du Saint Père Francois 1er.
M. Millière, je suis toujours de TOUT CŒUR avec vous, mais pas ici, désolé.
logique
Jeff Marx liked this on Facebook.
Heu, pour la précision, 40% des catholiques hispanophones ? Je compte l’Espagne, l’Amérique latine moins le Brésil (qui d’autre ?), je les suppose entièrement catholiques, j’arrive à 30%…
peut etre peut on rajouter quelques Philippins ?
Je suis convaincu que, même si cela ne se concrétise pas, la voie que semble prendre le Pape François est la seule qui redonnera à l’église catholique sa crédibilité et la place essentielle qu’elle tient dans le monde en terme de défense des valeurs occidentales et en termes de lutte contre cette mauvaise herbe qu’est l’islam !
Il est donc un espoir essentiel pour la chrétienté mais aussi pour les Juifs dont les sorts sont intimement liés face à la barbarie invasive qu’il faudra bien savoir éradiquer un jour ou l’autre en souhaitant qu’un tel jour soit le plus proche possible.
Nouveau pape nouveau style. Une chose importante, il n’est pas homme de curie ni de système, mais un pasteur, homme de terrain, un homme spirituel qui met Jésus à sa place.
Il va souffrir car les détracteurs de l’Eglise en général n’aiment pas du tout cette espèce d’homme là en particulier.
Il mérite notre soutien dans la prière , c’est d’ailleurs la première chose qu’il a lui même demandée à la foule de gens venus l’applaudir.
Pape favorable au judaïsme, on le voit bien (n’a-t-il pas d’ailleurs coécrit un livre avec un rabbin?), mais pape proche des courants évangéliques? Qu’est-ce qui va dans ce sens? Peut-être vous-même ou M. Arbez pourriez-vous nous éclairer?
Quelque chose qui peut être éclairant, c’est qu’il suscite une identique détestation des gauchistes et des intégristes cathos. Je me suis payé une tranche de rigolade à lire l’édito de « Rivarol », dont je vous propose le début. On y trouve , horresco referens, les hérétiques et les synagogues:
Election de François Ier : le triomphe du modernisme pur et dur
Aucun vaticaniste n’avait prévu l’élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio. Sans doute à cause de son âge avancé (76 ans et demi), de son état de santé (il n’a qu’un seul poumon depuis l’âge de vingt ans) et de son profil généralement jugé beaucoup plus progressiste que celui de Benoît XVI. Pourtant l’ancien archevêque de Buenos Aires était celui qui avait obtenu le plus de voix lors du conclave de 2005 derrière Josef Ratzinger. Preuve qu’il est considéré comme l’un des prélats les plus ouvertement modernistes, il avait alors reçu le soutien des partisans du défunt cardinal Martini, chef de file des éléments les plus progressistes. Sauf énorme surprise, tout laisse donc à penser que le règne de François Ier marquera une inflexion à gauche. D’ailleurs, beaucoup de traditionalistes qui, fort naïvement, avaient salué l’élection de Jean Paul II en 1978 et de Benoît XVI en 2005, croyant voir en eux d’authentiques conservateurs, sont cette fois amers et inquiets si l’on en juge par ce que l’on peut lire sur les différents forums.
Ainsi le journaliste Yves Daoudal qui avait toujours manifesté jusque-là la plus extrême déférence envers les précédents occupants du siège de Pierre se montre très sévère sur son blog envers le successeur de Benoît XVI : « (Bergoglio) a choisi un nom qu’aucun pape n’avait porté. C’est la première fois depuis un certain Landon qui ne fut pape que pendant six mois au début du Xe siècle. Cela montre la volonté de ne pas s’inscrire dans une lignée (dans une… “tradition”). On peut l’interpréter autrement, mais on peut aussi l’interpréter comme cela, surtout dans le contexte. D’autant qu’il refuse aussi d’être François Ier, donc de créer éventuellement une lignée. Il est le premier pape à paraître au balcon de Saint-Pierre de Rome sans aucun ornement liturgique, et ne daigne revêtir une étole que pour la bénédiction urbi et orbi, récitée et non chantée. Il commence son allocution par “Bonsoir” et la termine par “Bonne nuit”, comme tous ces prêtres réfractaires à tout esprit liturgique qui commencent la grand-messe par “Bonjour à tous” et la terminent par “Bon dimanche”. Il s’exprime exclusivement en tant qu’évêque de Rome, et ne s’adresse qu’aux Romains, alors qu’il a devant lui des gens du monde entier, et par la télévision le monde entier. »
L’élection de Jorge Mario Bergoglio peut en effet s’analyser comme un désaveu de Josef Ratzinger qui a peut-être été contraint à la démission par encore plus progressiste que lui. Certes, tous les deux sont des modernistes, adeptes de Vatican II et de la révolution doctrinale, liturgique, disciplinaire et pastorale qui en est issue comme l’étaient du reste les 115 cardinaux électeurs tous nommés soit par Karol Wojtyla, soit par Josef Ratzinger. Mais si le modernisme des deux derniers savait parfois se déguiser sous des oripeaux apparemment traditionnels, celui de Bergoglio est beaucoup plus brut de décoffrage. En tant qu’archevêque de Buenos Aires, cet Argentin d’origine italienne qui a interdit l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum dans son diocèse et qui n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour la messe tridentine non plus que pour les précieux et dorés ornements sacerdotaux (d’où le désarroi des tradis Ecclesia Dei et des éléments ralliéristes de la FSSPX) est allé très loin dans l’œcuménisme et le dialogue interreligieux et l’on peut s’attendre à de nouvelles “avancées” dans ce sens. Le 19 juin 2006, au cours de la « troisième Rencontre de la communion fraternelle renouvelée des évangéliques et des catholiques » qui a eu lieu dans le stade Luna Park à Buenos Aires, Jorge Bergoglio est tombé à genoux pour être béni par les quelque vingt pasteurs protestants présents, c’est-à-dire par des personnes qui ont toujours été considérées comme des hérétiques par l’Eglise catholique.
Mais c’est surtout envers les juifs que celui qui veut une « Eglise pauvre » (ira-t-il jusqu’à vendre ou offrir les trésors du Vatican ?) et attentive à l’environnement (c’est la mode de l’écologie !) a montré le plus d’affinités et de complaisance. Il a ainsi participé activement à des cultes talmudiques dans des synagogues, […]
Lire Rivarol et mourir!
Ces gens vivent sur une autre planète et n’ont du chrisianisme qu’une image déformée. Comme bien des intégristes traditionnalistes, ils vivent dans un passé imaginaire qui leur interdit de penser aujourd’hui et demain.
Un pape qui lave les pieds des prisonniers doit donc être indigne! Jésus n’avait ni ornement, ni soutane avec col romain, il ne parlait pas latin, il lavait les pieds des gens simples, il aurait été schismatique à leurs yeux.
Triste à pleurer…
Je préfère un François vivant dans son siècle et porteur d’espérance, ancré dans 20 siècles d’histoire même hitoire avec des ombres!.
« Jesus n’avait ni ornement, ni col romain , ni soutane et ne parlait pas latin »,…. il n’avait pas non plus son permis de conduire! vous avez de drôles raisonnements.
Je préfère pour ma part un évêque avec une belle mitre qui évangélise rien qu’à la regarder qu’un évêque triste avec une mitre triste, une aube informe, …et pourtant je vais à la messe ordinaire.
un jeune qui s’agenouille derrière une mamie soixante huitattardée qui ne s’agenouille pas et vous empêche de voir car elle est au 1er rang ;-), je trouve marrant de connaître quelques prières du 4eme siècle en latin
Connaitre des prières en latin du 4 ème siècle…c’est pas mal.
Mais connaitre Celui à qui on adresse ces prières, c’est mieux. Car il parle et répond ce Dieu là et répond à des prières en françaisdu XXI siècle.
En latin ou en français… j’avoue que le latin étant une langue morte… pour un Dieu vivant je préfère une langue vivante.
Yes but: j’ai compris pour ma part deux choses c’est que :
1) connaître les prières de base en latin peut vous permettre de prier si l’occasion s’en présente, avec des lituaniens ou …des papous, comme l’hébreu pour tous les juifs; déjà, c’est beau et plus efficace sans doute
et
2) le latin préserve l’intégrité de la foi catholique parce que dans les traductions, il peut toujours se glisser des erreurs, c’est pour cela que les marxistes ou d’autres copains de Satan, divers et variés qui surgissent à toutes époques, voulant voir se déliter de l’intérieur la foi catholique, n’aiment pas le latin ! et font tout pour le ridiculiser.
Donc, il n’est pas idiot de penser que le Dieu vivant considère les anciennes prières en latin plus efficaces (par exemple dans les exorcismes, les baptêmes) et qu’il faut donc maintenir la Tradition mais tout de même, la » Tradition vivante ».
Merci de l’article; j’ai beau être juif et agnostique, donc assez peu concerné par le pape, je ne peux m’empêcher de ressentir pour lui une sympathie que ne font que faire croître les réactions de ces pharisiens arriérés (et je ne dis pas ça pour tout ceux qui se contentent d’être sensibles à la possible beauté d’une ancienne liturgie).
La gauche pourrie condane déjà la chrétienté pour plaire aux bico.
Moi j’attend pour juger
Moi aussi.
Adrien Guerrier liked this on Facebook.
Pour ma part, ce qui me frappe, ce sont les signes annonciateurs de la réunification de l’Église de Rome et de l’Église orthodoxe. Le Patriarche Bartholomée 1er de Constantinople a participé à la messe d’installation de François – une première depuis le schisme remontant à plus de 1000 ans ! – et l’évangile a été lu en grec plutôt qu’en latin.
Selon wikipedia, le Patriarche considère la défense de l’environnement comme faisant partie de sa mission religieuse. Cet engagement lui vaut le surnom de « Patriarche vert ». La mention de l’environnement par François est sans doute significative.
Si les deux Églises se réunifient, François passera à l’histoire. Cela risque également d’irriter le monde musulman, particulièrement les turcs. Mais l’Église réunie sera mieux en mesure de faire face à l’islam.
http://www.usatoday.com/story/news/world/2013/03/18/orthodox-patriarch-pope-francis-investiture/1997319/