Publié par Albert Bertold le 2 avril 2013

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Les Suisses se marrent.

Ils payent moins d’impôts, gagnent plus d’argent, sont mieux soignés, mieux éduqués, mieux protégés, démocratiquement mieux respectés, ont un meilleur niveau de vie, et ils sont finalement bien plus heureux que leurs voisins français donneurs de leçons.

C’est en Suisse, et non en France, que les Cahuzac de France et de Navarre viennent déposer leur argent, et les Suisses en sont encore à se demander comment un peuple supérieurement intelligent comme les français ne se sont pas rendu compte que quelque chose ne tourne pas rond – chez eux – alors que cela tourne comme une horloge chez leurs voisins…

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Sur son blog, Jérôme Cahuzac confirme avoir un compte en Suisse et avoir été “pris dans une spirale du mensonge”, “dévasté par le remords”. Voici ce qu’il écrit :

Par lettre du 26 mars 2013, j’ai demandé à Messieurs les juges d’instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke de bien vouloir me recevoir afin que, délivré des obligations de ma fonction, je puisse enfin donner les explications qui s’imposent au regard de la détention à l’étranger d’un compte bancaire dont je suis le bénéficiaire depuis une vingtaine d’années.

J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Je leur ai confirmé l’existence de ce compte et je les ai informés de ce que j’avais d’ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l’intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n’a pas été abondé depuis une douzaine d’années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.

A Monsieur le Président de la République, au Premier Ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j’exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j’ai tant déçus.

J’ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j’ai manqué et le souci de remplir les missions qui m’ont été confiées et notamment la dernière que je n’ai pu mener à bien. J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.

Penser que je pourrais éviter d’affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J’affronterai désormais cette réalité en toute transparence.

Il y a beaucoup de Cahuzac en France… des petits, des touts petits, des moyens et des grands, très grands. Des profs qui donnent des cours privés non déclarés, des policiers qui repeignent des appartements de la main à la main, des docteurs qui soignent des étrangers et se font payer en espèces, des commerçants, des dizaines de milliers de commerçants, des artisans, des entreprises, qui “oublient” de mettre une partie de leur recette en espèce dans la caisse.

La France une fois de plus est prise au jeu des sept erreurs : ce qu’elle est vraiment et qui n’est pas ce qu’elle prétend être.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

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