Publié par Albert Bertold le 3 avril 2013

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Le magazine The Economist a toujours considéré que les émissions de dioxyde de carbone provenant de sources artificielles sont la principale cause du réchauffement climatique.

Dans un éditorial cette semaine, il semble beaucoup moins certain…

“Les prédictions de réchauffement n’ont pas donné les résultats prévus, mais le pourquoi est un peu flou”, admet la revue.

Les émissions de gaz à effet de serre ont grimpé en flèche au cours des 15 dernières années, note The Economist, avec 100 milliards de tonnes de carbone ajoutés à l’atmosphère entre 2000 et 2010. Pourtant, les températures de l’air et du sol pendant cette période sont restées pratiquement inchangées.

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Pire, note le magazine, les températures ont été dans la fourchette la plus basse retenue par les différents modèles alarmistes depuis 2005. Si elles continuent, elles vont même dans peu de temps tomber en dessous des prévisions.

«Le décalage entre l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et les températures qui n’augmentent pas est l’une des plus grandes énigmes de la science du climat,” The Economist dit.

The Economist avance plusieurs théories qui pourraient expliquer pourquoi les températures se sont stabilisées au lieu de remonter comme annoncé.

Parmi elles:

  • un décalage temporaire entre le dioxyde de carbone et la hausse des températures entre 2000 et 2010
  • la hausse des températures dans les années 1990 aurait pu être une anomalie
  • le climat répond à la hausse des niveaux de CO2 par des moyens que les scientifiques n’ont pas compris.

Si cette dernière hypothèse se confirme, note le rédacteur de l’article, «elle pourrait avoir une signification profonde à la fois pour les sciences du climat et pour la politique environnementale et sociale.” En d’autres termes, des actions moins drastiques doivent être prises pour réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Mais The Economist ne renonce pas à affirmer que le réchauffement climatique est une réalité, et il se raccroche à une branche… inattendue (!) : “Les températures océaniques profondes sont à la hausse, ce qui peut expliquer où les hausses de chaleur se produisent”, indique le magazine.

Finalement, dans son long article, The Economist admet que les températures relevées donnent raison à ce que les sceptiques du réchauffement climatique ont longtemps maintenu: les variations naturelles du climat de la terre ont un plus grand rôle que les modèles scientifiques l’ont affirmé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

http://www.newsmax.com/SciTech/Economist-Mismatch-Greenhouse-Gases/2013/03/30/id/497052?s=al&promo_code=12FBD-1#ixzz2PJumDJSB

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