Publié par Michel Garroté le 12 avril 2013

Raid-1

Michel Garroté, réd en chef – Le patron du Raid (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), Amaury de Hauteclocque, qui a dirigé l’assaut contre Mohamed Merah à Toulouse, vient d’apprendre, ce vendredi, à l’issue d’une convocation chez Claude Baland, directeur général de la police nationale (DGPN), qu’il est muté à l’Inspection générale de la police nationale, l’IGPN, la police des polices.

Pour mémoire, des membres de la famille Merah et des proches étaient impliqués dans le jihad. Merah avait séjourné dans des camps d’entrainement au Pakistan. Dans une de ses poches, avait été retrouvée la carte de visite d’un agent et ancien garde de Nicolas Sarkozy. Le rapport du 15 juin 2011 de Christian Ballé-Andui, directeur des services du renseignement toulousain, faisant état d’un potentiel de dangerosité élevé chez Merah était resté sans réponse de Paris.

Pour ce qui me concerne, trois choses avaient attiré mon attention suite au meurtre, par Mohammed Merah, de trois enfants juifs et d’un rabbin en France. Primo, les médias français avaient rarement pris la peine de nommer les victimes, comme si elles étaient anonymes (Jonathan Sandler, 30 ans ; ses deux enfants, Aryeh et Gabriel, 3 et 6 ans ; ainsi que Miryam Monsonégo, 8 ans, fille du directeur de l’école).

Secundo, ces mêmes médias français, plutôt que de parler de l’affaire des meurtres, avaient parlé de « l’affaire Merah », comme si celui-ci (Merah) les intéressait plus que les trois enfants juifs (Aryeh, Gabriel, Miryam) et le rabbin (Jonathan) assassinés, sans oublier les familles et les amis de ces quatre victimes.

Tertio, des médias français, au lieu de parler d’école juive, avaient préféré parler « d’école talmudique » ou « d’école confessionnelle », ce qui n’avait pas manqué de provoquer, dans l’opinion publique, des réactions hostiles à cette école et aux enfants juifs qui la fréquentent.

C’est tout juste si certains n’avaient pas allégué que si ces enfants juifs avaient fréquenté une école publique et laïque, il ne leur serait rien arrivé. Ce qui est faux. Car si en France des chrétiens et des juifs mettent leurs enfants dans des écoles privées, c’est notamment parce que dans l’école publique et laïque, ils se font harceler par les « jeunes des banlieues » issus de l’allahïcité.

Reproduction autorisée avec mention de Michel Garroté www.dreuz.info

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