Publié par Michel Garroté le 23 avril 2013

REUNION MINISTERIELLE SUR LA CORSE A MATIGNON

Michel Garroté, réd en chef – Avec le régime socialiste français, le terrorisme intellectuel en termes « d’islamophobie » et « d’homophobie » est en train de devenir un système répressif à géométrie variable : les gauchistes, les islamistes et les gays font l’objet de complaisance, voire de complicité ; à l’inverse, les gens de droite, les chrétiens, les juifs, les hétérosexuels, les patriotes et les islamo-sceptiques font l’objet d’arbitraire, voire de répression.

Si le régime socialiste français cherchait l’insurrection, il ne s’y prendrait pas autrement. Sans doute le régime socialiste français est-il esclave de ses préjugés sectaires, esclave de sa conviction ringarde et ridicule selon laquelle lui serait tolérant et les autres ne le seraient pas. Il est à cet égard quelque peu affligeant de devoir constater que le socialisme français en avril 2013 s’inspire de celui de mai 68. L’on serait tenté d’ajouter : l’anachronisme c’est maintenant.

Violences-syndicales

1- Le système Taubira Valls légalise les délits de gauche

La proposition de loi « d’amnistie sociale », votée en février dernier au Sénat français, va être examinée mercredi 24 avril 2013 par la commission des lois de l’Assemblée nationale avec l’appui du régime socialiste. Le texte, porté par les ultragauchistes du Front de gauche, vise à « effacer » les délits et actes de violence perpétré par des salariés « à l’occasion de conflits de travail ou à l’occasion d’activités syndicales ou revendicatives », en clair, des actes illégaux qui, dans n’importe quel autre Etat de droit libre et démocratique, sont passibles d’emprisonnement. Si cette loi est votée, le saccage de locaux de la République – comme le saccage de la sous-préfecture de Compiègne par deux cents salariés – serait donc soustraits à la justice et donc légalisés.

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2- Le système Taubira Valls persécute les jeunes pacifiques de droite

Cela fait six mois que quatre jeunes, parmi ceux de Génération Identitaire, ayant – pacifiquement et brièvement – manifesté à Poitiers subissent un contrôle judiciaire anti-démocratique pour avoir occupé pacifiquement le toit de la mosquée de Poitiers. Les quatre militants de Génération Identitaire – parmi lesquels trois porte-parole – se voient privés de leur liberté d’expression politique depuis lors. Il leur est en effet interdit (sous peine d’être emprisonnés !) de participer à toute activité du mouvement identitaire. Pour les contraindre encore davantage à l’inaction, les 4 de Poitiers doivent aussi pointer chaque semaine dans un commissariat. Au cas où ils partiraient en cavale certainement. Ces mesures attentatoires aux libertés publiques doivent faire réfléchir TOUS les militants de TOUTES les causes, car acceptées pour les uns elles pourraient demander s’appliquer aux autres. Singulièrement, il ne semble pas saugrenu de penser que le régime socialiste était face aux Identitaires (on se rappelle des déclarations délirantes de Manuel Valls déjà, des appels à l’interdiction de Désir bien sûr) dans une première démonstration de la nature autoritaire qui se confirme aujourd’hui dans sa répression délirante et disproportionnée des opposants au projet de loi Taubira. Nous annoncerons dans les jours à venir plusieurs opérations ayant pour but de rendre la pleine expression de leurs libertés à nos militants et de défendre la liberté d’expression et d’action. Afin de soutenir nos efforts pour obtenir la levée de ce contrôle judiciaire et nous permettre de payer nos avocats, nous appelons tous nos sympathisants et les défenseurs de la liberté d’expression à faire un don dans la mesure de leurs moyens.

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3- Le système Taubira Valls réprime les hétérosexuels pacifiques

La police met 13 personnes en correctionnelle. Dont un frère (un religieux) : A l’exception d’un père de famille qui avait été interpellé en marge d’une manifestation le 24 mars, ces suspects ont tous été arrêtés ces derniers jour. Tous ont reçu à l’issue de leur garde à vue une convocation pour comparaître à Paris en correctionnelle, où ils seront jugés pour diverses infractions, certains pour rébellion, d’autres pour dégradation ou « port d’arme ». Parmi eux figure un religieux, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi rue de l’Université (VIIe arrondissement), peu après minuit, en marge d’un rassemblement près des Invalides, alors qu’il tentait d’empêcher les CRS d’embarquer un manifestant mineur [voir la scène à 4mn20]. Agé de 52 ans, le religieux sera jugé à une date qui n’a pas été précisée pour « violences sur fonctionnaire de police », selon une source judiciaire. Le mineur interpellé en même temps comparaîtra pour le même délit. Les méthodes policières contre des manifestants pacifiques.

Extrait du témoignage d’un manifestant qui prenait en photo les policiers en civils, paru sur Nouvelles de France (Note de Michel Garroté – Cela ne m’intéresse pas de savoir s’il est un chrétien « progressiste » ou un chrétien « traditionaliste ») : Vers Montparnasse, une dizaine de policiers en civil nous sont tombés dessus : « Donnez-nous votre appareil ! », nous ont-ils dit. Ils étaient à plusieurs sur moi et me l’ont finalement arraché des mains. « Ils prennent des photos des collègues », entendis-je à ce moment. Puis, ils nous ont sorti de la manifestation, par les bras et les jambes, au nez et à la barbe du service d’ordre de la Manif pour Tous, censé protéger les manifestants. Ils nous ont caché derrière les piliers du centre commercial, m’ont violemment jeté par terre. L’un a mis son pied sur ma tête, appuyant et bougeant. « Vous faites moins les malins, maintenant », m’a-t-il dit alors que, la mâchoire bloquée, je ne pouvais pas répondre. Un ami, qui avait l’épaule fêlée et des ligaments déchirés, leur a tout de suite signalé. Au lieu de faire attention, les policiers ont appuyé dessus afin qu’il réponde à leurs questions.

Ils voulaient savoir si nous travaillions pour le site Copwatch. J’ai subi une fouille sommaire sur place avant d’être menotté puis conduit dans un panier à salade dans une rue à gauche. En route vers un commissariat du nord de Paris, les policiers se sont moqués de nous en visionnant les photos personnelles qui étaient sur ma carte. À un policier, j’ai demandé s’il n’avait pas honte de ce qui se passait depuis quelques semaines, de faire partie d’une police qui frappe et arrête des jeunes, dans leur immense majorité pacifiques. Il m’a répondu, sans la moindre ironie : « Je suis payé pour frapper et j’aime ça ». Au commissariat, nos identités ont été vérifiées et les policiers ont écrit que nous avions eu contre eux – l’un était de couleur, des paroles racistes, ce qui est évidemment totalement faux. Les seules paroles que nous avons pu avoir sont « fasciste », « vous n’avez pas honte ? ». Fin de l’extrait du témoignage paru sur Nouvelles de France (Note de Michel Garroté – Cela ne m’intéresse pas de savoir s’il est un chrétien « progressiste » ou un chrétien « traditionaliste »).

Témoignage d’un manifestant du 19 avril opposé au mariage homosexuel avec adoptions d’enfants (Note de Michel Garroté – Cela ne m’intéresse pas de savoir s’il est un chrétien « progressiste » ou un chrétien « traditionaliste ») : « Nous chahutions les forces de l’ordre mais comme d’habitude, aucun bien commun ou personnel (voitures, bâtiments) ne seront endommagé. Ce n’était qu’un chahut sans débordement comme chaque soir. Vers 23h25, nous chantions. Vers 23h30, l’assaut fût donné. Je me suis pris un gros coup derrière la tête qui m’a séché net. Probablement l’un des policiers en civil, le chauve que l’on voit sur la vidéo très certainement ».

« Sonné, incapable de me débattre, je suis emmené par un seul CRS derrière les lignes. Une fois là-bas, on me laisse par terre gardé par 2 CRS le temps de me mettre les serflex. Mais c’est à ce moment-là que, à l’abri des caméras, l’un des frères de Saint Nicolas est balancé sans ménagement par terre et s’ouvre le crane. Les 2 CRS qui me gardent se retournent pour regarder ce qui se passe, je me relève d’un coup, passe entre les deux hommes pour venir en aide à ce pauvre frère tabassé gratuitement bien à l’abri des caméras. Mais je reçois alors une pluie de coups qui me font tomber à genoux, je relève la tête et là un CRS surgit devant moi et me flanque un grand coup de en plein visage qui me touche entre le front et le nez et sur l’arcade gauche. Je m’effondre et perd connaissance. Mais la douleur d’un grand coup de pied dans les côtes me réveille ».

« Je suis sur le ventre, je n’ai plus de force, on me place les bras en croix et on me met les paumes vers le ciel, j’imagine pour me passer les serflex. Mais avant, l’un d’eux m’écrase les doigts avec le talon de sa botte en tournant. Je hurle de douleur. J’ai un CRS à genoux sur mon dos qui me bloque la respiration. Un CRS sur chaque jambe et un qui m’écrase les doigts. J’ai les doigts à vif, l’ongle du majeur cassé et l’ongle de l’annulaire décollé. Torture gratuite ? Je ne sais pas trop si le terme de torture peut vraiment s’appliquer ici mais c’était gratuit. Je suis ensuite emmené dans le commissariat du 18ème avec le frère, le gamin de 15 ans qu’il voulait protéger, deux pères de famille de plus de 45 ans, un jeune scout le visage en sang qui semble avoir le nez cassé et un jeune étudiant qui n’a absolument rien compris de ce qui lui arrivait ».

« Au commissariat, il semble que mes actes de rébellion nécessitent une garde à vue et des poursuites judiciaires. Le commandant s’entretien avec moi et me dit qu’il veut bien ne pas retenir l’agression et la rébellion qui m’entraînerait au tribunal et en prison car il dit reconnaître que les CRS ont eu la main lourde sur le curé et qu’il reconnaît le fait que je prenais sa défense face à une répression excessive. Vers 02h30, Le commandant me dit que je suis libre. Je lui réponds que ce n’est pas sa bonté qui me fera renoncer au combat et qu’il ne peut espérer m’attendrir par son geste. Il me dit de me barrer avant qu’il ne change d’avis. En me prévenant que si je porte plainte, ils sauront bien me retrouver maintenant qu’ils savent où j’habite. Je sers la main du CRS qui me gardait et avec qui j’ai sympathisé, un jeune père de famille comme moi. Il est 03h00, je me retrouve avec deux autres relâchés dans une zone coupe gorge où nous sommes les trois seuls blancs. Mais dimanche, j’étais de nouveau sur le terrain pour bien montrer qu’on ne lâchera rien ». Fin du témoignage d’un manifestant du 19 avril opposé au mariage homosexuel avec adoptions d’enfants (Note de Michel Garroté – Cela ne m’intéresse toujours pas de savoir s’il est un chrétien « progressiste » ou un chrétien « traditionaliste »).

Reproduction autorisée

Avec mention Michel Garroté www.dreuz.info

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