Publié par Albert Bertold le 24 avril 2013

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Plusieurs personnes qui fréquentaient la mosquée de la « société islamique de Boston » à Cambridge, Massachusetts, ont fait l’objet d’une enquête pour leur implication dans le terrorisme islamique, y compris une condamnation du premier président de la mosquée, Abdulrahman qu’Alamoudi, dans le cadre d’un complot d’assassinat contre un prince saoudien.

La mosquée annexe, à Boston, connue sous le nom de « Centre Culturel de la société islamique de Boston », a invité des orateurs qui ont défendu des personnes impliquées dans le terrorisme. Un ancien invité de la mosquée apparaît dans une série de vidéos où il préconise de traiter les homosexuels comme des criminels, demande aux maris de battre leurs femmes, et demande à Allah de tuer les sionistes et les juifs, d’après l’organisation « les Américains pour la Paix et la Tolérance », un groupe interconfessionnel qui a enquêté sur les mosquées d’Amérique.

Le constat est sans appel : les deux mosquées enseignent une pensée islamique qui se dresse contre l’Occident, rejette l’application des lois démocratiques et les valeurs occidentales, y compris les codes vestimentaires et les valeurs sociales.

« Nous ne savons pas où les tchétchènes ont été radicalisés, mais cette mosquée a un programme qui radicalise les gens. D’autres personnes y ont été radicalisées », a déclaré le responsable de l’organisation, Charles Jacobs.

• Alamoudi, qui a signé les statuts de la société en tant que président de la mosquée de Cambridge, a été condamné à 23 ans de prison par un tribunal fédéral à Alexandria, en Virginie, en 2004 pour son rôle dans une tentative d’assassinat contre le roi Abdullah d’Arabie saoudite, alors prince.

• Aafia Siddiqui, qui priait à la mosquée Cambridge, a été arrêtée en Afghanistan en 2008, en possession de bidons de cyanure et de plans pour commettre une attaque à l’arme chimique à New York. En détention, elle a tenté d’attraper une arme et de tirer sur des agents du FBI, et a été condamnée en 2010 à une peine de 86 ans.

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• Tarek Mehanna, qui priait à la mosquée de Cambridge, a été condamné en 2012 à 17 ans de prison pour assistance à al-Qaïda. Mehanna s’était rendu au Yémen pour suivre une formation terroriste et envisageait d’utiliser des armes automatiques pour tuer les clients d’un centre commercial de la banlieue de Boston.

• Ahmad Abousamra, le fils d’un des anciens vice-président de la « Société des musulmans de Boston », a été identifié par le FBI comme un des complices de Mehanna. Il a fui vers la Syrie et est recherché par le FBI.

• Jamal Badawi du Canada, un ancien administrateur de la « Société islamique de Boston », qui possède deux mosquées, a été nommé en tant que co-responsable, mais n’a pas été inculpé, dans un procès en 2007 au Texas sur le financement du Hamas, qui est la branche palestinienne des Frères musulmans.

Les deux mosquées sont affiliées avec la « Société musulmane américaine », une organisation fondée en 1993 qui se décrit comme le « mouvement américain de la renaissance islamique », une branche des Frères musulmans, qui appelle à appliquer la sharia.

La mosquée de Cambridge a été fondée en 1982 par des étudiants de l’Institut de Technologie du Massachusetts, de Harvard et de plusieurs autres écoles de la région de Boston. Ses membres ont fondé la mosquée sœur à Boston en 2009. Une grande partie de l’argent qui a servi à créer la mosquée de Boston n’est pas venu de musulmans locaux, mais de financements saoudiens.

Pour se couvrir, la mosquée de Cambridge fait de la taqiya et soutient que les frères Tsarnaev étaient des « visiteurs occasionnels ».

Son site internet ajoute que Tsarnaev était « en désaccord avec l’islam modéré des américano-islamiques » de la mosquée.

Jacobs dit que ces affirmations d’islam modéré ne cadrent pas avec les textes djihadistes de la bibliothèque de la mosquée et l’accueil de conférenciers radicaux.

Jacobs a notamment trouvé des textes de Syed Qutb, l’ancien chef des Frères musulmans en Egypte, et d’autres textes djihadistes qui sont à l’origine de l’idéologie radicale et violente d’al-Qaïda.

Yusuf al Qaradawi, le leader spirituel des Frères musulmans, qui professe des opinions radicales, figure sur les documents fiscaux déposés par la mosquée de Cambridge jusqu’en 2000, et sur le site de la mosquée jusqu’en 2003, quand il s’est adressé aux fidèles via une vidéo.

Yasir Qadhi, qui a enseigné à la mosquée Boston en Avril 2009, a préconisé le remplacement de la démocratie américaine par la loi islamique, et a traité les chrétiens de « sales polythéistes », dont « la vie et la prospérité n’ont aucune valeur dans l’état du Jihad ».

L’Imam Abdullah Faaruuq, qui représente parfois la mosquée de Boston, a utilisé l’affaire Aafia Siddiqui pour s’exprimer contre le Patriot Act, la loi antiterroriste adoptée sous l’administration George W. Bush.

Voilà la mosquée que les « loups solitaires » Dzhokhar Tsarnaev et son frère, Tamerlan Tsarnaev, ont fréquenté.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

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