Publié par Dreuz Info le 29 avril 2013

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Maintenant qu’il est avéré, grâce à la révélation de la liste des cons, qu’une grande partie des magistrats raisonne moins en fonction de la loi que d’une idéologie gauchiste, il serait intéressant de se pencher sur l’entourage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour savoir si son cabinet, non content de se vider à vue d’œil, n’est pas de surcroît responsable d’une manipulation de la justice.

Le 3 avril 2013, la Cour d’appel de Paris devait rendre un arrêt dans l’interminable affaire al Dura qui oppose Philippe Karsenty à Charles Enderlin et France 2.

Devait… car la décision n’a pas été rendue, le Président de la Cour, Jacques Laylavoix, ayant déclaré au moment du prononcé de l’arrêt : « Nous ne sommes pas en mesure de rendre notre décision. Elle sera rendue le 22 mai. »

Etonnement dans la salle parmi les rares présents. Même le journaliste de l’AFP (généralement bien informé et qui ne se déplace pas pour rien) était venu.

Comment expliquer cette dérobade ?

L’arrêt aurait-il été « arrêté » au dernier moment avant d’être rendu public ?

Si oui, pourquoi ?

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Il semble que la réponse se situe dans l’entourage proche de Christiane Taubira où l’on ne trouve rien de moins que son « conseiller spécial » Jean-François Boutet, qui, selon l’Express, serait aussi son compagnon ; un compagnon dont la forte influence expliquerait les départs successifs au cabinet de la ministre.

Jean-François Boutet est aussi et surtout, un avocat très engagé dans l’affaire al Dura et contre Philippe Karsenty.

Ce conseiller spécial de la ministre demeure en outre avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation au sein de son propre cabinet, la SCP Boutet.

Au moment où l’on reproche à certains députés de garder leur activité d’avocat, cette double (voire triple…) casquette de M. Boutet fait un peu désordre…. n’est-ce pas M. Hollande, le chantre de la République irréprochable ?

Pour justifier le maintien de son activité d’avocat, M. Boutet affirme que son activité de conseiller est bénévole.

Bien sûr… mais comment imaginer qu’il ne se serve pas de sa peu discrète influence pour favoriser les clients de son propre cabinet et leurs orientations politiques les plus contestables ?

C’est une question qui mérite d’être posée lorsque l’on sait que son cabinet était justement à la manœuvre dans le procès en cassation opposant la société Canal + et Philippe Karsenty (qui avait fait condamner par deux fois la chaîne cryptée pour un documentaire diffamatoire à son encontre).

Pour mémoire, et de façon inquiétante quand on analyse certaines orientations politiques au ministère de la Justice, on rappellera qu’en décembre 2012, Christiane Taubira avait décoré Michel Warschawski du “prix des droits de l’homme de la République française” ; Michel Warschawski, dont la complaisance envers le terrorisme arabe lui a valu une condamnation pour « prestation de services à une organisation terroriste ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Franck Dauzier pour www.Dreuz.info

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