Un homme de 23 ans est dans le coma après avoir subi une violente agression. Les faits se sont déroulés devant le Dian’s Club, vendredi.
«C’est un acte de barbarie d’une violence extrême. Je n’ai jamais vu ça. C’était horrible », témoigne Joffrey, en tirant nerveusement sur sa cigarette. Dans la nuit de vendredi à samedi, il a assisté à l’agression de son ami d’enfance, Kevin Barker, à Chantilly. Les auteurs présumés sont deux vigiles du Dian’s Club, une discothèque située en plein centre-ville.
Placés en garde à vue le lendemain, ces derniers ont été mis en examen puis incarcérés pour violence en réunion et avec arme lundi soir. Une information judiciaire a été ouverte. Transporté en urgence à l’hôpital d’Amiens, avec un pronostic vital engagé, Kevin serait aujourd’hui en phase de réveil après avoir été plongé dans un coma artificiel.
Cette nuit-là, il était environ 1 heure lorsque le jeune homme de 23 ans, originaire de Coye-la-Forêt, se présente à l’entrée de l’établissement de Chantilly. Il est alors accompagné de trois amis. Un peu plus tôt, ils sont allés dîner au restaurant et prendre « deux ou trois verres » dans un bar à proximité. Tom était présent : « Une de nos connaissances, croisée dans la rue, nous a proposé de continuer la soirée au Dian’s. Il nous a dit qu’il connaissait le patron et qu’il n’aurait pas de problème à nous faire entrer », raconte-t-il. Les deux vigiles présents à l’entrée de la discothèque refusent pourtant l’accès aux quatre jeunes hommes. Alors qu’ils patientent sur le côté, le ton monte. Kevin s’énerve. Des insultes fusent.
Coup de feu dans le visage
« D’un coup, l’un des videurs s’est jeté sur Kevin, lui a pointé une arme sur la tempe et un coup de feu a retenti. Kevin s’est effondré. Le deuxième videur s’est alors approché pour le gazer et lui mettre des coups de poing au visage. Il s’est acharné. J’ai récupéré Kevin le visage en sang, encore conscient », décrit Joffrey. Les gendarmes et les pompiers arrivent rapidement sur les lieux. L’arme n’est pas retrouvée. « Il s’agirait d’une arme de poing : était-elle réelle, factice, était-ce un pistolet d’alerte? Difficile à dire, d’autant que le porteur de cette arme a nié en avoir porté une », indique le parquet de Senlis.
Les deux vigiles, âgés d’une trentaine d’années, sont originaires de la région parisienne. L’un d’eux a des antécédents judiciaires. Ils assuraient, semble-t-il, des remplacements au Dian’s Club. « On était venus pour s’amuser et on retrouve notre ami entre la vie et la mort. S’il s’en sort, dans quel état sera-t-il? Il a les pommettes et les arcades cassées et va certainement perdre l’usage d’un œil. Sa vie ne sera plus la même, après ça », soufflent Joffrey et Tom.
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Avant on disait “Pour vivre heureux, vivons cachés”, ce qui est déjà triste.
Désormais, grâce à l’influence de la génération 68 sur notre système judiciaire et social on peut remplacer “vivre heureux” par “survivre”.
“Ils” ont pourri le monde !
un videur , ça vide son chargeur , sa bombe de gaz , son cerveau …
Agents de sécurité avec antécédents judiciaires ??, normalement une entreprise n’embauche un agent qu’après avoir obtenu un casier vierge et c’est l’entreprise qui le demande au fichier de Nantes et non les agents qui le produisent afin d’éviter toute falsification, si c’est une entreprise sérieuse et les agents de sécurité n’ont pas le droit d’ètre armés en aucune façon, ou alors c’est la boite de nuit qui a recruté directement sans controle mais le port d’arme est également interdit, mais il est à noter que souvent les agents de “sécurité” sont souvent d’origine étrangère pour leur gabarit dissuasif beaucoup de muscles, mais coté neurones ?? ça pèche un peu !! voire beaucoup !!!
Mais si les videurs sont des chances pour la France …. refrain habituel ils ne risquent pas grand chose, taubi-racaille veille
Vu le laxisme des tribunaux…..