Publié par Dreuz Info le 5 mai 2013

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Dans une supplique parue dans « Le Monde » datée du 25 avril, en particulier à l’adresse de Catherine Ashton, Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères, un collectif « d’éminentes personnalités européennes » demande la relance du processus de paix israélo-palestinien.

Démarche respectable si elle n’était accompagnée de commentaires douteux et inexacts laissant entendre que le conflit israélo-palestinien serait le conflit central du Proche-Orient. A bien entendre, l’Etat d’Israël serait le principal responsable «d’une situation intenable avec l’expansion de colonies y compris Jérusalem et l’emprise israélienne sur les territoires occupés, en violation du droit international…»

Curieusement, aucune allusion n’est faite aux actions terroristes du Hamas !

Curieusement, sont passés sous silence les nombreux conflits, combien plus dangereux pour la paix du monde : menace iranienne, situation explosive en Tunisie et en Egypte, drame en Syrie avec ses 100.000 morts, chaos en Irak où chiites et sunites continuent de s’entretuer, sans oublier le continent africain avec des centaines de milliers de victimes !

Au comble de l’exagération, ces éminentes personnalités poursuivent leur supplique en affirmant que «les générations à venir ne nous pardonneront pas d’avoir laissé le conflit s’enliser et surtout de n’avoir pris aucune sanction contre le déni du peuple palestinien à l’autodétermination».

Il est important de rappeler que l’autorité palestinienne prend comme référence les frontières de 1967. Or ces frontières de 1967 sont un mythe que les palestiniens tentent de transformer en vérité universelle.

Ces frontières de 1967 n’ont aucune existence, ni juridique, ni politique, ni historique. Le terme de ligne de 1967 fait référence à la ligne à partir de laquelle les forces israéliennes ont évolué au début des hostilités lorsque la guerre des 6 jours a éclaté en juin 1967. Les accords de Rhodes en 1949 entre Israël et les Etats Arabes n’établirent pas de frontières mais des lignes d’armistice.

Tout au long des négociations, la série d’accords signés entre Israël et l’OLP réaffirme l’engagement des parties à négocier des frontières définitives.

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Pour mémoire, souvent occultée, de 1948 à 1967, la Judée-Samarie (Cisjordanie) faisait partie de la Jordanie et la bande de Gaza appartenait à l’Egypte. Les habitants de ces territoires n’ont jamais manifesté la moindre velléité d’indépendance et le monde arabe n’a jamais évoqué l’éventualité d’un Etat palestinien.

En revenant à nos éminentes personnalités, parmi lesquelles figurent Lionel Jospin, Michel Rocard et l’inévitable Hubert Védrine, on reste confondu devant leur obsession palestinienne qui contribue, même s’ils s’en défendent, à la tentative de délégitimisation de l’Etat d’Israël. Leur unique préoccupation, c’est les palestiniens, car nous disent-ils, «il serait extrêmement périlleux de rester indifférent à un enjeu aussi explosif».

Décidément, l’aveuglement de certains dirigeants européens n’a plus de limite.

Il ne fait aucun doute que leur attitude partiale et déséquilibrée disqualifie l’Union Européenne pour jouer le moindre rôle dans les négociations futures entre Israël et les palestiniens.

C’est dommage et tant pis pour l’Europe !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Roger Pinto, Président de SIONA, pour www.Dreuz.info

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