Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 mai 2013

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« On est obligés de mettre deux pyjamas à notre fils ». En France, le printemps a des allures d’hiver, les habitants des immeubles sont privés de chauffage car c’est le mois de mai, mais avec des températures entre 6* et 16° à l’intérieur, ça grelotte dans les appartements…

Il devient clair que non seulement de nombreux scientifiques contestent le réchauffement climatique, mais ils commencent à former un consensus scientifique.

36% des scientifiques croient encore que l’homme est responsable du réchauffement climatique

Il ne sont plus que 36% de géoscientifiques et ingénieurs qui croient que l’homme crée un réchauffement climatique, selon une étude publiée dans la revue scientifique Travaux des organisations1.

En revanche, la grosse majorité des 1,077 scientifique interrogés croient que la nature est la principale cause du réchauffement climatique récent et affirment que le futur réchauffement climatique ne sera pas vraiment un problème.

Les résultats de l’enquête montrent que les géoscientifiques (également appelés scientifiques de la terre) et les ingénieurs ont des vues similaires à celles des météorologues. Deux enquêtes récentes de météorologues (résumées ici2 et ici3) ont révélé un scepticisme équivalent par rapport aux revendications des alarmistes du réchauffement climatique.

Selon le dernier sondage publié qui interroge des géoscientifiques et des ingénieurs, seulement 36% des répondants s’identifient au « modèle de Kyoto » (Les chercheurs de ce groupe « sont convaincus que le changement climatique est une réalité, que ce n’est pas un cycle normal de la nature, et que les humains en sont la cause principale. »

Les auteurs du dernier rapport d’enquête notent au contraire que l’écrasante majorité des scientifiques se réfèrent à quatre autres modèles, dont chacun conteste les théories des alarmistes du réchauffement climatique.

  • Le sondage révèle que 24% des répondants scientifiques croient dans le modèle « la nature est dominante ». Ils pensent que les changements du climat sont « des cycles naturels et normaux de la terre ». En outre, ils sont « fortement en désaccord avec le fait que le changement climatique pose un risque important pour le public et ils ne voient aucun impact sur leur vie personnelle. »
  • Un autre groupe de scientifiques correspond au modèle “fataliste”. Ces scientifiques, 17% des répondants, « diagnostiquent que le changement climatique est à la fois causé par l’homme et par la nature ». Les «fatalistes» considèrent le changement climatique comme un risque très faible, ayant un impact minime sur la vie du public. Ils doutent du débat scientifique et affirment : « Comment peut-on prendre des décisions sur des travaux de recherche biaisés ? »
  • Un autre groupe de scientifiques, 10% des répondants, accepte le modèle de la «responsabilité économique». Ces scientifiques « considèrent les changements climatiques comme étant naturels ou causés par l’homme. Plus que tout autre groupe, ils soulignent que la cause «réelle» du changement climatique est inconnue, car la nature est en perpétuel changement et incontrôlable. Ils sont en total désaccord avec le fait que le changement climatique pose un risque pour le public, et ils ne voient pas d’impact sur la vie des gens.

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  • Le dernier groupe de scientifiques, 5% des répondants, croient au modèle des « militants de la règlementation ». Ces scientifiques « considèrent les changements climatiques comme étant à la fois humains et naturels, posent un risque modéré, avec seulement une légère incidence sur leur vie personnelle. » En outre, “Ils sont très sceptiques à l’égard du débat scientifique tel qu’il est présenté et ils sont ceux qui doutent le plus de l’exactitude des théories de ceux qui croient au réchauffement climatique ».

Pris ensemble, ces quatre groupes de sceptiques dépassent les 36% de scientifiques qui croient que le réchauffement climatique est causé par l’homme et qu’il représente une grave préoccupation.

Un des aspects intéressant de cette nouvelle enquête est le parti pris des enquêteurs. Ils utilisent souvent des termes comme «négationnistes» pour décrire les scientifiques qui doutent d’une crise du réchauffement climatique, et ils nomment les scientifiques qui doutent comme ceux qui «parlent contre la science du climat» plutôt que de dire «parlent contre les projections climatiques ». « En conséquence, les alarmistes auront un mal fou à soutenir que cette enquête est biaisée et qu’elle est liée à la « grande machine de droite de négation du réchauffement climatique ».

De plus, l’emploi de ces termes disqualifiants n’ont plus l’effet terrorisant sur les scientifiques, qui n’hésitent pas à se classer dans la catégorie des « complotistes contre le réchauffement climatique » au nom de la vérité scientifique.

Un autre aspect intéressant de cette nouvelle enquête est qu’elle fait parler des scientifiques eux-mêmes plutôt que des bureaucrates qui publient souvent des déclarations alarmistes sans interroger les scientifiques.

Nous avons ici des météorologues, des géologues, des ingénieurs, et tous sont sceptiques sur le réchauffement climatique, alors que les bureaucrates de ces organisations préemptent généralement les médias, afin d’obtenir des subventions gouvernementales en essayant de nous dire le contraire de ce que leurs scientifiques pensent réellement.

Maintenant que nous avons accès à des sondages solides4 et sérieux des scientifiques eux-mêmes, il devient clair que non seulement de nombreux scientifiques contestent les théories alarmistes du réchauffement climatique, mais ces scientifiques sceptiques forment en fait un consensus scientifique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

1http://oss.sagepub.com/content/33/11/1477.full
2http://news.heartland.org/newspaper-article/2010/02/01/meteorologists-reject-uns-global-warming-claims
3http://www.forbes.com/sites/jamestaylor/2012/03/14/shock-poll-meteorologists-are-global-warming-skeptics/
4http://www.forbes.com/sites/jamestaylor/2013/02/13/peer-reviewed-survey-finds-majority-of-scientists-skeptical-of-global-warming-crisis/

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