Rapport sur l’affaire France 2-al-Dura (Report on the Al-Durrah Affair)
Table des matières et résumé officiel
Table des matières
1° Partie : Le reportage de France 2 sur les événements au carrefour de Netzarim le 30 Septembre, 2000, p. 5
2° Partie : les effets du reportage Al-Dura, p. 12
3° Partie : Normes professionnelles et éthiques du journalisme : les leçons de l’affaire Al-Dura, p. 18
Conclusion, p. 23
Annexe 1 : déclarations israéliennes officielles sur l’affaire Al-Dura depuis le 30 septembre 2000, p. 24
Annexe 2 : déclaration de M. Ricardo Nachman, sous-chef du Centre national de médecine légale, p. 29
Annexe 3 : déclaration du Dr. Yehuda David – Opinion médicale liée à l’incident Al-Dura, p. 31
Annexe 4 : déclaration du colonel (R) Fares Nizar, commandant la position de Tsahal au carrefour de Netzarim le 30 Septembre, 2000, p. 37
Annexe 5: déclaration sous serment de M. Talal Abou Rahma au Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme le 3 Octobre 2000, p. 38
Annexe 6 : images de Mohammed Al-Dura, p. 40
Résumé officiel
L’affaire Al-Dura trouve son origine dans un reportage d’abord diffusé le 30 septembre 2000 par France 2, chaîne de télévision publique française. Celui-ci prétendait décrire l’assassinat d’un jeune garçon « palestinien », visé en même temps que son père, depuis ce que le reportage présentait comme des coups de feu tirés d’une position israélienne.
Cette histoire a été rapidement rediffusée dans le monde par les médias internationaux, lesquels ont répété les allégations du journaliste de France 2 qui avait fait le reportage.
Ce reportage a eu pour effet immédiat d’entacher la réputation internationale d’Israël et d’attiser les flammes du terrorisme et de la haine.
Depuis, le récit issu du reportage de France 2 sur les actions d’Israël sert d’inspiration et de justification pour le terrorisme, l’antisémitisme et la délégitimation d’Israël.
Les échos du reportage Al-Dura, que ce soit dans les mises en cause d Israël ou dans le comportement des médias occidentaux et de leurs pigistes locaux, retentissent encore dans la couverture par les médias des activités d’Israël contre les organisations terroristes.
Des enquêtes critiquent avaient montré que des éléments-clés était faux
Or, des observations et enquêtes critiques avaient entre-temps montré que des éléments-clés du récit de France 2 étaient carrément faux, et que d’autres étaient des plus douteux. Certains avaient espéré qu’en laissant les choses suivre leur cours, l’histoire d’Al-Dura finirait par être reléguée à l’arrière-plan de l’histoire, et que le préjudice qu’elle cause irait en diminuant ; mais il est devenu de plus en plus clair que ce n’a pas été le cas.
En septembre 2012, la perpétuation[1] du narratif Al-Dura ayant toujours des conséquences néfastes, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé à Moshe Yaalon, vice-Premier ministre et ministre des Affaires stratégiques, de créer une commission d’enquête gouvernementale.
Cette commission devait examiner l’affaire à la lumière du tort aggravé qu’elle avait causé à Israël, et formuler la position du Gouvernement israélien à son égard.
La commission se composait de représentants des différents ministères et organismes publics concernés, ainsi que d’experts appelés en consultation[2].
Aucun élément de fait
Après un examen approfondi des documents relatifs à l’affaire, la Commission a conclu que les affirmations et accusations centrales de France 2 ne reposent en aucune manière sur les éléments de fait dont la station disposait au moment du reportage.
Dans les images que France 2 n’a pas diffusées, on peut voir le garçon vivant
Contrairement à l’affirmation du reportage comme quoi le garçon aurait été « tué », l’examen par la Commission de l’enregistrement vidéo originel a permis de constater que, dans les scènes finales — celles que France 2 n’avait pas diffusées — on peut voir le garçon vivant.
L’enquête a établi qu’il n’y avait aucune preuve que Jamal ni le garçon aient été blessés de la manière alléguée dans le reportage, et que les images ne montrent pas que Jamal ait été grièvement atteint. Qu’en revanche, il existe de nombreuses raison de penser que ni l’un ni l’autre n’ont été touchés, par aucune balle.
Il n’existe aucune preuve que l’armée israélienne ait été en aucune manière responsable d’avoir causé aucune des lésions prétendues de Jamal ni du garçon. L’examen a montré qu’il est très peu probable que les impacts de balles dans leur voisinage auraient pu avoir pour origine des tirs de la position israélienne, comme le reportage de France 2 le donnait à penser.
Que ses allégations essentielles ne se fondaient sur aucune preuve était évident, ou aurait dû l’être pour France 2 avant de diffuser son reportage. Or, l’enregistrement n’en a pas moins été monté, et commenté de manière à faire croire faussement qu’il corroborait les allégations avancées à cette occasion.
Au fil du temps de nombreuses incohérences et contradictions supplémentaires sont apparues à la lumière, et des points d’interrogation ont été soulevés sur presque tous les aspects du reportage. On a trouvé force contradictions et mensonges dans les déclarations de Talal Abu Rahma, stringer de France 2 à Gaza, qui était le chef, et pratiquement l’unique source du reportage de France 2.
En dépit de ces incohérences et contradictions, France 2 et son chef de bureau à Jérusalem, qui a fait la voix dans le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs et au contraire réaffirmé leurs premières allégations. C’est à plusieurs reprises qu’ils ont défendu la crédibilité de Abu Rahma en affirmant, sans pertinence aucune, que les services de sécurité israéliens avaient déclaré que le stringer n’était pas soupçonné d’activités terroristes — comme si cela pouvait avoir un effet sur l’exactitude ou la crédibilité de son reportage.
Il est important de noter que, depuis novembre 2000, les sources israéliennes officielles ont affirmé à plusieurs reprises qu’Israël doutait très fortement de l’exactitude du reportage diffusé par France 2. Alors que, pendant la première phase de « confusion des combats », une poignée de sources officielles avaient effectivement admis l’éventualité que les balles de Tsahal aient involontairement atteint le garçon (mais certainement pas l’affirmation selon laquelle l’armée israélienne l’aurait délibérément visé), nombre de déclarations officielles ultérieures, formulées à la suite d’examens plus approfondis, avaient clairement fait savoir qu’Israël rejetait les allégations du reportage ou les considérait comme très peu vraisemblables.
L’affaire Al-Dura montre la nécessité pour les médias de se soumettre aux normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes lors de la couverture des conflits asymétriques.
Il existe pour des médias internationaux une nécessité toute particulière d’apprécier de manière critique les informations fournies par des correspondants locaux, en particulier dans les domaines où les preuves existent de tentatives répétées pour mettre en scène ou pour fabriquer des matériaux à l’usage des médias.
Ces derniers doivent aussi être disposés à reconnaître erreurs et inexactitudes et accepter le dialogue avec le public sur leur manière de rapporter les faits.
Etant donnés les éléments de preuve qui ont été mis à jour, France 2 aurait dû désavouer, ou prendre ses distances avec les allégations formelles de son journaliste comme quoi le garçon aurait été visé par les tirs israéliens et serait mort lors de la séquence diffusée ; présenter ses excuses pour avoir monté la bande vidéo dans un sens trompeur, et bien préciser qu’elle s’était entièrement reposée sur son correspondant à Gaza pour faire son reportage.
Une autre leçon de l’affaire Al-Dura est que les pays qui se conforment scrupuleusement au droit des conflits armés ne doivent pas demeurer inactifs face à une couverture médiatique trompeuse ou mensongère. Les effets potentiellement mortels d’une telle couverture impliquent qu’ils ne peuvent pas se payer le luxe de seulement espérer que les mensonges venimeux finiront par s’essouffler, et la vérité par apparaître. Bien au contraire, il leur faut examiner ces allégations à fond et à temps, et présenter leurs conclusions au public.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Vincent Jappi pour www.Dreuz.info
________________
[1] Il faut noter que le terroriste franco-algérien qui, en mars 2012 à Toulouse, a assassiné trois enfants juifs, un rabbin et trois soldats français, même s’il n’avait pas directement mentionné Al-Dura, avait fait savoir à la police qu’il avait entrepris ses actions pour « venger les enfants palestiniens tués par Israël ».
Ceux qui accusent Israël d’avoir délibérément pris pour cible des enfants palestiniens ont très souvent cité Al-Dura comme une preuve décisive ou comme un exemple emblématique.
[2] La Commission était constituée de représentants du Bureau du Premier ministre, du Ministère des Affaires Etrangères, du Ministère des Affaires stratégiques, du Ministère de la diplomatie publique et de la Diaspora, de l’Unité de Communication de Tsahal et de la police israélienne.
A propos de : ” L’enquête a établi qu’il n’y avait aucune preuve que Jamal ni le garçon aient été blessés de la manière alléguée dans le reportage, et que les images ne montrent pas que Jamal ait été grièvement atteint. Qu’en revanche, il existe de nombreuses raison de penser que ni l’un ni l’autre n’ont été touchés, par aucune balle. ”
Voila comment repond Enderlin, comment l’expliquez-vous? A t-il vrmt ete opere?? C’est verifiable?
=====
Sur son blog et sur son compte Twitter, Charles Enderlin a vivement répliqué à cette publication. Dénonçant une “enquête unilatérale”, il précise que la commission d’enquête israélienne n’a jamais contacté France 2 ni le père de l’enfant, Jamal Al-Dura. Il rappelle aussi que ce dernier a été hospitalisé en Jordanie à la suite des évènements. “Jamal Al-Dura n’a pas été blessé, les chirurgiens qui l’ont opéré jouaient-ils la comédie ?”, s’interroge t-il faussement sur Twitter. Et le journaliste de rappeler avec dérision, toujours sur Twitter, que le roi Abdallah de Jordanie a rendu visite en personne au père de l’enfant à l’hopital d’Amman : “Jamal Al-Dura n’a pas été blessé. Le roi de Jordanie le savait-il en lui rendant visite à l’hôpital à Amman ?”.
Ce mec est culotté. Il ose parler d’enquête unilatérale alors qu’il n’a pas, lui, fait la moindre enquête avant de publier. Aucun des mots qu’il dit n’a la moindre pertinence, et le reste est mensonge : il n’y a pas une goutte de sang dans son reportage.
Qu’il mente ca je n’en doute pas… mais comment expliquer que le roi se soit deplacer?
A t il fourni des PREUVES de l’operation en Jordanie?
Telles sont les questions (entre autres)
c’est un reportage de m°°°° avec des victimes imaginaires …
qui si ça se trouve ont touché un bon paquet d’argent pour ces quelques minutes de tournage pour france2
Marc Bouskila liked this on Facebook.
Merci à Vincent Jappi pour le beau boulot de traduction.
Je suis un peu surpris par le fait que, dans ce rapport présenté comme “accablant”, beaucoup d’affirmations factuelles ne soient, justement, pas plus affirmatives. En gros, il ne conclut pas qu’il est impossible que les choses se soient passées comme le reportage d’Enderlin le prétend, mais qu’il n’y a pas de preuves qu’elles se soient passées ainsi.
Il m’avait pourtant semblé l’analyse balistique, pour ne citer que ça, menait à une conclusion catégorique : la forme circulaire et non pas elliptique des impacts sur le mur, par exemple, prouve de façon certaine que les tirs ne peuvent pas provenir des positions israéliennes.
Vous êtes en présence d’un document officiel d’un gouvernement. N’attendez pas qu’il s’exprime comme sur Dreuz.
Oui, vous avez raison. Mais je crains bien que ce ton diplomatique fasse qu’Israel soit tout bonnement considéré comme juge et partie, et que ce rapport soit méprisé … tout aussi diplomatiquement. Et donc que, paradoxalement, Michael Blum n’ait un peu raison !
Petition pour retirer la carte de presse de enderlin
http://enderlin.wesign.it/fr
J’ai adoré ça :
http://elderofziyon.blogspot.fr/2013/05/al-dura-cartoon.html
Moi ce que je constate c’est qu’Israel a mis 13 ans pour faire ce rapport !
Qui protege t-on ? Pourquoi se reveiller apres autant de temps ?
Toute la responsabilite et les consequences de cette affaires incombent au gouvernement en place a cette epoque et a lui seul ….
La diplomatie, et celle de Israël comme les autres, à des exigences qui sont parfois loin de la morale ou de l’expression de la vérité ; c’est ainsi, et ce n’est pas avec “notre” actuel gouvernement que l’on peut attendre une réaction à cette publication.
Israel a voulu proteger ses relations (!) avc la France je suppose. Pas facile de dire a un pays que sa chaine nationale a menti!
Et puis, l’amitie d’enderlin avec Peres est peut-etre aussi une explication? Il part a la retraite en Septembre … (bon debarras!) dc les langues se delient?
En diplomatie on ne protège pas ses relations. Le langage diplomatique s’adresse exclusivement à des alliés ou à des ennemies.
les argument d’Enderlin ne manque pas de pertinences néanmoins, affirmer que france television été de mèche avec le roi de Jordanie pour monter une tromperie me parait assez absurde.
autre question auquel le rapport ne semble pas répondre : que sont devenu ce père et son fils?
Quoi de mèche?Un “média” français se fait berner par un journaliste de palywood,puis diffuse un reportage qui accuse pour la énième fois Israel de tout les pire crimes de la terre.Entre temps,comme c’est étrange le père al dura est envoyé pour être soigné en jordanie(alors que les autorités palestinienne ont refusé l’offre de soin d’un grand hopital de Tel Aviv…encore une fois comme c’est étrange),où le roi Hussain en bon dhimmi de la oumma international se porte au chevet d’un éventuel blessé grave qui a perdu des litre et des leitres de sang,cela est bien connu.A la fin un joli rapport médical(de chez goebbels) certifié 100%hallal.Hop la une dans les “journeaux” du monde entier;ha ces maudits juifs etc…etc…Je vois vraiement pas où est le problème 😉 tout va pour le mieu dans le meilleur des monde 🙂
J’ai écris trop vite,désolé pour les nombreuses fautes!!Mais quand ça me tient à coeur 🙂
Entre parenthèse,personne n’a dit qu’il y avait un complot entre rance 2(oubli du F volontaire)et le roi de Jordanie.C’est vous qui extrapolez sur le tweet peu clair (comme tout le reste de sa carrière)d’enderlin.
On a la meilleure armée du monde à l’époque des bombes nucléaires et des attentats comme on avait déjà eu les meilleurs rabbins ..à l’époque du blitzkieg.
On peut donc encore une fois en toute logique être parfaitement rassurés.
Israël n’a pas la meilleur armée du monde, Israël veille et n’est pas distrait par le mythe de la Sainte Paix.
Après avoir lu cet article je ne suis pas plus avancé. Difficile de prendre parti lorsqu’il y a une absence totale de preuves tangibles. Où peut-on trouver une vidéo relatant précisément les faits ?
Je n’aime pas Enderlin que je considère comme un dangereux désinformateur, mais j’aimerais en savoir un peu plus quand même.
les “journalistes” en France sont à plus de 80% à gauche….
Patrice Barreau liked this on Facebook.
C’est ecourant ! Que l’ on puisse voir cela en France, une nation “de droit” sans que sanction soit meme envisagee ! Ce journaliste pouri merite chatiment et ses resonsables de France 2 avec. Peut -etre faudra-il s’organiser pour intervenir nous memes ? Et qu ‘attends la presse, au moins celle soit disant de droite,, pour fusiller cet ignoble fourbe !
La France est devenue un pays autoritaire, à la limite de la dictature, mais tout en douceur, et enrobé de congés payés.
Effectivement la France est devenue une démocratie directe :
Le président décide, le reste des français est d’accord……
Dans les années 60 je disais que la France était une dictature “douce”, aujourd’hui pour être à la mode ce serait “lite” ou “delirium” 😉
Mr Charles Enderlin, mais ou étiez vous ? Lorsque…
Mr Charles Enderlin vous êtes correspondant depuis près de trente ans de la chaîne publique France 2 à Jérusalem.
Mais ou étiez vous ? Lorsque :
Le 12 octobre 2000, deux réservistes israéliens furent lynchés à Ramallah par la foule palestinienne.
Le 26 mars 2001, Shalhevet Paz, un nouveau-né Israélien a été assassiné par un sniper arabe à Hébron. Elle était alors morte dans les bras de son père Isaac.
Le 6 mars 2008, une pluie de roquettes Qassam s’abat sur Sderot Roni Yechiah est tué.
Le 13 mars 2011, La famille Vogel : les deux parents et leurs trois enfants. ” a été sauvagement massacrée pendant son sommeil dans la localité Israélienne d’Itamar en Judée-Samarie par 2 terroristes palestiniens.
Le 17 avril 2011, Daniel Wipliech, 16 ans, grièvement blessé dans une attaque au missile antichar par le Hamas contre un autobus scolaire dans le sud d’Israël, a succombé à ses blessures au Centre médical Soroka de Beersheba.
Le 25 septembre 2011, Asher Palmer et son fils âgé d’un an ont été tués par un bloc de pierre sur la route 60.
Le 7 octobre 2011, Le tombeau du patriarche Joseph, à Naplouse, a été la cible d’actes de vandalisme. Des symboles nazis, dont des croix gammées, ont été peints sur les murs qui l’abritent.
Le 8 octobre 2011, Un cocktail Molotov a été lancé samedi soir après les prières de Yom Kippour, contre une synagogue de Jaffa (quartier sud de Tel Aviv).
Le 19 aout 2011, Un Israélien a été tué et dix autres personnes ont été blessées par une roquette Grad en provenance de Gaza qui est tombée dans une yeshiva à Ashdod.
Le 18 aout 2011, deux voitures et deux autobus civils ont été pris pour cible par des terroristes à l’arme automatique et avec un missile anti-char près de la ville d’Eilat.
Ont été tués : Moshe Naftali agé de 22 ans, Pascal Abrahami d’origine française, père de trois enfants et âgé de 47 ans, Moshe et Flora Gez, Dov et Shula Karlinski.
Je me souviens, ce jour la vous étiez près d’une piscine d’un grand hôtel d’Eilat en train d’interviewer des vacanciers.
Ou sont vos reportages sur ces évènements ?
Pourquoi les avoir passés sous silence ?
Le rôle essentiel des journalistes n’est il pas de rapporter fidèlement, d’analyser et de commenter le cas échéant les faits de façon impartiale qui permettent à leurs concitoyens de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent ?
Une telle information complète, exacte et pluraliste est une des garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie.
Les journalistes n’ont t’ils l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.
En vertu de cette norme d’impartialité, le journaliste que vous êtes ne doit il pas également éviter de se trouver en conflit d’intérêts, de contaminer son travail par ses préjugés et ses opinions ?
Jean Vercors