Le 23 mai 2013, le journaliste Arnold Roth a publié sur son blog « This ongoing war » une information capitale, qui est restée inaperçue depuis 6 ans, sur les positions journalistiques du journaliste de France 2, Charles Enderlin concernant l’affaire Al-Dura.
Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israël, est celui qui a personnellement monté et commenté la vidéo de ce qui fut présenté comme la « mort » supposée de Mohammad Al Dura, atteint par des tirs des soldats israéliens. Cette vidéo fut diffusée dans le monde entier le 30 Septembre 2000.
Enderlin a été interviewé dans le quotidien Haaretz le 1er Novembre 2007, à l’occasion du septième anniversaire des événements connus sous le nom de l’affaire Al-Dura.
C’est une longue interview menée par le journaliste du journal israélien HAARETZ, Adi Schwartz. Elle est publiée à la fois en hébreu et en anglais. Les deux versions sont toujours en ligne aujourd’hui: en hébreu («בואו נראה את זה שוב » : « revoyons tout ceci à nouveau ») ici et en anglais « In the footsteps of the al-Dura controversy »: » sur la piste de la controverse Al_Dura ».
Le journaliste, après avoir examiné la controverse sur la question de l’origine des tirs sur Mohammad Al Dura, et de la façon dont certains médias se sont prononcés, a posé la question suivante à Charles Enderlin:
« Avec le recul, est-il possible que vous étiez trop empressé ce soir-là? »
Voici la version dans Haaretz de la réponse en anglais :
« I don’t think so. Besides, the moment I saw that nobody was asking me anything officially, I started feeling more strongly that the story was true ».
Ce qui se traduit en français :
« Je ne le pense pas. Par ailleurs, du moment où j’ai constaté qu’officiellement
Or le début de la réponse de Charles Enderlin au Haaretz, en hébreu à la même question:
לא חושב. אם לא הייתי אומר שהילד והאב היו קורבנות לירי שבא מכיוון עמדת צה »ל, בעזה היו אומרים, איך אנדרלן לא אומר שזה צה »ל?
Ce qui se traduit en français:
« Je ne le pense pas. Si je n’avais pas dit que le garçon et le père ont été victimes de tirs émanant de la direction de la position israélienne, à Gaza ils auraient dit: « Comment se fait-il qu’Enderlin ne dit pas que c’était l’armée israélienne? «
Puis Enderlin explique que le fait de n’avoir pas été questionné officiellement par les autorités israéliennes a renforcé son sentiment sur la véracité des faits rapportés – ce qui constitue le seul élément de la réponse (tronquée donc), qui apparaît dans la version en anglais.
S’il fallait une illustration du prêt à penser journalistique et du faible souci déontologique ou du minimum de respect des règles professionnelles, ces deux versions de la même interview en apportent la confirmation.
Pour rappel, le 30 Septembre 2000, pendant ces affrontements au carrefour de Netzarim à Gaza, Charles Enderlin se trouvait dans son bureau de Jérusalem. L’unique élément de preuve visuelle à sa disposition était cette vidéo envoyée par transfert numérique par son cameraman cameraman palestinien, Talal Abu Rahma sous-traitant à Gaza.
Charles Enderlin a-t-il scrupuleusement vérifié qu’il s’agissait d’un document authentique ? A-t-il pris le temps de le faire ? Ou bien a-t-il obéi au souci du scoop autant qu’à son estimation de la vérité des faits, nommée par lui même « la vérité du contexte » ?
Compte tenu de de la précision relative de l’information factuelle provenant des deux côtés du conflit entre Israéliens et Arabes palestiniens, a-t-il eu le moindre doute ? A-t-il cherché à vérifier cette information de façon indépendante ? A-t-il sollicité un deuxième avis ? A-t-il questionné d’autres photographes qui étaient présent là bas au même moment où la vidéo fut tournée à Netzarim ? A-t-il demandé aux agences de presse ?
Enderlin n’a pas cherché à vérifier les faits parce qu’il estimait que toute enquête de sa part serait nuisible à sa position ou à son image auprès du côté palestinien.
Ha’aretz semble avoir délibérément aseptisé cette partie de l’interview pour son auditoire anglophone et francophone, c’est pourquoi cette double écriture n’a pas été remarquée par qui que ce soit jusqu’à la semaine dernière.
Enderlin, de son propre aveu, a confirmé les doubles standards journalistiques qui consistent à ne pas prendre la peine de revérifier les faits quand ces récits cadrent si bien avec la dénonciation de la criminalité d’Israël.
Afin de mieux comparer les méthodes rigoureuses du journalisme d’investigation à celles d’Enderlin, Arnold Roth prend pour exemple le crime récent de Woolwich.
Le monde entier a visionné la vidéo montrant le criminel agitant une machette les mains ensanglantées, revendiquant le crime en expliquant ses mobiles au nom de l’islam. Associated Press a fait le commentaire suivant :
« Associated Press a examiné la vidéo afin d’en vérifier son authenticité. AP a comparé les images de la scène aux images aériennes, il a vérifié la position de la voiture derrière le suspect, l’apparence du corps, et la voiture qui se trouve au fond de l’image ». [Source: Associated Press, London terror attack leaves 1 man hacked to death, two suspects hospitalized].
Enderlin, en revanche, nous explique dans l’interview qu’il a décidé d’accuser l’armée israélienne du « crime » sans faire aucune vérification, et par peur de ce qu’on dirait de lui à Gaza s’il n’accusait pas Tsahal ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sylvain Rémissac pour www.Dreuz.info
Texte inspiré du travail réalisé par Agrajag ici : http://observatoiredumoyenorient.blogspot.fr/2013/05/al-dura-pourquoi-charles-enderlin-na.html
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Lamentable ! Charles Enderlin, peut se vanter d’avoir véhiculé la haine suite à ce reportage diffusé sur France 2, sans même prendre la peine d’en vérifié l’authenticité. Ce fameux reportage ne l’honore pas et jette du même coup le discrédit sur toute la confrérie journalistique !! 😮
Charles Enderlin avait bien préparé son coup. (je voulais dire «scoop» !). La preuve ; il savait le nom du père, Jamal, celui de son fils, Mohammed et même son âge, 12 ans !!.
CHAQUE MOT ETAIT PARFAITEMENT PESE ET LES IMAGES CHOISIES A LA SECONDE PRES , celles qui suivent, où l’enfant lève le coude et regarde le cameraman ont été COUPEES ; la raison en est claire. C’est de cette même manière que les traducteurs falsificateurs de Haaretz ont tronqué la réponse de la version anglaise. Une habitude chez certains sans doute. Il faudrait peut-être les décorer eux aussi de la Légion d’Honneur. Nous savons déjà qu’une telle «coupure» le mérite, c’est indubitable, pas vrai ? Il a accusé Tsahal d’avoir pris les Al-Dura pour «CIBLE» ; une vraie accusation de «crime rituel» comme au bon vieux temps. Depuis 12ans et demi ce «journaliste» n’a pas demandé pardon. Errare humanum est .perseverare diabolicum.
En moins d’une minute Enderlin a transformé les Juifs du monde entier en assassins d’enfants de sang-froid ; un exploit et aussi une Légion d’Honneur bien méritée en prime.
Enderlin est un sale type j’espere qu’il va payer au prix fort un jour pour le sang des innocents qui a coule a cause de ses mensonges !!!
Non Miriam ces gens là style Ederlin ne paient jamais pour leurs mensonges et encore moins pour le sang qu’ils ont fait couler par leur fanatisme mensongé.Je serai pour une punition de la part d’Israel mais les Israeliens sont trop miséricordieux en vers ces salopards
j’ai chercher une merde dans les smileys.y en a pas (enderlin)
:poop:
Si : dernière ligne, avant dernier. :poop:
C’est très entortillé comme article…
La messe est dite. La preuve est là que cette xxxx de journaleux doit se voir immédiatement retirer sa carte de presse.
Il a manqué à l’éthique journalistique, il a été couvert, protégé, soutenu par ses confrères et la chaîne France2. Ce sale type ne devrait plus être journaliste. Pour sauver son « image », il a allumé l’incendie antijuif et antiisraélien, il a du sang juif et/ou israélien sur les mains, en particulier celui de Daniel Pearl, un vrai Journaliste. DEGOUT!
A-t-on relevé que le seul fait de plaquer ses commentaires sur la séquence comme s’il était présent, alors qu’il ne l’était pas, est une imposture ?
:poop:
TOUTES les preuves du mensonge Al Dura ont été apportées par Philippe Karsenty, la télé allemande avec Shapira, la Mena et d’autres. Chaque fois qu’il se passe quelque chose du coté des palestiniens (au besoin ils provoquent ou font du « cinéma ») il y a des dizaines de journalistes prêts à participer au lynchage médiatique d’Israël. Il y avait donc Reuter, Associated Press, des télés arabes et européennes et, curieusement, seul le menteur professionnel qui sert de caméraman à Enderlin a filmé cette scène qui a été exploitée par les antisionistes que sont Antenne 2 et le Quai d’Orsay.
La vérité est proche mais le mal est fait …
Shavoua Tov !
Beaucoup de meurtres barbares (par exemple la décapitation de Daniel
Pearl,la tuerie de Toulouse) sont directement imputables à ce faux
reportage.Donc,Enderlin est indirectement responsable de ces meurtres.Aucun remords,il est rigidifié!
Enderlin est le Henriot du journalisme franco-israélien. C’est dommage qu’il n’y ai pas eu de Pierre Dac en 2000 pour répondre a un salopard pareil.
E Fr2 poursuit la tradition française de la presse antisémite inaugurée pendant l’Affaire Dreyfus avec La Croix et La Libre Parole (pour ne citer que ceux-la) et poursuivi pendant la Collaboration avec Je Suis Partout et d’autres.
Enderlin est un collabo avec du sang sur les mains. C’est dommage qu’on ne fusille plus. Mais, tout bien penser, je préféré être de ceux qui défendent Israël, même au péril de leurs vies, que copain-copain avec des assassins.
Et, comme l’a si bien dit Pierre Dac, « dormez bien, mr Enderlin… si vous le pouvez! »
:devil: :pissedoff: :reallypissed: :poop: :poop:
Si Enderlin a pour patrons les chefs de Gaza, qu’il y reste….