Publié par Albert Bertold le 12 juin 2013

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Marie-Arlette Carlotti, ministre chargée de la Lutte contre l’exclusion, et candidate à la mairie de Marseille, vient d’apporter sa contribution personnelle à la trahison de ce secret de polichinelle : il n’y a pas plus de gauche morale que de beurre en branche.

Le patron du Don Corleone, un restaurant de Marseille, en a fait les frais. Il a même été contraint, devant l’entêtement – pour ne pas dire plus, du serviteur de l’Etat, de déposer plainte contre la ministre qui est partie sans payer son addition de 1 120 euros.

Pendant le repas, une dispute entre deux grossiers énergumènes socialistes a éclaté. L’un des deux a dégainé une bombe lacrymogène, et a aspergé son contradicteur à bout portant. La culture Valls du gazage fait son chemin au PS. Bousculade générale, la ministre a quitté les lieux escortée par les policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), et ses invités sont tous partis – sans payer – et le restaurateur est resté avec sa note sur les bras.

“Nathalie Pigamo, la collaboratrice de Carlotti à Marseille, m’a rapidement rassuré et a laissé un message vocal pour dire que, malgré les incidents, la ministre réglerait la note”, confie le restaurateur.

Un mois plus tard, la ministre mauvais payeur n’avait toujours réglé la note.

Au lieu de ça, non contente d’avoir semé la pagaille dans l’établissement, elle a tenté de renégocier le prix du repas, pourtant convenu à l’avance, en prétextant, avec une mauvaise foi digne d’un ministre de gauche, que ses invités n’ont pas mangé leur déssert – oubliant qu’ils se sont sauvés.

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“Je les ai relancés à plusieurs reprises. Les collaborateurs de la ministre me répondaient que, faute de dessert, ils ne régleraient pas la totalité de l’addition.”

Le patron du Don Corleone, irrité de l’incivilité ministérielle, dépose plainte, et diffuse un communiqué pour le faire savoir.

Et là, surenchère, la ministre menace d’écraser ce petit peuple à qui elle fera bientôt les yeux doux pour se faire élire.

“Quatre minutes plus tard, je recevais un coup de fil du ministère me pressant de démentir, dit le patron, sinon je ne serai jamais payé et la justice laissera traîner les choses. J’ai refusé.”

Bravo monsieur ! Cette dame avait besoin de se faire rappeler qu’elle est au service du peuple et non l’inverse. Et qu’au restaurant, on paye.

Mais la gauche totalitaire exige une soumission totale : le ministère a décidé de porter plainte contre Alfred Mauro pour tentative d’escroquerie, tandis que, selon une source judiciaire marseillaise, la ministre discuterait encore du prix, ne souhaitant régler que 15 euros le repas au lieu des 35 réclamés par le restaurateur.

Et elle en rajoute, affirmant à l’oreille docile des médias – de gauche – qu’elle ne se laissera pas faire. “Je ne céderai pas à la mauvaise foi et au mensonge. Il n’a jamais été question que mon équipe règle ces repas. J’étais l’invitée du restaurateur, et je ne connaissais pas la plupart des convives.”

L’équipe de la ministre a proposé au gérant de l’établissement de prendre contact avec les 32 convives pour qu’ils règlent leur partie de l’addition, justifie le directeur de cabinet de la ministre. Nous n’avons jamais pu obtenir la liste des participants de la part d’Alfred Mauro.” La campagne des municipales à Marseille démarre sur les chapeaux de roue. “Et encore, il ne s’agit que des primaires socialistes”, persifle un camarade de la ministre.

Les comportements seigneuriaux ne se perdent pas si facilement, en France socialiste de 2013. Espérons que les électeurs de Marseille n’auront pas la mémoire courte…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

http://mobile.lepoint.fr/societe/marseille-marie-arlette-carlotti-part-sans-payer-l-addition-11-06-2013-1679820_23.php

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