Publié par Rosaly le 4 juin 2013

abbas

 

Le hamas rappelle la loi islamique àM. Abbas et déclare que l’enlèvement de soldats de Tsahal, source de fierté et non de honte, est au cœur de la « culture » palestinienne.

 

Et il a raison. Sa déclaration est conforme à la loi islamique. En effet, celle-ci permet d’enlever les infidèles, de les tuer, de les relâcher contre une rançon ou d’en faire des esclaves, si cette option se révèle plus avantageuse pour les musulmans.

 

«  Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. «(Sourate 47, verset 4).

 

Hamas à Abbas : « Enlever des soldats est au cœur de notre culture »

 

L’enlèvement des soldats de Tsahal est au coeur de la culture palestinienne, a déclaré jeudi dernier un porte parole du hamas, en réponse à un discours de M. Abbas, au cours duquel, le Président de l’AP considérait qu’un tel acte était contraire aux normes palestiniennes.

 

Ceux qui refusent d’enlever des soldats sionistes demeurent sourds à la douleur et à la souffrance de milliers de prisonniers aspirant ardemment à la liberté » a écrit Abu-Ubaida, un porte-parole des Brigades Izzaad-Din Al-Qassam sur sa page FB,fustigeant les mots utilisés par Abbas dans son discours.

Abu Ubaida :

« Les opérations militaires, pour capturer les soldats ennemis et les échanger contre nos héroïques prisonniers, sont au cœur de notre culture et représentent une source de fierté,pour eux et leur résistance»

 

Lors de la session de clôture du Forum économique mondial sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord en Jordanie, pompeusement appelé « Breaking the Impasse », Abbas plaida, auprès d’Israël, la cause des prisonniers palestiniens, incarcérés avant les accords d’Oslo. Il critiqua Israël pour avoir relâché un grand nombre de prisonniers, uniquement dans le but d’obtenir la libération du soldat Gilad Shalit, détenu en otage par le hamas à Gaza pendant 5 ans.Pour M. Abbas, ces palestiniens, dont il réclamait la libération, n’étaient pas capables de mener de telles actions, encore moins intéressés à le faire.

 

« Voulez-vous que nous enlevions d’autres Shalits » demanda Abbas ? «Cela ne fait pas partie de notre culture. Nous ne pouvons agir de la sorte. »

 

Le hamas applique la loi islamique et déclare que l’enlèvement des soldats de Tsahal est au cœur de la culture palestinienne, M. Abbas lui affirme que cette stratégie de guerre ne correspond pas à sa culture palestinienne.

Où se trouve donc la vérité ? Qui est sincère, qui ment ? Il y aurait-il deux cultures palestiniennes ? L’une basée sur l’application stricte de la charia, celle du hamas, l’autre, plus élastique, fluctuant au gré des évènements, ménageant la chèvre et le chou ?

 

Entretemps, en réponse à une proposition de J. Kerry de relancer l’économie palestinienne via un méga investissement de 4 milliards de dollars, et  de lancer la négociation pour la paix avec Israël, le porte parole du hamas, Fawzi Barhoum, déclara que « ce plan était un marché de dupe, une illusion, destinée à l’opinion publique, et une perte de temps au profit de l’entité sioniste. »

 

“Tout le monde devrait en prendre conscience et refuser de coopérer, aussi longtemps que l’Administration américaine fera la promotion de tels plans trompeurs, visant seulement à permettre à l’occupation israélienne de mener à bien tous ses projets racistes de judéisation » déclara Barhoum.

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Le discours d’Abbas ne fut pas seulement critiqué par la droite islamique. Le journal pan arabe “Al Quds Al Arabi” dédia son éditorial de mardi à la critique virulente du discours d’Abbas.

 

“Le président palestinien M .Abbas profite de chaque occasion pour souligner son amitié avec Israël, son inquiétude pour sa sécurité et sa volonté de négocier avec l’entité sioniste. » pouvait- on lire dans l’éditorial.

En outre, il a déclaré que les « colons » et les soldats israéliens n’étaient pas enlevés, (sous-entendu, je suppose, par le Fatah) se référant au « kidnapping » de Gilad Shalit dans la bande de Gaza. Le Président Abbas a seulement oublié que ce  » kidnapping » avait permis la libération de plus de 1000 prisonniers palestiniens, dont la majorité appartenait au fatah ! »

 

M. Abbas doit-il craindre pour sa sécurité, du fait qu’il n’applique pas la loi islamique, autorisant l’enlèvement des soldats de Tsahal, pourtant au cœur de la culture palestinienne, selon le hamas ? Je ne le pense pas, car « les loups ne se mangent pas entre eux ».

M. Abbas est un personnage aussi ambigu et versatile que son protecteur Hussein Obama, les deux pratiquant la taqiya, en fonction de leurs propres intérêts, avec une admirable virtuosité.

Source : « « Hamas to Abbas: ‘Abducting soldiers is at the heart of our culture,’ » by Elhanan Miller for the Times of Israel (Traduit, adapté et commenté par Rosaly)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour www.Dreuz.info

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