
Par Hildegard von Hessen am Rhein
Sept ans ont passé.
Ce n’est que le 11 août 2006, soixante et un an après la fin de la guerre que, « pétri de remords », Günther Grass, auteur du Tambour et Prix Nobel de Littérature, avoue à la Frankfurter Allgemeine Zeitung : « J’étais dans la Waffen SS ». Fait jusqu’àlors soigneusement caché dans les biographies de l’écrivain, né en 1927. Et, il ajouta : « Ca devait sortir».
Avouer ne l’exonère pas de sa faute. En voilà un qui a adhéré en conscience au national socialisme et qui est resté socialiste.
Homme de gauche, il est une référence pour l’Allemagne et en particulier sa jeunesse. Il n’était pas un simple « suiveur », comme l’étaient des millions d’Allemands qui avaient l’obligation d’être dans la Hitlerjugend, mais un homme qui consciemment, avait intégré l’idéologie nazie. Alors que d’autres, devenus célébres furent frappés injustement du sceau de l’infâmie, comme Benoit XVI, ou encore Herbert von Karajan, sur lequel est toujours colporté bêtement, par ignorance, une appartenance, sinon, une proximité avec le régime nazi.
J’accuse ici en particulier les médias français – cela surprendra peu, et démontre ici comme sont funestes les manipulations des médias nationaux. Ce fut aussi le cas pour Pie XII, réhabilité dans le livre du Rabbin David G. Dalin : Pie XII et les juifs*, dans lequel temoignent des personnalités comme Golda Meir, Albert Einstein et tant d’autres, en faveur de ce Pape que les médias ont mis à sac. Ce Pape qui a sauvé jusqu’à 800.000 juifs.
Mais c’est la réputation de Herbert von Karajan que je veux rectifier une fois pour toute ici, pour les lecteurs de Dreuz.
Je découvre une très intéressante interview réalisée dans les années 80 par la ZDF, télévision publique allemande, dans la série : Témoins du Siècle, sur Herbert von Karajan, Autrichien, au titre de noblesse Allemand. C’est la raison pour laquelle sa famille et lui ont toujours été autorisés à utiliser la particule « von » en Autriche, alors que toute appartenance aristocratique y a été proscrite.
Sa soi-disante proximité avec les nazis est fausse
L’on apprend de la bouche de Karajan que sa soit-disant proximité avec les nazis est fausse. C’est un bruit que firent courir des journalistes. Tous les amis de Karajan se sont alors détournés de lui. Seul le pianiste Suisse Edwin Fischer, un jour, a envoyé une somme d’argent importante pour soutenir Karajan. Fischer avait exigé l’anonymat afin que Karajan ne se sente pas obligé. “C’était un geste d’une profonde humanité” déclare ici Karajan.
Une commission d’enquête américaine, après la guerre, s’était rendue à Aix-la-Chapelle où le maestro était directeur musical à l’âge de 26 ans. Karajan était alors le plus jeune directeur musical d’Allemagne. La commission d’enquête ne trouva aucune preuve de sa proximité supposée avec les nazis. Cependant, les colporteurs de rumeurs ne rétablirent jamais la vérité. Karajan s’en plaint ouvertement et impuissant. Son agent et ami, en revanche, était dans la Waffen SS. De là viennent les conclusions hâtives. Il semblerait que Karajan l’ait ignoré. Il est pourtant de notoriété publique que le maestro a entièrement dédié sa vie à la musique et qu’il n’a jamais fait de politique. On imagine d’ailleurs mal Leonard Bernstein promouvoir son ami aux Etats Unis, si ces allégations avaient été justifiées. Déjà le rouleau compresseur médiatique faisait et défaisait des vies.
C’est lors de la pause d’une représentation des Maîtres Chanteurs, que Karajan a parlé 3 minutes avec Hitler.
Tout artiste célèbre était amené à parler, un jour ou l’autre au dictateur. C’est Karajan qui nous le révèle ici. Crime contre l’humanité ? Refuser de parler au Führer équivalait sanction, surtout lorsque Goebbels était présent.
Son ami de toujours, Helmuth Schmidt, ancien Chancelier socialiste de la République Fédérale d’Allemagne, déclare dans un documentaire en 9 épisodes dédié à Karajan, dont le titre est Beauty as I see it, et que l’on peut voir sous-titrés en anglais sur Youtube : « Karajan n’a jamais été nazi. Il était comme des millions d’Allemands, un suiveur. L’art court après le pain, même sous une dictature ». Bien-sûr, il aurait pu faire comme Marlene Dietrich, partir. Etre resté n’est toutefois pas un crime. Il faudrait vouer aux gémonies tout un peuple. Les commentateurs perpétuent cependant l’infamie sur Karajan.
Que cela soit ici rectifié en hommage à ce chef hors norme, d’un talent et d’une séduction exceptionnelle, pour lequel la musique signifiait tout et qui restera pour moi le plus grand.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hildegard von Hessen am Rhein pour www.Dreuz.info
J’ai toujours entendu dire que Karajan avait adhéré au NSDAP, et même plutôt deux fois qu’une ; et qu’il avait accepté de diriger pour un public nazi en territoire occupé, contrairement à Furtwängler.
Même chose pour moi
Ce que Fürtwängler pouvait tout se permettre en tant que chef le plus célèbre et influent d’Allemagne à ce moment là. Kajaran, comme “petit jeune” ne le pouvait pas. Vous comparez l’incomparable. Fürtwängler a bien accueillit les nazis, tout en les contestant assez souvent. C’est sa seule célébrité immense qui a put le protéger. Cela dit, il n’est pas “blanc-bleu”. Si je peux me permettre.
La “vérité” de Hildegard von Hessen am Rhein et de Dreuz n’est pas nécessairement la vérité :
http://www.lepoint.fr/culture/nouvel-eclairage-sur-l-engagement-nazi-de-karajan-15-12-2012-1583640_3.php
“L’engagement nazi de (…) Herbert von Karajan (…) était réel dès 1933, comme le démontre l’historien autrichien Oliver Rathkolb”
+1 c’est Marcoroz que je crois. ce très grand chef a surement été sympathisant du nazisme.
mais je suis mélomane, je l’apprécie….tant pis pour les fines bouches.
si on commence a gérer ses goûts musicaux en fonction de la politique des artistes, on n’en sort plus….
on va bien serrer la main a Abbas, une triple pourriture, alors l’un dans
l’autre hein……..
La vérité de Rathkolb publiée dans le Point et die Welt est assurément la bonne. Allez donc dire çà à Helmuth Schmidt, socialiste, qui dénie formellement la proximité de Karajan avec les nazis. Votre Rathkolb est le seul à détenir la science infuse, pour vous. Tout ce que peuvent déclarer les autres, surtout si ce sont des informations qui vous n’arrange pas, ne trouve pas votre approbation. Cela signifie du sectarisme. Ce que m’inspire ce post. Je pense à Albert Speer, dont on ne dira pas qu’il ne fut pas un nazi pur jus ! Celui là, s’en est tiré avec des mensonges à 20 ans seulement de Spandau. La justice produit l’injustice. Pour Karajan, lequel avait strictement rien à se reprocher, que d’avoir voulu promouvoir son art, le sceau de l’infamie au delà de la mort. Je pose donc la question: Qu’est-ce que c’est pour vous être nazi ? Qu’est ce que c’est pour vous être communiste ? Cessez, merci, de continuer à accabler Karajan qui n’en mérite pas autant ! Ou venez avec des arguments autrement plus convaincants que Wikipédia dont on sait parfaitement les énormes imperfections.
Marcoroz
un engagement à l’âge de six ans, c’est définitif pour la vie ? :panda:
Je vous ai surpris suffisamment de fois à faire preuve de malhonnêteté sur le sujet que pour moi toute accusation de collaboration avec le nazisme venant de vous ce n’est pas qu’elle compte pour zéro c’est qu’elle m’incite à penser que l’accusé est innocent.
Dans cet article du Point, qui confirme que Karajan a eu 2 fois une carte du NSDAP, on lit aussi :
“Or, durant sa jeunesse, Herbert von Karajan avait déjà manifesté ses sympathies pour l’extrême-droite nationaliste: lycéen, il était adhérent d’une association ultra-nationaliste, la Corporation pan-germaniste Rugia. Dans des lettres de l’époque, il ne faisait pas mystère de son antisémitisme, dénonçant par exemple “l’enjuivement du Volksoper” à Vienne.”
Voilà un article de die Welt, connu comme étant de gauche en Allemagne. On y indique, ce qu’il a toujours nié, qu’il se serait inscrit par deux fois au parti pour en sortir. Son inscription était motivée par ses seules ambitions musicales. Dont acte. Si cela est vrai, est-ce condamnable ? Alors il faudrait aussi jeter Shostakovitch aux orties, non ? Pour avoir été le musicien préféré de Staline. Et lorsqu’on sait ce que cela signifie être préféré de Staline, c’est le fréquenter de très prêt. Karajan n’a jamais fréquenté Hitler de prêt que 3 mins.
Et, je ne prétends pas détenir la science infuse, mais tous ces musiciens juifs qui furent à ses côtés, à commencer par Lenny Bernstein, Yehudi Menuhin, Georg Solti, Edwin Fischer et tant d’autres, ces musiciens étaient – ils des imbéciles aveugles, inconscients ? S’il n’a pas pu aller en Israel, c’était bien l’oeuvre de la gôche terroriste intellectuelle, ce qu’elle reste toujours aujourd’hui.
cessez de considérer la gauche comme une référence: les nazis étaient socialistes, les collabos français socialistes, le fascisme socialiste etc….
cela dit, en 1930, on peut être ultra-nationaliste, antisémite, et ne pas vouloir massacrer les juifs : les camps n’existent pas encore
Hep Hep Hep Juda VERRECKE Morts aux Juifs et selon Luther: bruler les juifs avec leurs livres dans les synagogues, ça n’est que des “Mots en l’air? Vous déconnez complètement ! Et allez donc étudier l’Histoire de l’antijudaisme appelé par les cons anti sémitisme…pour voir que la haine anti juive a toujours été meurtrière et ELIMINATRICE dès sa conception.
En cela D. Goldhagen a parfaitement raison.
Les calomnies sont une seconde nature chez beaucoup de journalistes et les amateurs de journeaux de ce genre foisonnent.
Traîner dans la boue des gens en colportant les ragots sans preuves ou fabriquer des preuves c’est dans l’adn d’une partie de l’humanité
ce qui comprend tout les peuples sans exception.
Calomniez, il en restera toujours quelque chose. C’est ce que j’explique dans mon papier. L’esprit du papier est surtout de montrer les manipulations de l’histoire qui ont la vie dure. La preuve, je le constate dans les commentaires ici. Et, apporter la contradiction suscite de suite des émois.
Selon des chercheurs Karajan était un menteur. Il a réellement adhéré au Parti Nazi en 1933 et en 1936, mais en a été exclu en 1942 parce que sa femme était d’ascendance juive. De plus, il a été dénazifié, après la guerre par les Alliés. Avec tous ces faits, il est difficile de prétendre qu’il n’auraît jamais été nazi! Il n’a jamais contre-attaqué en diffamation après la guerre ces “rumeurs”. La Vérité est infalsifiable. la malice peut l’attaquer, l’ignorance peut aider à la cacher, mais à la fin elle est toujours là, inépuisable. Mitterrand n’a-t-il pas réussi à finir à l’Elysée, tout collaborateur Pétainiste et antijuif qu’il avait été, et sans avoir jamais fourni la moindre introspection?
http://culturebox.francetvinfo.fr/lengagement-nazi-de-herbert-von-karajan-demontre-129953
On connait les thèses de Rathcolb qu’il est bien seul à défendre. Il serait souhaitable que ce Monsieur aille chercher les résultats de la commission d’enquête américaine sur Karajan, puisqu’il s’agit de Karajan et non de l’orchestre. Karajan n’a dirigé qu’en 1934 le Wiener et était ensuite en poste à Aix la Chapelle, d’ou l’enquête Américaine sur lui à Aix la Chapelle qui n’a rien donné. Trop facile d’amalgamer l’orchestre auquel Karajan n’a fait qu’une courte apparition. C’est un procédé intellectuel malhonette. Karajan à cet époque n’a pratiquement rien à voir avec les Wiener Symphoniker.
quand vous écrivez: “…la malice peut l’attaquer, l’ignorance peut aider à la cacher, mais à la fin elle est toujours là, inépuisable”, on ne vous le fait pas dire…et vous en usez beaucoup de malice et d’ignorance
Dois-je vous rappeler pour une part qu’en 1936 Hitler n’avait encore tué personne ou presque? Que Stauffenberg celui de l’attentat contre Hitler avit en 1932, soutenu Hitler contre Hindenburg? Et que beucoup de ces “chercheurs” ont carrément _inventé_ des collaborations de droite tout en détournant soigneusement les projecteurs de l’aide de la gauxche au nazisme que ce soit celle des communistes avant 1933 puis après le pacte germano-soviétique ou celle de personalités comme Gunther Grass?
RE:Il faudrait vouer aux gémonies tout un peuple.
Oui, Vraiment pas de probleme avec ca.
Vouez alors également tout le peuple russe aux gémonies sous Staline.
Karajan a parlé 3minutes avec Hitler … ce n’est pas la peine de s’en vanter !
Il ne s’en vante pas, il explique un fait. Merci de bien comprendre mon texte.
A cepropos, sur l’Orchestre philharmonique de Vienne :
http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/369001/des-historiens-vont-explorer-le-passe-nazi-de-l-orchestre-de-vienne
J’aimerai autant d’acharnement sur Shostakovitch ou Prokofiev qui étaient les musiciens préférés de Staline. Et, être préféré de Staline signifiait une totale proximité avec lui ! Si vous avez bien lu mon article, Helmuth Schmidt dénie toute appartenance de Karajan aux nazis et souligne que les artistes vont “vers le pain”. 😕
Je ne vous dis pas le contraire. Au surplus Prokofiev a fait le choix de revenir en URSS. Le cas Chostakovitch est différent, il lui a bien fallu subir. Je n’ai pas du tout l’intention d’accabler Karajan. Il est évident que les artistes, les savants, vivent de toute façon souvent pour leur art et leur science, et sont politiquement des naïfs. L’article qu’Einstein a écrit sur le socialisme, s’il n’est pas sot du tout, montre bien qu’il n’avait jamais sérieusement réfléchi à ces questions. Dans le cas du nazisme, il y a un gouffre entre ce qu’on croit comprendre de Karajan et l’attitude inqualifiable du philosophe Heidegger.
Merci pour votre objectivité.
Voir d’autres détails dans la discussion sur l’article Wikipedia ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Herbert_von_Karajan
Wikipédia est souvent truffés d’erreurs, j’en sais quelque chose !
vous n’avez que wikipedia comme références ? à moins que vous ayez aussi sous le coude les reportages ou documentaires faits par les auteurs des mensonges dont parle Hildegard von Hessen am Rhein ?
Non, je n’ai pas toujours que Wikipedia, mais calmons nous un peu. Je sais qu’il est toujours très bien vu de dire le plus grand mal de Wikipedia, mais en fait, quand on a l’habitude de se servir des grandes encyclopédies papier classiques, on sait pertinemment qu’elles ne sont pas toujours si supérieures que ça à Wikipedia, et qu’elles souffrent des mêmes biais que Wikipedia. Sur certains sujets, Wikipedia est d’un niveau absolument remarquables. Evidemment, sur des sujets sensibles, Wikipedia est le champ de bataille de guerres de propagande. je suis au courant.
Au passage, une des meilleures encyclopédies anciennes est l’Enciclopedia italiana, parue sous le fascisme. A part des trucs comme l’article “La dottrina del fascismo”, attribué à Mussolini, mais en fait écrit probablement par Giovanni Gentile, 1932, elle est de très bon niveau. Le grand linguiste russe juif Roman Jakobson fut un de ses collaborateurs.
D’autres détails ici :
http://www.artsjournal.com/slippeddisc/2012/12/vienna-professor-karajan-lied-lied-and-lied-again-about-his-nazi-past.html
Relations de Furtwängler et de von Karajan :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Furtwängler_et_ses_relations_avec_le_régime_nazi#L.27apparition_de_Karajan
Karajan et lui ne se sont pratiquement pas connu, très peu. C’est ce que dit Karajan dans cette longue interview. Jamais sa déclaration n’a été contestée.
Partir… Oui, bien sûr.
Lui est resté, de même que Sartre ou JL Barrault en France qui produisaient ou se produisaient en scène devant un parterre de soldats allemands. Ces deux-là n’ont jamais été inquiétés. Tout le monde a deviné pourquoi.
On sait que, par contre, Sacha Guitry fut jeté en prison à la libération, alors qu’il n’avait rien fait…que de la résistance passive.
le pauvre !
Si l’ont tient la comptabilité de la vie de Karajan, elle fut entièrement dédiée à la musique, à l’image et à la diffusion de son art au plus grand nombre. Vouloir le salir obstinément avec des arguments dont ont apporte pas de preuves réelles, outre ce Rothcolb sorti du chapeau poitu et seul dans sa chasse Karajan ne me satisfait pas. C’est ce qui fut fait sur Pie XII et Benoit XVI. Je n’aime pas ces procédés et préfère attendre d’autres recherches. Cela dit, adhérer à un parti pour des raisons professionnelles, aussi funeste ideologiquement soit-il ne me semble pas objet d’une telle polémique calamiteuse.
d’accord avec bourdon :chic:
Révisionnisme révulsif!
En 1941, l’orchestre de l’Opéra de Berlin donne un concert au Palais de Chaillot, en présence de Winifred WAGNER. Herbert von Karajan dirige l’orchestre qui joue l’Ouverture des” Maîtres Chanteurs de Nuremberg” de Wagner.
INA – Émission Les Actualités Mondiales
Année 06/06/1941 – Durée 00h01m38s
http://www.arte.tv/fr/videos/1972654,CmC=1990084.html
Et lire:
Anhand bisher unzugänglichen Materials hat der Wiener Historiker Oliver Rathkolb die Beziehung von Stardirigent Herbert von Karajan zum Nationalsozialismus erforscht. So stellt Rathkolb klar, dass Karajan bereits 1933 der NSDAP beigetreten ist.
http://wien.orf.at/news/stories/2563009/
Encore une fois, vous ressortez ce Rathkolb du chapeau pointu. Il n’y a que ce nom que vous avez comme “historien” crédible ? Tout au long de cette page il ne s’agit que de lui et de s’engouffrer par haine de Karajan dans ses thèses. Si vous alliez voir un peu ce rapport d’enquête Américain, ce serait peut-être juste un peu plus intéressant.
Falsche Aussage vor Entnazifizierungskomitee?
Streitpunkt der historischen Forschung ist auch immer wieder der NSDAP-Beitritt Karajans. „Karajan ist der NSDAP bereits am 8. April 1933 in Salzburg beigetreten“, stellte Rathkolb klar. In Ulm habe er wenig später einen zweiten Antrag gestellt, der per 1. Mai 1933 akzeptiert wurde, und sich später auch in Aachen bei der zuständigen Ortsgruppe gemeldet. 1939 habe er auch sein Mitgliedsbuch bekommen. Das bewiesen etwa eine Karteikarte samt Foto des Dirigenten sowie ein Dokument, in dem er selbst seine Mitgliedsnummer am 26. November 1936 bestätige.
Contrairement à certains lecteurs ici, qui mettent des textes en allemand, que d’autres ne comprendront pas, je vais donc pointer le manque de professionnalisme de l’historien Rathkolb en vous traduisant ce petit passage évocateur.
Dans ce texte copié/coller de l’article que vous mettez en exergue, espérant que vous avez tout comprit, il dit : Titre : Fausse déclaration devant le comiété de dénazification.
Le point de discussion de la recherche historique si Karajan fut bien membre « K au parti NSDAP. « Karajan est devenu membre le 8 avril 1933 à Salzburg », estime Rathkolb. Plus tard, à Ulm, il aurait présenté une seconde candidature qui a été acceptée le 1. Mai 1933 et il s’est fait connaître ensuite à Aix-la-Chapelle devant le groupe local en 1939. C’est là qu’il aurait reçu son livret de membre. Ceci est prouvé par une carte du parti avec photo du chef d’orchestre, comme ein document, dans lequel il confirme lui-même son numéro de membre, en date du 29 novembre 1936. (Et, c’est bien là que Mr. Rathkolb nous mène en bateau. S’il était un historien scrupuleux, il révèlerait le nr. de membre de Karajan par exemple. Ce qui n’est pas le cas. Or, et j’en termine, même si Karajan fut membre du parti le plus funeste du monde, ce qu’il devait ignorer à l’époque, comme grand nombre d’allemand, s’il s’est inscrit c’est exclusivement dans l’intérêt professionnel. Je ne trouverai pas cela choquant. Ce qui l’est c’est cette persécution dont il fait toujours l’objet. Demandez vous pourquoi Edwin Fischer l’a aidé dans ses moments les plus difficiles ? Pourquoi Lenny Bernstein l’a tant aidé aux USA, ou pourquoi Menuhin, Solti et tant d’autres musiciens juifs de renom ne lui ont jamais tourné le dos ?)
Madame la réhabilitatrice auto-proclamée,
Il y a suffisamment de preuves de la proximité de HvK au régime nazi. C’est pourquoi ni lui ni Furtwängler (cas très différent) n’ont jamais été invités en Israël ni dirigé l’Orchestre Philharmonique d’Israël, contrairement à Toscanini, Paray, Celibidache et tant d’autres grands chefs d’orchestre, qui ont su, eux, distinguer le bien du mal.
Rien n’excuse la collaboration avec les nazis.
Tangentiellement, un film de propagande. Furtwängler dirige Wagner dans une usine allemande :
http://www.youtube.com/watch?v=ONvUzbBcVhU
En effet, la plus pure propagande “goebbelsienne” Je ne vois pas le rapport avec mon article.
J’ai écrit : “tangentiellement”. Ça concerne les relations entre la politique et l’art.
a. Pourquoi a-t-on censuré mon commentaire?
b. Qui va-t-on dénazifier maintenant? Hajj Amin al-Husseini? Il n’avait pas non plus sa carte du pari, hein?
C’était le temps de chasser les nazis quand ils ont pris le pouvoir de force en éliminant des gens, qui pouvait le faire? C,est facile après de faire de la compulsion et de mettre tout le monde dans le même panier surtout quand on n’a pas baigné dans cette époque pénible et douloureuse. La folie s’installe régulièrement dans le monde, quand elle arrive au début elle ne fait pas de bruit personne ne s’en aperçoit sauf quelques vigileants, ceux là on les fait taire, chut ne dérangez pas le chat qui dort……L’humanité est coupable de paresse, j’inclus tout le monde là-dedans, même ceux qui se croient au-dessus des autres moralement, souvent ce sont les pires.
Et que penser d’Hergé, qui publiait des caricatures antisémites en 1942? Et pourtant, “Tintin” reste une oeuvre incontournable du 20ème siècle. Vaste débat… On va dire qu’il y a des gens plus ou moins antisémites, qui se “rattrapent” plus ou moins par d’autres aspects. Le grand Mufti était un antisémite des plus virulents par ailleurs dénué de toute qualité “positive”
Hergé qui était gay et ne semble pas avoir été inquiété pour autant . Renvoi d’ascenseur quoi !
Fürtwängler dirige du Beethoven la veille de l’anniversaire d’Hitler, en 1942
http://www.youtube.com/watch?v=Yqff1F0Ijn0
Hitler à Bayreuth en 1943 pour les Maîtres chanteurs, chef d’orchestre difficile à déterminer :
http://www.youtube.com/watch?v=bOUcrahvB24
Cantate Zdravitsa de Serge Prokofiev pour le 60ème anniversaire de Staline (1939) :
http://www.youtube.com/watch?v=xLg7cmqlln0
Et ce n’est pas de la mauvaise musique, bien au contraire. Les paroles semblent venir essentiellement de chanson populaires, mais ne sont pas innocentes à 100 %.
Chostakovitch, musique pour le film La Chute de Berlin, final pompeux, avec discours du camarade Staline :
http://www.youtube.com/watch?v=bOUcrahvB24
Détails sur le film ici :
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Fall_of_Berlin_(film)
Ode à Staline, de Paul Eluard, 1950 :
http://www.fonjallaz.net/Communisme/Stalin/Eluard.html
Cuatro poemas para Stalin (Hernandez, Alberti, Guillen, Oda a Stalin de Pablo Neruda) :
http://imbratisare.blogspot.fr/2012/03/cuatro-poemas-para-stalin-miguel.html
http://www.revleft.com/vb/pablo-nerudas-poem-t76865/index.html?s=c0bb1df3c82d39e6453f1471b7a1da0b&
Oda a Lenin, de Pablo Neruda :
http://martilloymachete.blogspot.fr/2008/01/oda-lenin.html
Textes staliniens d’Aragon, etc. :
http://www.matierevolution.org/spip.php?article3195
Poèmes de Mao Tsé-toung :
http://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/poems/
Si vous disposez de 23 minutes, je vous recommande de visionner ce film sur “Staline, L”homme que nous aimons le plus”, film de propagande du parti communiste français, 1949, à l’occasion du 70ème anniversaire du camarade Staline (censuré, peut-être à cause de passages sur le peuple de France qui ne fera jamais la guerre à l’Union soviétique)
http://www.cinearchives.org/Films-447-161-0-0.html
Réalisation de Victoria Mercanton, et parmi les collaborateurs, Georges Sautet, Georges Sadoul. La musique (criarde) est de Jean Wiener, orchestre dirigé par le grand chef d’orchestre Roger Désormière. Le texte est de Paul Eluard, dit par lui-même. Et, franchement, ce texte, c’est quelque chose !, une transcription intégrale mériterait d’en être faite. Ce texte emphatique et gnangnan, où mille perles seraient à citer, constitue un des sommets du crétinisme communiste. Tout y passe, de Picasso au bon vin bien de chez nous, de Jaurès à Valmy, des sabots de nos belles campagnes à la Marseillaise, du chapelet pieusement posé sur une lettre à la résistance, des paysans aux ouvriers à béret basque. Les joyaux métallos sifflotent pour faire à cadeau à Staline, un tour miniature. Dans le film on aperçoit le grand physicien Frédéric Joliot-Curie.
Oui, ça se passait en France, sans aucune contrainte des “Organes”. Voir ce film, c’est, en 23 minutes, subir un crash-course sur la propagande totalitaire dans ses manières les plus doucereuses, les plus bonasses, les plus pépères, utilisant des braves gens bernés, des compagnons de route plus ou moins aveuglés, des manipulateurs cyniques, de tenants de la Vraie Foi. Intelligence, talent, bons sentiments, au service du crime de masse.
À l’opposé – Paul Paray
“Sa démission de la présidence des concerts Colonne à l’arrivée des Allemands à Paris en 1940. Sa solidarité avec les musiciens juifs exclus de l’orchestre national de Marseille pendant l’Occupation. Sa confiance en l’Homme ; son indépendance. Son voyage annuel en Israël ; la création de l’état d’Israël ”
http://www.ina.fr/audio/PHY03006267/paul-paray-audio.html
Au passage, il faudrait rappeler que les Waffen SS n’étaient pas les SS. C’étaient des soldats d’élites, même plus volontaires à la fin : il suffisait d’être assez athlétique pour y être versé d’office, beaucoup de malgré-nous alsaciens l’ont été.
Le plus grand chef d’orchestre “de tous les temps”, comme on dit ? Que valent ces jeux ? Regardez ici :
http://petiteclassique.wordpress.com/2011/04/11/le-plus-grand-chef-de-tous-les-temps/
Observez que, vu le gouffre du temps, Mengelberg est inconnu
Désolé pour l’erreur d’aiguillage
Alors là vous vous trompez du tout au tout
1) Les Waffen SS faisaient partie de la SS tout autant que les SS des Totenkopf Verbande (les unités des camps d’extermination)
2) Il y a toujours eu de constants transferts de personnel entre les Waffen SS et les autres composants de la SS notamment les Totenkopf Verbande. Il y eut même une division du nom de Totenkopf dont la majorité des troupes provenait des Totenkopf. Et elle n’était pas du tout une unité “pestiférée”
3) La SS comprenait des unités non-allemandes et il est exact qu’à la fin de la guerre elle ne comprenait pas que des volontaires. Mais il ne suffisait pas d’être assez athlétique, il y avait aussi un filtre idéologique à l’entrée. A l’opposé certains peuvent s’y être portés volontaires en faisant le calcul que les chances de survie sont meilleures dans une unité dotée du meilleur matériel et entouré de bons soldats même si elle livre les combats les plus durs que dans l’infanterie ordinaire. Mais appelé ou volontaire il est douteux qu’on aie pu y rentrer si on avait un mauvais dossier aux Hitler Jugend.
4) L’opposition “gentille Wehrmacht-méchants SS” ne tient pas. La Wehrmacht a pris sa part de massacres et de viols notamment à l’Est. Mais la SS a pris, proportionnellement à ses effectifs, plus que sa part.
Karajan est le plus grand chef d’orchestre comme Pavaroti est le plus grand ténor. Que cela dérange ou non les médiocres, c’est comme cela.
Patrhaut j’aime la simplification de ton raisonnement .
Eh oui, c’est Pavarotti, le plus grand machin de tous les temps. Caruso n’a jamais existé. C’est comme ça, et pas autrement, na.
Le plus grand chef d’orchestre « de tous les temps », comme on dit ? Que valent ces jeux ? Regardez ici :
http://petiteclassique.wordpress.com/2011/04/11/le-plus-grand-chef-de-tous-les-temps/
Observez que, vu le gouffre du temps, Mengelberg est inconnu
Autre époque…
Mélomane, je suis une inconditionnelle de Furtwängler et je n’ai jamais apprécié Karajan. Mais là n’est pas mon sujet. Des antisémites viscéraux, proclamés, revendiqués, il en existe en France dans tous les milieux et aujourd’hui. J’en connais, forcément, et même une musicologue de père Juif fière de son antisémitisme ! Une fille un peu folle mais sympathique et intéressante, il faut le reconnaître. Bref, ce que je veux dire, au risque de me faire conspuer ici, c’est que beaucoup de ces antisémites en pensée et en parole avouent qu’ils ne feraient jamais de mal à un Juif, que jamais ils ne se seraient fait complice de la ” solution finale ” et qu’ils trouvent que les nazi étaient des assassins. Il y a loin de la coupe aux lëvres, des mots aux actes, des idées à la pratique. Je n’excuse pas les antisémites, ni les racistes en général, mais détacher les faits de l’environnement où ils se produisent me semble excessif. Karajan, comme beaucoup, était peut-être antisémite, ou pas, je doute qu’il serait jamais passé aux actes, bien au contraire. d’ailleurs, sa femme et beaucoup de ses amis n’étaient-ils pas Juifs ? – et ça, c’est incontestable, le reste n’est que bavardage et suputation.
LOLA DE LOU tu aurais dû ajouter que en plus Karajan était un très beau garçon et ses femmes étaient très jolies et ils aimaient bling bling . . Cela compte dans la critique pour détruire l’image de Karajan . Certainement c’est aussi à cause de cela que certains ont voulu noircir son image . Voire pour Alain Delon c’est pareil .
Eh oui. Furtwängler avait l’air d’un curieux pantin de bois. mais Karajan, les yeux fermés, la chevelure en bataille (mais pas trop, hein), c’est l’extase mystique.
J’ai aussi lu la Wikipedia en ANGLAIS !!!
http://en.wikipedia.org/wiki/Herbert_von_Karajan#Nazi_Party_membership
Nazi Party membership
Karajan joined the Nazi Party in Salzburg on 8 April 1933; his membership number was 1,607,525. In June 1933, the Nazi Party was outlawed by the Austrian government. However, Karajan’s membership was valid until 1939. In that year the former Austrian members were verified by the general office of the Nazi Party. Karajan’s membership was declared invalid but his accession to the party was retroactively determined to have been on 1 May 1933 in Ulm, with membership number: 3,430,914.[25][26][27]
British musicologist and critic Richard Osborne states:
What are the facts? First, though Karajan was nominated for membership in the as yet unbanned Party in Salzburg in April 1933, he did not collect his card, sign it, or pay his dues, though the registration itself (no. 1607525) got on to the files and crops up in many memoranda and enquiries thereafter. Secondly, he did not join the Party on 1 May 1933 despite prima-facie evidence to the contrary. In the first place, the membership number 3430914 is too high to belong to that date. The highest number issued before the freeze on membership, which lasted from May 1933 to March 1937, was 3262698. However, during the freeze, various functionaries, diplomats, and others were issued cards bearing an NG, or Nachgereichte, designation. These cards were, by convention, backdated to the start of the freeze: 1 May 1933. Karajan’s Aachen membership was an NG card, and its number accords with batches issued in 1935, the year Karajan had always identified as the one in which he was asked to join the Party.[28]
Karajan’s prominence increased from 1933 to 1945, which has led to speculation that he joined the Nazi Party solely to advance his music career. Critics such as Jim Svejda[citation needed] have pointed out that other prominent conductors, such as Arturo Toscanini, Otto Klemperer, Erich Kleiber, and Fritz Busch, fled from fascist Europe at the time. However, Richard Osborne noted that among the many significant conductors who continued to work in Germany throughout the war years—Wilhelm Furtwängler, Ernest Ansermet, Carl Schuricht, Karl Böhm, Hans Knappertsbusch, Clemens Krauss and Karl Elmendorff—Karajan was one of the youngest and thus one of the least advanced in his career.[29] Karajan was allowed to conduct various orchestras and was free to travel, even to the Netherlands to conduct the Concertgebouw Orchestra and make recordings there in 1943.[30]
Je ne le dirai jamais assez, Wikipédia n’est pas une source d’information fiable. Ce n’est pas Wikipédia qui fait l’histoire. Je ne comprends pas cette curée extrême ici contre Karajan.
Je n’aime pas certaines personnes qui pour se rendre intéressante et prendre du pognon sont toujours à la recherche de soit-disant nazis qui ont eu du succès dans l’industrie , le cinéma , la musique . Pourtant leurs démarches est justifiées car c’est l’histoire . Mais c’est notre presse suiveuse qui amplifie les choses pour punir , noircir ceux qui ont servi leur pays même dans la Waffen SS .
Comme le dit très bien Helmut Schmidt des millions d’allemands ont été des suiveurs pour courir après le pain , même sous une dictature . Si Marlène Diétrich a réussi a partir tant mieux pour elle . Elle en avait certainement les moyens et peut être ne mettait les membres de sa famille en danger . Dans la Waffen SS il n y a pas eu que des assassins mais aussi de loyales patriotes qui ont servi leur pays . Quand on voit les scènes d’assassinats , de tortures gratuites sur internet dans la guerre de Syrie , de Libye , d’Afrique etc nous devons être plus modeste dans nos critiques contre l’Allemagne , la Waffen SS . Actuellement nous laissons faire ou participons indirectement par calcul politique à toutes sortes de crimes contre l’humanité .
Karajan nous a fait rêver avec sa musique , je retiens sa de lui , la musique . Après Derrick , Karajan a qui le tour ? Pourquoi pas Cousteau ?
Nous sommes devenu lâches , nous n’osons plus dénoncer le mal et souvent nous nous en faisons le complice ( Islam ) .Nos bonnes consciences de chercheurs donnent des miettes au public ( Derrick , Karajan etc ) pour que nous les sanctionnons et si on peut taper sur l’Allemagne c’est tout bon .
Pourtant actuellement dans toute l’Afrique , à grande échelle on torture , égorge , brûle des individus en ricanant et nous on se tait et souvent nos gouvernements , presse , droit de l’homme sont complices .
s’il avait été antisémite, il n’aurait jamais épousé une femme ayant une ascendance juive, c’est évident, le meme étant né en russie, aurait certainement adhéré au parti communiste, aurait surement rencontré le petit pere des peuple pour obtenir le droit d’exercer son art,
ce qui manifestement a été le seul moteur de sa vie
Un artiste sans conscience est-il vraiment grand?
Demandez à Victor Hugo.
C’est quoi son Tweeter?
While we’re at it, je trouve cet article p
…parfaitement déplacé sur ce site.
Hélas, JP , le fait de “n’avoir pas fait” ce que d’autres aux mêmes contraintes socio-historiques ont fait, est une faute à l’Arrêt sans appel.
Sinon, Vous placez au Même niveau et au même Plan de valeurs, tous les sujets quels ils soient quoi qu’ils aient fait dans la passivité. Les Scholl, “drillés” dès l’enfance par le nazisme et qui en voient la vilenie à leurs 20 ans, n’ont donc pas plus de mérite que Karajan du même âge que Hans Scholl ou d’autres amis? Et Karajan n’aurait donc aucune culpabilité à trainer pour “ce qu’il n’a pas fait” lui qui fut un jeune arriviste carriériste auquel “Il Suffisait” de ne rien faire pour tout obtenir…?
Non, votre argumentation ne tient pas. De même pour les Juifs qui collaborèrent en 1939/41 à la NKVD, en Pologne occupée par les Soviétiques, ils n’ont aucune excuse…Sinon, alors, bien autant que les criminels nazis qui, “enivrés d’enthousiasme” marchèrent sans y penser dans la croisade anti bolchévique et antijuive.
Ne soyez donc pas naïf et trop Tolérant à l’égard de ces gens du passé aussi veules que ceux que nous combattons aujourd’hui..
JEANSANTERRE occupes toi de notre comportement de suivi pour tous les crimes contre l’humanité en Afrique noir et arabe . Car c’est maintenant qu’il faut agir pour dénoncer les crimes actuels contre l’humanité au lieu d’aller racler les fonds de tiroirs pour aller chercher Karajan , Derrick . J’aime Derrick et le talent et les excès de luxure de Karajan .
A Mme Bourdon,
“L’art court après le pain, même sous une dictature”.
Dans l’article sur Dutilleux, je relevais et citais les sources d’un article mentionnant une oeuvre qu’il aurait écrit pour Vichy sous Vichy “Force sur le stade”.
Je ne sais pas si cette information est vraie. Le même article mentionne aussi Messiaen (comme personne pressée de prendre la place d’un professeur juif écarté parce que juif!)
“L’art court-il toujours après le pain?” C’est oublier les artistes qui ont mis leur art de côté pendant cette période.
JAM BUFFY Mon père était électricien responsable dans une ville de l’électricité et pouvait sortir jour et nuit sans contrainte , mon grand-père était paysan et son blé nourrissait aussi les allemands . Tout le monde a travaillé pour l’Allemagne soit directement ou indirectement . Pendant la guerre les forains avec leurs manèges n’ont jamais autant gagné d ‘ argent . Des pleines lessiveuses .
Tes artistes que tu dis qui ont mis leur art de côté devaient bien manger à quelque part . Quand on est dans un pays occupé on doit survivre et souvent travailler pour l’occupant . Tant mieux pour ceux qui pouvaient faire autrement . Tes artistes ont dû certainement aller en Zone libre ou à l’étranger . Il faut du pognon .
n’ont jamais autant gagné d ‘ argent . Des pleines lessiveuses .
c’était donc plus que le necessaire pour manger . J’ai vu ça quelque part les producteurs de vin ont fait fortune , les cabarets et les cinémas ne désemplissaient jamais … on avait pris soin d’effacer les noms juifs des génériques de film . L’autre jour on passait les enfants du paradis , dans une des scenes du film Il y a le Arletti : garance – une mondaine et une voleuse , son souteneur et grand bandit de son époque Pierre Brasseur, arrive un commerçant juif – très profile des standards politiquement correctes de l’époque , le gangster sort quelque chose du genre : “avec ces gens là on est sur de se faire voler ..” .
Il fallait manger , était pas obligé de s’enroler dans leurs armées , je parle de la Légion (?) Charlemagne ….
ceux qui ont pu échapper , avaient de l’argent les autres sont restés !
C’était pas une belle époque pour les musiciens , par contre ça l’était pour les salauds utiles comme Werner von Braun et beaucoup d’ingénieurs allemands , mercenaires du savoir sans honneur et sans scrupules qui se sont très bien recasés et personne ne leur a jamais cherché des poux .
Les services secrets ont également bien raclé les poubelles des nazis .
Alors foutons la paix aux musiciens .
Ils sont des rossignols dans un monde d’éperviers comme le faisait déjà remarquer Hésiode dans une fable .
Bien que je me fiche royalement que Karajan ai ou non “fréquenté” hitler,pour moi il n’est pas le plus grand,chacun ses goûts!!!!!
@ Jean Roche
C’est à des membres de la waffen ss que l’on doit le massacre d’Oradour/Glane !
Herbert VON KARAJAN comme le Capitaine VON TRAPP. Tous deux autrichiens ; le premier, musicien, le second, militaire. L’un est resté courrir après le pain, l’autre est parti après l’anschluss, a déserté, pour ne pas servir Adolf qui l’avait réquisitionné dans sa marine. De vrais nobles autrichiens qui en ont dans les culottes. Nos cocos tentent d’émasculer la France en ne donnant pas de balles à nos militaires chargés de la surveillance des lieux publics, des gares. Là, ils peuvent se faire agresser, égorger par une bande de muzzs, et ne pas pouvoir riposter car ils n’ont pas de balles. Peau de balles !!! elle est belle cette expression !!!
Si, ils ont des balles. Pas dans le magasin, dans la poche. Mais quand vous vous trouvez dans un lieu de grand passage, avec une foule permanente grouillant dans tous les sens, à des vitesses différentes, eh bien, comment dire ?, le tir est un peu délicat.
A moins de disposer de balles à trajectoire zigzagante, munies de détecteurs d’êtres humains innocents en mouvement, et équipées d’un logiciel de guidage garantissant que la bonne cible reste verrouillée après acquisition, jusqu’à l’impact. Si vous avez inventé un tel système pour balles, prenez des brevets, votre fortune est faite. Après, même si les forces de l’ordre ont des couilles comme des pois chiches, elle seront d’une efficacité redoutable.
Des observations répétées ont montré que les énormes couilles, en revanche, se révèlent d’une totale inutilité pour mettre hors d’état de nuire un criminel. Un eunuque bien équipé est très supérieur.
Allez Hildegard von Hessen am Rhein/Dreuz
Réhabilitez-nous, et plus vite que ça, Heydrich. Et puis tous ces banals très mélomanes.
Montrez-nous l’Europe décomplexée, débarrassée de son passé dont elle n’a pas plus honte que de mémoire.
Alzheimer et Brunner avaient le même prénom.
Hasard ou coïncidence?
Sabra Cadabra, je trouve que, même si en un sens vous avez raison, vos remarques sont tellement jusqu’auboutistes qu’elles en deviennent déplacées. L’exagération est aussi nuisible que la négation et est souvent contre-productive. Il n’est ici aucunement question de comparer ici ce qui n’est pas comparable et personne ne peut dédouaner ceux que vous citez. Karajan était ce qu’il était, cela n’empêche en rien sa qualité incontestable de musicien (je n’aime pas ses interprétations que je trouve soit ” pompier ” soit trop intériorisées mais c’est une affaire de goût personnel : il faut aussi rester objectif). De nombreux Juifs étaient ses amis, d’autres ont volontiers travaillé sous sa baguette. Il n’a jamais tué ni fait tué personne et ses engagements possibles dans une voie discutable étaient davantage ceux d’un artiste qui préservait sa carrière. A-t-il jamais tenu des propos antisémites ? Pas que je sache. Les jugements des uns et des autres a posteriori sont toujours risqués, souvent épidermiques, rarement justifiés. Cette polémique virulente dans ce forum n’a pas lieu d’être. Il est dramatique d’en arriver à cette foire d’empoigne par clavier interposé. Un peu de recul et d’objectivité ne fait de mal à personne – de nombreux Juifs, de nombreux Israéliens apprécient Wagner et se rendent à Bayreuth – cela en fait-il pour autant des complices attardés des massacres nazi ? La politique et la science ou les arts sont des domaines très différents et juger en mélangeant tout est ridicule.
Votre commentaire est plein de contradictions.
Un type qui a collaboré avec les nazis est un collabo, aucun amis juif ne l’a exonéré de cette responsabilité, et quiconque a joué avec lui par la suite, l’a fait à titre personnel, n’ayant aucune autorité morale collective. Rien de ce qu’avance l’auteur ne constitue de preuve irréfutable permettant de réviser les faits.
P.S. Je fais partie des israéliens qui ont assisté aux shows de Bayreuth. Parmi d’autres, Barenboim dirigeait un splendidement joué/chanté et horriblement mis en scène Tristan. So what?
Entre Heydrich et Karajan, il y a de la marge, non ?
Le sujet n’a rien à voir avec la qualité artistique de l’individu. Lenny Riefenstahl était géniale dans son domaine, mais – non encartée, il me semble – elle a bien servi le régime nazi, tout comme HvK.
Or l’auteur exige la réhabilitation d’un d’un collaborateur du régime nazi sous des prétextes divers, peu convaincants par rapport aux preuves irréfutables de sa collaboration volontaire.
L’Art n’y est pour rien!
Ce que je veux dire, c’est que, même dans l’optique où c’est Rathcolb qui a raison, et Hildegard von Hessen am Rhein qui a tort, même alors, les griefs contre HvK seraient sans commune mesure avec ceux qu’on a contre Heydrich. Ceci est, bien entendu, tout à fait indépendant de la qualité artistique de HvK.
Votre comparaison avec Leni Riefenstahl est intéressante. Sous réserve de données plus fouillées, je serais tenté de dire que LR œuvrait dans la propagande directe, HvK pas, semble-t-il. [Il faut reconnaître que jouer de la musique n’est pas la même chose que de montrer des films ou écrire, un musicien se trouve en position plus facile]. Est-ce que, par exemple, HvK a écrit des textes nettement compromettants ? Leni Riefenstahl s’était carrément entichée de Hitler, avait demandé à le rencontrer. Je sais que Hildegard von Hessen am Rhein n’a aucune confiance dans Wikipedia, mais l’entrée LR Wikipedia en allemand et en anglais semble fournir suffisamment de données référencées pour que LR soit tenue comme proche des dirigeants nazis (sans être nécessairement une criminelle enragée). Là encore, ceci n’a rien à voir avec son talent, qui, comme vous le dites justement, est considérable.
a. Le régime nazi a tout instrumentalisé, y compris la musique.
b. Donc diriger des orchestres épurés, avec des programmes approuvés au préalable par les autorités, en tournée dans les territoires occupés, devant des parterres de dignitaires, militaires compris, sélectionnés “racialement” et en fonction de leur adhésion au régime etc. fait de l’individu une espèce de “nazi-light”?
c. Passer l’éponge sur des cas soi-disant “light” (encore que, personne n’a contraint HvK de collaborer), sous des prétextes fallacieux qui plus est, mène vers l’utilisation de l’éponge pour des cas “corsés”.
Ni oubli, ni pardon!
Oubli, certainement pas. Pour ce qui est du pardon, ça, en principe, ça peut s’accorder, mais à ceux qui le demandent, et après manifestation de regret sincère ; et les personnes habilitées à pardonner sont au premier chef celles qui ont eu à souffrir. Donc si quelqu’un vous a agressé, ce n’est pas à moi à pardonner à ce quelqu’un à votre place.
Pour le reste, votre point de vue a le mérite de la logique stricte. Mais il risque d’aboutir à des positions difficiles à tenir. Dans un système totalitaire, il est impossible d’échapper complètement à la souillure du système.
Mais, au fait, dans un système non totalitaire non plus, d’ailleurs. Je fais partie d’une minorité honnie, je suis hostile à l’avortement : l’agglomération brestoise qui s’évanouit chaque année en France. Une partie des impôts que je paie et / ou de mes cotisations d’assurance servent à subventionner non seulement des associations qui en font la propagande, mais l’avortement lui-même. Quelques détails sur Service Public, avec la devise de la République française (Liberté, Egalité, Fraternité) et un joli logo tout pimpant :
http://vosdroits.service-public.fr/F1551.xhtml
Je suis ainsi, que je le veuille ou non, très indirectement participant à cette hécatombe. Et je ne peux pas dire que je ne sais pas.
Si le vent tourne, et si le panurgisme moral usuel continue, dans cent ans, des girouettes orientées dans l’autre sens jugeront notre société comme on a jugé les sociétés esclavagistes, ou pratiquant les sacrifices humains, ou l’infanticide (qui a tout de même actuellement quelques partisans). On montera sur ses grands chevaux. Rétrospectivement. Et on me traitera d’ordure.
Que suggérez-vous ?
Monsieur,
Des tas de musiciens, pour ne parler que de cette profession, ont quitté l’Allemagne nazie. Certains contraints, pour sauver leurs vies, d’autres par choix pour vivre dignes. Pas HvK.
Plus haut j’évoque Paul Paray, en France occupée. Pas parti et pas collaboré.
Chacun se comporte comme son âme et conscience le guident.
Je ne vois pas d’autres suggestions.
Parlez moi un peu du régime stalinien ?
Eh bien, j’en ai parlé, justement.
Ce serait HS.
Votre remarque est inappropriée et hors sujet.
Il n’est ni inapproprié ni HS d’exprimer l’avis que l’article est un appel indigne.
Gloup ! Heu… Si je dis… Si je consens à avouer… d’une toute petite, petite voix hein… Ben voilà : j’aime Wagner. Voui. Ce salopard immonde d’antisémite dont la descendance (qui est aussi celle de Liszt, s’pas !) est tout aussi épouvantable… Mais sa musique… Ses sonorités… Son orchestration… Sa façon unique d’amener le son dans toute sa plénitude et sa puissance… Rien que d’y penser, je plane… Voili, voilou… Ach so… Chuis tarée, non ?
Mais non, vous n’êtes ni tarée, ni méchante. Si on refusait d’écouter et de lire tous les artistes, tous les écrivains, tous les philosophes, tous les savants éminents qui ont eu des propos peu aimables pour les juifs, la liste serait longue. Wagner, lui, était, c’est vrai, particulièrement obsessionnel, ce qui en fait un cas un peu spécial. Mais, vous avez raison, on peut parfaitement admirer sa musique en dissociant son génie artistique et ses lubies idéologiques.
Je me souviens d’une émission de radio où on invitait des gens célèbres à choisir un programme musical ; Claude Lévi-Strauss n’avait pratiquement pas parlé, contrairement aux autres invités, inévitablement bavards, et il avait choisi Les Maîtres chanteurs, pour lequel il avait (comme moi) une vive admiration. Tout le monde sait que Hitler admirait beaucoup Wagner (sous ce rapport, il n’avait pas mauvais goût). Ça ne fait ni de Lévi-Strauss ni de moi, ni peut-être de vous, si vous aimez cet opéra, des hitlériens.
Ces considérations sont plus difficiles à soutenir dans le cas de “penseurs”. Par exemple, je n’arrive pas à avaler le comportement du philosophe Heidegger, qui a eu, au moins momentanément, un très vif enthousiasme pour le Führer, alors qu’on ne lui en demandait pas tant. Il s’est fendu d’un discours de recteur d’université d’un crétinisme accablant. Je ne lui pardonne pas de ne s’être jamais expliqué, et de n’avoir jamais reconnu son gravissime fourvoiement, qui lui aurait sans doute été pardonné. De même pour les communistes impénitents.
Tant que vous résistez à l’envie d’envahir la Pologne…
“L’on apprend de la bouche de Karajan que sa soit-disant proximité avec les nazis est fausse.”
En général, les anciens nazis et leurs “compagnons de route” ne se vantent pas de leurs accointances passées. Vous pouvez remiser ce genre d’argument aux oubliettes.
Je regrette, mais Günther Grass a fait son coming out en 2006. Il a caché toute sa vie son appartenance à la Waffen SS !
Chère Hildegarde, il est, je pense, inutile d’essayer de rétablir l’ honneur de Maître Herbert Von Karajan lequel n’a jamais été entaché que par les mensonges, la jalousie,la stupidité et l’ignorance de quelques personnes à l’étroitesse cérébrale évidente et ceci pour la simple et excellente raison qu’on ne peut faire boire un âne qui n’a pas soif . Mes respects chère Madame
Le style d’interprétation de Karajan, très germanique, ne me convient en général pas. Je dis en général, car ses enregistrements de la symphonie n° 6 de Bruckner, de la symphonie n° 4 de Mahler et de la symphonie n° 10 de Chostakovitch sont brillants. Mais dans l’ensemble, Karajan? Très surfait.
Tout à fait d’accord, Gérard Pierre. A une époque où les collabos de cette autre peste qu’est l’islamo-socialisme pullulent autour de nous, il y a mieux à faire qu’à s’occuper de racontars concernant une tragédie vieille plus de soixante-dix ans. Si seulement la presse pouvait se concentrer sur ses propres errements, elle trouverait de quoi s’occuper utilement et pour un bon bout de temps.
Le seul fait absolument incontestable dans cette affaire, c’est que M. von Karajan était un grand, un très grand artiste. Paix à ses cendres.
Qui fait quoi, et pourquoi ?
Dans L’Express du 19 juin 2013 on trouve un compte rendu de : H. Welzer, S. Neitzel, Soldats : combattre, tuer, mourir , Procès-verbaux de récits de soldats allemands, trad. O. Mannoni, Gallimard, 2013.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/soldats-combattre-tuer-mourir-voix-de-leur-maitre_1259607.html
Ce livre exploite les procès-verbaux de prisonniers de guerre allemands découverts, en 2001. “Ces témoignages proviennent d’un incroyable trésor, découvert aux Archives nationales britanniques et aux Etats-Unis : 150 000 pages de procès-verbaux, les retranscriptions de conversations entre soldats de la Wehrmacht prisonniers, enregistrés à leur insu entre 1940 et 1945, afin de mieux cerner la psychologie de l’adversaire, d’anticiper ses réactions et de percer les secrets de l’armée allemande”.
Dans L’Express, je lis : “Certains haïssent les juifs, mais condamnent les exécutions. D’autres, antinazis convaincus, approuvent sans réserve la politique génocidaire”. Et ceci : “Bien davantage que le national-socialisme, le système de valeurs hérité de l’armée, fait d’obéissance et d’esprit de sacrifice, est à la base de la vision du monde des combattants. Ils idolâtrent Hitler parce qu’il est leur chef et, jusqu’au bout, veulent croire qu’il l’emportera. Un Führer fantasmé, étrangement déconnecté de l’idéologie nazie et présenté comme la dupe de son entourage”.
Dans Télérama, je lis : “En 1945, le général allemand Rothkirch, évoquant les exécutions massives de Juifs à Lemberg et Kutno, en Pologne, utilise le terme de « bestialisation » pour exprimer l’insupportable violence dont il a été témoin. Un spectacle dont il dit encore, plusieurs années après les faits, qu’il lui « répugne ». Mais ce qui l’inquiète le plus est que quelques-uns de ces Juifs aient pu en réchapper et aillent « raconter ça partout, reprennent la barre et se vengent ». Et de conclure : « Ça serait bien entendu effroyable. » ”
http://www.telerama.fr/livres/soldats-combattre-tuer-mourir-proces-verbaux-de-recits-de-soldats-allemands,97581.php
Plus haut Sabra Cadabra soulève avec rigueur des problèmes capitaux et difficiles. Comme le confirme l’ouvrage de Welzer & Neitzel que j’ai cité en amont, s’agissant des soldats en tout cas, la complaisance envers le crime (je ne dis pas l’action militaire, mais le massacre militairement injustifié) ne s’explique pas toujours par une adhésion claire à l’idéologie nazie. Il y a une part de patriotisme, il y a une part d’obéissance aux chefs. Donc, au moins, trois ingrédients. Comme il apparaît aussi, il peut y avoir une dissociation entre l’hostilité envers les juifs, l’adhésion au nazisme, et l’approbation des massacres de juifs. Ça peut paraître étrange, parce que ça n’est pas conforme aux présentations simplistes qui nourrissent les réactions automatisées aujourd’hui, mais c’est ainsi.
On peut supposer que, dans les cas des musiciens, des artistes plus généralement, des intellectuels de toutes sortes, des scientifiques, ce genre de complexité se retrouve. Je ne dis pas ça pour noyer le poisson. Je dis ça pour essayer de comprendre (pas d’absoudre) ce qui s’est passé. Afin de comprendre ce qui se passe en ce moment même, dans mon propre pays, sans système totalitaire, sans Gestapo, sans Guépéou / NKVD.
Bien sûr que l’adhésion au nazisme est un sujet complexe. Il ne me semble pas que le cadre présent soit le plus approprié pour une discussion approfondie.
En tout cas, je signale que “le problème Juif” ne résume pas le projet nazi. C’était pour eux un obstacle dont il fallait se débarrasser afin de mettre en place leur idéal.
Et j’ajoute que, quand bien même on ne connait pas ses effets précis, seule l’Allemagne de l’Ouest a eu droit à un programme de dénazification.
On est d’accord.