« L’idée que ces hordes de jihadistes judéophobes égyptiens pourraient conduire la transition vers une nation musulmane démocratique a probablement été l’idée la plus stupide qui a circulé à Washington, en France et en Allemagne de mémoire humaine. » (merci Gudrun Eussner)
Dans les faubourgs du Caire, là où le peuple, pas celui de Facebook, s’exprime, voilà ce qu’il se dit de la situation :
“L’Ouest dit une chose et en fait une autre. Les Américains et les Européens ont les mots démocratie, droits de l’homme, plein la bouche, mais au Moyen Orient, ils soutiennent les régimes totalitaires et autocrates qui rejettent tous ces principes. Comment voulez-vous qu’on leur fasse confiance ?”
“Les Américains ont trois intérêts dans la région : défendre Israël, le pétrole du Golfe, et le contrôle du canal de Suez. Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre ces intérêts, et donc ils sont favorables au statu-quo. Moubarak avait garanti la sécurité d’Israël. Morsi n’a rien fait contre Israël. Au lieu de cela, il a laissé les Palestiniens de Gaza entrer dans le Sinaï. Alors nous l’avons démis”
“Israël regrette l’éviction de Morsi” peut on lire en gros titre sur un journal posé sur une table. En dessous, en petits caractères, l’analyse, qui explique pourquoi Morsi était bon pour Israël, est attribuée à un éditorial publié dans le journal israélien Haaretz.
L’article du Haaretz a été publié dans la quasi totalité des quotidiens égyptiens, hier vendredi 5 juillet, afin d’apporter la preuve des positions antagonistes d’Israël par rapport au peuple égyptien, et son pacte secret avec Morsi et les Frères musulmans afin de “dominer la région”.
Le quotidien El Dostor va encore plus loin : “L’Egypte a écrasé le lobby des sionistes, des américains et des Frères musulmans en chassant Morsi.”
Le disgracieux Haaretz a une longue tradition de jeter de l’huile sur le feu et de fournir aux opposants d’Israël de fausses nouvelles dont ils armeront leurs flèches antisionistes. Emanuel Navon, politicien franco-israélien du likoud et spécialiste en politique internationale a l’habitude de dire “si c’est écrit dans Haaretz, c’est probablement faux”.
Car ici encore, la réalité est toute différente.
Netanyahu a toujours été très inquiet de la perspective d’une montée en puissance des Frères musulmans et ses différents partenaires au Moyen Orient. Après 80 ans de bataille pour le contrôle de l’Egypte, “ils ont échoué la première année”, a déclaré le premier ministre israélien en privé.
Israël est, toujours en privé, très heureux de l’expulsion de Morsi. Jérusalem y voit clairement une diminution des risques de guerre ainsi qu’un affaiblissement du Hamas, une des branches armées des Frères, alors que les liens avec l’homme fort de l’armée, el-Sissi, sont robustes et anciens.
Certes, les officiels israéliens se sont sagement abstenus de commenter la destitution de Mohammed Morsi par l’armée, mais des sources proches des milieux militaires indiquaient, en privé, qu’ils considèrent que la tournure que prennent les évènements sera probablement bénéfique à Israël, ajoutant que la prudence implique de ne pas oublier que le futur proche est imprévisible.
“Le partenariat d’Israël avec l’Egypte pendant l’année écoulée n’a pas été avec Morsi, mais avec Abdel-Fattah el-Sissi”, expliquent les diplomates israéliens en privé.
Les médias israéliens – mais pas Haaretz, ont commenté la chute de Morsi comme étant une estocade portée au Hamas, qui s’est récemment fortement écarté de l’Iran et du Hezbollah. C’est aussi une humiliation pour les dangereux Frères musulmans, rapportent les médias israéliens. Les autorités égyptiennes ont d’ailleurs mis le Hamas en garde en lui interdisant d’intervenir dans la crise égyptienne, ont renforcé la présence militaire à la frontière avec Gaza, et ont arrêté plusieurs cadres du Hamas en Egypte.
Et apparente contradiction géopolitique, l’expulsion de Morsi sert également les intérêts de Mahmoud Abbas, en raison des profondes rivalités entre les factions du Fatah et du Hamas, qui, en 2007, avait jeté du haut des immeubles de Gaza les cadres du Fatah après la victoire électorale du Hamas. Les leaders palestiniens espèrent que la chute des Frères musulmans “pourrait n’être qu’un premier pas” vers l’anéantissement du Hamas à Gaza.
En Egypte, Morsi, un petit professeur d’école d’ingénieur de province, n’avait pas la carrure d’un leader politique. Il était devenu le candidat présidentiel de secours, pour les Frères musulmans, après la disqualification de leur candidat préféré.
Les chefs militaires égyptiens en eurent la certitude le 26 juin, lors d’une rencontre avec Morsi où ils lui conseillèrent crument quoi déclarer au peuple pour calmer l’immense grogne qui avait gagné le pays.
“Nous lui avons dit d’être bref, de répondre aux demandes des opposants de former une coalition gouvernementale, de modifier la constitution, et d’annoncer un calendrier pour ces changements” a déclaré à Reuters un officier supérieur. “En réponse, il nous a fait un très très long discours vide qui ne voulait rien dire. C’est là que nous avons compris qu’il n’avait aucune intention de réparer la situation, et que nous devions préparer un plan B.”
L’officier ajoute : “Nous nous sommes préparés pour tous les scénarios. De la violence de rue, à l’affrontement massif, et nous avons préparé nos troupes à gérer toutes sortes de situations.”
“Nous en étions arrivé à un point où nous commençions à craindre de mettre d’importantes informations de sécurité nationale devant quelqu’un que nous pensions représenter une menace pour la sécurité nationale,” ajoute une source dans les milieux de la sécurité.
Les Frères musulmans étaient de plus en plus perçus par la population comme une organisation économiquement incompétente, et assoiffée de pouvoir. Des millions d’entre eux commencèrent à manifester et à hurler “Erhal!” (dégage!). Les contre-manifestants ne furent que quelques centaines de milliers, infiniment moins que les mécontents.
Des jeunes activistes du mouvement Tamarud – Rebel montèrent une pétition, le 1er mai, pour demander la résignation de Morsi. Au delà de toute imagination, elle reçut plus de 22 millions de signatures. Tamarud appela à manifester le 30 juin…
Le lendemain, le général Sisi envoya un ultimatum de 48 heures à Morsi : soit vous accédez aux demandes des manifestants et partagez le pouvoir avec l’opposition, soit vous abandonnez votre poste et laissez l’armée imposer une solution. Lors de deux entretiens privés avec le président, le 1er et le 2 juillet, les forces armées ne rencontrèrent que le rejet et l’incompréhension, selon une source militaire.
Face au refus de Morsi, Sisi renforça ses contacts avec Mohamed ElBaradei, le politicien dit “libéral” désigné par le (NSF) front national de salut de l’opposition, avec le Grand Sheikh Ahmed al-Tayeb d’ l’institut islamique al-Azhar, et le Pope Tawadros de l’église Copte, qui avaient tous, publiquement, Both had publicly blessed the protest movement.
Le chef des armées prit aussi la sage décision d’inclure aux discussions les jeunes fondateurs du mouvement Tamarud – Rebel! et un leader du second plus grand parti islamiste, les extrémistes du parti salafiste Nour, ouvertement rival des Frères musulmans.
Ils se réunirent au quartier général militaire de la rue El-Thawra (Révolution), mercredi 3 juillet – le jour de l’expiration de l’ultimatum, afin de dresser un plan vers une seconde tentative vers la démocratie. La réunion dura 6 heures, ce qui est peu selon les standars égyptiens. L’armée adopta une grande partie des propositions du mouvement Tamarud, soutenu par le NSF et accepté par les islamistes.
Alors que les occidentaux ont les yeux tournés vers le prêt de 1.3 milliards de dollars que Obama envisage de remettre en cause, mécontent que son poulain, les Frères musulmans, aient été éjectés, les officiels du Caire regardent surtout du coté du Qatar, qui a prêté environ 7 milliards de dollars aux Frères pour qu’ils remettent le pays à flot.
Sans vouloir être cruel, je me souviens des commentaires d’un journaliste qui m’avait insulté lorsque Dreuz affirmait qu’il y avait autant de printemps arabe et d’avancée vers la démocratie que de beurre en branche… Ils doivent se regarder les ongles, ces “spécialistes”.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/06/97001-20130706FILWWW00318-egypte-un-pretre-copte-tue.php
http://www.bloomberg.com/news/2013-07-05/kerry-warns-egypt-to-avoid-mursi-retribution-as-u-s-reviews-aid.html
Ce journaliste sans humour était furieux parce qu’il n’avait pas trouvé le
” beurre en branche” dans les recettes de ” saucissonnage et amalgame” qui ont cours dans sa profession.
merci pour la marrade !
tres bon article et analyse.
Le monde entier se rend compte de ce qu’est l’Islamisme, pour les derniers aveugles. À vous de choisir. Ce n’est pas fini, il y aura des milliers de morts des deux côtés. On ne peut pas luter contre la religion, quelle qu’elle soit. Souvenez-vous de l’Inquisition, du 4 Août, avant et après. Ce n’était guère mieux que maintenant.
les ” frères pédophiles musulmerde” vont commencer à poser des bombes et égorger des gens comme en Algérie dans les années 90 sa va être génial le tourisme sa s’écrouler et des milliers de personnes vont perdre leurs boulots.
Partout ou l’islam s’implantent la région devient chaotiques 🙂
Ca me fait penser à un de ces “spécialistes” de plateau tv plus débile tu meurs qui déclare dans “c dans l’air”, sans en manquer, que le “processus démocratique” a été interrompu! Alors même que les frères musulmans étaient en train de cadenasser l’Egypte!
Encore un baltringue à la Boniface, le fameux “spécialiste” qui déclare ne pas être informé que des journalistes turques sont en prison pour des motifs politiques…
En Égypte,le beurre en branche a fondu il ne reste que des tâches de beurres fondu .
Eddy
A voir sans faute le film World War Z , plein de sous entendus !!!
Les médias israéliens – mais pas Haaretz, ont commenté la chute de Morsi comme étant une estocade portée au Hamas, qui s’est récemment fortement écarté de l’Iran et du Hezbollah”
Et ils ont raison!
Le Hamas doit avoir le « blues » il devient le “mal aimé” 😥
Cette estocade s’ajoute à la liste des évènements « funestes » pour le Hamas , qui se développent sur plusieurs fronts au Moyen Orient et entraînent une perte de son pouvoir et de sa popularité auprès des Arabes et des Musulmans.
Au cours des derniers mois et semaines, le Hamas s’est trouvé empêtré dans plusieurs querelles régionales et locales, qui semblent avoir eu un impact négatif sur les Arabes et les « Palestiniens. »
Après avoir perdu le support de l’Iran et de la Syrie, à cause de son soutien aux rebelles anti-Bashar, le Hamas vient de perdre son principale soutien financier : le Cheik Hamad bin Khalifa al-Thani du Qatar.
La décision de Khalifa de remettre les clefs du pouvoir à son fils, le Cheik Tamin, inquiète de nombreux chefs du Hamas à propos de leurs relations futures avec le Qatar. Ils espèrent que le nouveau Sheik du Qatar suivra les pas de son père, même s’ils ont récemment déclaré avoir quelques doutes, quant au respect des engagements financiers, promis par Khalifa, par le nouvel émir du Qatar.
Sous le règne de Khalifa, le Qatar fut le premier état arabe à recevoir les chefs du Hamas, après leur expulsion de Jordanie par feu le Roi Hussein vers la fin des années nonante.
Khalifa fut aussi le premier dirigeant arabe à visiter Gaza au début de cette année et à offrir des centaines de millions de dollars au gouvernement du Hamas.
Entretemps, le Hamas s’est attiré la rancœur de nombreux Egyptiens, qui l’ accusent de s’immiscer dans leurs affaires intérieures.. Selon les médias et certains politiciens égyptiens, le Hamas aurait envoyé des armes et des combattants en Egypte en soutien au FM Morsi.
Lors de la dernière visite au Caire des leaders du Hamas, ces derniers furent forcés de quitter leur hôtel, lorsque des centaines d’Egyptiens en colère manifestèrent contre leur présence en Egypte.
L’aide du Hamas aux rebelles anti-Assad en Syrie a également provoqué une crise entre le mouvement et le groupe terroriste du Hezbollah au Liban, soutenu par l’Iran.
Certains Libanais ont accusé le Hamas d’armer les islamistes radicaux anti-Assad et d’établir des cellules terroristes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban.
Selon des sources non officielles, le Hezbollah aurait demandé aux chefs du Hamas basés à Beyrouth de quitter le pays. Un dirigeant du Hamas, Musa Abu Marzouk, a récemment effectué une visite secrète à Beyrouth dans l’espoir d’apaiser les tensions avec le Hezbollah.
.Mais le Hamas est aussi confronté à de nombreux problèmes internes. Ses relations avec d’autres groupes islamistes de la Bande de Gaza ont aussi subi de sévères détériorations.
Le mouvement du Jihad islamique a décidé de rompre les liens avec le Hamas suite à la mort d’un important activiste jihadiste : Raen Jundiyeh. Cet homme fut tué par des policiers du Hamas le week end dernier, lors d’une opération visant à l’arrêter, ce qui déclencha un crise importante entre les deux mouvements islamistes.
.En outre, le Hamas a dû faire face aux critiques virulentes des Salafistes affiliés à al-Qaïda, lui reprochant sa tiédeur , son manque de « radicalisme » notamment dans l’imposition stricte des lois islamiques et dans sa lutte contre » l’ennemi Sioniste »
Si on ajoute à tout cela, l’échec du Hamas à améliorer les conditions de vie des habitants de Gaza, les amenant ainsi à quitter de plus en plus nombreux la Bande de Gaza, les nombreux rapports sur les féroces querelles internes entre les leaders du mouvement et l’absence d’une politique unifiée, en réponse aux nombreuses controverses, qui secouent le monde arabe et les « Palestiniens » ce mouvement terroriste a de quoi s’inquiéter.
Et pour illustrer la situation fâcheuse dans laquelle se trouve le Hamas aujourd’hui, ses dirigeants, devant l’accueil triomphal ,qui fut réservé au jeune chanteur M. Assaf, par la foule palestinienne en délire, vainqueur du concours « Arab Idol » organisé par la chaîne de TV saoudienne MBC, en dépit du fait qu’ils avaient condamné ce concours comme « anti-islamique » et « moralement corrompu » durent, du bout des lèvres, manifester leur “joie” et leur “fierté”.
Les dirigeants du Hamas commencent à transpirer à grosses gouttes et leur pouvoir vacille, cela doit être considéré comme une chance à saisir par tous ceux qui s’opposent à cette organisation terroriste islamiste.
(Source : Is Hamas Losing Power? by Khaled Abu Toameh)
Un autre revers pour le Hamas et une tuile pour les FM:
Le Qatar a déchu al-Qaradawi, l’idéologue des FM de sa nationalité qatarie et ordonné à Khaled Meshal, le chef politique du Hamas, qui s’était refugié dans cet émirat, après avoir quitté la Syrie, de quitter le pays. Il a également retiré son soutien aux FM, suite aux évènements en Egypte.
Que va faire Obama ? Obliger le Qatar à revenir sur sa décision ?
Qaradawi expulsé du Qatar : http://youtu.be/JIG-rACoRDI
(malheureusement en langue arabe)
Le Qatar se détourne des FM, Obama lui, fidèle à lui-même, demande que les FM participent au nouveau processus politique, qui doit être transparent, et déconseiller toute arrestation arbitraire de Morsi et ses partisans . ( Communiqué de Bernadette Meehan, un porte-parole du Conseil national de sécurité) (Jihad Watch)
Obama n’avait pas adressé la même requête à l’égard des partisans de de Moubarak, après la chute du Rais, il me semble?
Sa sympathie pour les FM ne peut vraiment pas être contestée,
correction: “déconseille toute arrestation arbitraire de Morsi et de ses partisans “.
Merci pour l’info Rosaly…….bien fait pour ces deux islamistes antisémites….
Ah, l’amitié entre les fidèles d’Allah! :rotfl:
Oui, bien fait pour ces deux cracheurs de haine!
Avec le nouvel émir du Qatar, le vent du désert ne souffle plus dans la direction des FM, mais leur devient contraire! Agréable surprise! Mais attendons la suite…
Oui, concernant al-Qaradawi j’avais vu l’info. Il me semble que cette éviction soudaine n’a pas pu s’opérer sans les bons conseils (les ordres?) des USA. Par conséquent il faut s’attendre à quelques changements en série dans les états arabes du Proche Orient et peut être en Tunisie plus vite que prévu.
La façon dont va évoluer la chaîne al-Jazeera, sur laquelle al-Qaradawi avait prêché le feu printemps arabe, nous en dira davantage.
Quoiqu’il en soit sur ces 20 dernières années nous pouvons déjà faire le bilan suivant:
-l’Irak exterminé,
-la Libye explosée,
-la Syrie anéantie,
-l’Egypte en déconfiture.
A qui le tour?
Rosaly, Que va faire Obama??? Vous ne savez pas?? Il est alle jouer le Golf !!! { Le NY-Times} :fighterm: :pumpkin:
:laugh:
Normal, il doit reposer ses “méninges” . Il a besoin de se relaxer le “messie” des FM, après ce coup dur, ce sacrilège.
A part jouer au golf et détruire l’Amérique , que fait-il d’autre ce prix Nobel de la paix, qui soutient les islamistes terroristes?
La seule radio d’état US qui est une radio de la goche-caviard pourrie a eu le toupet jeudi dernier a l’emmission de Dianne Rehm de critique la revolte anti-islamiste sous le pretexte qu’elle se revoltait contre un president QUI A ETE ELU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!…Les gauchards sont partout les memes!
il y a encore 3 ou 4 jours , un spécialiste traitait les printaniero-sceptiques de Cassandre , mais ça y est , on ne l’entend plus le bougre !
Ils sont tellement naïfs ces pauvres peuples : dites leur que X est apprécié d’Israël et ils vont se dépêcher de le honnir, dites leur l’inverse et ils le porteront aux nues ! Ils sont tellement prévisibles, qu’on peut leur faire croire n’importe quoi …
Bien davantage que la démocratie, ce qui leur importe surtout, c’est de remplir leur estomac au jour le jour …et là, c’est pas gagné pour le prochain président non plus …
Une chose est sure la France va devoir maintenant acceuillir des milliers de refugies egyptiens…
Defendre le petrole et le canal de suez,mais pas Israel,avec hussein obama.
Le mieux serais de couper toutes les subventions, de fermer hermétiquement toutes nos frontières a tous les migrants de la région et de les laisser se massacrer en paix comme l’islam leur prescrit tous ces cons.