[dropcap type=”circle” color=”#ffffff” background=”#ce2121″]J[/dropcap]e crois en UN SEUL D.IEU ! Et non en un D.ieu SEUL…
Croire en un D.ieu Unique ne dit pas tout de D.ieu ! L’histoire nous l’a montré. Je crois en un D.ieu solidaire, et non pas solitaire. Solidaire de l’humain par amour pour nous. D.ieu d’Israël, ami des hommes. D.ieu dont la réalité nous dépasse.
D.ieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, D.ieu de relations vivantes, D.ieu d’alliances renouvelées, fidèle malgré nos fragilités, de générations en générations. Et non pas le concept lointain, indifférent, des philosophes, ou la divinité capricieuse des mythologies antiques.
D.ieu qui dialogue et qui appelle : Adam, où es-tu ? (Genèse 3.9)
D.ieu des promesses, D.ieu de l’espérance qui relève et humanise, et non pas D.ieu de la terreur qui écrase ou de la folie qui tue. D.ieu de l’altérité qui respecte et encourage à être.
Quand D.ieu se manifeste au Sinaï, il parle à Moïse à partir des flammes du buisson d’épines. Des flammes qui ne détruisent pas mais éclairent. Des épines comme expression de sa solidarité avec nos souffrances. Je serai AVEC toi (Exode 3.12) dit D.ieu en envoyant Moïse délivrer ses frères de toutes servitudes. Je crois en cette libération qui se poursuit. Jalonnée des dix paroles, la Pâque se revit au fil du temps, de tous les temps, pour briser toutes les chaînes. Croire en D.ieu, c’est clairement refuser de diviniser le cosmos, la nature, l’argent, le pouvoir…Croire en l’invisible dans un monde où règne l’image…
Entreprise périlleuse, c’est pourquoi le prophète Isaïe met toute sa confiance en cette présence bienfaisante de D.ieu au milieu de son peuple : D.ieu Emmanou-el, D.ieu AVEC nous. (Isaïe 7.14)
Le D.ieu de la Bible est proche de l’humain, intime à chacun/e de nous, sans rien perdre de sa transcendance et de son mystère. L’alliance, c’est cette union inimaginable, scellée pour toujours avec Israël, peuple témoin, puis illustrée dans la vie pascale de Jésus, en ouverture à tous. Je suis AVEC vous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps…(Matthieu 28.20)
Tout le message biblique affirme ce désir de D.ieu d’épouser notre humanité, dans des noces de cœur et d’intelligence, dans des épousailles de communion avec le meilleur de nous-mêmes, pour raviver son image en nous, nous engendrer de nouveau dans la paix et l’équité.
D.ieu seul peut habiter en nous sans nous affaiblir, sans nous forcer la main, au contraire, sa présence discrète renforce ce qui est le plus cher à notre âme et à notre soif de vraie liberté, il fait naître ce que nous recherchons passionnément à travers nos itinéraires mouvementés…
Moissonneur céleste de nos étincelles d’amour, D.ieu viendra en temps voulu rassembler les gerbes de nos actions les plus belles pour les engranger dans ses greniers éternels, et le plus petit grain lumineux de nos gestes fraternels ne sera pas perdu, seule la paille des vanités éphémères et illusoires brûlera au contact de cette fulgurante vérité pour s’évanouir dans le néant.
A l’avènement définitif de la Parole, la fête d’un univers nouveau réconcilié avec la vie illuminera les quatre horizons sous son regard aimant, et nos visages régénérés, purifiés de toute mort, exulteront enfin de bonheur par-delà l’espace et le temps.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Voila un texte magnifique….
Il faut avoir une sacrée imagination pour penser que ce texte a été rédigé par un catholique.
Pourquoi dites vous cela?
vous avez visiblement de la peine à “penser”
J’adhere au concept de l’Unicite de Ashem,je crois en D…. helas en ce qui concerne l’homme,mon espoir est définitivement mort,cet humain,fourbe,menteur,voleur ,haineur,sanguinaire,guerrier,et tueur assoifer de sang,d’argent,d’interets,de viols,de quelle EQUITE pouvons nous attendre de cette espece enharnachee de tous les MAUX de la terre.
je vous comprends, je suis souvent tentée de penser de même. dans ces moments il me revient une histoire juive à laquelle je m’ accroche : avant de créer l’ humanité D.ieu a vu d’ avance toutes ses horreurs et il a failli renoncer, mais il a vu ensuite les saints, les justes, et il a crée l’ humanité car, pour eux, elle valait le coup d’ exister.
en fait nous sommes désespérés SI nous regardons aux choses visibles et actuelles, mais D.ieu croit en nous car il voit bien au-delà d’ aujourd’ hui, il voit comment l’ humanité va évoluer, et si Lui en foi en nous, alors nous pouvons aussi avoir foi en nous.
et puis, mais là c’ est une vision plus chrétienne, le monde ne sera pas éternellement sous l’ influence de satan, car il doit finir par être détruit. or il y a bien des maux que l’ homme produit car il est sous son influence. une fois libéré de son influence, l’ homme sera libre de produire du bien. D.ieu nous sauve de satan, même si ça ne se voit pas encore, même si l’ histoire nous parait lente et progressive. si on ne regarde que cette fin des temps, on ne peut voir que toujours plus de mal, mais si on regarde au-delà on est en fait dans une progression ascendante.
coran:
1:6 et 7
“Conduis nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que tu as comblé de tes bienfaits et non pas de ceux qui ont suscité ta colère, ni le chemin des égarés.”
5:115
“………….Celui qui, après cela, sera un incroyant, je le châtierai d’une façon qui n’a jamais été utilisée à l’encontre d’un humain dans tout l’univers”
98:6
“Quand à ceux qui ont renié les enseignements parmi les gens du livre et les mécréants, ils demeureront éternellement dans le feu de l’enfer. Ils forment la pire espèce de l’humanité.”
“Satan… l’ accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre D.ieu jour et nuit” ( Apocalypse 12 v10 )
Certes, certes. Mais les “antithèses” de l’Abbé Arbez ne s’opposent pas uniquement au faux démiurge de La Mecque…
Non. Allah est le même mot que Eloah en Hébreu qui au “pluriel” se dit Elohim.
mais Allah est totalement différent d’Elohim !
Dieu vous entende, cher Abbé !
Qu’il rayonne plus largement parmi les obscurantistes, si ceux-ci osent ouvrir les yeux…
Ma compagne vous lit avec une extrême sympathie.
Voilà un très bon drash Monsieur l’Abée. Merci pour les épines du buisson ardent. Je ne connaissais pas cette interprétation.
avec en écho la “couronne d’épines” du Messie au Golgotha, également lieu de la Présence, avec lui, pour nous.
Superbes déclinaisons de l’amour d’un Dieu unique, unificateur des religions et dispensateur d’amour universel, par-delà les divergences.
Texte puissant (comme toujours) rempli d’amour du prochain et de D.ieu, de symboles et de sagesse. Merci Cher Abbé.
“… et nos visages régénérés, purifiés de toute part, exulteront enfin de bonheur par delà l’espace et le temps”
Que les paroles de l’Abbé Arbez soient prophétiques. Amen!
Monsieur l’Abbé!
Est-il permis aux Juifs et aux Chrétiens d’unir leurs prières pour demander à D.ieu de faire tomber le Feu du ciel sur la Kaaba?
J’attacherai du prix à votre réponse et, d’avance, vous en remercie.
personnellement, je ne pense pas!
Le témoignage d’Elie qui avait détruit radicalement les autels païens et leurs suppôts a fait ensuite l’expérience d’une Présence à peine perceptible, un simple souffle re-créateur aux antipodes du spectaculaire…D.ieu a certainement d’autres voies qui nous échappent pour résoudre le vrai problème que vous soulevez!
pourtant les prophéties de l’ Apocalypse concernant la Grande Babylone sise au désert entre 7 montagnes ( et non collines ) ne sont pas avares en spectaculaire, mort, deuil, famine, feu, destruction totale, même Jésus ne va pas revenir discrètement comme une brise, mais avec force et éclat, comme un tonnerre visible instantanément du monde entier
Pourquoi la peinture de Chagall est-elle si émouvante ?
Bien sûr que l’avenir voulu est là, la tendresse du Créateur trinitaire est sans borne pour toute l’humanité, au point d’être venu se livrer entre nos mains, pour que nous puissions exercer notre libre-arbitre sans aucune restriction, lequel s’était déjà exprimé lors de l’acte du péché originel, à savoir « l’abus de pouvoir » de la créature. Il faut tout de même de la part de Dieu, un sacré courage, même physique, pour prendre le risque qu’il a pris, à savoir celui de se faire massacrer par sa propre créature. C’est ici à mon sens la véritable profonde leçon de la croix. C’est assez stupéfiant, car Dieu dans sa toute puissance aurait bien pu s’épargner de subir la cruauté de la méchanceté de l’homme, il aurait bien pu décider, selon son bon vouloir souverain – n’est-il pas le Tout Puissant ? – une forme de rédemption relevant du « fait du prince », soit « selon son bon plaisir » en somme comme le font d’’ailleurs à leur niveau tant de détenteurs d’autorité. Mais non, Dieu a un cran phénoménal, il se soumet à sa propre volonté en toute liberté, c’est le « serviteur souffrant » d’Isaïe. Il a créé l’homme selon un dessein grandiose (n’a-t-on jamais remarqué que l’univers cosmique autour de nous est vide. Et si demain celui-ci doit être rempli d’une vie foisonnante, il faut des créatures sûres, non pas des automates soumis, mais des êtres plein d’initiatives et d’enthousiasme, qui aient le même sens des responsabilités que leur Créateur. Car sinon ce serait le chaos). Chaos a ne pas confondre avec l’expression « tohu bohu » des Ecritures, laquelle semblant faire allusion, au fait de la libération d’un espace de liberté destiné à la créature, il faut là aussi un certain cran pour ne pas broncher, pour ne pas se laisser aller à la tentation de « remettre les compteurs à zéro » quand la créature exagère ; pour se « retenir » il faut avoir une sacré force morale. Force admirable, grandiose, ce qui est la définition précise de l’amour, c’est autre chose que l’image d’épinal que ce mot, « amour », mis à toutes les sauces, véhicule dans l’imagination.
Il ne veut pas donner prise à la mauvaise foi, laquelle pourrait l’accuser d’acception de personnes (« pourquoi celui-ci est il sauvé et pas moi » ; réponse : « mais de quoi te plains tu, t’ai-je empêché de faire ce que tu voulais ? Assume comme moi j’ai assumé quant je me suis mis à ta disposition » – « t’étais bien au chaud là-haut pendant que nous on trimait » ; réponse : « tu penses que j’étais vraiment bien au chaud quand tu m’as fait subir le sort que l’on sait ? ». Stupéfiant).
La croix, c’est le symbole de la liberté que Dieu nous accorde, rien à voir avec la formule non développée qui, à première lecture, est quelque peu inquiétante voire repoussante : un Dieu qui envoie son Fils à la mort pour nous sauver, mais un tel Dieu ne peut que faire peur (les sacrifices humains sont d’ailleurs une singerie diabolique de la rédemption, comme le clonage est une singerie de l’incarnation dans le sein de la Vierge) si on ne développe pas. Quel cran ! Chapeau bas et larmes de joie devant l’insondable bonté et patience de ce créateur trinitaire magnifique.
Quant à l’aspect contingent, il est à se demander si on ne fait pas face à un nouveau marcionisme rampant, lequel ne veut pas prendre au sérieux l’aspect contingent (relevant de la prophétie dans sa fonction d’alerte), de la révélation dans les Ecritures. A savoir la réalité tout de ce qu’il y a de concret du surgissement dans l’histoire, de ce monde de l’humanité telle que nous l’observons aujourd’hui. Monde immergé dans un univers notamment physique beaucoup plus vaste et dont il ne peut que reprendre certains éléments constitutifs de la matière et notamment de la biologie, donc rien d’étonnant à ce que l’on puisse découvrir des similitudes, mais de là à confondre la mesure des choses avec les choses elles-mêmes (objectif sournois de la théorie dite, que dis-je du dogme, du gender d’ailleurs ; mais quant on est déjà allé très loin dans la confusion, notamment entre hominidés et hommes, pour reprendre une expression humoristique « c’est la porte ouverte à toute les fenêtre »…), faudrait voir à plus de rigueur dans la logique (« au secours » Miss Marple, le personnage d’Agatha Christie). Ce monde est celui de l’homme que nous connaissons et non celui dont nous rêvons comme l’a fait Theillard qui n’était pas un naîf, lui (cf dernier paragraphe de l’article 42 de Youcat, passage à mon sens particulièrement sommaire en mettant toute la population visée dans un grand sac homogène, le ton de ce paragraphe, me fait d’ailleurs penser à une réflexion du philosophe Georges Steiner au sujet du ton et du fond du discours des sociologues lorsqu’ils traitent de leur spécialité, à savoir « une véhémente obscurité ». Ainsi, est-on sûr de ne pas provoquer « l’irisio infidelium « , lequel « infidelium » demeure, quoi qu’on fasse, particulièrement susceptible, en face d’un autre discours que le sien).
Surgissement d’un nouveau monde, souligné de façon particulièrement factuelle, par l’apparition de l’écriture (et toute la culture qui va avec, Egypte, Sumer, Babylonie, Assyrie, Grèse, Rome, etc. – c’est tout de même autre chose qu’une pointe de flèche ou l’art pariétal). Avant l’écriture donc, cet homme (car on n’imagine pas que cet être n’était, peut-être pas créé à « l’image de DIEU », et donc qu’il puisse en fait s’agir d’une créature, nous ressemblant étonnamment certes, mais une créature d’une autre nature) était idiot, il beuglait dans les steppes arides dans un état lamentable de survie permanente, et ceci durant des dizaines voire des centaines de milliers d’années, à compter d’Adam dont on croit presque avec regret parce que sinon, qu’aurions-nous à dire, et puis un beau jour, Jésus qui tombe presque comme un cheveu sur la soupe, et puis demain, les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Soit l’imagination sélective, ou une forme de schizophrénie. Surgissement de l’homme à l’image de Dieu, que l’on veut absolument très ancien. Conclusion : rendez-vous à Armaguedon, les yeux bandés et le nez au vent : merci le dernier paragraphe de l’article 42 de Youcat. Comprenne qui pourra et honni soit qui mal y pense. Après ces dernières quelques lignes un peu désabusées et ironiques, volontairement exagérées pour souligner un certain hiatus, l’espérance est heureusement bien là et la providence saura ce jouer, comme d’habitude, des faux semblants, et que ces derniers soient sincères ou non n’enlèvent rien à l’affaire.
Bon courage Monsieur l’Abbé et merci pour vos articles
Un avocat veut traduire en justice devant la CPI, Israël, l’Italie, Ponce Pilate et l’Empereur Tibère pour procès “unique”de Jésus
http://www.marichesse.com/article-video-un-avocat-veut-juger-israel-l-italie-et-ponce-pilate-pour-le-proces-inique-de-jesus-119346673.html
Ouuahhhh…..quel taré !
pourquoi mette un point dans l’écriture de Dieu “D.ieu”, si on est abbé ?
cette pratique ridicule est celle de certains juifs qui font une “translitération” sur le nom écrit en français de Dieu de la pratique en hébreu, du fait qu’ils ne veulent ni écrire ni prononcer le nom de DIEU YHWH en hébreu. ça n’a donc strictement aucun sens en français. Et si en plus on n’est pas juif, ça n’a doublement aucun sens ! Bref pourquoi donc cette pratique ridicule des points dans l’écriture du mot Dieu “D.ieu”
Ah, parce que vous n’avez trouvé que cette histoire de point comme étant ridicule dans ce texte?