Publié par Gaia - Dreuz le 12 août 2013

Un père de famille de Nîmes a été mis en examen pour viol et acte de torture et barbarie sur sa fille âgée de 11 mois. Âgé d’une trentaine d’années, il a été placé en détention.

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L’affaire est restée secrète pour les nécessités de l’enquête : début juillet, un père de famille de Nîmes a été mis en examen pour viol et acte de torture et barbarie sur sa fille âgée de 11 mois. À l’issue de sa mise en examen, cet homme

Une suspicion de viol pour expliquer les lésions

Le couple s’était rendu, le 1er juillet, aux urgences du CHU de Nîmes pour des saignements du bébé dans la région anale. Un peu plus tôt dans l’après-midi, le jeune homme était resté seul dans l’appartement avec sa fille pendant que la mère était partie faire des courses. Les constatations médicales ont fait émerger une suspicion de viol pour expliquer les lésions. Dans la foulée, l’état de santé de santé du bébé a nécessité son transport vers le centre hospitalier universitaire (CHUR) Lapeyronie à Montpellier.

Sans exclure “une cause interne”

La justice était ensuite informée de cette situation et une enquête était confiée à la Sûreté départementale du Gard, conduisant à une série de vérifications puis au placement en garde à vue du père qui était ensuite déféré et mis en examen par le doyen des juges d’instruction, Évelyne Martin.

Selon nos informations, les avis médicaux envisageraient la thèse d’une pénétration sexuelle voire de l’utilisation d’un objet. Mais sans exclure “une cause interne”, explique l’avocate du père de famille qui soutient avec force l’innocence de son client. Me Khadija Aoudia estime que les médecins n’ont pas écarté l’hypothèse de lésions “liées à une pathologie”.

La justice a retenu la qualification “d’acte de torture et de barbarie”

Contactée hier par téléphone, l’avocate nîmoise soulignait par ailleurs qu’aucune trace biologique du suspect n’a été retrouvée sur le bébé “ni sur son environnement habituel”. Ce qui tendrait, selon elle, à exclure un acte sexuel. Reste que le nourrisson a bel et bien présenté des blessures nécessitant une intervention spécifique.

Les avis d’experts médicaux pour tenter de faire émerger d’autres thèses

C’est dans ce contexte que la justice a retenu la qualification “d’acte de torture et de barbarie”, en plus de celle du viol. “Lors de son audition dans le cabinet du magistrat instructeur, mon client a déclaré en substance : “Je comprends que tout m’accuse mais je n’arrive pas à comprendre et je ne suis pas en mesure de donner des explications”», a déclaré hier Me Aoudia.

Le conseil du jeune homme (qui est décrit comme un homme sans passé judiciaire ni précédent de nature sexuelle) a ajouté qu’elle allait s’employer à réunir les avis d’experts médicaux pour tenter de faire émerger d’autres thèses. Thèses qu’elle compte soumettre au magistrat instructeur puis à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nîmes pour soutenir à terme une demande de mise en liberté du suspect.

Toute personne est présumée innocente tant que justice n’est pas définitivement rendue.

http://www.midilibre.fr/2013/08/03/un-pere-suspecte-de-viol-sur-son-bebe,742031.php

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info

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