Une maison squattée bloque la construction de 45 logements sociaux et inquiète les voisins. Le maire d’Aubière prend la plume et interpelle la ministre du Logement, Cécile Duflot.
« Pourquoi tient-on un discours au niveau national, si c’est pour ne pas le relayer au niveau local ? » Le maire d’Aubière, Christian Sinsard aime poser les questions qui fâchent. Et le cas échéant, il n’hésite pas à le faire en haut lieu. L’élu a envoyé, hier, à la ministre du Logement, Cécile Duflot, un courrier qui dénonce une situation, qui perdure « depuis un an et demi » sur sa commune. Plusieurs individus, « d’origine roumaine », squattent illégalement une maison de la rue de Margeride, provoquant la colère des voisins et un imbroglio administratif, bien difficile à démêler.
La construction de 45 logements bloquée
La maison occupée appartient à une dame, résidant en maison de retraite depuis plusieurs années. En son absence, la demeure restait vacante, situation dont un groupe de personnes a profité pour envahir les lieux. C’est la fille de la propriétaire, qui a découvert la situation quand elle a décidé de vendre la maison. Une bien mauvaise surprise. Une promesse de vente a malgré tout été signée par le bailleur social, Auvergne Habitat. Mais à deux conditions : que le terrain, transformé en véritable décharge, soit nettoyé et que les occupants soient expulsés. Un jugement a été rendu en ce sens le 16 mai dernier. Mais le statu quo demeure pour l’instant…
C’est là que le maire d’Aubière entre en scène. Dans son courrier à la ministre, Christian Sinsard fait part de son « incompréhension ». Il cite notamment la circulaire interministérielle du 24 août 2012, qui assortit chaque expulsion d’un relogement. Comme le texte en offre la possibilité, le maire d’Aubière a même trouvé des bâtiments à préempter. En vain. Selon l’édile, la préfecture renâcle, faute de moyens financiers. « On ne fait pas de commentaires sur ce dossier », rétorquent les services de l’État.
Pour le maire, la situation pose deux problèmes, sanitaire et social. La présence des squatteurs bloque la construction de 45 logements sociaux, dans une commune, qui affichait, en 2008 un taux de 13,46 %, loin des standards imposés par la loi SRU. Or, ce projet prend place dans un programme immobilier, qui ferait passer le pourcentage à 21,5 %, à l’horizon 2017-2018, sur la commune d’Aubière, explique Christian Sinsard dans sa missive.
« Il y a des rats énormes qui circulent »
Mais dans l’immédiat, c’est surtout pour les voisins que la situation est difficile à vivre. La propriété de 5.500 m ² fait figure de décharge à ciel ouvert. « Ça va du matelas au tas de ferraille, explique Jean-Luc Varache, dont la maison, coquette, est située en contrebas du squat. Ça pose un vrai problème sanitaire. Il y a des rats énormes, qui circulent ». Les résidants se plaignent également d’une recrudescence des cambriolages. « Les gens ont vraiment peur pour leur sécurité », poursuit le riverain.
Plusieurs enquêtes, sociales et policières, ont été menées, sans aboutir pour le moment. Même le nombre de personnes présentes dans les murs est difficile à établir. « Il y a un patriarche et un noyau dur d’une quinzaine de personnes », estime Christian Sinsard.
Hier matin, la maison semblait inoccupée, mais avec les volets calfeutrés et les portes fermées à clé, difficile de se faire une idée. Seul signe de présence humaine, un jardin d’été de brocante, installé à la va-vite à l’ombre des haies. Et quelques bouteilles en verre qui semblent avoir été fracassées la veille. Selon Christian Sinsard, une évacuation est prévue « par les forces de police à la fin du mois d’août ». « Sans relogement », précise l’élu dans sa lettre à la ministre. Qu’en pensera Cécile Duflot ?
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comment on fait quand on a des mouches chez soi ? On ferme portes et fenêtres, on pulvérise généreusement et une fois que le produit a agi, on aère et on balaie.
Voila quelqu’un qui connait la solution qu’elle est bonne !
La vraie solution ,’est pas vraiment pacifique, laisser un bien inoccupé c’est courir le risque de voir une association :poop: l’accaparer pour loger des clandestins :poop: ou des squatters :poop: se l’approprier et en plus en France quand on veut récupérer son bien on vous considère comme un voleur, vous obtenez non sans peine un jugement d’expulsion, mais pour l’exécution du jugement c’est une autre paire de manche, ça va trainer en longueur et quand enfin vous le récupérer il faut le remettre en état et les frais sont souvent énormes en fait l’occupant sans droit ni titre a plus de pouvoir que le légitime propriétaire
C’est la France d’aujourd’hui..
je suis persuade que la cecile ministre va les prendre chez elle elle a tellement de coeur et puis que diable cecile il faut donner l exemple
Faut les déloger manu militari,ce sont toujours les mêmes qui trinquent
J’ai une maison modeste ,j’en voudrais une bien plus grande avec 1 h de terrain,alors je vais attendre que les propriétaires soient partis en vacances ou aux courses pour m’intaller chez eux,hein c’est chouette non ?
Quelle calamité que ces squatteurs !!!!! et quelle honte pour ceux qui laissent faire voire qui encouragent !!!!
Et pendant ce temps des travailleurs aux salaires insuffisants vivent dans leurs voitures ,mais ils sont français de souche alors pas de quoi
s’émouvoir !!!!!
Squatter les maisons des sinistres, (ho! pardon.) des ministres je veut dire. Ça semblerais facile non?
Dans son courrier à la ministre, Christian Sinsard fait part de son « incompréhension »
Pauvre maire, réduit à confesser son « incompréhension » alors qu’en réalité il comprend très bien ce qui se passe: les chiottes (le cabinet) de la ministre se foutent de sa gueule en beauté et dans les grandes largeurs.
pourquoi attendre fin aout, il y a eu effraction, alors la police attaque, matraque et met à la rue pour que le propriétaire récupère son bien.
Ensuite sous surveillance policière on les oblige à nettoyer sur leur fonds propres (loc de bennes et d’engins) c’est vraiment simple, je ne comprend pas les états d’âmes de cette ministre chochotte et démago.
Ensuite retour au pays, nous n’en avons rien à faire de leur situation la bas, ils n’ont qu’à faire une révolution.