Publié par Jean-Patrick Grumberg le 18 août 2013

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Selon Reuters, qui publie le communiqué suivant en précisant ne pas être responsable de son contenu, Hillary Clinton serait impliquée dans un scandale “des plus dommageable” pour la sécurité nationale.

La semaine dernière, Freedom Watch, dirigé par un ancien procureur du ministère de la Justice américain, Larry Klayman, a affirmé, suite au procès qu’il a gagné contre l’Etat dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information (Cour fédérale de Washington DC, dossier n°: 12-0721) que Hillary Rodham Clinton est l’auteur des fuites de secrets d’Etat auprès du correspondant à Washington du New York Times, David Sanger.

Des informations exclusives, publiées dans le New York Times, révèlent les sources et les méthodes de la cyber-guerre contre les réacteurs nucléaires de l’Iran, ainsi que des plans stratégiques de guerre israéliens, entre autres fuites d’informations classifiées top secret. Ces fuites ont gravement nui à la sécurité des deux pays, et ont été perpétrées dans la période qui a précédé les élections de 2012, lorsque l’administration Obama a tenté d’adopter un style offensif en réponse aux accusations des Républicains selon lesquelles Obama était trop tendre avec l’Iran, et afin de déjouer une attaque israélienne contre l’Iran.

Les informations contenues dans les documents que l’Etat a été contraint par la justice de fournir à Freedom Watch sont semblables à celles qui sont contenues dans les articles de Sanger ainsi que dans son livre. Hillary Clinton et son équipe avaient accès aux information sur la sécurité nationale, et les documents que Freedom Watch a obtenu montrent qu’elle était plus que disposée à coopérer et à communiquer des renseignements hautement classifiées à Sanger.

L’article du New York Times de Sanger est rempli d’informations détaillant les sources et les méthodes secrètes américaines et israéliennes concernant les cyber-attaques contre les installations nucléaires de l’Iran au moyen du virus informatique Stuxnet. Le sénateur John McCain avait d’ailleurs déclaré, avant d’abandonner le dossier : «Je le répète, les responsables de l’administration ont divulgué les informations sur une opération de la plus haute importance pour l’Etat, qui est à la fois hautement classifiée et toujours en cours, une opération qui était clairement l’un des secrets de sécurité nationale les plus fermement gardés jusqu’à présent.”

Le procureur Larry Klayman refuse de laisser cette question devenir un autre scandale que l’administration Obama tente de minimiser et a déclaré :

“les fonctionnaires de Washington aimeraient voir Manning et Snowden brûler sur un bûcher, équivalent moderne de la sorcière de Salem, afin de détourner l’attention de leur propre penchant à divulguer des informations encore plus vitales sur la sécurité nationale, et ce à des fins politiques. Hillary Clinton et l’Etat sont désormais impliqués dans ce qui est peut-être le scandale le plus dommageable de fuites d’informations concernant la sécurité nationale depuis que les Rosenberg ont révélé des secrets atomiques à l’Union soviétique en 1951, et ils doivent en être tenus pour responsables.”

Pour plus d’informations sur le sujet, merci de contacter Freedom Watch à [email protected] ou par téléphone: 1(424) 274-2579. Les documents sont également disponibles sur www.freedomwatchusa.org

http://www.reuters.com/article/2013/08/06/dc-freedomwatch-leak-idUSnPNCL58978+1e0+PRN20130806

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