Je ne parviens pas à m’intéresser aux débats franco-français sur une éventuelle opération en Syrie.
- Si Jean-François Copé a tenu quelques propos lucides, la position de l’UMP, elle, me semble particulièrement hypocrite, celle de l’UDI aussi : se placer derrière l’invocation de l’Organisation des Nations Unies, qui a perdu toute légitimité depuis longtemps, et est dominée par l’Organisation de la Conférence Islamique et les pays non alignés, est lamentable. D’autant plus que l’UMP et l’UDI savent que la Chine et la Russie disposent d’un droit de véto au Conseil de sécurité, l’exercent, et continueront à l’exercer dans le cas syrien.
- Le Front National a parlé du danger islamique en Syrie, mais en ayant tendance à exonérer le régime Assad de ses crimes et en se livrant à quelques imprécations anti-américaines mettant dans le même sac George Walker Bush et Barack Obama.
- L’extrême gauche a parlé comme parle toujours l’extrême gauche, de manière nauséabonde.
- Le Parti socialiste tient un discours qui est une pâle décalcomanie du discours de l’administration Obama, ce qui est sordide et myope. Fabius et Hollande sont ou bien incapables de la moindre analyse géopolitique, ou bien tellement hypnotisés par Obama qu’ils en ont perdu toute forme d’aptitude au discernement, ou bien aux ordres du Qatar : sans doute les trois à la fois. Ils se font les idiots utiles du pire. Ils ne sont malheureusement pas les seuls.
La situation aux Etats-Unis a, de fait, beaucoup évolué au cours des derniers jours
Barack Obama, vendredi dernier, était enfermé dans une position dont il voulait sortir, sans trouver la clé. Il voulait intervenir en Syrie. Il savait que ses buts d’intervention n’étaient pas présentables et qu’il ne pouvait les présenter ouvertement. Il voulait provoquer le chaos, mais se refusait à être en première ligne, et à devoir assumer la responsabilité de ce qui allait suivre.
Obama pensait que la Chambre des représentants voterait négativement
Tard dans la soirée du vendredi, il semble avoir trouvé la clé. Il a décidé de demander un vote du Congrès. A ce moment, il pensait encore que la Chambre des représentants voterait négativement, et qu’il pourrait incriminer les Républicains.
C’est ce qui a guidé son intervention de samedi après-midi.
Samedi soir, il a encore évolué. Il a perçu qu’un vote favorable des Républicains, tout au moins de certains d’entre eux, était envisageable et qu’il pouvait tout à la fois diviser les Républicains un peu plus que ce n’est le cas, et obtenir peut-être un vote positif dans les deux chambres.
C’est ce qui explique la tonalité du discours de toute l’administration Obama depuis.
Ce qui a permis le passage dans cette dernière phase a été l’appel d’Obama à deux sénateurs républicains influents, passés du néo-conservatisme à un aveuglement navrant face à l’islam radical, John McCain et Lindsey Graham. Obama a obtenu l’appui de l’un et de l’autre. Dans la foulée, cela lui a permis d’obtenir aussi l’appui de John Boehner et d’Eric Cantor.
Il se trouve désormais dans une position presque idéale pour lui.
Il peut effectivement espérer un vote favorable du Congrès. Il aura, dans tous les cas, infligé au parti républicain une fracture ouverte en termes de politique étrangère qui viendra s’ajouter aux autres fractures et qui pèsera sans doute lourd lors des élections de 2014. Il peut désormais placer toute la responsabilité de ce qui va suivre sur le Congrès, et, au sein du Congrès, sur les Républicains.
Il n’a toujours pas à présenter ouvertement ses buts d’intervention, et il ne le fera pas : il peut continuer à dire qu’il s’agit tout juste de donner une « leçon » à Assad et qu’il ne s’agit pas, bien sûr, de renverser le régime pour le remplacer par des islamistes sunnites.
Il peut prendre le risque du chaos, dès lors qu’il n’est plus responsable.
Nous allons dès lors vers une action militaire qui sera sans doute la plus catastrophique de ces dernières années. Et nous y allons avec un Commandant en Chef américain qui sait que ce sera sans doute l’action militaire la plus catastrophique de ces dernières années, et qui n’assumera pas son rôle de Commandant en chef.
Nous allons vers une action militaire dont l’objectif inavoué est le renversement du régime Assad et la prise du pouvoir par les Frères musulmans et al Qaida : sachant que le régime Assad ne cèdera pas si aisément et dispose de solides appuis, Obama n’ira, bien sûr, pas jusqu’au bout aux fins de ne pas heurter frontalement ces appuis, et accepte d’ores et déjà que la phase suivante sera une exacerbation de la guerre en cours et une propagation régionale éventuelle de celle-ci.
Vers un embrasement que nul n’est à même de circonscrire et de maîtriser
Nous allons vers une action militaire qui, au mieux, se révélera ridicule et parachèvera l’auto-élimination des Etats-Unis de la région, et au pire, conduira vers un embrasement que nul n’est à même de circonscrire et de maîtriser, ce qu’a reconnu le chef d’état major des armées, le général Martin Dempsey, lors des auditions récentes au Congrès.
L’action militaire telle qu’envisagée ne peut pas détruire l’armée du régime et n’a pas ce but : elle peut tout juste déstabiliser le régime, et favoriser les ennemis de celui-ci, sans se donner les moyens de contrôler en quoi que ce soit ce que feront ceux-ci ensuite.
Usant du prétexte des armes chimiques, elle ne permettra en aucun cas leur élimination de la région, et n’empêchera aucunement que celles-ci tombent aux mains de groupes islamistes. D’une part, les armes chimiques du régime sont pour partie aux mains de ceux qui se battent pour le régime, et d’autre part, il semble avéré que des armes chimiques sont déjà aux mains des ennemis du régime (s’il ne fait aucun doute que le régime Assad peut utiliser des armes chimiques, des doutes subsistent, quoi que disent l’administration Obama et le gouvernement Hollande sur l’origine des usages d’armes chimiques le 21 aout dernier, j’y reviendrai).
Le nombre des morts va sans doute beaucoup augmenter
L’action militaire telle qu’envisagée ne protègera, cela doit être dit, aucune population civile. Si le régime Assad est peu déstabilisé, il redoublera de violence vis-à-vis de ses ennemis. S’il est fortement déstabilisé, il se battra avec l’énergie du désespoir. Dans l’un comme dans l’autre cas, les ennemis du régime, encouragés, vont redoubler de violence. Le nombre des morts et celui des gens cherchant refuge dans les pays limitrophes de la Syrie vont sans doute beaucoup augmenter. Parler de « population civile syrienne » en soi est, qui plus est, ne rien comprendre à un pays profondément divisé entre populations appartenant à diverses ethnies et groupes religieux désormais en guerre ouverte entre eux : le régime est alaouite et a de son côté les Chrétiens. Les ennemis du régime sont sunnites : la chute du régime entraînerait des massacres d’alaouites et de Chrétiens.
L’action militaire telle qu’envisagée est à même d’entraîner la guerre davantage encore vers le Liban, et vers des actions contre Israël, qui ripostera efficacement, mais aura bien du mal à ne pas devenir partie prenante.
Je l’ai déjà écrit : une action militaire sérieuse implique non pas un objectif flou et inavoué, mais un objectif clair, net, précis. L’objectif ici est flou et inavoué.
Une action militaire sérieuse implique de parler de victoire ou de défaite, et implique aussi d’anticiper les étapes suivantes. Nul ne parle de victoire ou de défaite ici, et les étapes suivantes, y compris les scénarios catastrophe, ne sont pas anticipés.
Une action militaire sérieuse implique une action diplomatique en parallèle et des alliances définies : ici, il n’y a aucune action diplomatique digne de ce nom, et l’alliance se résume à un front commun Obama Hollande, avec un Obama qui se défausse sur le Congrès.
Le « modèle » sans cesse invoqué est l’intervention en Libye : doit-on rappeler que celle-ci a laissé le pays qui en a été la proie à un démantèlement qui en a fait un terrain de manœuvre pour djihadistes.
Le modèle sans cesse rejeté et utilisé comme repoussoir est l’intervention en Irak. Gagner la guerre en Irak a pris trois semaines. Gagner la paix a pris sept ans. Mais la paix a été gagnée. C’est, on doit le rappeler, Obama qui a décidé de transformer une paix gagnée en défaite, en retirant toutes les troupes américaines d’Irak, contre l’avis de l’état-major des armées et en dépit des demandes du gouvernement irakien.
George Walker Bush agissait dans les suites du 11 septembre 2001. Il faisait face à l’expansion djihadiste et il a éliminé en Irak davantage de djihadistes qu’il en a été éliminé dans toute la région depuis que le djihadisme existe. Il avait demandé un vote du Congrès, sans tergiverser, et sans rien dissimuler de ses buts. Il avait un objectif clair, net, précis. Il parlait de victoire et de défaite. Il anticipait les étapes suivantes, y compris les scénarios catastrophe. Il avait mené une action diplomatique en parallèle et avait bâti des alliances.
C’était un Président des Etats Unis.
C’était un ami d’Israël, ce qui ne lui a pas été pardonné.
Obama est un ennemi d’Israël, et le gouvernement d’Israël sait que l’action militaire envisagée en Syrie est très dangereuse.
Obama a connu un revers avec le renversement de Mohamed Morsi : il n’a pas renoncé à rendre le monde sunnite plus sûr pour le djihadisme.
Obama n’a pas renoncé à nuire aux Etats-Unis ou, comme il dit, à les transformer « radicalement », en les éliminant de la scène mondiale, et en broyant leur rôle de puissance de la liberté.
Il n’a pas renoncé à nuire à Israël, et n’a pas renoncé à l’apaisement vis-à-vis de l’Iran: on a appris récemment qu’il avait empêché le gouvernement israélien d’agir contre la nucléarisation de l’Iran, il y a un an exactement (cf. pjmedia.com).
Il entend voir les Frères musulmans et al Qaida arriver au pouvoir en Syrie.
Il ne craint pas la catastrophe et l’embrasement.
Qu’il ait traité Hollande et Fabius comme des idiots utiles est logique, et conforme à ce que sont Hollande et Fabius.
Qu’il ait réussi à placer des Républicains tels que John McCain, Lindsey Graham, John Boehner Eric Cantor dans la position d’idiots utiles eux aussi est, par contre, effarant. Et très inquiétant.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
À mon sens, le seul qui ait parlé d’une façon lucide est Bayrou. Bon, il n’est pas un de mes amis, loin s’en faut. Mais son blabla a été foncièrement juste et réaliste. Pour une fois.
Il est très fort cet OBAMA !! Ou alors il n’y a que que des C…autour. Aux USA, en Europe …J’écoutais ce matin sur une radio économique les diverses interventions.
– Il n’y a que Assad qui assassine.
– Pas un mot sur les extrémistes Djihadistes
– Pas un mot sur les massacres de chrétiens
– Pas un mot sur les enquêteurs de l’ONU qui doivent rendre un rapport
– Pas un mot sur l’échec cuisant de la politique OBAMA au Moyen Orient, pour nous dire que si l’on est là c’est à cause de lui.
La palme revient à Bruno Lemaire de l’UMP. Ce dernier a trouvé que Hollande avait raté la partie diplomatique en ne créant pas en europe un mouvement uni pour “convaincre Poutine de lacher Assad”. En fait le but d’abord c’est de lâcher Assad mais sans savoir qui on mettra en place. La Libye c’est très loin déjà …
La situation est grave car OBAMA va lancer avec l’appui des imbéciles ou idiots utiles de républicains des attaques sur la Syrie. La Russie ne pourra laisser faire une attaque sans l’aval de l’ONU. On va vers un affrontement. Les va t’en guerre de gauche tiennent des propos extrémistes et irresponsables dans cette affaire. En fait ils conduisent la politique étrangère comme la politique intérieure: mensonges, “ennemis” désignés dans les médias, mots interdits (voyez comment notre célèbre A Delon a été traité d’homophobe parce qu’il a dit que l’homosexualité était contre nature), traque des Phobes etc … Sauf que en politique étrangère il y a des forces en présence, pas forcément des moutons gangrénés par les médias,
Et si les Egyptiens bloquent le canal ? Et si les chinois débarquent à Formose ? Et si les Iraniens envahissent la Syrie sans aller en Israël ? Pour aider le régime Assad ?
hi
tout a fait d’accord avec vous guy miliere
par contre deiux choses ;
1) un psychanalyste avait dit que les monstres , les personne diabolique “si je pius dire” ,ont l’avantage de leurs cruauté qui n’a pas de limite et qui de ce fait est d’une redoutable efficacité;
les eclairé , les lucide , ont un desavantage il ont des limites . et ses limites dans une situation extreme ; les met de faite en pôsition de faiblesse . face a des ennemi sans limite.
le machiavélisme de obama , et l’usage de la takkya le mette d’une certainne facon en position de dominant
face a un etre plus faible par ses limite morale , etc
l histoire et la sociologie montre qu’une civilisation babarre , prende le dessus sur une societe trop moderne par sa civilisation ethique et morale .
il faut adopter une certainne dose de barbbarrie face a une ennemi babarre . si ont veut le vaincre . ou le vaincre a son propre jeu
2) l’occident s’affaiblit en faisant entrer le cheval de trois sur son propre sol. l’invasion et la conquette et l’islamisatio n du l’occident
pendant ce temps l’islame ce renforce , en generant une sort d’oumma de califa via les frere musulman .
en islamisant de plus en plus les territoire islamique
en tuant les dernier non musulman sur les sol musulman.
judairaite et chrietienrate
pourquoi alors s’etonner de la dhimmityude , des conversion , de l’islamisation des population occidentale et des territoire occidentaux.
rien d’etonnant .
3) je pense ‘ helas ) que la solution viendra par une conflagation , une guerre ouvert par les armes , entre la civilisation occidentale et l’islamofadschisme;
la cia avait prevu cela pendant la guerre froide
tant que l’occident refusera de ce battre concretement contre son vertable ennemi . l’occident continuera a s’auto detriure et ce laisser tuer par l’islame
by
la guerre seul par les armes permettra a l’occident de vivre . et de remettre l’islame dans sa niche.
il faut esperer sotir vivant de ce conflit et que l’occident sorte vainqueur ; et c’est pas du tous gagné;
et plus le temps avance et plus l’occident s’affaiblit et ne pôurra pas vaincre cette guere qui de toutes facon et inevitable;
c’est une lutte a mort. ou l’occident meurt , ou l”islame et vaincu et tombera dans l’oublie liu meme
>>>>> LA HONTE TOTALE
.
Syrie, les frais de guerre payés par les pays arabes
.
Secrétaire d’Etat John Kerry a déclaré à l’audience de mercredi que pays arabes ont offert de payer pour l’intégralité de détrôner le président Bachar al-Assad, si les Etats-Unis ont pris la tête militairement.
Source et suite ici : http://www.washingtonpost.com/blogs/post-politics-live/liveblog/the-houses-syria-hearing-live-updates/?id=e68f139f-e012-476c-876e-2467ba30e5e3
C’est logique. Les mercenaires du djihad doivent être payés par ceux qui financent celui-ci…
Monsieur Millière, l’article que vous avez mis en lien est très inquiétant. Je me doutais qu’il y avait eu des pressions mais je pouvais encore croire que ne pas attaquer avait été une décision d’Israël dictée par un calcul d’intérêt en sa défaveur au moment de l’élection présidentielle américaine (qui en apparence avait au contraire l’air d’être l’opportunité rêvée pour une intervention israélienne). Je sais que vous appréciez Netanyahu mais cette non attaque, ses excuses à la turquie pour le mavi marmara et encore beaucoup, beaucoup d’autres choses et de détails ne cessent de m’inquiéter sur sa capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment. Je suis convaincu que du point du vue moral, il aurait dû démissionner depuis longtemps et laisser la place à ceux qui avaient la carrure de l’emploi.
Jamais Israël n’a été si mal embarqué que maintenant. Comment n’ont ils pas vu à quelle point l’opportunité était parfaite quand il y avait encore un Romney en face d’Obama? Maintenant, il n’y a que des Mc cain, des Cantor, des Graham et consorts (je n’aime pas non plus la position de Rubio)… L’avenir est extrêmement sombre.
Thor, c`est pas la faute de Nathaniahu, mais du catastrophique “Commandant en Chef”, que je repete, q`il est plus un des Freres Musulmans,,, sous couvert d`American. Maintenant, il cherche pas maitriser la guerre en Sirye, il cherche a placer les responsabilites, comme d`habitude, a quelque`un de l`autre. Et pour ca, il a le Senat, la Chambre, et aussi a son cretin, Kerry, et clown Francaise, Hollande. :clown: :devil:
Je pense sincèrement aujourd’hui que Netanyahou a fait ce qu’il a pu. Il a sans aucun doute pris en compte le risque de voir Obama réélu, et d’avoir à faire face à Obama quatre années de plus. On ne sait par ailleurs pas en détail comment Obama a exprimé son refus de voir Israël frapper l’Iran. Les Etats Unis auraient pu nuire gravement à la défense d’Israël.Depuis la réélection d’Obama, Netanyahou a tenté de gagner du temps et de diversifier les alliances d’Israël.Un autre que Netanyahou aurait-il fait mieux? Peut-être. J’ai beaucoup d’estime pour Naftali Bennett. Mais il faut se défier d’Obama comme de la peste, et savoir qu’il tentera toujours de placer Israël dans son tort. Je suis d’accord avec vous, c’est très inquiétant.
@ Guy Millière @ Caterin : Ce que B.N. a fait est de son unique responsabilité.
Je ne dis pas qu’il est de mauvaise foi. Je crois que c’est un bon dirigeant en temps de paix. Israël est en guerre et a, à ce titre, besoin d’un homme d’une autre trempe.
Les excuses de BN à l’immonde turc pour le mavi marmara me resteront non seulement toujours en travers de la gorge, mais ma petite personne mise à part, me donnent un signal à ne pas négliger. C’était une très grave faute que de faire ce geste contraire à la morale la plus élémentaire et contraire à la dignité. BN se comporte comme le chef d’une nation vaincue.
Pareil avec les humiliations sans nombre que lui a fait subir Obama.
Pendant la campagne présidentielle américaine, rien a priori ne permettait de conclure qu’il valait mieux ne pas frapper. Qu’aurait alors pu faire Obama?
Oui, BN a fait ce qu’il a pu. Mais ce n’est pas suffisant!!!
Cordialement
@ Monsieur Millière : Je partage complètement votre analyse pour les autres questions. Vous avez raison, N. Bennett est quelqu’un qui a également mon estime.
Il représente l’espoir.
Cordialement
Marco Rubio est aussi à inclure dans la liste des idiots utiles d’Obama, car il soutient de longue date l’idée d’un soutien massif aux djihadistes syriens.
Dans mon esprit, ces positions le disqualifient dans la perspective de sa probable candidature en 2016.
Je commence à penser que Rand Paul serait le bon cheval.
J’etais tres fiere de Marco Rubio hier lorsqu’il declare son opposition a l’ intervention en Syrie. Ses arguments etaient plutot brillants et percutants. J’ai suivi toute la cession sur C-SPAN 1.
Marco Rubio s’est prononcé contre les opérations en Syrie envisagées par Obama, comme Ted Cruz et Rand Paul.
Il soutient néanmoins l’idée d’une aide militaire aux “rebelles”
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201302/27/01-4626088-le-republicain-marco-rubio-veut-fournir-des-munitions-aux-rebelles-syriens.php
On devrait preciser, et cela fait toute la difference, que Marco Rubio etait en faveur d’une aide aux rebelles en Syrie au mois de fevrier de cette annee, AVANT que les forces d’Al Qaida se melent au conflit. Maintenant c’est trop tard et c’est pourquoi il a pris la decision de s’opposer a une intervention des Etats-Unis dans ce conflit. Obama a trop attendu avant d’agir. Obama est totalement incapable de prendre une decision et, lorsqu’il en prend une, de l’assumer. Il merite l’humiliation qu’il s’est lui-meme infligee. Il a fallu 5 ans, c’est un peu tard considerant tous les degats qu’il a faits, mais peut-etre qu’on peut sauver quelques miettes de la situation dans laquelle on se trouve.
C’était déjà irresponsable en février.
Vous avez fait très fort en mettant bien tous les points sur les i. Il reste une seule chose : espérer que le bon sens et l’instinct de conservation des Américains les arrêteront à temps…
Les Americains ne veulent pas de cette guerre, il y a une tres forte opposition. (Ca bouge sur Facebook! Mais plusieurs de mes amis ont ete censures pendant 12 ou 24 heures pour avoir declare leurs idees politiques ou meme pour avoir mentionne leur appartenance a la religion chretienne. Nous ne sommes plus un pays libre).
Je crains que, contre l’avis du peuple, nos representants au Congres vont voter contre la volonte du peuple pour sauver la face d’Obama qui est devenu la risee du monde.
J’ai entendu quelques democrates declarer qu’ils etaient en principe contre la guerre, mais qu’ils “devaient appuyer leur gars” et vont voter en faveur d’une intervention. Ce sont les memes democrates qui ont crie au scandale lorsque Georges W. Bush a mene une guerre legitime contre Saddam Hussein.
Avec une pareille hypocrisie, on ne peut plus compter sur personne.
Vous avez raison Trunin!
Un de mes contactes retrouve completement radie son compte Yahoo pour ses hards commentaires anti BHO qu’il a poste sur de sites en ligne. Il est reste comme au dentiste, boujbeee…he, he, plus d’add email et tout ce qui va avec. Par chance il a reussi a ouvrir un autre compte.
On vie une drole d’epoque! Hannity hier sur la FOX nous a avoue que notre Gouv (US) sais TOUT sur nous. Tout est dans la boite. Donc, on est tous fiche!
Apres avoir lui le tres interessant article de M. Miliere, je pense le contraire (c’est just mon umble avie).
C’est la pagaille de deux cote: repubicains-democrats pour une decision qui beaucoup vont peut etre regrete. La pagaille vient du President lui meme, qui veut absolument faire ce qu’il a dit a propos du franchisement “ligne rouge”, biensure c’est just un motif (premedite ou pas) pour aide ses brotherhood.
Qu a qu’il arrive, il tombera dans son propre piege, puisque le people et l’opinion publique est tres revolte et anti-war. Je pense qu’il aura l’accord du Congres et amenera avec lui le west dans un turbillon que persone ne connais la suite, mais tout le monde va se le rappeler.
http://weaselzippers.us/2013/09/05/al-qaeda-rebels-attack-two-syrian-churches-to-cries-of-allahu-akbar-during-assault-on-christian-village/
Kerry est juste immonde :
http://weaselzippers.us/2013/09/05/john-kerry-u-s-will-live-in-infamy-if-we-dont-bomb-syria/
““That will be one of those moments in history that will live in infamy,” Kerry told the House Foreign Affairs Committee while discussing the possibility that Syrian dictator Bashar al Assad escape an international response to the most recent chemical weapons attack by his regime during the Syrian civil war.
The “live in infamy” phrase comes from FDR’s Pearl Harbor speech. “Yesterday, December 7th, 1941 — a date which will live in infamy — the United States of America was suddenly and deliberately attacked by naval and air forces of the Empire of Japan,” Roosevelt said. “The United States was at peace with that nation and, at the solicitation of Japan, was still in conversation with its government and its emperor looking toward the maintenance of peace in the Pacific.”
J’en ai de gros haut le cœur, réellement. C’est lui l’infâme, cette pourriture de Kerry.
Je partage votre opinion totalement.
On peut demander a Kerry si ce fameux “day of infamy” en se referant a l’attaque sur Pearl Harbour n’etait qu’une “petite gueguerre de principe, sans bottes sur le terrain”. L’histoire nous a montre le contraire.
Les apprentis sorciers sont dangereux.
http://weaselzippers.us/2013/09/05/abc-news-house-whip-count-on-syria-supportlikely-support-45-opposelikely-oppose-199/
Les américains ne veulent pas de cette guerre !! bon sang !
http://weaselzippers.us/2013/09/04/pentagon-report-it-would-take-75000-ground-troops-to-secure-syrias-chemical-weapons-arsenal/
Cela me fait peur, aucune population musulmane ne mérite que du sang occidental coule pour lui venir en aide, STOP, ça suffit, qu’ils se débrouillent entre eux ! Tant que ces armes chimiques ne sont pas utilisées par des islamistes dans nos pays libres, je me fiche totalement du fait qu’ils les utilisent dans leurs propres pays, c’est LEUR problème, pas le nôtre.
Est-ce qu’il se passe aux USA le même phénomène qu’en France: l’anéantissement de la droite par implosion? Avec des stratagèmes similaires, comme la diabolisation ou la décrédibilisation par le ridicule. Les démocrates ont ils utilisé la même stratégie que la gauche française avec le FN? En l’appliquant au “tea party”, par exemple. Diviser pour mieux régner, en somme..
Je ne pourrais pas dire que la droite est aneantie. Elle est divisee. La force des democrates, c’est d’etre toujours d’accord avec tout le monde bien qu’ils soient parfaitement au courant qu’ils ont tort.
Ches les republicains, il y a plus d’honnetete et lorsque l’un ou l’autre semble s’eloigner un peu de la ligne droite, il y a scission. C’est ca le probleme. Les republicains sont trop honnetes et s’ils n’ont pas des idees qui rentrent dans le moule, ce sont des traitres. C’est dommage. Je connais beaucoup de monde, mais aucun democrate! Les votes democrates ont ete en majorite obtenus grace a l’ignorance et au peu d’education de beaucoup, et ces memes personnes qui ont vote pour mettre Obama au pouvoir n’ont aucune idee de la situation presente. Ils ne s’interessent pas a la politique tant que cela ne concerne pas leur situation d’assiste social.
Je crains que oui, les Républicains soient au bord de l’implosion.
“Je crains que oui, les Républicains soient au bord de l’implosion.”
ce qui serait une bonne chose !
au moins la “droite” américaine serait obligée de se reconstruire sur un véritable projet , un socle de valeurs. Marre des RINO !
Quand je pense à cette couille molle de John Boehner !……………
Les idiots utiles de Hussein Obama ….
est-ce mieux titré ?
Et si l’objectif inavoué d’Obama était d’entrainer Israël dans une guerre qu’il ne souhaite pas afin de coaliser l’ensemble des pays musulmans,sunnites ou chiites, par la haine qu’il lui portent?
je ne résiste pas au plaisir de vous livrer cette analyse de
http://www.dedefensa.org/article-au_g20_bho_a_la_t_te_ailleurs_06_09_2013.html:
“Au G20, BHO a la tête ailleurs
Il y a deux jours, le Guardian annonçait l’arrivée au G20 d’un Obama renforcé, pas encore triomphant mais avec lui (BHO) on n’en est jamais si loin dans sa façon de déployer sa rhétorique du “Yes, we can”. C’était dans l’édition du 4 septembre 2013, où BHO semblait bien armé pour la bataille qui l’attendait contre un Poutine toujours discrédité d’avance, selon la technique anglo-saxonne standard :
«But Obama arrives at the summit with his hand strengthened by the growing impression that he will win the support of Congress next week to take military action. In signs that the political tide was slowly turning Obama’s way in Washington, US senators on an important committee yesterday agreed on a draft resolution backing the use of US military force in Syria. The Senate foreign relations committee passed an amended resolution to authorise military action. It authorises strikes against the Syrian regime within a 60-day window, extendable to 90 days, as requested by the White House.»
L’auteur Dan Roberts (avec Patrick Wintour), écrivant de Washington, aurait pu lire l’entame de l’analyse correspondante de McClatchy, publiée deux heures après son propre article, le 4 septembre 2013 également :
«Even as Congress took a step Wednesday toward authorizing the use of force in Syria, a growing number of lawmakers spoke out strongly against a U.S. military strik and warned that it would draw the United States into an escalating conflict that could spread throughout the Middle East. […] But the Senate committee’s 10-7 vote indicated deep divisions within Congress that President Barack Obama still must overcome in his quest to demonstrate to Syria, Iran and other nations that the use of chemical or nuclear arms is unacceptable.»
Dans un commentaire incendiaire de The Independent, le 5 septembre 2013, l’ancien commentateur politique du Spectator passé à The Independent Bruce Anderson, constatant que «History is already against us» (“nous“, le bloc BAO, le Système enfin), trace un portrait terrible de ce président-là, vide de toute conviction, n’ayant comme stratégie que ses slogans et sa “couleur” de premier président Africain-Américain. Lui, BHO qui semblait au-dessus de tout cela, le président qui-marche-sur-l’eau littéralement, s’inscrit soudain dans l’image terrifiante d’un naufrage dans le vide également terrifiant que crée l’activisme autodestructeur du Système ; ce président, dans sa modernité indicible, se révélant dans le cours du développement de cette phase critique de la crise d’effondrement du Système comme un vide conceptuel réduit “à ses slogans et à sa ‘couleur’”, comme “la créature” d’une machine et rien d’autre…
Anderson : «Barack Obama is the creature of a Chicago machine, the political descendants of Al Capone. Ruthless election-winners, they needed a respectable front. Mr Obama was perfect. Although he had never said or done anything to suggest that he was presidential timber, his name and his colour were enough. Such critical faculties as the liberal bien-pensantry possessed were instantly suspended. The Nobel Prize committee members made idiots of themselves. But the height of absurdity was attained with the claim that he was a great orator. In reality, his speeches consist of indifferent rhetoric delivered in a flat voice. George W Bush was a far better speaker.
»The Obama people had one triumph. America is a can-do country or it is nothing, so “Yes we can” was the best presidential slogan since “I like Ike”. There is only one problem: can we what? “Yes we can” has turned into “no we haven’t”. Even those of us who never expected much from Mr Obama assumed he might improve in office; he does have a brain. But there were a number of related problems. His political instincts were far to the left of electability, partly because he does not like his country (though he dislikes it less than his wife does). So he never had a moral compass, or a political one, except the aching desire to be re-elected. He was. Since then, the haemorrhage of authority has broken all records, and there are more than three years to go: not a comforting thought. Barack Obama makes Jimmy Carter look like Theodore Roosevelt…»
Opérationnellement, dirait-on, Dan Roberts a dû en rabattre, et nous fournir des indications précieuses puisqu’il est bon journaliste même s’il est journaliste tangentiellement orienté. Ainsi nous décrit-il, ce 5 septembre 2013, un Obama en route vers le G20 occupé à frénétiquement passer des appels à des parlementaires de Washington peu intéressés par son projet d’attaque en Syrie. Spectacle surréaliste : en route vers le sommet où il met sa puissance et sa réputation en jeu dans l’arêne internationale, il est dans l’arrière-cuisine du lobbying le plus crasseux du Washington-courant. Obama en mode “panique”, lui qui pensait que sa puissance proverbiale, exprimée le 31 août dans son discours, suffirait à mettre en ligne, selon la “ligne du Parti”, ce Congrès qu’il a appris un peu trop vite à mépriser tout en ne parvenant jamais à le maîtriser …
«Barack Obama began personally calling wavering US lawmakers during his trip to Russia on Thursday as his pursuit of congressional authorisation for military action against Syria threatened to drag on well into next week. The majority of Congress remains undecided, according to various unofficial “whip counts” collated in Washington, and the president has cancelled a trip to California planned for next week to “to work on the Syrian resolution before Congress”, according to a White House official.
»Obama is also expected to make a direct to appeal to the American people in a televised address from the oval office when he returns from the G20 summit in Russia. Although the White House received a boost on Wednesday when an influential Senate committee narrowly voted in favour of military action, the introduction of clauses calling for regime change by hawkish Republicans has complicated efforts to secure support among more liberal Democrats.»
Dan Roberts nous la fait encore à l’arnaque, malgré tout. Il sait bien que le constat «The majority of Congress remains undecided, according to various unofficial “whip counts” collated in Washington…» est terriblement sollicité. Au contraire, ce qui affole l’équipe du président et Sa Majesté elle-même, c’est qu’ils sont de moins en moins “undecided”, les parlementaires. Hier soir, ce 5 septembre 2013, Russia Today reprenait l’information qui courait déjà partout sur tweeter et dans quelques articles selon laquelle 199 députés avaient décidé de voter “non” ou étaient “sur le point de décider de voter ‘non’”, contre 49 dans l’autre sens. Un peu plus tard (toujours le 5 septembre 2013), un décompte de ABC.News donnait 217 députés dans le camp du “non/presque non” (la majorité à la Chambre est de 217 voix…) … Certes, il reste du temps, et Sa Majesté s’avise qu’il faut faire d’extrême urgence son travail de lobbying, d’où la conviction rattrapée de justesse de la presse-Système travaillée selon les consignes, et ce “yet” (“[pas] encore”) d’une discrétion tonitruante dans le titre d’ABC.News, merveilleusement téléphoné lui aussi : «Why Obama Doesn’t Have Congressional Support on Syria – Yet.» Sa Majesté aurait dû écouter notre conseil, après tout, le 2 septembre 2013 :
«Au reste, l’idée de donner jusqu’au 9 septembre pour lancer le débat du Congrès, ce qui supposerait une intense campagne de lobbying d’ici là avec le président au charbon appelant le maximum d’élus à partir de son bureau ovale, alors que justement le président quitte Washington pour éventuellement se faire sermonner par Poutine au G20 de Saint-Petersbourg, cette idée-là finalement ne semble guère en être une, mais plutôt une nonchalance coupable et peut-être bien maladroite. (Diable ! Si l’affaire est si sérieuse, pourquoi BHO n’a-t-il pas annoncé dans la foulée, samedi 31 août, qu’il n’allait pas au G20, – bonne occasion de sur-punir Poutine à la fois pour l’affaire Snowden et l’attitude russe vis-à-vis de la Syrie, – pour rester à Washington et presser les parlementaires de regagner vite fait la ligne-Système? A moins qu’il s’en fiche, BHO, et qu’il s’arrangerait bien de se voir privé de son show anti-Assad? Ainsi cette affaire ne cesse-t-elle, à chaque avancée du constat et du raisonnement, de faire resurgir tous les soupçons.)»
Il faut mesurer l’enjeu … L’enjeu terrible qui se dessine derrière cette épuisante situation où les intentions de vote négatif se multiplient de toutes parts, et qu’il faut tenter d’endiguer, comme dans un bateau où les voies d’eau se multiplient, où il faut courir de l’une à l’autre, dans un effort qui semble de plus en plus vain … Bien, la possibilité d’un Congrès qui dirait “non”, dans tous les cas à la Chambre (même au Sénat, la situation est difficile), ne se réduit pas à cette hypothèse déjà terrible du seul vote négatif. Si le Congrès dit “non”, que va faire BHO ? S’incliner ? On l’aurait dit sans doute samedi dernier, mais aujourd’hui, alors que les tensions exacerbées l’enferment dans une position d’arrogance et de défi, du haut de sa fonction présidentielle soi-disant toute-puissante, bloqué contre le mur de ses affirmations et de ses actes autoritaires et illégaux qui ne souffrent aucun de cette sorte de compromis qui lui ferait perdre sa “crédibilité” (bref, la face) ? Poussé à une telle extrémité, un tel caractère ne tend pas à capituler, mais à poursuivre jusqu’au bout la surenchère arrogante. Cela signifie que le président pourrait très bien passer outre un “non” hypothétique du Congrès et annoncer qu’il va continuer à préparer l’attaque (plutôt que la déclencher aussitôt, car le côté de son caractère sinueux demeure, même pour accomplir des actes extrêmes dictés par son arrogance aveugle). Dans ce cas, la réaction du Congrès se développera à partir de cette furieuse réaction exprimée par Rand Paul lors des auditions de la commission des affaires étrangères du Sénat, devant un Kerry qui lui annonçait que le président restait libre d’attaquer si le Congrès disait “non”, – cette réaction qui est de dire “mais vous croyez que vous allez pouvoir jouer avec nous comme avec une chambre d’enregistrement accessoire !” :
«It’s explicit and runs throughout all of Madison’s writings. This power is a congressional power and is not an executive power. … If we do not say that the Constitution applies, if we do not say explicitly that we will abide by this vote, you’re making a joke of us. You’re making us into theater. And so we play Constitutional theater for the president.»
Voilà l’état d’esprit des parlementaires … Si la crise évolue en “scénario du pire”, occurrence courante ces derniers temps, si le Congrès dit “non” et que le président réplique “je suis tout de même libre d’attaquer”, – alors, c’est la crise constitutionnelle à tous les coups. Hier (voir World Net Daily le 5 septembre 2013), un quatorzième parlementaire, Duncan Hunter de Californie, a évoqué la possibilité du lancement d’une procédure de destitution dans le cas évoqué. Et cette fois, dans ce climat absolument dramatisé, avec la tension formidable qui règne, on peut en être assuré, – la menace n’est nullement de pure forme. Alors, c’est la crise au cœur de Washington, du Système, un Watergate à la puissance mille, dans des conditions générales et mondiales apocalyptiques, – le pouvoir paralysé, ce qui n’est pas nouveau, mais dans des conditions d’antagonisme intérieur et d’urgence extérieure, qui ouvrent la porte aux possibilités exceptionnelles de paralysie institutionnelle explosive, de désordre politique et civil, à des situations mettant en péril l’équilibre même des USA. C’est le Système qui est en jeu.
La formule “‘chaos contrôlé’-devenant-incontrôlable”, chez nous, au sein du bloc BAO et du Système, avant d’affecter la Syrie, cette formule ne cesse de prendre du corps. ”
Mis en ligne le 6 septembre 2013 à 08H59
“the future must not belong to those who slander the prophet of islam”
coran:
5:33 – Telle est la rétribution de ceux qui mènent la guerre
à allah et à son prophète, et de ceux qui sèment le désordre
sur terre. Ils seront tués ou suppliciés, tandis que leurs mains
et leurs pieds seront amputés, à moins qu’ils ne soient
bannis de terre. Telle est leur rétribution: une honte ici-bas
et un châtiment sévère dans la vie future.
2003-2013: L’Invasion des Profanateurs
En 2003 l’armée US entrait à Bagdad et s’attaque aux réseaux djihadistes de Al Qaida.
En 2013: L’armée US veut attaquer la Syrie dans le but détourné est d’ aider Al Qaida.et les Frères Musulmans potes d’Obama.
Cela grâce à une infiltration à la Maison Blanche et à un travail disons le très pro de Hussein Obama. Il a fallu 10 ans pour renverser des alliances ou plus exactement inverser ses ennemis en amis. Il a fallu 10 ans pour que les US pataugent au Moyen Orient. Il a fallu 10 ans pour que suite au G20 on constate une Amérique isolée et qui n’a comme allié que les gauchistes français, les haineux extrémistes de la peste Verte dite écolo. On peut qu’ils sont en famille et ont de nombreux points communs, dont un très fort; la destruction morale et éventuellement physique à terme de leurs pays.
Pour Israël, je ne pense pas que l’arrivée des extrémistes djihadistes à Damas soient une bonne chose.
Avant les Assad avaient vis à vis d’Israël une attitude prudente. Au delà des vociférations. Même avec comme allié l’Iran, en Syrie 1+1 = 1 pour Israël. Mais si les extrémistes et FM sont à Damas, on aura 1+1=2 contre Israël, c’est à dire l’Iran + les Sunnites de Syrie.
En fait l’action d’Obama affaibliera Israël. Si en plus l’Iran fabrique sa bombe, les rapports seront très défavorables à Israël, puisque les confrontations se feront par armes conventionnelles.
Pour la premiere fois, Obama rencontre de l’oppostion qu’il n’arrive pas a ecraser, comme il l’a toujours fait jusqu’a maintenant.
Dur dur pour un homme dont la seule force a toujours ete son arrongance.
Pauvre performance d’Obama a la conference de presse a St. Petersburg ce matin. Il n’a repondu a aucune question pertinente autre que “blahblahblah”. Pas bon du tout.
La statue en or du Roi Obama est en train de s’ecrouler. Obama est de plus en plus isole. Meme les democrates se detachent de lui. Chose que l’on n’aurait jamais pu imaginer.
Y a-t-il enfin de l’espoir?
http://weaselzippers.us/2013/09/06/iraqi-shiites-vow-to-attack-american-targets-if-obama-bombs-syria/
http://weaselzippers.us/2013/09/06/gallup-poll-support-for-attack-on-syria-lower-than-any-military-action-in-last-20-years/
http://www.breitbart.com/Big-Journalism/2013/09/06/Obama-refers-to-un-resolutions-as-hocus-pocus
http://www.breitbart.com/Big-Peace/2013/09/06/Iran-Orders-Revenge-Attack-On-U-S-Embassy-In-Iraq
Quand on va sur certains sites israeliens, on a malheureusement l’impression qu’il y a beaucoup d’adeptes de l’attaque contre Assad en Israel et il ne me semble pas, pour vous citer, que tout le monde là-bas soit d’accord avec votre affirmation “le gouvernement d’Israël sait que l’action militaire envisagée en Syrie est très dangereuse”
Qu’on en finisse enfin avec l’Obamamania et surtout qu’on lui retire le Prix Nobel de la Paix.
http://www.newsmax.com/NewsmaxTv/napolitano-syria-war-crime/2013/09/05/id/524079?s=al&promo_code=14C74-1
http://pjmedia.com/barryrubin/2013/09/03/obama-and-israel-the-next-three-years/
C’est inquiétant cette attaque en prèparation et surtout en fanfare, mais j’ai confiance et Israel sait qu’il n’a pas le droit de rater son coup .
Comment Obama voit la Syrie dans 10 ans,
puis la France et l’Europe dans 50 ans.
http://eeassets.radiox.com/uploads/bridge/made/123542/images_-_sodahead_-_com_1300_732_50_s_c1_center_center_0_0_1.jpeg
Dans une vraie démocratie, il y a le POUVOIR LEGISLATIF, ET LE POUVOIR EXECUTIF, point c’est tout; et le pouvoir exécutif doit exécuter , obéir au pouvoir législatif, et non le contraire. Sinon,cest un POUVOIR AUTOCRATIQUE, c’est-à-dire, l’opposé de la démocratie. Et donc,Sidi Houssein Obamo, doit se conformer à la représentation du peuple américain, et ne pas lui donner des suggestions de vote.