Michel Garroté, réd en chef –- Dans cet ouvrage, Max Weinreich s’attache à montrer que « la science allemande a fourni les idées et les techniques qui ont conduit à un massacre sans précédent et l’ont justifié », dixit Hannah Arendt dans Commentary (voir les sources en bas de page).
Et ceci non seulement à partir de la prise du pouvoir d’Hitler en 1933, sous la férule d’un régime autoritaire, mais dès les années 20, par la manipulation idéologique des discours érudits des différentes disciplines.
Le livre se partage en deux parties. La première qui traite de la planification et de la préparation et qui va jusqu’à la guerre. La seconde qui s’intitule « expérimentation à grande échelle ». Weinreich relie directement le soubassement théorique élaboré par l’élite intellectuelle allemande et la mise en œuvre pratique de l’extermination à l’échelle européenne.
L’étude montre tout d’abord comment le régime national-socialiste a travaillé sans relâche à la conquête des universités et des universitaires, établissant de nombreux instituts scientifiques ad hoc, afin de fonder, mener et justifier sa solution de la question juive.
Bien avant que certains de ces instituts deviennent des officines du ministère de la Propagande du Reich sous la houlette de Goebbels, des penseurs allemands, des professeurs et des savants se sont jetés avec enthousiasme dans ce processus d’élaboration idéologique qui est devenu une arme aux mains du régime national-socialiste.
Une des parties de cette étude apporte aussi un éclairage sur les institutions de recherche anti-juive créées sur le modèle allemand en Italie, France, Lituanie, Croatie, Danemark et Hongrie.
Max Weinreich insiste sur le rôle joué par ces constructions pseudo-scientifiques lorsque commencent les massacres de masse des populations juives qui accompagnent l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941.
Max Weinreich a examiné des milliers de documents qui ont été ramenés au YIVO – installé à New York, dès les premières victoires des Alliés. Certains d’entre eux étaient classés confidentiels, d’autres étaient des écrits largement publiés et diffusés, dont 5’000 publications allemandes du temps de guerre.
L’appareil critique du livre fait apparaître l’océan bibliographique de la science raciale nationale-socialiste, élaborée par des sommités universitaires travaillant d’arrache-pied et se répandant dans une multitude de publications à prétention scientifique.
Tout au long de l’étude, Weinreich cite un nombre impressionnant de textes issus de toutes les disciplines des sciences humaines et des sciences naturelles : anthropologie physique et culturelle, philosophie, histoire, droit, économie, géographie, démographie, théologie, linguistique, médecine, biologie, physique.
Le travail de Max Weinreich révèle aussi à quel point l’objectif suprême de la solution de la question juive a toujours été placé — par les dirigeants nationaux-socialistes et les factions qui s’affrontent à travers différents instituts et organes de presse notamment les différends entre Walter Frank et Alfred Rosenberg — au-dessus des luttes pour le pouvoir qui les divisent, anticipant en cela les travaux d’historiens ultérieurs.
Pionnier de la recherche sur le rôle des élites intellectuelles allemandes dans la construction des théories raciales, le livre de Weinreich est également resté indépassé par l’ampleur de la documentation examinée.
Reproduction autorisée avec mention :
M. Garroté réd chef www.dreuz.info
Sources :
« Hitler et les professeurs : le rôle des universitaires allemands dans les crimes commis contre le peuple juif », Max Weinreich (1894-1969), éditions Belles lettres, Paris, France, août 2013, traduit de l’anglais et de l’original yiddish par Isabelle Rozembaumas :
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100424560
hier les juifs
demain les juifs + les patrons+ les riches+ les catholiques+ les européens +…
On ne choisit pas ses parents.
Certain comme l’abbé Arbez ont eu un Max dans leur famille.
D’autres, comme moi, ont eu des ancêtres qui ont tenté de passer à travers les gouttes (seule la tante de ma grand-mère Canès a été assassinée.)
D’autres comme les allemands ont pour ancêtres la pire engeance d’assassins que la terre ait porté.
Leurs enfants sont tous innocents, ils ne sont juste que leurs copies génétiques, c’est à dire presque les mêmes…
Dans notre société qui n’appelle plus un chat un chat, l’aveugle est devenu non voyant, et l’allemand assassin, un nazi.
Nos parents n’étaient pas des adultes incultes et sans raison, ils étaient particulièrement aptes à s’opposer à la réalisation d’une barbarie. Et si nous reconnaissons cette capacité aux allemands actuels, cela démontre la culpabilité des parents.
Ce n’est donc pas une poignée d’illuminés qui a tué mes frères juifs, c’est un meurtre collectif où tous les individus sont coupables.
Cette affirmation est prouvée par de multiples études, ce livre est une pierre supplémentaire à l’édifice… et le meilleur ouvrage qui éclaire cette évidence est le livre de Daniel Goldhagen : “Les bourreaux volontaires de hitler”
Non les enfants ne sont pas responsables
des crimes de leurs peres. Mais comme
au cours de recherches sur un passe peu
glorieux de l’Espagne, je disais a celui qui
le pretendait, qu’il avait raison, mais que
que par contre leur silence et leurs mensonges
pour couvrir leur pere, est un crime.
Qu’il y ait eu une euphorie intellectuelle visant à justifier l’antisémitisme et les massacres qui en découlèrent, cela ne fait aucun doute.
Néanmoins, cela me paraît maladroit de supposer que la Shoah fut le résultat du corpus intellectuel la justifiant. La théorie de la suprématie raciale permettait de satisfaire le narcissisme intellectuel des antisémites de l’époque, mais elle n’explique en rien le massacre en acte. Sans compter que s’il y a bien un peuple difficilement identifiable par la race, c’est le peuple juif…
Non, vraiment, je pense que la seule théorie a même d’expliquer la Shoah, c’est la théorie anthropologique de René Girard. Le nazisme est une résurgence païenne dont le texte est celui du marxisme, et la méthode celle de la révolution conservatrice. La Shoah n’est autre que le rite à la base de toute société païenne, à savoir le sacrifice humain, qui fut porté à une dimension industrielle. Les allemands ne sont pas devenus les artisans de la Shoah après avoir lu un livre la justifiant, mais dans l’effervescence animale des rassemblements païens orchestrés par Hitler. Dans l’effervescence d’une foule, unie dans la haine d’un bouc-émissaire, et qui concentre toute la violence collective… mécanisme que le Christ a su désamorcer pour quelques siècles seulement…
Jean Moulin, Oh ! Jean Moulin……!
Je ne vous ferais pas entrer au Panthéon si j’en avais la possibilité.
N’avez-vous jamais mis les pieds dans un stade de football ? Personnellement pendant de nombreuses années j’ai accompagné mon fils qui est un fervent supporter de l’O.L. Combien n’ai-je pas manqué de buts car je regardais les tribunes et non le terrain où se déroulait le phase de jeu qui donnait la victoire ou la défaite.
Si vous saviez comme il est effrayant de voir le responsable d’un clan de supporters inciter les spectateurs à scander des slogans orduriers, insultants quand ils n’appellent pas au meurtre de l’arbitre ou d’un joueur du camp du adverse.
Et pourtant, cet individu, que des milliers de personnes ne connaissent pas, à le pouvoir de révéler le côté animal de ses congénères, qui tous en choeur reprennent les termes qu’il leur propose de crier.
Hitler, contrairement à ce que vous sembler penser, avait fort bien compris le parti qu’il pouvait tirer de la bestialité de l’homme (et non de l’Homme).
Lorsqu’il disait : « Oui nous sommes des barbares, et nous en sommes fiers, je délivre les hommes des liens de l’esprit, des tourments corrompus et avilissants de cette vue de l’esprit qu’on appelle « conscience morale, car le judaïsme a imposé aux hommes deux mutilations : celle du corps par la circoncision et celle de l’âme par la conscience morale qui n’est rien d’autre qu’une invention juive….La guerre pour la domination du monde n’existe qu’entre nous et leur camps, entre les allemands et les Juifs, tout le reste n’est qu’illusion » (Hitler), soyez en certain, il ne s’agissait nullement d’un rite païen mais bien de la lutte du Bien contre le Mal, la lutte de AMALEK contre ISRAEL (Jacob).
Aujourd’hui encore, AMALEK cherche à détruire ISRAEL en utilisant le MEIN KAMPF à retardement qu’est le coran, et à Hitler le mal a substitué Ahmaninedjab.
L’euphorie collective à laquelle vous faites référence a toujours existé, dès lors qu’il s’agit de détruire le Bien incarné par ISRAEL.
Reportez-vous à l’histoire de Esther et de Aman. Plus près de nous les progroms du Moyen-Age, puis ceux de la très Sainte Russie des Tsars sans oublier ceux de l’empire Austro-Hongrois.
Croyez-vous qu’il s’agissait de rites païens ?
La réponse ne peut-être que NON !
Et si d’aventure vous êtes déjà allé dans un stade et que sous la “pression des supporters” vous avez crié “A mort l’arbitre”, sachez que vous êtes tout aussi vulnérable que ces millions d’allemands qui il y à 70 ans ont cru dans les slogans de leur chancelier.
AHMANINEDJAB, ARAFAT, ABBOUMAZEN, ERDOGAN,OBAMA, HOLLANDE, FABIUS, DESARNAUX, TAUBIRA, procèdent tous de la même idéologie et philosophie : ériger le mal en bien, mais rassurons nous le temps est très proche où ils seront détruits physiquement et spirituellement sans que nous ayons à lever la main sur eux.
Gérard NAMAN
Vous dites à peu près la même chose que moi, à ceci près que vous percevez les choses par le prisme de votre idéologie du Bien contre le Mal. Pour ma part, j’ai également ma vision théorique des choses, et je parle plutôt de païens, et du travail de la culture sur les passions de l’homme.
Quand par exemple, vous dites qu’Hitler a exploité le fond bestial de l’homme, et que vous comparez cela à ce que vous voyez dans les stades, nous sommes entièrement d’accord… M’avez vous bien lu ?
Quand Hitler veut lutter contre la circoncision et la mauvaise conscience, je considère qu’il parle comme un païen… Tout comme Nietzsche en voulait aux juifs et aux chrétiens d’avoir domestiqués “la brute germanique”… On a bien là le travail de culture judéo-chrétienne qui s’accompagne de profondes souffrances (culpabilité, répression et sublimation de la pulsion sexuelle)… Souffrance nécessaire à la culture que n’ont plus pu supporter les allemands sous la coupe d’Hitler.
Notre terminologie diffèrent, je vois un retour aux rites païens, tandis que vous voyez un nouvel épisode de la lutte du Bien contre le Mal. C’est tout de même dommage de manifester un tel désaccord alors que nous sommes d’accord sur l’essentiel ?
Enfin, sachez que je ne suis pas juif, je suis chrétien, catholique de surcroît. Je ne peux donc pas identifier, comme vous le faîtes, Israël au Bien, quoique je puisse le comprendre. “Le salut viendra des juifs” disait le Christ, et à sa suite, je considère les juifs comme d’indispensables pourvoyeurs de la culture, des alliés de choix, et pour certains, des amis. Je dis tout cela en espérant vous inviter à “ménager” vos alliés cher Monsieur…
Jean Moulin, je ne vois pas en quoi je ne vous ai pas ménagé ?
Maintenant, si vous n’utilisez pas un nom d’emprunt je vous demande pardon si je vous ai blessé.
Pour ma part, je trouve peu courageux de se cacher derrière des pseudos, ce que personnellement je ne fais pas, car en bon Juif que je suis, je vis DEBOUT !
Par ailleurs, c’est quoi ce discours : “ménager mes alliés”.
Vous voudriez que je pratique la langue de bois, sous prétexte que vous êtes favorables à Israël ?
Ne comptez par sur moi pour cela ! Je n’ai jamais fait de politique, même au plan professionnel, et je n’en ferais jamais.
La connaissance du Bien et du Mal n’est pas l’apanage des non païens. L’hindouisme et la plupart des religions extrêmes orientales pratiquent l’idolâtrie et n’en comptent pas moins des hommes et des femmes qui ne tuent pas leur prochain, qui ne volent pas, qui ne pratiquent pas l’adultère ou l’inceste.
Que vous le vouliez ou non, l’extermination de 6 millions de mes frères et soeurs n’a été que le résultat d’une quête millénaire, qui se poursuit de nos jours, qui sera vouée à l’échec, et dont les racines du mal se trouvent dans la haine du Juif que l’on a théorisé, y compris dans l’église d’avant Vatican II, et il y a un peu plus de 800 ans dans le Coran.
La théorie anthropologique à laquelle vous faites référence n’est que le résultat de cette éducation chrétienne et anti-juive qu’ont reçu les René Girard, Arthur Gobineau et autres Claude Bernard.
Je sais que c’est très dur pour un catholique d’entendre cela, mais c’est un fait avéré.
Croyez-vous vraiment qu’un chirurgien brillant comme Claude Bernard avait un besoin narcissique tel qu’il fallait qu’il s’en prenne au Juif ?
Croyez-vous qu’un Louis Ferdinand Céline avait le même besoin narcissique ?
Il y a au moins un point sur lequel nous sommes d’accord, le De Quorum des grandes messes nazies a été un moyen de galvaniser les foules autour de slogans, le plus catalysant d’entre eux étant : il faut éliminer le Juif de la planète.
Enfin pour terminer, arrêtez avec ces stéréotypes « le Juif pourvoyeur de culture ». Je ne pense pas être pourvoyeur d’une culture quelconque.
Etre juif ce n’est pas avoir une religion et encore moins une culture. Je dirais même, il n’y a pas de religion juive.
Etre juif c’est se comporter dans la vie en ayant conscience que notre action de l’instant a des répercutions cosmiques et que cette ACTION s’inscrit dans la Loi qui nous a été donnée par D. et que cette loi est IMMUABLE.
Cela étant écrit, croyez bien que je suis heureux de lire des personnes comme vous, des justes, qui ont su garder intact leur libre arbitre et ne pas se laisser pervertir par le discours des médias d’aujourd’hui.
Gérard NAMAN
C’est exactement ce que font les palestiniens soutenus par les pays arabes et occidentaux, manipulation des universités par la propagande antisioniste et antisémite, beaucoup d’universités dans le monde occidentale ce son laisser embobiner par des discours dignes du national-socialisme au point ou beaucoup d’universités ont boycotter les universités Israéliennes uniquement par la propagande nauséabonde extraite de main Kampf et d’autre ouvrages du même genre, mais voilà, ça ne marche pas, la propagande nationale-palestinaïste ne fonctionne plus, bien au contraire, ça les a menés a l’auto-destruction de la même façon, que le nazisme, a mené l’Allemagne a la destruction, et bien entendu et heureusement, ils ont totalement ratés leur objective principale, la destruction de l’état juif, qui lui, regarde avec sérénité le chaos qui se déroule autour de lui, sans pouvoir l’atteindre; les ennemis d’Israël savent pourquoi.
Tout s’explique naturellement quand on veut bien accepter notre animalité, son instinct grégaire largement majoritaire dans la plupart des espèces. Tous ces animaux découpent des territoires qui peuvent s’entrecroiser et des recherches communes d’approvisionnement en eau, zones salines et autres zones d’approvisionnement particulier à chaque espèce. les conflits sont connus, mais il existe aussi des folies génocidaires et des éliminations de descendance n’appartenant pas au mâle dominant. La sciences commence tout juste à redécouvrir notre animalité que les religions tenaient cachées afin de nous donner un avenir plus radieux et moins fermé pour le futur, notre future d’Humain. Aujourd’hui cet Humain veut remplacer la moral par le vivre ensemble que je vois similaire à notre destin animal. La boucle est bouclée pour tourner en rond en mordant sa queue… :soldier:
Savez vous que Hollande , bien incapable de gérer la France, va recevoir M.Abbas ces jours -ci ?
Isaïe, j’ai fait le même lien.
Le “nazislamisme” a gangréné les facultés universitaires, les médias et les intellectuels bobos. Aidé en cela par les mouvements “flower power” aux States et “Mai 68” en Europe qui ont prôné le rejet de l’autorité, du cadre et de la structure. Rien de nouveau sous le soleil, les mêmes maux auxquels il faut trouver de nouveaux remèdes. Il y en a un seul qui marche depuis 3000 ans, l’étude du Tanak et du Talmud. Qu’on se le dise! :rainbow:
merci