Publié par Michel Garroté le 12 septembre 2013

 

MGA

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  Désapprouver les frappes éventuelles contre la Syrie voulues par Obama, ne signifie absolument pas soutenir le régime syrien de Bachar Al-Assad. Quant aux armes chimiques, elles sont détenues en partie par le pouvoir en place à Damas et en partie par les combattants djihadistes de l’opposition. Jean-Patrick Grumberg, Guy Millière et moi-même, avons abondamment traité de tout cela sur dreuz.info.

La réalité sur le terrain, c’est que notre principal ennemi chiite, ce n’est pas la Syrie, mais l’Iran. Quant aux sunnites, il se trouve que les combattants djihadistes de l’opposition syrienne sont armés et financés par l’Arabie saoudite et le Qatar notamment. Dans ce climat de confusion générale, il n’est peut-être pas inutile de rappeler quelques points stratégiques.

Il faut cesser d’appréhender, d’une part, l’islam en terre d’islam ; et d’autre part, l’islam en Occident. Car il s’agit, dans les deux cas, du même islam et du même coran. Le discours islamophile ne changera rien à cette réalité. En Occident, l’islam doit respecter l’ordre constitutionnel et laïc. Les zones de non-droit sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit.

L’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps. L’Occident doit admettre, une bonne fois pour toutes, que l’islam est imprévisible ; et que par conséquent, la stratégie globale à moyen et long terme de l’Occident, face à l’islam, reste, essentiellement, un ensemble de tactiques à court terme, modifiables à tout instant.

L’Occident a tout intérêt à maintenir un équilibre des forces entre islam sunnite et islam chiite. Et si les deux branches de l’islam, la branche sunnite et la branche chiite sont en guerre, l’Occident doit apprendre à en tirer profit. Car le temps que ces deux branches consacrent à se combattre signifie un temps de répit pour l’Occident.

Cette stratégie ne poserait aucun problème à nos médias et nos politiciens, s’il s’agissait de l’appliquer à une forme contemporaine de fascisme ou de national-socialisme. Il n’y a donc aucune raison de ne pas appliquer cette stratégie au monde musulman, notamment à ses régimes et à ses organisations les plus extrémistes au plan religieux.

A cet égard, la seule chose qui me préoccupe vraiment, c’est la survie des chrétiens d’Orient et la sécurité d’Israël. J’assume pleinement les implications de cette analyse stratégique qui, je l’admets volontiers, est politiquement incorrecte.

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

  

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