Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 septembre 2013
Ceci n'existe pas
Ceci n’existe pas

Des documents récemment déclassifiés des services de renseignements anglais montrent comment, en 1933, les dirigeants européens affichaient la même attitude d’apaisement vis à vis de la montée du nazisme que les dirigeants de 2013 vis à vis de l’islam conquérant.

Ce parallèle n’augure de rien de bon. Des millions de vies auraient peut-être été sauvées si les élites avaient été plus attentives à la réalité de la menace plutôt qu’à tenter d’interpréter le nazisme au travers du prisme de leur vision consensuelle.

Le lendemain du jour où Hitler prit le pouvoir, le 30 janvier 1933, le Times of London – l’équivalent du Monde, écrivait :

“Le fait qu’Hitler, qui dirige le parti le plus puissant du Reichtag, ait obtenu pas loin d’un tiers des votes aux dernières élections, démontre qu’il fallait depuis le début lui laisser la chance de prouver qu’il est bien mieux qu’un orateur et un agitateur”.

Il y a peu, le Monde décrivait les Frères musulmans comme des islamistes modérés à qui il faut laisser la chance de montrer au monde qu’ils peuvent instaurer un islam libéral.

Depuis les printemps arabes, Le Monde mais pas seulement, explique que l’islam est compatible avec la démocratie.

A peu près le même jour ou paraissait l’article du Times, un certain Guy Liddell, responsable des affaires allemandes auprès des services secrets britanniques, écrivait dans un rapport secret que : “bien que je sois informé des persécutions antisémites en Allemagne, les juifs y ont en effet trop de pouvoirs”. Liddell était anti-nazi, et il n’était pas antisémite. Il appartenait au camp de l’apaisement au sein du gouvernement britannique. Sa façon d’appréhender les tensions naissantes était de trouver des excuses aux nazis.

Les mêmes propos étaient en 2011 dans la bouche d’Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, qui de retour d’Egypte, après avoir rencontré les Frères musulmans, proposait de : “dialoguer et s’entendre avec eux.”

Alain Juppé :

“Plusieurs de ces jeunes (Frères musulmans) m’ont fait part de leur vision d’un islam libéral et respectueux des règles démocratiques”, et “la présentation qui est parfois faite de ce mouvement mérite sans doute d’être révisée». Juppé ajoutait : «nous nous sommes peut-être laissé intoxiquer quand on nous disait ces dernières années : “Les régimes autoritaires sont le seul rempart contre l’extrémisme.»

L’apaisement, le même apaisement. En 2083, dans une Europe totalement islamique si le rythme se poursuit – et pourquoi ne se poursuivrait-il pas puisqu’il n’existe aucun camp anti-islam dans les partis politiques dirigeants, et que le FN ne dénonce pas les dangers de l’islam, mais celui de l’immigration – nos petits enfants liront ces déclarations d’Alain Juppé, et auront l’exacte réaction de stupeur que nous aujourd’hui en lisant celles de ses prédécesseurs.

En 1933, dans le camp des gens lucides, se trouvait le MI-5, le contre-espionnage britannique. Ils avaient décidé de prendre au sérieux les promesses publiées dans Mein Kampf de dominer l’Europe, et appelaient à une position forte vis à vis de l’Allemagne.

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“Nous ne devons en aucun cas faire confiance aux traités qui ont été signés, où qui pourront être signés avec l’Allemagne ou l’Italie” prévenait alors le MI-5.

On ne compte plus les slogans, les vidéos, les images de musulmans européens qui affirment – comme Hitler – qu’ils vont conquérir l’Europe. Les dirigeants français et anglais en 33, les dirigeants français et anglais en 2013, ont décidé de ne pas écouter, de les considérer comme des “orateurs et des agitateurs”, et ils continuent à ouvrir grandes les portes de l’immigration islamiste.

Deux hommes, en particulier, alertèrent le gouvernement britannique, car ils avaient une vision de l’intérieur. Ils étaient allemands, et anti-nazis : Wolfgang zu Putlitz, diplomate à l’ambassade d’Allemagne en Grande Bretagne, et le Général Baron von Schweppenburg, attaché militaire à Londres, virulent anti-nazi, et agent double.

Durant l’été 1938, ce dernier dit à Putlitz : “nous devons absolument convaincre les “brits” d’être fermes, car s’ils sont conciliants avec Hitler maintenant, ils ne pourront plus le retenir”

En 2011, une femme qui avait une vision de l’intérieur parce qu’elle est musulmane alerta le gouvernement. C’est Jeannette Bougrab, ancien ministre de la France, et anti-islamiste.

Elle déclarait : «Je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes (…) parce qu’elles ne portaient pas le voile».

Puis : “je ne connais pas d’islamisme modéré”.

Mettant les points sur les i, elle précisait : Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés, notamment de la liberté de conscience, car l’apostasie est interdite. Il n’est pas possible de se convertir. Les mariages mixtes ne sont pas reconnus. Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non-musulman. Aux yeux de certains, ce n’est peut-être pas grave si des femmes doivent désormais être voilées ou si demain elles n’ont plus les mêmes droits. Pas pour moi. Je ne transige pas sur cette question de l’égalité juridique. Et il faut être attentif au double langage.”

  • Elle se fit fermement rappeler à l’ordre par le premier ministre Fillon. Il en savait plus sur l’islam qu’une musulmane qui l’avait vécu de l’intérieur, naturellement.
  • Schweppenburg et Putlitz furent rappelés à l’ordre par le gouvernement britannique. Il en savait plus sur l’Allemagne et les nazis que les allemands eux-mêmes, naturellement.


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  • Le gouvernement britannique d’alors dénonçait la germanophobie de ceux qui mettaient en garde contre les dangers du nazisme. Le gouvernement français d’alors décida que si les Allemands étaient flattés et traités avec les plus grands égards, ils ne deviendraient pas agressifs.
  • Depuis 3 ou 4 ans, le gouvernement français souhaite un bon ramadan aux musulmans pour les flatter – il leur construit des mosquées, évite de faire respecter la loi sur l’interdiction de porter le voile, inflige des peines très légères à la minorité visible, et n’entre pas dans les banlieues islamisées pour qu’ils ne deviennent pas agressifs.

• Un document d’époque, déclassifié, du MI-5 indique : “Putlitz a plusieurs fois déclaré que les Anglais sont désespérants et qu’il ne sert à rien de chercher à les aider à affronter les nazis qu’ils s’obstinent à refuser de comprendre”

• Vous lisez les mêmes phrases, depuis 2007 sur Dreuz et d’autres sites qui résistent à la pensée dominante du refus de comprendre l’islam pour ne pas avoir à l’affronter.

  • Un autre document déclassifié indique que “c’est la décadence du gouvernement britannique et son absence de volonté et de force à se défendre, qui a convaincu Hitler”.
  • Et nous observons les islamistes dénoncer la décadence des occidentaux, et leur absence de volonté et de force à défendre leurs valeurs.
  • Hitler lui-même déclarait : “c’est surprenant de constater avec quelle facilité les démocraties nous permettent d’atteindre nos objectifs”
  • Les islamistes font les mêmes déclarations en exigeant le respect de leur religion au nom des Droits de l’homme, et la disparition des repères chrétiens au nom de la laïcité.
  • Et les gouvernements européens acceptent, pour les apaiser.
  • Les “orateurs et agitateurs” musulmans fondent en Belgique le parti Islam, avec un programme politique qui prévoit l’instauration de la sharia, et ils gagnent les élections par la voie démocratique qu’ils aboliront ensuite.

Ecoutez les élites nier l’islamisation et dénoncer l’islamophobie. Les journalistes, les hommes politiques parler des salafistes comme d’un phénomène marginal, certes préoccupant mais isolé, et affirmer que l’islam est une religion de paix universelle.

Comme eux, le premier ministre Chamberlain, aveuglé par ses amis allemands déclarait en février 1940 : “Toutes les informations que je reçois vont dans la direction de la paix”. Pour lui, les propos extrémistes étaient certes préoccupants – mais isolés.

Un autre dictateur, Joseph Staline, expliquait au futur dictateur communiste de Hongrie Mátyás Rákosi, le 5 décembre 1944 : “n’effrayez personne. Mais une fois que vous tiendrez le terrain, utilisez autant de personnes que vous trouverez qui peuvent nous être utiles”.

Les islamistes viennent d’en trouver encore un. Claude Askolovitch vient de publier “Nos mal-aimés”, un livre de combat en faveur des musulmans de France…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

Cet article s’inspire d’une chronique de Barry Rubin, “Startling Parallels: Obama Appeasement Policy and British Intelligence Files on Hitler

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