Publié par Michel Garroté le 23 septembre 2013

 

Guerre-islamique-1

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  Avec la Guerre islamique, cette « foudroyante imposture », nous revenons – lentement mais sûrement – à la pratique du pogrom. La question juive est de retour. Et lorsque la question juive est de retour, les premiers à en souffrir sont les Juifs ; et les deuxièmes à en souffrir sont les Chrétiens. Hitler a exterminé six millions de Juifs. Et Hitler a aussi écrit que l’on ne peut pas être Allemand et Chrétien, que c’est l’un ou l’autre. Idem en terre dite d’islam : là où les Juifs ont fait l’objet de pogroms, les Chrétiens font l’objet de persécutions.

POGROM VERBAL

Dans l’actuel retour de la question juive, il s’agit, pour l’instant, de pogrom verbal. Sauf pour l’attentat antisémite de Toulouse, qui lui, hélas, n’était pas simplement verbal. A propos de pogrom verbal et pour mémoire, je rappelle qu’en septembre 2008 j’avais publié L’antisémitisme, l’antisionisme et la judéophobie moderne. En mai 2008, soit quatre mois auparavant, j’avais publié « Antisémitisme : Des livres qui tuent encore aujourd’hui ». En décembre 2007, soit neuf mois auparavant, j’avais publié L’ANTISÉMITISME EST TRÈS RÉPANDU.

Toujours à propos de pogrom verbal, en janvier 2009 j’avais publié ONU, Hamas, médias, même combat ?, article dans lequel j’avais notamment écrit : « Le fait qu’une fois de plus, l’ONU et les médias se soient rangés du côté palestinien, quitte à disculper et même à légitimer le Hamas – un des groupes les plus répugnants de la mouvance islamiste radicale – ce fait en dit long sur l’état de putréfaction avancée de la conscience occidentale » (voir Hitler est de retour. Et le monde s’en fiche. ; ainsi que Hitler est de retour (2e partie) ; et également National-socialisme, cuvée 2008.).

Du 2 au 23 janvier 2009, chaque jour, j’avais publié sur dreuz.info des informations sur l’opération israélienne dans la bande de Gaza. Dans ce cadre, j’avais souligné que l’attitude hamassophile des gouvernants, des médias, des organisations internationales et non gouvernementales, cette attitude hamassophile était pire concernant l’opération israélienne dans la bande de Gaza que ne fut l’attitude crypto-soviétique durant la Guerre froide.

Toujours dans ce cadre, j’avais tiré la sonnette d’alarme, concernant la montée de la judéophobie, notamment dans les manifestations pro-palestiniennes qui ont lieu en Europe, notamment en France : arborer des drapeaux du Hamas et du Hezbollah tout en brûlant des drapeaux d’Israël fait partie de la légalité républicaine.

1933 – 2013

Sur le plan intellectuel et spirituel, notre société, européenne en général et française en particulier, ne diffère guère, de la société européenne et française de 1929, avec la crise, de la victoire politique des nationaux-socialistes en 1933, et de la société européenne et française de 1939, avec la guerre. Je m’explique. Le vide intellectuel et spirituel de 2013, ne diffère guère de ceux de 1929 et de 1939. Comme en 1929 et comme en 1939, il se trouve qu’en 2013, presque personne ne défend et ne valorise la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.

Aujourd’hui, si quelqu’un souhaite lire, en français, les analyses de Daniel Pipes, Walid Pharès ou Caroline Glick, il est contraint de se détourner des médias, et de se rabattre sur la blogosphère néoconservatrice francophone. Aujourd’hui, si quelqu’un veut s’enquérir – sans perdre des heures – des derniers livres de Guy Millière, il a tout avantage à effectuer ses recherches sur Internet plutôt que dans les médias.

CATHOLICISME ET NATIONAL-SOCIALISME

Et puisqu’en tant que journaliste catholique – justement – je défends la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, j’aimerais poursuivre, avec la question des catholiques (d’hier et d’aujourd’hui) face à la crise et face à la guerre. Dans les heures les plus noires du 20e siècle, nombre de catholiques – pas tous, certes, il y a eu quelques Justes, – ont préféré Charles Maurras, dont le mouvement Action française fut excommunié par l’Eglise de l’époque, à Jacques Maritain. Léon Degrelle est allé jusqu’à inventer une bouillie national-catho-socialiste appelée le « rexisme » sous prétexte de mieux combattre ainsi Staline.

On ne refait pas l’histoire, j’en suis parfaitement conscient. En revanche, on peut éviter de répéter les mêmes erreurs historiques. Aujourd’hui, des catholiques (des catholiques, pas les catholiques) mettent les attentats du 11 septembre 2001 sur le dos des Américains et des Juifs : c’est la thèse du complot inventée à décharge en terre d’islam et accréditée par une partie de la gauche européenne, surtout française.

Pour le philosophe catholique Jacques Maritain, « lorsque l’antisémitisme se répand parmi ceux qui se disent les disciples de Jésus-Christ, il apparaît comme un phénomène pathologique, qui révèle une altération de la conscience chrétienne, quand elle devient incapable de prendre ses propres responsabilités dans l’histoire et incapable de rester existentiellement fidèle aux hautes exigences de la vérité chrétienne. Alors, au lieu de reconnaître, dans les épreuves et les épouvantes de l’histoire, la visitation de Dieu, et d’entreprendre les tâches de justice et de charité requises par cela même, la conscience chrétienne se rabat sur des fantômes de substitution concernant un peuple entier ».

Voilà le message « maritainien » que nous devons répandre autour de nous si nous voulons éviter de répéter les mêmes erreurs historiques. Et n’oublions jamais ceci : lorsque la question juive est de retour, les premiers à en souffrir sont les Juifs ; et les deuxièmes à en souffrir sont les Chrétiens. Ce fut le cas avec Staline. Ce fut le cas avec Hitler. Ce fut et c’est le cas en terre dite d’islam.

L’antisémitisme reste, pour Maritain, « la négation même du Message du Christ, ce qui explique que, puisque spirituellement le chrétien est un sémite, il ne peut concevoir un chrétien antisémite. Maritain épouse un Juive et écrit : Je voudrais être Juif par adoption, puisque aussi bien, j’ai été introduit par le baptême dans la dignité des enfants d’Israël. Le suis des vôtres, oui, – juif par amour, je ne dis pas seulement spirituellement sémite, comme l’est tout chrétien, mais ethniquement juif, lié dans ma chair et ma sensibilité aux tribus d’Israël et à leur destinée ici-bas ».

Maritain écrit qu’il y a « une relation supra-humaine d’Israël au monde, comme de l’Église au monde. Aux yeux d’un Chrétien qui se souvient que les promesses de Dieu sont sans repentance, Israël continue sa mission sacrée. Israël, comme l’Église, est dans le monde et n’est pas du monde. Ce face à face entre Israël et le monde, et le conflit qui y est inscrit, expliquent l’antisémitisme ; mais le double face à face commun entre Église-Israël et le monde, interdit au Chrétien d’être antisémite » (revue Sens N° 8, août 2004, pp. 419-440 – Yves Chevalier).

ISLAM RADICAL ET GUERRE ISLAMIQUE

Dans ce contexte, certains diront qu’à vue humaine, l’islam radical, a déjà gagné la bataille. Par exemple, la manière dont nos politiciens et nos médias ont présenté les opérations israéliennes (à Gaza, au Sud-Liban) est « criminelle » car elle correspond à 99% à la propagande criminelle du Hamas et du Hezbollah. Ce n’est pas – je tiens à le préciser – l’islamisme radical en lui-même qui, selon certains, a déjà gagné la bataille. Car l’islamisme radical – en, par et pour lui-même – n’est qu’une criminelle bouffonnerie, que l’on aurait pu anéantir depuis longtemps, si l’on avait pris les moyens.

Très concrètement, il eut été relativement facile de pulvériser à coup de missiles les arsenaux du Hamas, du Hezbollah et de l’Iran, si l’on avait agi il y a quelques années. En fait, l’islamisme radical semble avoir gagné en raison de l’accueil complaisant que lui réservent la classe politique et la classe médiatique. Et en raison de la malveillance – et la haine – de cette même classe politique et de cette même classe médiatique, envers elles-mêmes d’abord, envers Israël et l’Eglise catholique en suite, et, en réalité, envers la société libre de culture judéo-chrétienne. Cette attitude anachronique et suicidaire s’appelle « la haine de soi » tout simplement.

HAINE DE SOI

J’ignore à partir de quel moment de l’histoire, un certain nombre de Juifs alter-juifs et un certain nombre de Chrétiens alter-chrétiens, ont commencé à jouer stupidement avec le poison de la haine de soi. Je note qu’il y a chez les Juifs un certain nombre de personnalités qui réagissent aux alter-juifs, et qui en cela utilisent leur cerveau, tels Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Philippe Karsenty, Caroline Glick et d’autres encore. Je note – aussi – qu’en revanche, chez les Chrétiens en général, et chez nous autres Catholiques en particulier, le nombre de personnalités qui réagissent aux alter-chrétiens, et qui en cela utilisent leur cerveau, reste extrêmement limité. Pourquoi ?

Je me souviens d’une émission télévisée dans laquelle Michel Gurfinkiel tenta d’expliquer à Franz Olivier Gisbert, je cite en substance et de mémoire, que l’on ne peut pas comprendre la France, si l’on ne prend pas en compte son héritage catholique. Je fus stupéfait que ce soit non pas un Catholique mais un Juif qui dise cela à un autre Juif. Je fus tout aussi stupéfait le jour ou une personnalité non pas chrétienne mais juive – en l’occurrence Caroline Glick – écrivit dans le Jerusalem Post, je cite en substance et de mémoire, que depuis la Deuxième Guerre mondiale, les Européens font un complexe par rapport au concept de Nation.

Pourquoi, ais-je demandé, chez nous autres Catholiques, le nombre de personnalités qui utilisent leur cerveau, reste extrêmement limité ? Pour les causes historiques, je préfère que les historiens répondent un jour à cette question. En revanche, pour les raisons politiques présentes, j’ose avancer un petit bout de commencement de réponse. Je crois que le monde catholique francophone – avec ses divers courants – n’a pas encore intégré le concept contemporain de société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Lire mon analyse : Nous sommes catholiques. Cela dérange certains (version actualisée).

EGLISE ET ISRAEL

Je suis Catholique, et cependant, je m’arrache régulièrement les cheveux, la barbe et la moustache, lorsque je consulte certains médias, sites et blogues catholiques francophones (Lire mon analyse : Des catholiques français m’énervent). C’est en consultant des médias, des sites et des blogues catholiques américanophones et hispanophones, que je cesse de m’arracher les cheveux, la barbe et la moustache, et c’est grâce à cela, que je ne suis pas encore totalement chauve et imberbe. J’ai déjà eu l’occasion de railler quelques scribouillards cathos péteux traditionalistes qui imputent à Israël la montée de l’islamisme radical, alors que l’Etat-major de l’armée israélienne met en garde les politiciens israéliens, américains et européens, contre l’islamisme radical surarmé, depuis 1999 (Des catholiques convertis au Hamas).

J’ai déjà eu l’occasion d’interpeller dans un article trois cardinaux de l’Eglise catholique (Israël, le Hamas et les trois cardinaux) dont les deux dénominateurs communs semblaient être, d’une part, de mettre des peaux de bananes sous les pieds de Benoît XVI (c’était notamment le cas en 2009) ; et d’autre part, d’aborder la question israélo-arabe sous l’angle de vue des médias et des politiciens, qui eux-mêmes, avalent toutes crues, les mises en scènes pallywoodiennes, où des enfants du Hamastan débitent par cœur les inepties que leur ont dictés les chefs islamo-maffieux du coin.

A cet égard, il devient urgent que certains clercs de l’Eglise catholique – certains prêtres, évêques et cardinaux, tous flattés dans leur vanité et dans leur vaine gloire – cessent une bonne fois pour toutes et en toute bonne foi de sans arrêt écrire des articles et de sans arrêt répondre aux questions des médias à propos du conflit israélo-arabe.

Car ils n’y connaissent rien ; car ils n’y comprennent rien ; car même lorsqu’ils se rendent en Israël, ils demeurent anesthésiés par nos médias, par les entités palestiniennes et ils se comportent comme s’ils appartenaient non pas à l’Eglise mais à une vulgaire ONG palophile ; et aussi car, qu’ils soient plutôt « progressistes » ou plutôt « conservateurs » (Hitler est de retour. Et le monde s’en fiche. ; Hitler est de retour (2e partie) ; National-socialisme, cuvée 2008.), dans les deux cas, ils fichent le bazar ils et compliquent inutilement ce qui est déjà complexe (Israël, le Hamas et les trois cardinaux).

Comme écrit plus haut, j’avais déjà développé de façon très détaillée ce que devrait être, selon moi, la position de l’Eglise catholique, sur les Juifs et sur Israël, dans un article intitulé Nous sommes catholiques. Cela dérange certains (version actualisée).

Dans cet article, j’avais entre autre signalé que l’Eglise catholique a formulé une condamnation de l’antisionisme dans une déclaration conjointe rendue publique – mais guère mentionnée par les médias – en juillet 2004 à l’issue d’un forum réunissant Juifs et Catholiques. La condamnation catholique de l’antisionisme fait ensuite l’objet – le 30 juillet 2004 – d’un article de Shlomo Shamir dans le journal israélien Haaretz. Dans la déclaration conjointe, l’Eglise catholique met l’antisionisme en rapport avec l’antisémitisme, en 2004 à Buenos Aires, lors d’un colloque de religieux, d’universitaires et autres personnalités juives et catholiques.

TSAHAL

Plus précisément sur le conflit israélo-arabe, la seule armée qui curieusement intéresse le monde entier, c’est tsahal. Surtout lorsqu’elle sort de ses casernes. Et encore d’avantage, si dans le cadre d’une opération de légitime défense, elle utilise des armes. Dans le fond, à lire la presse, on a le sentiment que tsahal a le droit de se battre mais à condition qu’il n’y ait aucune victime (palestinienne s’entend, les victimes israéliennes, les médias s’en fichent). Pendant ce temps, comme l’on verra ci-dessous, le criminel président nord-coréen continue ses saloperies ; et nos medias soit n’en parlent qu’au compte-goutte, soit en parlent en reprenant tels quels les « communiqués » de presse-propagande ad hoc.

Concernant tsahal, on nous avait fait et refait le coup dans le passé, notamment au Liban, en particuliers lors de l’opération israélienne de l’été 2006. Le même scénario avait cette été réchauffé pour l’opération israélienne dans la bande de Gaza en 2009. La média-machine à radoter fonctionne toujours en trois étapes : 1- Quand l’offensive israélienne semble imminente, on nous parle – déjà – de milliers de victimes (palestiniennes ou libanaises) innocentes et de milliards de dollars de dégâts matériels. 2- Quand l’offensive israélienne se met en action, on nous sert, telle quelle, la version du Hezbollah et/ou du Hamas, véhiculée par Al Jazira, par la Ligue arabe, par l’Organisation de la Coopération Islamique et Consorts, puis cette même version relayée, toujours telle quelle, par l’Agence France Palestine et par le Groupe Françarabie Télévisions. 3- Quand l’offensive israélienne est terminée, les cliques droitdelhommesques à géométrie variable nous font et nous refont le coup des crimes de guerre (israéliens) et des crimes (israéliens) contre l’humanité (palestinienne).

Alors que le vrai danger, ou l’un des vrais dangers, c’est par exemple le fait que si la fabrication ou le vol d’une arme nucléaire par des terroristes reste peu probable, l’emploi de matières radioactives pour fabriquer une bombe sale l’est beaucoup plus et des efforts devraient être faits pour en empêcher ce type de trafic. Parmi les modes opératoires possibles, c’est l’explosif à dispersion, c’est-à-dire l’ajout de matières radioactives à une bombe classique pour contaminer les lieux de la déflagration, qui représente actuellement le plus grand risque islamique.

ISLAM ET MEDIA

La différence de traitement, par les médias et par les politiques, selon qu’il s’agisse de judaïsme, de christianisme ou d’islam, même radical, est pour le moins déconcertante. Cette différence de traitement n’est pas une nouveauté. Je me souviens – c’était il y a bientôt trente ans – des premières tentatives de rapprochement entre Juifs et Chrétiens, tentatives auxquelles j’ai participé et qui se poursuivent aujourd’hui, avec des personnalités, telles que Bat Ye’or notamment.

A la lumière de diverses informations quotidiennement diffusées par les médias, force est de constater que la différence de traitement, par les médias et par les politiques, selon qu’il s’agisse de judaïsme, de christianisme ou d’islam, cette différence de traitement, complaisante envers l’islam radical il y a trente ans, est aujourd’hui ouvertement favorable au dialogue avec les mouvements et les régimes les plus abjects, tels le mouvement terroriste Hamas, le mouvement terroriste Hezbollah et le régime iranien des mollahs négationnistes et génocidaires. L’un des motifs qui justifie cette aberrante option du soi-disant dialogue avec des assassins, c’est que Israël n’aurait – paraît-il – que ce qu’il mérite. Concrètement, si le Hamas et consorts lancent des roquettes sur des civils en Israël, ce serait – uniquement – à cause du « blocus » (?) opéré contre la bande de Gaza.

En clair, la différence de traitement va jusqu’à alléguer qu’il y aurait soi-disant péril en la demeure à cause des « fondamentalistes » juifs et chrétiens. Il n’y a donc plus simple différence de traitement. Il y a choix délibéré de l’islam radical au détriment de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La complaisance envers l’islam radical était déjà une attitude incompréhensible. Le choix délibéré de l’islam radical au seul motif d’une haine commune envers la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est une complicité, une capitulation et une collaboration aux conséquences infiniment plus dramatiques qu’une simple complaisance : au prétexte de détester la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, l’on choisit l’alliance suicidaire – sans jeu de mot – avec la terreur islamique.

GEOPOLITIQUE

En Europe en général et en France en particulier, les hauts dignitaires mahométans et les hauts dignitaires socialistes auraient – me dit-on – conclu une alliance, pour mettre fin à la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Ainsi, j’ai lu qu’il faut soutenir le monde arabo-musulman, contre Israël, afin de préserver le calme dans les banlieues. Cette prose capitularde émane de dignitaires socialistes qui s’autoproclament expert en relations internationales et stratégiques.

C’est curieux. J’ai accompli mes études en science po à l’Université de Genève ; je les ai accomplies à l’Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales (qui coopère avec l’ONU, avec la Fletcher School of Law and Diplomacy et avec la Tufts University) ; et j’ai accompli mes études au Latein Amerika Institut de la Freie Universität Berlin. J’ai étudié la géopolitique de 1976 à 1980. Et je publie des analyses géopolitiques depuis 1980.

Je n’ai cependant pas souvenir, que dans les cours de géopolitique et de relations internationales, on nous ait enseigné que l’objectif de la politique étrangère, consiste à préserver le calme dans les banlieues. Du reste, s’il suffit de rompre le calme dans nos banlieues, pour infléchir notre politique étrangère, cela veut dire qu’en incendiant des voitures et mêmes des bibliothèques, les juifs français et les catholiques français obtiendraient, en échange d’une accalmie, d’excellentes relations entre d’une part la France ; et d’autre part, l’Etat d’Israël et l’Etat du Vatican.

Or, quelque chose me dit que les violences, si elles provenaient de Juifs et de Chrétiens, ce qui n’est pas le cas, n’auraient pas droit à la même bienveillance, que les violences, violences au demeurant bien réelles, perpétrées par d’autres. D’ailleurs, sans nous livrer le moins du monde à quelque violence que ce soit, nous, les Juifs et les Chrétiens, non seulement nous ne faisons l’objet d’aucune bienveillance, comme d’autres en font l’objet en dépit de leurs violences. Mais nous faisons au contraire l’objet de malveillance. De malveillance et de calomnie. De calomnie et de persécution. C’est le pogrom verbal, et, parfois, le pogrom tout court.

J’ai écrit plus haut que pour certains, à vue humaine, l’islamisme radical, a déjà gagné la bataille. Ce que je n’ai pas encore écrit, et que j’écris maintenant, c’est qu’en définitive, la vue humaine, je m’en tape. Je préfère lire et relire Jacques Maritain. Je crois fermement que le Bien finit toujours par triompher du Mal.

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

  

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