Publié par Michel Garroté le 24 septembre 2013

 

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Je lis avec amusement, çà et là, sur le wire et sur le net (extraits adaptés et commentés ; cf. lien vers source en bas de page), que François Hollande porte ce mardi 24 septembre 2013 à l’ONU une voix française qui a du mal à se faire entendre dans un dossier syrien mouvant qui contraint Paris à s’adapter tout en gardant une ligne ferme. Hollande veut renforcer la voix de la France à l’ONU, peut-on lire, çà et là (Note de Michel Garroté – On appréciera le style ampoulé de cette formulation qui d’une part, admet l’inutilité de la démarche de François Hollande sur ce dossier ; et d’autre part, s’obstine à prétendre qu’il va renforcer la voix de la France à l’ONU).

Exceptionnellement, il sera l’invité de la chaîne CNN dans la soirée. Hollande se rend à New York mardi pour tenter de se faire entendre la voix de la France à l’ONU dans un dossier syrien mouvant qui contraint Paris à s’adapter tout en gardant une ligne ferme (Note de Michel Garroté – Voir ma remarque entre parenthèses à la fin du paragraphe ci-dessus).

Le sujet dominera le discours du président français lors de sa deuxième participation à l’Assemblée générale de l’ONU et pendant ses rencontres bilatérales, notamment avec le Premier ministre turc et son homologue iranien. Première depuis huit ans à ce niveau, cette dernière rencontre crée l’évènement sans susciter trop d’espoir à Paris, où l’on souligne prudemment la relative ouverture d’Hassan Rohani, que la France voudrait voir soutenir la recherche d’une solution politique en Syrie (Note de Michel Garroté – Hollande courtise donc le régime islamiste turc et le régime intégriste iranien dans le cadre du dossier syrien. C’est ce qu’il appelle renforcer la voix de la France à l’ONU).

Invité de la chaîne CNN, le président français expliquera à l’opinion américaine les raisons de son soutien aux Etats-Unis pour le projet d’intervention contre le régime de Bachar a-Assad, accusé d’avoir attaqué sa population à l’arme chimique (Note de Michel Garroté – Bien que le régime syrien me répugne, je persiste à écrire que l’accusation est dépourvue de preuves irréfutables).

Rejeté par le parlement britannique et longuement soupesé à Washington, ce projet a été mis de côté au profit d’une solution diplomatique en vertu d’un accord russo-américain sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien conclu mi-septembre. La France a été la grande absente de ces discussions qui ont sonné comme une victoire diplomatique du président russe Vladimir Poutine, traditionnel allié de Damas, au sortir du G20 de Saint-Pétersbourg (Note de Michel Garroté – Ce qui doit être dur à avaler pour le régime socialiste français en quête désespérée de popularité depuis qu’il a gazé des enfants pas gay).

Membre permanent du Conseil de sécurité, Paris tente de reprendre aujourd’hui la main dans l’élaboration de la résolution de l’ONU traduisant cet accord et multiplie les contacts. De nombreux dirigeants, du Golfe notamment, ont été reçus ces derniers jours à l’Elysée (Note de Michel Garroté – On en vient à regretter que la France soit membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Car si de nombreux dirigeants du Golfe ont été reçus par Hollande qui par ailleurs courtise la Turquie et l’Iran, on se demande à quoi rime la politique étrangère de la France : non à la guerre en Irak ; oui à la guerre en Lybie ; oui à la guerre au Mali ; et oui à la guerre en Syrie…).

Plutôt que de parler de revers diplomatique, la présidence française insiste sur l’utilité d’avoir brandi une menace militaire contre Damas. Paris plaide aujourd’hui pour une résolution aussi contraignante que possible prévoyant une possibilité de contrôle et de sanction maximum (Note de Michel Garroté – En réalité, la France s’attend à ce que le Conseil de sécurité tombe d’accord sur une résolution permettant d’appliquer l’accord russo-américain et la France semble avoir renoncé à ses demandes antérieures pour un texte comportant une menace de recours à la force).

Un discours sensiblement différent de celui que tenait François Hollande le 27 août, lorsqu’il déclarait que la France était prête à agir militairement en Syrie pour punir Bachar al Assad. Il semble loin aussi le temps où les diplomates parisiens estimaient que les jours du président syrien étaient comptés et jugeaient son départ inéluctable à plus ou moins long terme (Note de Michel Garroté – Quand je vous dis qu’il n’y a plus de vraie géopolitique en France…).

Le défi à relever pour François Hollande est aussi national, face à une opinion de plus en plus méfiante à son égard. Les Français ont désapprouvé en majorité l’idée d’une opération armée en Syrie, objet d’un débat sans vote au Parlement, et le chef de l’Etat n’a guère convaincu lors de son intervention télévisée du 15 septembre sur TF1. Les analystes y voient l’une des raisons de la rechute de sa cote d’opinion, en baisse de cinq points à 23% dans le dernier baromètre Ifop pour le Journal du Dimanche (fin des extraits adaptés et commentés ; cf. ci-dessous lien vers source).

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Source :

http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/hollande-veut-renforcer-la-voix-de-la-france-a-l-onu-8274698.html

   

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