Publié par Guy Millière le 27 septembre 2013

Peshawar-Church-Bombing

[dropcap type=”circle” color=”#ffffff” background=”#ce2121″]J[/dropcap]’entends insister sur le sujet, car l’heure est grave.

Dans la quasi totalité des médias français, on traite de ce qui s’est passé à Nairobi, et qui a fait des dizaines de morts, assassinés atrocement, parce qu’ils n’étaient pas musulmans, comme s’il s’agissait d’un problème local et très circonscrit. On ne parle déjà plus des morts de Peshawar au Pakistan. On n’évoque l’assassinat de deux jeunes Israéliens par des « Palestiniens » (assassinats revendiqués par le Fatah auquel appartient le « modéré » Mahmoud Abbas) que pour évoquer le risque de voir le « processus de paix » se bloquer. On parle, bien sûr, de la nécessité de dialoguer avec l’Iran et avec le si « sympathique » Hassan Rouhani sous prétexte qu’il aurait reconnu la Shoah (ce que le gouvernement iranien et l’agence de presse Fars se sont empressés de démentir) et parce qu’il a dit que l’Iran n’était pas une menace, et qu’il faudrait le croire sur parole. Des « experts » aux allures d’idiots utiles glosent sur le « changement de discours de l’Iran » et ajoutent qu’ Israël est prêt à « accepter l’idée d’un Iran au seuil nucléaire » (cf. par exemple, www.lepoint.fr).

Une offensive généralisée de l’islam radical

La réalité est que nous faisons face à une offensive généralisée de l’islam radical, que les talibans qui tuent au Pakistan, comme les Shebab qui tuent au Kenya, comme les « Palestiniens » qui tuent en Judée Samarie, comme Mahmoud Abbas, comme Hassan Rouhani, font partie de cette offensive.

La réalité est que cette offensive est porteuse d’une volonté hégémonique, entend tuer autant de Chrétiens et de Juifs que possible, dans des actions aux intentions génocidaires qui ne peuvent se transformer en génocide effectif faute de moyens, car l’intention est là.

La réalité est que si des différences séparent les chiites iraniens des sunnites tels que les Frères musulmans, ou al Qaida en ses diverses branches, et que si des conflits violents peuvent opposer chiites et sunnites, les uns et les autres se rassemblent lorsqu’il s’agit de faire face à l’Occident « infidèle ».

La réalité est que cette offensive bénéficie de la complicité des dirigeants de l’ensemble du monde musulman : je n’ai, de fait, pas trouvé la moindre condamnation de massacres ou d’actes terroristes islamistes de la part d’un dirigeant d’un pays musulman quel qu’il soit, et je n’ai pas trouvé la moindre évocation de ces faits répugnants sous un jour autre que positif dans les communiqués émanant d’institutions telles que l’Organisation de la Conférence Islamique.

La réalité est que cette offensive bénéficie aussi de la complicité des dirigeants occidentaux : Barack Obama est complice depuis longtemps, on le sait, et il n’a pas changé depuis son sinistre discours du Caire en 2009, les dirigeants européens sont eux aussi depuis longtemps dans la position du tapis de prière tourné en direction de La Mecque (seul un Jose Maria Aznar a fait preuve de courage, il y a quelques années).

La réalité est qu’au sein de cette offensive, le danger constitué par l’avancée de l’Iran vers l’arme nucléaire est plus acéré que jamais. Que le changement de discours incarné par Rouhani est purement cosmétique (Rouhani fait partie des fidèles de Khamenei et a été choisi par lui). Que ce danger menace Israël qui, contrairement à ce que disent des « experts » aux allures d’idiots utiles, n’est pas prêt à « accepter ». Qu’il est confronté à une réalité absolument délétère, et confronté au lâche aveuglement du monde occidental et des « experts » aux allures d’idiots utiles, qui ne voient pas qu’un Iran « au seuil du nucléaire », sera en voie de sanctuarisation, et en position de chef de file de l’offensive généralisée en cours (faut-il rappeler que l’Iran entretient des liens avec la plupart des organisations terroristes islamistes, chiites ou sunnites?).

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La réalité est, enfin, que cette offensive bénéficie de complicités intellectuelles et médiatiques qui ne se limitent pas aux « experts » aux allures d’idiots utiles prêts à prendre l’avion pour Téhéran.

Caroline Fourest est en train de révéler son vrai visage à ceux qui n’avaient pas compris qui elle était, et pourquoi son ascension dans le médiatiquement correct avait été si rapide : elle a détecté le danger ! Le « racisme anti-musulman » et le risque effroyable représenté par « l’homme catholique ».

Caroline Fourest et Claude Askolovitch seront omniprésents à la télévision

Elle n’est pas seule : un certain Claude Askolovitch, salarié du Qatar et de Bein Sport (chaine jumelle d’Al Djazira), qui m’a couvert d’insultes et de crachats voici quelques mois, et à qui, puisqu’il osait se référer au judaïsme (auquel il ne connait visiblement rien), j’ai dû donner une leçon de judaïsme, vient de publier le livre le plus islamophile et le plus lécheur de babouches de cet automne, osant (certaines personnes osent tout, et dit-on, c’est à cela qu’on les reconnaît) comparer la situation des Musulmans en France à celle des Juifs sous l’occupation. Caroline Fourest et Claude Askolovitch seront omniprésents à la télévision.

Pendant ce temps, on interdit une manifestation de Riposte laïque. Des auteurs français qui, voici vingt ans, éditaient dans les plus grandes maisons doivent s’éditer eux-mêmes, entourés d’un silence complet, ou renoncer à écrire. Certains se suicident. J’ai moi-même renoncé à écrire plusieurs livres ces dernières années, et j’ai renoncé à trouver des éditeurs français pour des amis auteurs américains. Quel éditeur voudrait, par exemple, du livre de Raymond Ibrahim, Crucified Again*. Un livre exposant la guerre d’extermination menée en terre d’islam contre les Chrétiens ? Vous n’y pensez pas !

Les islamistes génocidaires sont parmi nous

La réalité est que nous sommes dans un engrenage qui semble ne pas s’arrêter, et que les islamistes génocidaires sont parmi nous.

On entend encore parfois des phrases fortes et dignes. Un ministre des affaires étrangères a dit hier, « Nous n’allons pas nous excuser d’être des amis d’Israël ». Ce ministre est-il européen ou nord-américain ? Non, bien sûr. Il s’agit du ministre des affaires étrangères du Kenya. Un Président a dit le même jour : « Ces actes bestiaux, méprisables et barbares ne resteront pas impunis. Nous allons éliminer les assassins, puis leurs commanditaires, de manière rapide, impitoyable et douloureuse ». Ce Président sans langue de bois n’est, lui-même, ni Européen ni Américain. Il est Président du Kenya. Je préfère ne pas ajouter de commentaires. Chacun déduira aisément ce qui est à déduire.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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