Publié par Michel Garroté le 1 octobre 2013

 

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Ce mardi 1er octobre 2013 de 20h45 à 22h20, sur France 3, l’on peut regarder les nouveaux épisodes de « Un village français », film historique retraçant la vie d’un village français sous l’occupation nationale-socialiste allemande. A la fin de ces épisodes, des témoins de l’époque racontent ce qu’ils ont vécu dans un mini-documentaire de cinq minutes intitulé « Ils y étaient ».

J’ai regardé, en 2012, les premiers épisodes de ce film historique, et, je regarderai, les nouveaux épisodes, dès ce soir. Il y est question de l’attitude des Français dans un village sous l’occupation nationale-socialiste.

Le film ne cherche ni à amplifier, ni à minimiser, la collaboration des Français avec l’ennemi. Au contraire, le film, avec l’assistance technique d’historiens, tente simplement de porter à l’écran les attitudes et les comportements tels qu’ils se sont produits de 1940 à 1945 : le pire et le meilleur s’y entremêlent.

Dans ce film, l’on découvre que nombre de Français collaborent uniquement afin de pouvoir continuer à « vivre tranquille et sans histoires ». Certains font du zèle et deviennent presque pire que les nationaux-socialistes. D’autres rejoignent la résistance ou le maquis, y compris des communistes aux ordres de Staline. « Un village français » décrit tout cela avec simplicité et vérité.

A noter que les décors, intérieurs et extérieurs, sont très bien reconstitués, les actrices et les acteurs excellents, le casting et les dialogues remarquables. A la fois sobre et poignant, « Un village français » nous donne la sensation d’y être. Chacune et chacun reste d’ailleurs libre de se poser la question : Qu’aurais-je fait ou pas si j’y avais été ?

Personnellement, en regardant chaque épisode de ce film depuis le début, j’ai eu le sentiment hautement désagréable, que le sort des Juifs chez nos amis français en 2013, n’était pas plus enviable qu’il l’était, disons, pour être précis, en 1933-1940.

A quelques 70 ans d’écart, les mêmes illusions, chez les Juifs français, semblent se reproduire, dans le genre, « ils n’oseront pas, tout de même, pas en France… ». La situation n’est peut-être pas exactement la même en 2013 qu’en 1933-1940. Mais certaines similitudes laissent tout de même songeur. L’Affaire Merah, pour ne citer qu’elle, en témoigne.

Quant à l’israélophobie politico-médiatique française, j’ai déjà eu l’occasion, à de nombreuses reprises, de démontrer, faits et sources à l’appui, qu’elle est une forme, parmi d’autres, de la judéophobie contemporaine, notamment au sein de la gauche française et chez nombre de musulmans français. 2013 n’est pas 1940-1945, mais ça pourrait revenir…

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Pour en savoir plus :

http://www.france3.fr/emissions/un-village-francais

   

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